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Verdi - Nabucco
Né à Israël, le chef d’orchestre Daniel Oren dirige l’Orchestre des Arènes de Vérone dans cette magnifique interprétation de Nabucco de Giuseppe Verdi. Ce troisième opéra de Verdi – mais aussi son premier succès populaire – a été créé au Teatro alla Scala de Milan, en 1842, en plein cœur du « Risorgimento » et de la capitale du nationalisme italien, à une époque où les tenants de la libération de l’Italie de l’occupation autrichienne commençaient à se faire entendre. Le « Chœur des esclaves hébreux », pivot du troisième acte durant lequel les Juifs exilés de Babylone par Nabuchodonosor pleurent leur pays « beau et perdu », a immédiatement touché les nationalistes italiens et est devenu un symbole de leur identité nationale. Daniel Oren, expert du langage musical de Verdi et invité régulier des Arènes de Vérone, dirige avec grand panache cette « épopée lyrique » qui jouit d’une importance particulière dans le cœur des Italiens. Cette interprétation enregistrée en 2017 met notamment en vedette George Gagnidze, Susanna Branchini, Nino Surguladze, Rubens Pelizzari et Stanislav Trofimov.
02:18
Abbado dirige Mahler et Schönberg
Ce programme est introduit par un court documentaire sur Pelléas et Mélisande de Schönberg, basé sur un texte de Claudio Abbado. Chaque thème musical est associé à une couleur spéciale qui apparaît à l’écran. Ce qui est le plus remarquable au sein des performances de Malher par Abbado est que leur impact sans égal n’a jamais mis de côté la sensibilité, la subtilité et l’extrême sophistication des œuvres du compositeur. Avec le plus important orchestre de jeunes musiciens au monde, le Gustav Mahler Jugendorchester (GMJO), Abbado interprète la Symphonie no 4 de Gustav Malher et Pelléas et Mélisande, op. 5 d’Arnold Schönberg. Le Gustav Malher Jugendorchester a été fondé à Vienne en 1986, par Abbado. La qualité artistique élevée et le succès international de cet orchestre ont incité plusieurs chefs d’orchestre et solistes de renom à collaborer avec lui.
04:02
In Rehearsal: Zubin Mehta
Le chef d’orchestre indien Zubin Mehta est devenu directeur musical de l’Orchestre philharmonique d’Israël en 1977, puis directeur artistique à vie en 1981. Le 18 juillet 1996, l’ensemble a livré sa toute première performance du poème symphonique Till Eulenspiegels lustige Streiche, op. 28, de Richard Strauss sous la baguette de Mehta. Éminent interprète de la grande littérature symphonique et spécialiste des œuvres romantiques d’Anton Bruckner, de Gustav Mahler et de Richard Strauss en particulier, Mehta a dirigé ce chef-d’œuvre immensément populaire à d’innombrables reprises, mais il s’agit ici de sa première répétition intégrale avec l’Orchestre philharmonique d’Israël. Cet épisode de la série In Rehearsal offre une perspective intimiste sur le dialogue qui se développe entre Mehta et les musiciens lors des répétitions du poème symphonique de Strauss.
04:57
Ravel - Concerto pour piano en sol majeur
Mikhail Pletnev dirige l’Orchestre national de Russie dans une performance du Concerto pour piano en sol majeur de Maurice Ravel, mettant en vedette Lucas Debargue comme soliste. Le compositeur a achevé ce concerto dynamique en trois mouvements en 1931, auquel il a intégré plusieurs éléments tirés du jazz, tout particulièrement dans les mouvements d’ouverture et de clôture. Cette performance a été enregistrée sur les planches de la salle de concert Tchaïkovski de Moscou, en Russie, dans le cadre de la neuvième édition du RNO Grand Festival, en 2017.
05:22
IVC 2021 - Demi-finale: Finzi, Duparc et autres
Le ténor Ilja Aksionov (Lituanie, 1996) et le pianiste Gustas Raudonius (Lituanie, 1996) interprètent Het goud van Vermeer de Bart Visman; « As I lay in the early sun » tirée de Oh fair to see, op. 13b, de Gerald Finzi; Extase d’Henri Duparc; Paysage sentimental, L. 55, de Claude Debussy; « Mausfallensprüchlein » tirée de Sechs Lieder de Hugo Wolf; « Krysolov » tirée des Six Romances, op. 38, de Sergueï Rachmaninov; Rastlose Liebe, op. 5, no 1, D. 138, de Franz Schubert; et De klare dag, RC 4, d’Alphons Diepenbrock dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
05:46
Chopin - Nocturnes op. 62
Roberto Prosseda (1975) interprète la Sonate pour piano no 5 de Mozart (KV. 283) et Quatre impromptus, op. 90, de Franz Schubert, pour terminer avec Chopin et les défis techniques de Ballade no 4, op. 52. Surtout reconnu pour son interprétation d’œuvres récemment découvertes ayant été créées par Mendelssohn, Prosseda a enregistré une série de neuf CD pour Decca portant sur les compositions pianistiques de ce dernier. Depuis 2012, Prosseda livre aussi des conférences-concerts avec le pianiste robot TeoTronico, sous la forme de spectacles éducatifs ou pour toute la famille, afin de démontrer les différences entre la production littérale de la musique et son interprétation humaine.
06:00
Mozart - Concerto pour piano no. 9, KV 271
Dans le cadre du Festival de Salzbourg, Jeffrey Tate dirige l’Orchestre Mozarteum et la pianiste Mitsuko Uchida dans une performance du Concerto pour piano no 9, KV 271, surnommé Concerto Jeunehomme. Malgré ce que ce surnom laisse entendre, cette œuvre a été composée pour Victoire Jeramy, fille du danseur, chorégraphe et ami de Mozart Jean-Georges Noverre.
06:35
Prokofiev – Pierre et le loup
Dans cette version de Pierre et le loup (1936), une composition de Sergei Prokofiev (1891-1953), chaque personnage est illustré par un instrument différent (ou une section), avec son propre thème musical. Par exemple, Pierre est représenté par les cordes, son grand-père grincheux par le basson, son chat par la clarinette et les oiseaux par la flûte. Au fil de la narration et des interactions entre les personnages, les thèmes musicaux s’entremêlent joliment. Cette performance de 2018 est narrée et dirigée par Marin Alsop. L’accompagnement musical est assuré par le Britten-Pears Orchestra.
07:02
Bach - Variations Goldberg (BWV 988)
Zhu Xiao-Mei interprète les Variations Goldberg (BWV 988) de J. S. Bach dans le cadre du Festival Bach de Leipzig, en juin 2014. Le concert a été enregistré dans l’église Saint-Thomas, où Bach a passé la majeure partie de sa carrière à titre de Thomaskantor, soit le directeur musical du chœur de l’église. Composées d’une aria et d’une série de 30 variations, les Variations Goldberg ont d’abord été publiées en 1741 et sont nommées d’après Johann Gottlieb Goldberg. Contrairement aux variations mélodiques sur un même thème, les Variations Goldberg ne suivent pas la mélodie, mais sont plutôt fondées sur le motif de basse de l’aria et la progression des cordes. Chaque troisième mouvement est un canon, suivant un motif ascendant. Les Variations Goldberg sont au rang des œuvres les plus célèbres de Bach, et ont été popularisées plus récemment grâce aux enregistrements légendaires de Glenn Gould, en 1955 et en 1981.