00:00
Gluck - Iphigénie en Tauride
Iphigénie en Tauride est un opéra tragique du compositeur allemand Christoph Willibald Gluck. Écrite pour la scène française, l’œuvre est présentée pour la première fois en 1779 à l’Académie royale de musique à Paris où elle connaît un vif succès. Il s’agit de l’un des « opéras réformés » de Gluck, dans lesquels le compositeur visait à ce que la musique entre au service des textes dramatiques et de leur expression. Le livret, conçu par Nicolas-François Guillard, est écrit d’après la tragédie éponyme de Claude Guimond de La Touche, elle-même inspirée du dramaturge de la Grèce antique Euripide. Après la guerre de Troie, Iphigénie, qui devait être sacrifiée par son père Agamemnon, est enlevée par Diane et emmenée à Tauride, où elle devient haute prêtresse de la déesse. Dans cette production, Diego Fasolis dirige l’Orchestre National des Pays de la Loire et le Chœur d’Angers Nantes Opéra. Parmi les solistes, comptons notamment Marie-Adeline Henry, Charles Rice, Sébastien Droy, Jean-Luc Ballestra et Élodie Hache. Cette prestation a été enregistrée au Grand Théâtre d’Angers, en France, en 2020.
01:50
Waldbühne 1993: Russian Night
Chaque année, le Berliner Philharmoniker livre un concert remarquable à la Waldbühne de Berlin. Cet amphithéâtre extérieur peut accueillir 22 000 spectateurs et une variété d’événements, des projections de cinéma aux matchs de boxe, en passant par les concerts de musique classique. Ce concert du Berliner Philharmoniker présenté en 1993 propose un programme entièrement consacré à la musique russe sous la direction du chef d’orchestre japonais Seiji Ozawa. Le concert débute par l’ouverture de La Grande Pâque russe, op. 36 de Nikolaï Rimski-Korsakov, suivi de trois œuvres signées Tchaïkovski : le célébrissime Casse-noisette, l’Ouverture solennelle 1812 et l’élégie tirée de la Sérénade pour cordes. Le programme se poursuit avec la Danse polovtsienne no 17 d’Alexandre Borodine, l’Oiseau de feu de Stravinski et la Danse du sabre d’Aram Khatchatourian, et se termine par la Marche de Radetzky de Johann Strauss père.
03:29
Villa-Lobos: Musique pour violoncelle et piano III
Dans ce documentaire en six parties sur la vie et l’œuvre d’Heitor Villa-Lobos, la réalisatrice Liloye Boubli convie les téléspectateurs à la rencontre de ce monument de la musique classique brésilienne. Ce compositeur, chef d’orchestre, violoncelliste et guitariste classique est né en 1887 à Rio de Janeiro et a grandi dans un Brésil aux prises avec d’immenses changements sociaux – notamment la révolution sociale et la modernisation, et l’abolition de l’esclavage en 1888 – pour devenir l’un des compositeurs sud-américains les plus connus de tous les temps. Le troisième épisode de cette minisérie s’intéresse aux influences de Villa-Lobos, notamment la musique classique française et le romantisme.
03:53
Suites de Rimsky-Korsakov
Lors de ce concert exquis capté en 2016 au Tchaikovsky Concert Hall de Moscou, l’Orchestre national de Russie et le pianiste vedette Boris Berezovsky sont dirigés par le chef d’orchestre Mikhail Pletnev pour interpréter deux magnifiques suites de Nikolai Rimsky-Korsakov. Lauréat du Concours international Tchaikovsky de Moscou en 1990, Berezovsky joue l’œuvre de Rimsky-Korsakov avec la puissance d’un virtuose. Le programme comprend la suite pour orchestre de La légende de la ville invisible de Kitège et de la demoiselle Fevronia, ainsi que l’imagerie musicale pour orchestre du Conte du tsar Saltan. Ce programme est produit par la Société philharmonique de Moscou, décrite par le compositeur de Saint-Pétersbourg Dmitri Shostakovich comme une actrice importante dans le « développement de la vie musicale [de la Russie] » et une « université rassemblant des millions d’amoureux de la musique et des milliers de musiciens ». La Société philharmonique de Moscou a été fondée en 1922 par Anatoly Lunacharsky, devenu commissaire de la Culture. Au fil des ans, elle est devenue la plus importante institution organisant des concerts en Russie.
04:40
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Arvid Fagerfjäll
Le baryton Arvid Fagerfjäll (Suède, 1991) interprète « Chanson à boire » des Chansons pour voix et piano (op. 17) d’Édouard Lalo; « Was in der Schenke waren Heute » des Goethe-Lieder de Hugo Wolf; « Geselle, woll'n wir uns in Kutten hüllen », tiré de l’Italienisches Liederbuch, vol. I, de Hugo Wolf; « And I have sat » et « Yea, for this love of mine » du cycle Shine and Dark d’Aribert Reimann; « Martus (Stormclouds) » des Hymnes du Rig Veda (op. 24) de Gustav Holst; « Und hat der Tag all seine Qual » des 4 Gesänge (op. 8) d’Alexander von Zemlinsky; « Le cygne », des Histoires naturelles de Maurice Ravel; « La fleur qui va sur l’eau », des 3 Mélodies (op. 85) de Gabriel Fauré; et « Mit Myrten und Rosen », du Liederkreis (op. 24) de Robert Schumann, lors des demi-finales du volet Mélodie du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Cette performance a été captée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
05:07
Oeuvres pour piano de Bruckner
Le pianiste lithuanien Vadim Chaimovich (*1978) a remporté plusieurs prix dans le cadre de concours de piano internationaux, notamment au Concours Schubert de Dortmund, au Kapell International Piano Competition du Maryland, et dans le cadre de la 29e édition de la Masterplayers International Music Competition de Lugano. En carrière, Chaimovich a livré des concerts dans plusieurs pays d’Europe, au Japon et aux États-Unis, notamment dans le cadre de festivals de musique internationaux. Dans ce récital, Chaimovich propose plusieurs œuvres pour piano d’Anton Bruckner : Klavierstück en mi bémol majeur, WAB 119; Erinnerung en la bémol majeur, WAB 117; Lancier-Quadrille en do majeur nos 1, 2, 3 et 4, WAB 120; Steiermärker en sol majeur, WAB 122; Stille Betrachtung an einem Herbstabend (Méditation silencieuse un soir d’automne) en fa dièse mineur, WAB 123; la Fantaisie en sol majeur, WAB 118; et la Sonate pour piano en sol mineur, WAB 243.
06:00
Mozart - Symphonie no 31, K. 297
Jeffrey Tate dirige l’Orchestre du Mozarteum de Salzbourg dans une performance de la Symphonie no 31 (K. 297), surnommée « Paris ». Mozart a composé cette œuvre en 1778, lors d’une période de recherche d’emploi peu fructueuse à Paris. L’ouverture de cette symphonie est sans doute l’un des airs les plus grandioses jamais composés pour un orchestre par Mozart, qui y a utilisé les clarinettes pour la première fois après en avoir fait la découverte à Mannheim. L’orchestration, qui regroupe cors, trompettes, timbales et une section de bois complète avec flûtes, hautbois, clarinettes et bassons, est sans doute la plus imposante utilisée par Mozart en carrière. Mise en scène : János Darvos.
06:22
Nizamov - Heavenly Movement
Le soliste Boris Berezovsky est accompagné par l’Orchestre philharmonique de Moscou, sous la direction d’Alexander Sladkovsky, pour interpréter le Concerto pour piano no 1, op. 1 de Rachmaninov, une pièce créée alors que le compositeur n’avait que 18 ans et étudiait au Conservatoire de Moscou. Le concert débute avec par une œuvre du jeune compositeur russe Elmir Nizamov (1986), intitulée Heavenly Movement. Enregistré au centre de concert Tchaïkovski de la Société philharmonique russe, le 28 avril 2017.
06:33
Bach - Le Clavier bien tempéré Livre I No. 1 à 12
En 1722, alors que Johann Sebastian Bach habitait à Köthen, en Allemagne, il a publié un recueil de préludes et de fugues dans chacune des 24 tonalités majeures et mineures. Cette collection a été appelée Le Clavier bien tempéré, livre un, BWV 846–869. Environ deux décennies plus tard, Bach a compilé un deuxième recueil du genre à Leipzig, qui a été appelé Le Clavier bien tempéré, livre deux, BWV 870-893. Bach a composé ces pièces pour un « clavier » générique, pouvant comprendre le clavecin, le clavicorde, ou l’orgue. Malgré cette imprécision, ces pièces sont généralement reconnues comme certaines des œuvres les plus importantes de l’histoire de la musique classique occidentale. Dans cette diffusion, Andrei Gavrilov joue les préludes et fugues nos 1 à 12 (BWV 846-857) du premier livre du Clavier bien tempéré de Bach, enregistrées au New Art Gallery de Walsall, en Angleterre, en 2010.
07:40
CMIM Voix 2022 - Finale: Valerie Eickhoff
La mezzo-soprano Valerie Eickhoff (Allemagne, 1996) interprète « Deh, per questo istante solo » de l’opéra La clémence de Titus de Wolfgang Amadeus Mozart; « Vois sous l’archet frémissant » de l’opéra Les contes d’Hoffmann de Jacques Offenbach; et « Una voce poco fa », tiré de l’opéra Le barbier de Séville par Gioachino Rossini, lors de la finale du volet Aria du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Elle est accompagnée de l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Jacques Lacombe. Cette performance a été captée à la Maison symphonique de Montréal.
07:59
Hans Zender - Thinking with your senses
Dans le documentaire Thinking With Your Senses, le compositeur, chef d’orchestre et essayiste allemand Hans Zender (1936-2019) passe sous la loupe du réalisateur Reiner E. Moritz. En tant que chef d’orchestre, Zender a été associé à plusieurs opéras et orchestres allemands, dont le Theater Bonn, l’Opernhaus Kiel et le Deutsche Radio Philarmonie Saarbrücken. Il est largement réputé pour ses « interprétations composées » du cycle Winterreise de Franz Schubert, qu’il a adapté pour ténor et petit orchestre. Dans Thinking With Your Senses, Zender s’ouvre sur sa vie, et se penche sur sa longue et prolifique carrière. Il discute notamment de ses collaborations avec John Cage, Olivier Messiaen et Bernd Alois Zimmermann. Le film comprend également plusieurs extraits de Zender dirigeant diverses œuvres du répertoire classique et contemporain de compositeurs tels que Helmut Lachenmann, Isang Yung et Bernd Alois Zimmermann.
08:56
Saint-Saëns - Concerto pour piano no 2, op. 22
Le pianiste Mikhail Pletnev est accompagné par l’Orchestre national russe, sous la direction de Kirill Karabits, dans une performance du Concerto pour piano no 2, op. 22 de Saint-Saëns. Lors de la première de l’œuvre, en 1868, Saint-Saëns était lui-même au piano, sous la direction de maestro Anton Rubinstein. Ce concert enregistré à la Société philharmonique de Moscou dans le cadre de la neuvième édition du Grand festival de l’Orchestre national russe s’ouvre avec une performance du poème symphonique Rêves de Prokofiev.
10:06
Stingray Originals - Seljan Nasibli
Originaire d’Azerbaïdjan, Seljan Nasibli a commencé à jouer du piano et du violon à tout juste cinq ans. Après être déménagée en Angleterre à un jeune âge, elle a été encouragée à poursuivre ses aspirations musicales et a choisi de chanter du jazz. Or, ses professeurs à l’Université d’Oxford ont décelé chez la jeune femme une tendance opératique certaine, et l’ont invitée à suivre une formation classique. Nasibli a terminé ses études au Royal College of Music, où elle a décroché une maîtrise en performance vocale. Dans cet épisode de Stingray Originals, Nasibli interprète « Signore, ascolta! » et « Tu, che di gel sei cinta » tirées de Turandot de Puccini, et « Quando m’en vo’ » (La Valse de Musette) de La Bohème, du même compositeur.
10:30
Fomin joue Schumann, Beethoven et Tchaïkovski
Après un récital inaugural couronné de succès en 2016, le pianiste Misha Fomin fait un retour sur les planches de la salle intimiste du Concertgebouw Amsterdam le 11 novembre 2017. Célébré par la presse locale et internationale pour sa virtuosité naturelle, la texture riche de son jeu et sa grande intelligence musicale, Fomin interprète la Fantaisie, op. 17 de Schumann, la Sonate pour piano no 30, op. 109 de Beethoven, ainsi que des œuvres de Tchaïkovski, dont les pièces « Mai », « Juin » et « Octobre » tirées des Saisons, op. 37b, et une transcription signée Liszt de la « Polonaise », tirée de l’opéra Eugene Onegin.
12:00
Chostakovitch - Concerto pour violon no 1, op 77
En mai 2019, le nouveau chef d’orchestre principal du Gewandhaus, Andris Nelsons, a dirigé un concert mettant en vedette la Symphonie no 5 de Tchaïkovski, surnommée Symphonie du destin. À l’époque, Tchaïkovski voyait dans cette pièce un échec cuisant, et une preuve du tarissement de sa source créative. Constamment rongé par le doute, le compositeur n’a jamais adopté une attitude confiante envers ses propres talents. Le programme du concert comprend également le Concerto pour violon no 1 de Chostakovitch, mettant en scène l’exceptionnelle soliste Baiba Skride. Dans cette composition, le violon ne prend aucune pause; son récit orageux se déploie au fil des lignes de basse « ostinato Passacaglia » et laisse résonner un chant d’une beauté saisissante. Ces deux œuvres sont entrecoupées de l’Élégie pour violon solo de Stravinsky, également interprétée par Baiba Skride.
12:44
Schubert - Quatuor à cordes no 15 en sol majeur
Les Dissonances est un collectif artistique fondé par le violoniste David Grimal en 2004. L’ensemble sans chef d’orchestre est composé de musiciens issus des plus grandes scènes européennes, de solistes internationaux et de jeunes talents prometteurs. Dans cette performance, le quatuor Les Dissonances – composé de David Grimal (violon), d’Hans Peter Hofmann (violon), de David Gaillard (alto) et de Xavier Phillips (violoncelle) – interprète le Quatuor à cordes no 15 en sol majeur, D. 887, op. 161, de Franz Schubert. Le compositeur a achevé son ultime quatuor à cordes en dix jours, au mois de juin 1826, mais l’œuvre n’a été publiée qu’en 1851, à titre posthume. Elle est caractérisée par une modulation incessante, qui alterne constamment entre notes majeures et mineures. Cette performance a été enregistrée à la Cité de la Musique de Paris, en France, en 2014.
13:31
Schubert - Quatre impromptus, op. 90
Roberto Prosseda (1975) interprète la Sonate pour piano no 5 de Mozart (KV. 283) et Quatre impromptus, op. 90, de Franz Schubert, pour terminer avec Chopin et les défis techniques de Ballade no 4, op. 52. Surtout reconnu pour son interprétation d’œuvres récemment découvertes ayant été créées par Mendelssohn, Prosseda a enregistré une série de neuf CD pour Decca portant sur les compositions pianistiques de ce dernier. Depuis 2012, Prosseda livre aussi des conférences-concerts avec le pianiste robot TeoTronico, sous la forme de spectacles éducatifs ou pour toute la famille, afin de démontrer les différences entre la production littérale de la musique et son interprétation humaine.
14:00
L'Orchestre du Divan à l'Alhambra
L’Orchestre du Divan occidental-oriental est peut-être bien l’un des orchestres les plus spéciaux au monde. Cet orchestre, formé par le chef d’orchestre israélien Daniel Barenboim et l’écrivain palestinien Edward Saïd, se compose de jeunes musiciens originaires d’Israël ou des pays arabes environnants. C’est pour cette raison que faire de la musique au plus haut niveau n’est pas le seul objectif : la compréhension mutuelle est aumoins tout aussi importante. Pour ce concert le magnifique palais de l’Alhambra sert de podium et ils jouent des œuvres, entre autres, de Beethoven, Brahms, Rossini et Wagner.
15:44
Dvorák - Scherzo capriccioso in D♭, Op. 66
The Lucerne Symphony Orchestra under the baton of Neeme Järvi presents the world premiere of Rodion Shchedrin's Double concerto for cello, piano and orchestra. Soloists are Martha Argerich (piano) and Mischa Maisky (cello). The concert program features Antonín Dvořák's Scherzo capriccioso Des-Dur Op. 66, B 131, Shchedrin's aforementioned Double concerto "Romantic Offering", César Franck's Sonata for piano and cello in A, and Dmitri Shostakovich's Symphony No. 9, Op. 70. This première performance was recorded at the Culture and Congress Centre of Lucerne, KKL, on February 9, 2011. The Lucerne Symphony Orchestra is orchestra-in-residence at KKL Luzern. The Lucerne Symphony Orchestra is Switzerland’s oldest symphony orchestra and has won an international standing that extends far beyond its home base.