00:00
Verdi - Otello
Le compositeur italien Giuseppe Verdi a écrit l’opéra Otello d’après le récit du même nom de William Shakespeare. Le metteur en scène David Alden propose sa version de la célèbre tragédie au Teatro Real de Madrid. Renato Palumbo dirige l’orchestre et le chœur du Teatro Real, ainsi que les solistes Gregory Kunde, Ermonela Jaho et George Petean. Otello, gouverneur vénitien de Chypre, revient sur l’île après une campagne victorieuse. Iago, son porte-étendard, se sent lésé par la promotion de Cassio au grade de capitaine et cherche à se venger. Après avoir assuré le renvoi de Cassio, Iago fait croire à Otello que sa femme, Desdémone, entretient une liaison avec Cassio. Jaloux, Otello décide de la tuer. Au cours de la nuit, il la réveille d’un baiser et lui demande d’avouer sa trahison. Desdémone tente en vain de le convaincre de son innocence, mais Otello l’étrangle tout de même. Emilia expose ensuite le complot d’Iago. Rongé par la culpabilité, Otello lui plonge un poignard dans le cœur.
02:45
Mahler - Symphonie No. 7
Le chef d’orchestre néerlandais Bernard Haitink dirige le Berliner Philharmoniker dans cette interprétation de la Symphonie no 7 de Gustav Mahler, enregistrée à la Berliner Filharmonie en 1993. Cette symphonie pour orchestre a été présentée pour la première fois en 1908 à Prague, sous la direction de Mahler lui-même. Quelques semaines plus tard à peine, la pièce avait déjà été interprétée aux Pays-Bas et en Allemagne, mais le public n’est pas tombé immédiatement sous le charme de ses mélodies. Composée de cinq mouvements, cette œuvre présente un plan tonal plus complexe que celui des symphonies précédentes de Mahler. Les deux premières parties de la symphonie, appelées « Nachtmusik », ou musique de nuit, sont inspirées de la toile La Ronde de nuit de Rembrandt. La finale, sans doute le passage le plus exubérant composé par Mahler, conclut la symphonie d’une façon aussi étrange que somptueuse.
04:08
Documentaire: Gianandrea Noseda
Bien que le grand compositeur italien Giuseppe Verdi ait été refusé au Conservatoire de Milan, cette institution musicale de renom a éventuellement été renommée en son honneur. Aujourd’hui, le Conservatorio Giuseppe Verdi compte nombre de grands musiciens parmi ses diplômés : Giacomo Puccini, Alfredo Catalani, Claudio Abbado, Riccardo Chailly, Luigi Einaudi, Daniele Gatti et Gianandrea Noseda. Né en 1964, ce dernier est l’un des chefs d’orchestre les plus célébrés de sa génération. Récemment, Noseda a effectué un retour dans les salles de classe de son alma mater pour animer une classe de maître unique destinée à de jeunes musiciens prometteurs provenant des quatre coins du globe. Pendant trois jours, Noseda a fait équipe avec un groupe d’élèves triés sur le volet afin de préparer un programme musical éclectique. Ce documentaire suit ces jeunes musiciens talentueux tandis qu’ils répètent des compositions de Mozart, de Tchaïkovsky et de Stravinsky sous la direction enthousiaste de maestro Noseda.
04:45
Schumann - Sonate pour piano no 1 op 11
Au cours des dernières années, une nouvelle génération de pianistes chinois a fait son entrée sur la scène internationale. L’Académie France-Chine vise à aider un maximum de jeunes musiciens chinois à peaufiner leur art en les introduisant à la culture française et européenne, et en leur procurant une vitrine dans ces nouveaux territoires. Parmi ces artistes se trouvent Chen Xue-Hong, Zhang Cheng, Chen Yunjie et Chen Sa, qui ont fait leur début conjoint à Paris dans le cadre de ce concert unique au Théâtre des Champs-Élysées. Au programme : la Sonate pour piano no 2 de Chopin, la Sonate pour piano no 1 de Schumann, la Sonate pour piano no 8 de Scriabin, et « Paysage (no 2) » et « Mazeppa (no 4) » tirées des Études d’exécution transcendante de Liszt. Le concert se termine avec « Regard de l’esprit de la joie (no 10) », tirée de Vingt regards sur l’Enfant-Jésus d’Olivier Messiaen.
05:20
IVC 2021 - Demi-finale: Brahms, Britten et autres
La soprano Vassia Alati (Pays-Bas/Grèce, 1992) et le pianiste Yuto Kiguchi (Japon, 1989) interprètent « C’est l’extase langoureuse » tirée des Arriettes oubliées, L. 63, et « Fantoches » tirée des Fêtes galantes, L. 86, de Claude Debussy; Het goud van Vermeer de Bart Visman; « Lerchengesang » tirée de Vier Gesänge, op. 70, de Johannes Brahms; Gruppe aus dem Tartarus, op. 24, no 1, D. 583, de Franz Schubert; « Now the Leaves Are Falling Fast » tirée de On This Island, op. 11, de Benjamin Britten; et « I gria zoi » tirée de Mayovotana de Manolis Kalomiris dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
05:43
Scriabin - Sonate pour piano no. 5, op 53
Au cours des dernières années, une nouvelle génération de pianistes chinois a fait son entrée sur la scène internationale. L’Académie France-Chine vise à aider un maximum de jeunes musiciens chinois à peaufiner leur art en les introduisant à la culture française et européenne, et en leur procurant une vitrine dans ces nouveaux territoires. Parmi ces artistes se trouvent Chen Xue-Hong, Zhang Cheng, Chen Yunjie et Chen Sa, qui ont fait leur début conjoint à Paris dans le cadre de ce concert unique au Théâtre des Champs-Élysées. Au programme : la Sonate pour piano no 2 de Chopin, la Sonate pour piano no 1 de Schumann, la Sonate pour piano no 8 de Scriabin, et « Paysage (no 2) » et « Mazeppa (no 4) » tirées des Études d’exécution transcendante de Liszt. Le concert se termine avec « Regard de l’esprit de la joie (no 10) », tirée de Vingt regards sur l’Enfant-Jésus d’Olivier Messiaen.
06:00
Mozart - Symphonie no 36 (K. 425)
Jeffrey Tate dirige l’English Chamber Orchestra dans une performance de la Symphonie no 36 (K. 425), surnommée « Linz », de Mozart. Composée en 1783 pendant le court séjour de Mozart dans la ville autrichienne de Linz, en route de Vienne à Salzbourg, cette symphonie a vu le jour en aussi peu que quatre jours pour être présentée dans le cadre d’un concert local. La première s’est déroulée le 4 novembre, et l’œuvre a été présentée pour la première fois à Vienne l’année suivante. L’introduction de trompettes et de timbales dans le deuxième mouvement est l’une des caractéristiques inusitées de la pièce, et le presto de clôture compte certains passages contrapuntiques qui offrent un contraste à la texture homophonique. Mise en scène : János Darvos.
06:33
Rimsky-Korsakov - The Tale of Tsar Saltan Suite
Le chef d’orchestre et pianiste russe Mikhail Pletnev dirige l’Orchestre national russe dans une performance consacrée au compositeur Rimski-Korsakov. Le programme comprend des pièces tirées des opéras La légende de la ville invisible de Kitège et de la demoiselle Fevronia et Le conte du tsar Saltan, qui comprend notamment le célèbre interlude Le vol du bourdon. Enregistré au centre de concert Tchaïkovski de la Société philharmonique russe en 2017. Réalisé par Elena Schnaptchits.
06:55
Arvo Pärt - Kanon Pokajanen
Arvo Pärt a basé son Kanon Pokajanen sur le Canon de la repentance à notre Seigneur Jésus-Christ, tiré des premiers manuscrits catholiques en langue slave datant du VIe siècle. Le canon symbolise le changement, le passage du jour à la nuit, la transition de l’Ancien au Nouveau Testament, la prophétie et sa réalisation, le monde terrestre et l’au-delà. Il juxtapose l’humain et le divin, la faiblesse et la force, la souffrance et la rédemption, la mortalité et l’immortalité. La version du Kanon Pokajanen présentée sur les ondes de Stingray Brava est livrée par le chœur de chambre Aquarius, un ensemble vocal flamand reconnu pour son inventivité et son audace. Son interprétation du Kanon Pokajanen est un excellent exemple de la vision unique de ce chœur : les chanteurs sont positionnés en cercle au centre de l’église sombre, uniquement éclairée à la chandelle, et se produisent pendant près de deux heures.
08:37
IVC 2021 Demi-finale: Schubert, Ullmann et autres
La soprano Ana Carolina Coutinho (Brésil, 1993) et la pianiste Megumi Kuroda (Japon, 1989) interprètent Die Blumensprache, D. 519, de Franz Schubert; « Sonnenuntergang » tirée de Drei Hölderlin-Lieder de Viktor Ullmann; « Verschwiegene Liebe » tirée de Eichendorff-Lieder d’Hugo Wolf; « Il vole » et « Fleurs » tirées de Fiançailles pour rire, FP 101, de Francis Poulenc; « Wasserrose » tirée de Mädchenblumen, op. 22, de Richard Strauss; 風に乗せてうたへる春の歌八章; たたえよ、しらべよ、歌いつれよ de Kōsaku Yamada; et Het Goud van Vermeer de Bart Visman dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
09:01
The Boy with the Wig: Kids on Mozart
The boy with the Wig - Kids on Mozart illustre la fascination qu’ont les enfants devant l’œuvre de Mozart. Ce documentaire de 30 minutes cède la scène aux mélomanes en herbe : des garçons et des filles de huit à onze ans y relatent la vie de Mozart dans leurs propres mots. En résulte une version tantôt sérieuse, tantôt comique, mais toujours originale de la biographie du célèbre compositeur, offerte par un chœur de voix enfantines. Découvrez Wolfgang Amadeus Mozart à travers les yeux de la jeune génération.
09:29
Liszt - Totentanz, S. 525
La pianiste russe Dina Ivanova interprète Totentanz, S. 525, de Franz Liszt en finale de la 11e édition de Concours international de piano Franz Liszt, présenté sur les planches du TivoliVredenburg d’Utrecht, aux Pays-Bas. La fascination de Liszt pour la mort est tangible dans plusieurs de ses œuvres, et tout particulièrement dans Totentanz (Danse macabre). Liszt a basé cette composition sur la séquence grégorienne du Dies irae, qu’il a décliné pour créer une série de variations sur ce thème macabre.
10:04
Entre l’Église et le théâtre: Jommelli & Scarlatti
Renforcer la foi et stimuler la piété : tels étaient les rôles de la musique selon le pape Benoît XIV, qui a procédé à des réformes radicales de l’Église au 18e siècle. Giulio Prandi, artiste en résidence du festival, examine de près le répertoire religieux de cette époque sous un deux angles : celui du contrepoint traditionnel, comme dans la messe « madrilène » de Domenico Scarlatti, et celui du style moderne et théâtral de Perez et Jommelli.
11:15
Sir Colin Davis - L'homme et sa musique
Sir Colin Davis, que le Financial Times a surnommé « le roi récalcitrant de la création musicale anglaise », peut être très fier de son extraordinaire carrière de chef d’orchestre et professeur de musique classique. Ce documentaire a pour intention de révéler l’homme derrière le musicien : un être humain dont la sérénité et l’approche zen sont devenues les fils conducteurs de sa carrière. Dans ses propres mots : « Lorsque tous les membres d’un orchestre se sentent responsables de l’œuvre musicale, la vie débute. » Comme le démontre ce documentaire, Davis semble avoir trouvé l’instrument parfait pour créer sa musique de façon unique au sein de l’Orchestre symphonique de Londres. Réalisé par Reiner E. Moritz en 2012.
12:14
Bizet - L'Arlésienne Suite
Sous la direction de Mihail Pletnev, Lucas Debargue et l’Orchestre national de Russie présentent un concert consacré à George Bizet et à Maurice Ravel. Le concert s’ouvre avec une sélection d’œuvres de Bizet composées pour la pièce de théâtre L’Arlésienne d’Alphonse Daudet, compilées par Pletnev. Debargue interprète ensuite le Concerto pour piano no 1 de Ravel, suivi par la Barcarolle no 4 de Fauré, présentée en rappel. Le mouvement initial du premier concerto de Ravel contient cinq thèmes distincts, dont deux présentent des accents basques et trois affichent l’influence du jazz. Ce concert a été enregistré à la salle de concert Tchaïkovski dans le cadre de la neuvième édition du Grand Festival de l’Orchestre national de Russie.
12:42
Beethoven - Concerto pour piano no 3, op. 37
Pour célébrer son 65e anniversaire en 2007, le pianiste Daniel Barenboim s’est offert le cycle des concertos pour piano de Ludwig van Beethoven. Enregistré en direct du Klavier-Festival Ruhr, en Allemagne, en mai 2007, ce concert témoigne d’une lecture très personnelle et inhabituelle de la musique de Beethoven, et du dévouement de longue date de Barenboim envers le compositeur. Les chefs-d’œuvre de Beethoven sont au cœur du répertoire de Barenboim depuis le début de sa carrière. Simultanément maestro et pianiste, il dirige ici la Staatskapelle Berlin dans une performance du Concerto pour piano no 3 en do mineur, op. 37. Comme les deux autres œuvres majeures du compositeur, le Symphonie no 5 et la Sonate pour piano no 8, dite « Pathétique », ce concerto pour piano est écrit en do mineur, ce qui contribue au caractère orageux de la pièce.
13:24
IVC 2021 - Finale: Diepenbrock, Fauré et autres
Le ténor Zhuohan Sun (Chine, 1993) et la pianiste Sara Pavlovic (Serbie, 1996) interprètent « Wanderlied », tirée de Kerner-Lieder, op. 35, de Robert Schumann; « Der Abend kommt gezogen », tirée de Drie ballades, op. 1, d’Alphons Diepenbrock; Prison, op. 83, no 1, de Gabriel Fauré; « Ganymed », tirée de Goethe-Lieder de Hugo Wolf; Nacht und Träume, D. 827, de Franz Schubert; « The Bridge in My Homeland » de Zaiyi Lu; « Mit Myrten und Rosen », tirée de Liederkreis, op. 24, de Schumann; « C », tirée des Deux poèmes de Louis Aragon, FP 122, de Francis Poulenc; et « Scheiden und Meiden », tirée de Lieder und Gesänge aus der Jugendzeit de Gustav Mahler dans le cadre de la ronde finale de l’édition 2021 du concours de chant annuel International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée sur les planches du théâtre Verkadefabriek de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
14:01
Mozart on Tour - Épisodes 4, 5 et 6
La série en 13 parties Mozart on Tour relate le périple de Wolfgang Amadeus Mozart à travers l’Europe. Cette diffusion regroupant les épisodes 4, 5 et 6 de la série nous fait voyager à Mannheim, à Schwetzingen et à Paris. Dans le quatrième épisode, Gianluigi Gelmetti dirige le Radio-Sinfonieorchester Stuttgart dans une performance du Concerto pour piano no 6, KV 238, de Mozart, mettant en vedette Christian Zacharias comme soliste. Dans le cinquième épisode, Gelmetti et Zacharias sont de retour pour une interprétation du Concerto pour piano no 8, KV 246, de Mozart, et le sixième épisode met en scène la soliste Mitsuko Uchida, qui interprète le Concerto pour piano no 9, KV 271, de Mozart aux côtés du Mozarteum Orchestra, sous la direction de Jeffrey Tate.
16:47
Duos au piano - Mozart, Rachmaninov et autres
Dans ce concert splendide, Nikolay Lugansky et Vadim Rudenko s’associent pour livrer en duo des œuvres signées Wolfgang Amadeus Mozart, Maurice Ravel, Anton Arensky, Sergueï Rachmaninov, and Nikolaï Kapoustine. Ces pianistes russes d’exception ont tous deux remporté le prestigieux Concours international Tchaïkovski en 1994, prix qui a lancé leur carrière internationale. Lugansky et Rudenko se produisent régulièrement en duo. Ici, ils interprètent la Sonate pour deux pianos en ré majeur, K. 448/375 A, de Mozart; la Valse (arr. pour deux pianos) de Ravel; la Suite n° 1 pour deux pianos, op. 15, d’Arensky; et la Suite n° 1 (Fantaisie) pour deux pianos, op. 5, de Rachmaninov. En rappel, le duo propose la romance tirée de la Suite n° 2 pour deux pianos, op. 17, de Rachmaninov, suivie de l’ouverture de Sinfonietta, op. 49, de Nikolaï Kapoustine. Cette performance a été enregistrée sur les planches de la salle de concert Tchaïkovski de Moscou, en Russie, le 25 novembre 2021.
18:16
Beethoven - Concerto pour piano no 3, op. 37
Le chef d’orchestre Eduard Topchjan est à la tête de l’Orchestre philharmonique national d’Arménie dans cette performance du Concerto pour piano no 3 en do mineur, op. 37, de Ludwig van Beethoven. La pianiste d’origine russe Maya Oganyan (2005*) est ici la soliste, et fait ses débuts avec l’orchestre. Le Concerto pour piano no 3 a été composé en 1800, et a été joué pour la première fois trois ans plus tard par Beethoven lui-même. Comme les deux autres œuvres majeures du compositeur – la Symphonie no 5 et la Sonate pour piano no 8, dite « Pathétique » – ce concerto pour piano est composé dans la clé de do mineur, ce qui contribue à son caractère orageux. Comme rappel, Oganyan propose Der Bote (Le messager) du compositeur ukrainien Valentin Silvestrov. Cette performance a été enregistrée sur les planches de la salle de concert Aram Khachaturian de Yerevan, en Arménie, en 2021.