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Handel - Le triomphe du temps et de la désillusion
Emmanuelle Haim dirige Le Concert d’Astrée dans une interprétation d’Il Trionfo del Tempo e del Disinganno (Le triomphe du temps et de la désillusion), un oratorio à deux voix de G. F. Haendel. L’œuvre, dont le libretto est signé par Benedetto Pamphili, a été créée à Rome en 1707. Le metteur en scène Krzysztof Warlikowski propose une version profonde et tendre de ce premier oratorio de Haendel, créé alors que le compositeur n’avait que 22 ans. Le Temps et la Désillusion, les personnages principaux de l’histoire, tentent de convaincre la Beauté d’abandonner le Plaisir pour accéder à des gratifications moins fugaces. Cette version d’Il Trionfo del Tempo e del Disinganno enregistrée au Festival d’Aix-en-Provence en 2016 met en vedette Sabine Devieilhe, qui impressionne encore une fois par sa technique, sa portée et son timbre, tout particulièrement lors de ses harmonies magnifiques avec Franco Fagioli. Les autres solistes sont Michael Spyres et Sara Mingardo.
02:19
Mahler - Symphonie nº. 3
De par sa durée de 95 minutes, la Symphonie no 3 de Gustav Mahler est une œuvre imposante et mystérieuse. Cette performance de 1992 dirigée par Bernhard Haitink regroupe l’Orchestre philharmonique de Berlin, le Tölzer Knabenchor et le Chœur Ernst Senff. Dans les six parties de cette merveilleuse symphonie, Mahler exprime sa vision musicale de la nature et de la place qu’y occupe l’Homme. Un peu comme il l’a fait pour sa deuxième symphonie, il intègre à cette troisième symphonie certaines pièces de son cycle Des Knaben Wunderhorn. Le quatrième mouvement est clos par un magnifique solo pour alto inspiré d’un poème de Friedrich Nietzsche, ici interprété par Florence Quivar, et le cinquième mouvement se conclut avec un chœur masculin. La troisième symphonie était à l’origine composée de sept mouvements, mais Mahler a éventuellement choisi de couper le dernier mouvement, qu’il a ensuite utilisé pour clore sa quatrième symphonie.
04:07
In Rehearsal: Zubin Mehta
Le chef d’orchestre indien Zubin Mehta est devenu directeur musical de l’Orchestre philharmonique d’Israël en 1977, puis directeur artistique à vie en 1981. Le 18 juillet 1996, l’ensemble a livré sa toute première performance du poème symphonique Till Eulenspiegels lustige Streiche, op. 28, de Richard Strauss sous la baguette de Mehta. Éminent interprète de la grande littérature symphonique et spécialiste des œuvres romantiques d’Anton Bruckner, de Gustav Mahler et de Richard Strauss en particulier, Mehta a dirigé ce chef-d’œuvre immensément populaire à d’innombrables reprises, mais il s’agit ici de sa première répétition intégrale avec l’Orchestre philharmonique d’Israël. Cet épisode de la série In Rehearsal offre une perspective intimiste sur le dialogue qui se développe entre Mehta et les musiciens lors des répétitions du poème symphonique de Strauss.
05:02
Tchaïkovski - Symphonie No 2, Op 17
Le Maggio Musicale Fiorentino (Mai musical de Florence) est le plus ancien festival italien consacré à l’opéra et à la musique. Il a été créé en 1933 pour présenter des opéras contemporains et oubliés, mais au fil des ans, sa portée s’est élargie pour inclure des concerts orchestraux. Dans le cadre de l’édition 2021 du festival, Sir John Eliot Gardiner a dirigé l’Orchestra del Maggio Musicale Fiorentino dans un merveilleux programme comprenant la Symphonie n° 2 en do mineur, op. 17, dite « Petite-russienne » de Piotr Ilitch Tchaïkovski, et les Variations sur un thème original, op. 36, mieux connues sous le nom de Variations Enigma, d’Edward Elgar. Composée en 1872, la Symphonie no 2 de Tchaïkovski est surnommée Petite Russie, puisque le compositeur y a intégré plusieurs mélodies folkloriques de l’Ukraine, fréquemment appelée ainsi. Achevées en 1899, les Variations Enigma d’Elgar forment une œuvre orchestrale composée d’un thème et de quatorze variations. Cette performance a été enregistrée au Teatro del Maggio Musicale Fiorentino de Florence, en Italie, en 2021.
05:37
IVC 2021 - Demi-finale: Fauré, Tchaïkovski et al.
Le ténor Zhuohan Sun (Chine, 1993) et la pianiste Sara Pavlovic (Serbie, 1996) interprètent « Ehetanzlied » tirée de Sechs Lieder und Gesänge, op. 10, d’Alexander von Zemlinsky; « Nell » tirée des Trois mélodies, op. 18, de Gabriel Fauré; « Net, tol'ko tot, kto znal » tirée des Six Romances, op. 6, de Piotr Ilitch Tchaïkovski; Die Mutter Erde, D. 788, de Franz Schubert; Het Goud van Vermeer de Bart Visman; « Bonne journée » tirée de Tel jour, telle nuit, FP 86, de Francis Poulenc; et « Der Jäger » tirée de Mörike-Lieder d’Hugo Wolf dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
06:00
Mozart - Concerto pour piano no 2, KV 491
Comme c’est le cas pour les opéras de Mozart, le Concerto pour piano no 2, KV 491 présente une charge dramatique intense du début à la fin, et une structure harmonique rappelant Don Giovanni. Dans cette performance enregistrée au château Schönbrunn de Vienne, André Previn est à la fois soliste et chef de l’Orchestre philharmonique royal.
06:36
Mozart - Divertimento no 11, K. 251
Les solistes de l’Orchestre du Festival de Lucerne présentent Divertimento no 11 en ré majeur, K. 251, de Wolfgang Amadeus Mozart, également connu sous le nom de Nannerl-Septet. Le compositeur a produit cette œuvre en 1776, probablement pour souligner la fête du prénom de sa sœur Maria Anna, surnommée « Nannerl ». Ce septuor a été composé pour hautbois, deux cors, deux violons, alto et contrebasse. Ce concert a été enregistré en 2020 au Palais de la culture et des congrès (KKL) de Lucerne, en Suisse.