00:00
Franck - Stradella
Le 19 septembre 2012, Liège, le centre économique et culturel de la Wallonie, a rouvert son opéra, ancrant l’un des plus importants opéras européens dans la modernité. La saison s’est ouverte avec l’opéra Stradella de César Franck, un compositeur natif de Liège. Le manuscrit de cette œuvre inachevée datant de 1842 a été retrouvé à la Bibliothèque nationale de France en 1984. La première production mondiale a été présentée à l’Opéra royal de Wallonie, dans une orchestration de Luc Van Hove mise en scène par le cinéaste Jaco Van Dormael. Stradella raconte l’histoire du duc de Pesaro, qui ordonne à son lieutenant Spadoni d’enlever la belle Leonor pendant le carnaval de Venise. Après l’avoir enfermée dans son manoir, le duc tente de gagner son cœur en employant le célèbre chanteur Stradella pour la courtiser, sans savoir que Stradella et Leonor sont déjà amoureux. Musique de César Franck. Libretto d’Émile Deschamps et Émilien Pacini.
01:58
Mahler - Symphonie nº. 2
Bernhard Haitink dirige l’Orchestre philharmonique de Berlin et le Chœur Ernst Senff dans cette performance de la Symphonie no 2 de Gustav Mahler donnée à la Philharmonie de Berlin, en 1992. Le chœur final de l’imposante Symphonie no 2 sait émouvoir ses auditeurs à coup sûr. Le caractère épique de l’œuvre est non seulement dû à la taille impressionnante de l’orchestre et à l’usage d’un orgue et d’un soliste, mais également aux thèmes de la vie et de la mort qui y sont abordés. Les mélomanes avertis y reconnaîtront peut-être quelques lieder de la collection de pièces Knaben Wunderhorn, composée en début de carrière par Mahler. Les solistes sont Sylvia McNair (soprano) et Jard van Nes (contralto).
03:28
Mon coeur brûle
René Pape incarne parfaitement la nouvelle génération de chanteurs d’opéra : d’apparence actuelle et décontractée, il a soif de nouveaux défis et témoigne d’une ouverture à l’expérimentation ambitieuse. Dans le film musical My Heart Is Burning, René Pape chante et joue divers rôles qui font étalage de l’impressionnante polyvalence de sa voix et des nombreuses facettes de sa personnalité. Réalisé par Sibylle Muth.
04:12
Janáček - Messe glagolitique
Mariss Jansons dirige le chœur et l’ensemble de l’Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise dans une performance de la Messe glagolitique de Janáček (1926) dans le cadre de l’édition 2012 du Lucerne Easter Festival. L’œuvre est divisée en huit sections qui mettent l’accent sur le chœur tout en offrant d’impressionnants solos, tout particulièrement pour soprano et ténor. On y compte notamment un solo d’orgue complètement inattendu et étonnamment échevelé (ici interprété par Iveta Apklana) qui suit l’Ordinaire de la messe et précède le mouvement final. Janáček, qui n’a connu la célébrité internationale qu’en fin de vie, souhaitait souligner les liens entre les nations slaves en rédigeant le texte en vieux-slave, une langue faisant appel au « glagolithique », un alphabet créé par les Saints Cyril et Méthode. Le choix de cette langue ancienne reflète également les sympathies du compositeur morave envers les nations slaves sous le joug de l’Empire austro-hongrois.
04:57
J.D. Heinichen - Magnificat
Patrick Debrabandere dirige le chœur de chambre Vox Mago dans une performance du Magnificat en A de Johann David Heinichen. Cette performance fait partie du concert In Tempus Adventus, qui regroupe trois magnifiques cantates baroques enregistrées en décembre 2018 à l’église Onze-Lieve-Vrouw Presentatiekerk de Gand, en Belgique. Le Magnificat d’Heinichen présente une sonorité baroque typique, composée de cordes, d’une basse continue et de deux hautbois.
05:11
Saint-Saëns - Concerto pour piano no 2, op. 22
Le pianiste Mikhail Pletnev est accompagné par l’Orchestre national russe, sous la direction de Kirill Karabits, dans une performance du Concerto pour piano no 2, op. 22 de Saint-Saëns. Lors de la première de l’œuvre, en 1868, Saint-Saëns était lui-même au piano, sous la direction de maestro Anton Rubinstein. Ce concert enregistré à la Société philharmonique de Moscou dans le cadre de la neuvième édition du Grand festival de l’Orchestre national russe s’ouvre avec une performance du poème symphonique Rêves de Prokofiev.
06:00
Sergiu Celibidache - The Triumphant Return
Le maestro Sergiu Celibidache a dirigé le Berliner Philharmoniker de 1945 à 1954, avant de revenir pour un concert en 1992. Le documentaire de Wolfgang Becker, The Triumphant Return, présente le retour très attendu de Celibidache au Berlin Philharmonic après une absence de 38 ans. De nombreuses séquences vidéo des répétitions de la Symphonie no 7 d’Anton Bruckner – le seul enregistrement vidéo existant de Celibidache et du célèbre orchestre – et des entrevues avec d’anciens membres de l’orchestre nous ramènent au dernier concert de Celibidache avec le Berliner Philharmoniker.
06:56
Lucerne Festival - Abbado conducts Mahler No. 1
Claudio Abbado dirige l’Orchestre du Lucerne Festival dans cette interprétation de la Symphonie no 1 de Gustav Mahler. Le motif principal de cette symphonie, « Comme un bruit de la nature », a donné à l’édition 2009 du Lucerne Festival son thème central. Aux yeux de Mahler, la nature et l’art ne sont pas en opposition; plutôt, il croit que l’un forme l’autre, en symbiose. Dans le cadre de cette performance mémorable, une invitée de marque s’est jointe à Abbado et à l’orchestre. La pianiste chinoise Yuja Wang, âgée de 22 ans, y interprète le Concerto pour piano no 3 de Sergei Prokofiev. Wang fait une entrée remarquée sous les feux des projecteurs et fait étalage de toute l’ampleur de son talent. Le concerto pour piano qu’elle interprète demande non seulement lyrisme et intimité, mais également une bonne dose de brillance et de virtuosité.
08:29
CMIM Piano 2021 Demi-finales: Ji-Hyang Gwak
Ji-Hyang Gwak (Corée du Sud, 1991) interprète la Sonate pour piano no 1 de Carl Vine; le Ricercare à trois voix tirée de l’Offrande musicale, BWV 1079, de J.S. Bach; la Pièce no 2 en mi bémol majeur (Drei Klavierstücke, op. posth., D. 946) de Franz Schubert; et Les jeux d’eau à la villa d’Este (Années de pèlerinage, troisième année, S. 163) de Franz Liszt dans le cadre de la demi-finale de l’édition piano 2021 du Concours musical international de Montréal (CMIM). Cette performance a été enregistrée au Britton Recital Hall de l’Université du Michigan à Ann Arbor, aux États-Unis.
09:12
L'Angleterre, mon Angleterre - I
Du 28 août au 6 septembre 2015, le Festival de musique ancienne d’Utrecht a braqué les projecteurs sur England, my England. Lex Bohlmeijer anime ce documentaire en deux parties qui convie les téléspectateurs à un périple intrigant à travers l’Angleterre du Moyen Âge, de la Renaissance et de la période baroque, et crée un parallèle avec la ville d’Utrecht. L’épisode 1 de la série s’intéresse aux églises de la vieille ville d’Utrecht et à la source d’inspiration première de l’édition 2015 du festival – le domaine anglais de Boughton House – présentée par le duc de Buccleuch.
09:32
Schubert - Quatre impromptus, op. 90 - I.
Roberto Prosseda (1975) interprète la Sonate pour piano no 5 de Mozart (KV. 283) et Quatre impromptus, op. 90, de Franz Schubert, pour terminer avec Chopin et les défis techniques de Ballade no 4, op. 52. Surtout reconnu pour son interprétation d’œuvres récemment découvertes ayant été créées par Mendelssohn, Prosseda a enregistré une série de neuf CD pour Decca portant sur les compositions pianistiques de ce dernier. Depuis 2012, Prosseda livre aussi des conférences-concerts avec le pianiste robot TeoTronico, sous la forme de spectacles éducatifs ou pour toute la famille, afin de démontrer les différences entre la production littérale de la musique et son interprétation humaine.
10:00
Dvořák - Symphonie no 9 en mi mineur (op. 95)
Semyon Bychkov dirige l’Orchestre philharmonique tchèque dans un concert consacré aux compositeurs tchèques enregistré dans la salle Dvořák du Rudolfinum de Prague, en 2018. Le programme débute par l’« Ouverture » et les danses « Polka », « Furiant » et « Skočná » de l’opéra La Fiancée vendue de Bedřich Smetana, et se poursuit avec le Double concerto pour cordes, piano et timbales (H 271) de Martinů, mettant en vedette les solistes Ivo Kahánek (piano) et Michael Kroutil (timbales). Le concert se termine par la célèbre Symphonie no 9 en mi mineur (op. 95) « Du Nouveau Monde » de Dvořák.
10:44
Mozart Sonate pour Violon K454 et D850 de Schubert
Veronika Eberle (violon) et Francesco Piemontesi (piano) interprètent des œuvres de Mozart et de Schubert sur les planches du Schinkel Pavillon de Berlin, le 6 avril 2020. Le programme débute par la Sonate pour violon et piano K. 454 de Mozart, et se termine par la Sonate pour piano en ré majeur D. 850 de Schubert.
11:43
La voix du violon
Comment décrire le lien intime qui unit le musicien et son instrument? Le violoniste de renommée mondiale Frank Peter Zimmerman parle de son Stradivarius de 1711, « Lady Inchiquin », comme de l’« amour de sa vie », mais que faut-il pour qu’un morceau de bois accède à ce statut privilégié? Après avoir dû rendre son instrument bien-aimé, qui appartenait à West LB, Zimmerman s’est tourné vers le luthier Martin Schleske, considéré par plusieurs comme un « Stradivari du 21e siècle ». Ce documentaire relie le récit de séparation et de réunion de Zimmerman à des démonstrations en coulisses du travail de Schleske, qui retracent la vie du violon de l’atelier jusqu’à la salle de concert.
12:35
Villa-Lobos - Quatuor à cordes no 8
L’ensemble Quarteto Radamés Gnattali interprète le Quatuor à cordes no 8 d’Heitor Villa-Lobos. Ce quatuor composé de Carla Rincón (violon), Francisco Roa (violon), Fernando Thebaldi (alto) et Hugo Pilger (violoncelle) a été fondé en 2006 et se spécialise dans la musique brésilienne et les activités éducatives. Son enregistrement de la série complète des quatuors à cordes de Villa-Lobos est une réussite majeure qui a été saluée par la presse musicale internationale. Heitor Villa-Lobos est peu connu à l’extérieur de l’Amérique latine, si ce n’est que pour ses Bachianas brasileiras. Or, ce compositeur, chef d’orchestre et éducateur tenu en haute estime dans son Brésil natal a également composé des opéras, des symphonies, des concertos, des œuvres pour piano et chœur, ainsi que 17 quatuors à cordes. Ce concert a été enregistré au Palácio das Laranjeiras, dans la ville brésilienne de Rio de Janeiro.
13:04
Bach - Sonata pour violin no. 3 (BWV 1005)
L’illustre violoniste allemande Isabelle Faust interprète deux compositions remarquables de J. S. Bach pour violon seul : la Partita no 2 en ré mineur (BWV 1004) et la Sonate no 3 en do majeur (BWV 1005). Les deux œuvres font partie des célèbres Sonates et partitas pour violon seul du compositeur (BWV 1001-1006). La Partita no 2 comprend quatre mouvements de danse, suivis du célèbre mouvement final intitulé Chaconne, une pièce monumentale du répertoire pour violon. Dans cette Chaconne, Bach présente un thème sur lequel il développe en continu une série de variations, explorant une gamme complexe de possibilités harmoniques. La Sonate no 3 comprend une longue fugue dans laquelle Bach emploie de nombreuses techniques contrapuntiques. Démontrant sa maîtrise technique de ces œuvres difficiles de Bach, Faust livre une merveilleuse performance captée à l’église Saint-Thomas de Leipzig, en Allemagne, en 2020.
14:00
Europakonzert 2012 - Vienne
Chaque année, le Berliner Philharmoniker commémore sa fondation en 1883 avec la tenue de l’Europa Konzert dans une salle d’une grande importance culturelle, chaque fois située dans une ville européenne différente. Cette année, le Berliner Philharmoniker et le chef d’orchestre de renommée internationale Gustavo Dudamel accueillent l’un des meilleurs jeunes violoncellistes au monde, Gautier Capuçon. Le programme comprend : Variations sur un thème de Haydn en si bémol majeur, op. 56a, de Johannes Brahms; Concerto pour violoncelle et orchestre no 1 en do majeur, Hob.VIIb.1, de Haydn; et la Symphonie no 5 en ut mineur, op. 67, de Beethoven. Capté à la Spanische Hofreitschule (École espagnole d’équitation) de Vienne, en Autriche.
15:30
Smetana – My Country
La violoniste géorgienne Lisa Batiashvili et le chef d’orchestre québécois Yannick Nézet-Séguin se joignent au Berliner Philharmoniker le temps d’un magnifique concert entièrement consacré à la musique tchèque à la Waldbühne de Berlin, en 2016. Si l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie ont donné naissance à un nombre incalculable de grands compositeurs classiques, on oublie souvent que la République tchèque a aussi été un terreau fertile pour le genre, nous ayant notamment donné Antonin Dvořák, Bedřich Smetana, Leoš Janáček et Bohuslav Martinů. Ce concert débute par le célèbre Má Vlast de Smetana, se poursuit avec le Concerto pour violon en la mineur de Dvořák, interprété par Lisa Batiashvili, et se termine par la pièce maîtresse, la Symphonie no 6 de Dvořák.
15:43
Chostakovitch - Préludes et fugues
Dans le cadre de la 58e édition du Festival Stresa, l’ensemble Compagnia Simona Bucci présente Preludi e Fughe - Geografia antropica, un concert sous forme scénique inspiré de l’œuvre de Dmitri Chostakovitch. Sept danseurs y interprètent une chorégraphie signée Simona Bucci sur une sélection des Vingt-quatre préludes et fugues, op. 87, de Chostakovitch (nos 1, 5, 7, 12, 13, 14, 16 et 24), joués en direct par le pianiste italien Roberto Prosseda. Cette performance a été enregistrée au Teatro Il Maggiore de Verbania, en Italie, en août 2019.
16:42
Concerts en quarantaine: Debussy, Brahms et al.
Le 11 mai 2020, Sharon Kam (clarinette), Jacquelyn Wagner (soprano) et Matan Porat (piano) se sont produits sur les planches du pavillon Schinkel de Berlin. Le concert s’ouvre avec Rhapsodie pour clarinette et piano de Debussy, et se poursuit avec la Sonate pour clarinette et piano, op 120, no 2 de Brahms. Porat interprète ensuite Une barque sur l’océan de Ravel, suivie de la Sonate pour clarinette et piano de Poulenc. Le concert se termine avec Der Hirt auf dem Felsen de Schubert, dans un arrangement pour clarinette, soprano et piano.