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00:00
Beethoven - Fidelio, Op. 72
PG01:56:002018HD
Fidelio (dont le titre original était « Leonore, oder Der Triumph der ehelichen Liebe », ce qui signifie « Leonore ou le triomphe de l’amour marital »), op. 72, est le seul opéra de Ludwig van Beethoven. Ce film d’opéra créé en 2018 au Theater St. Gallen (Suisse) s’appuie sur la célèbre production par Jan Schmidt-Garre de Fidelio de Beethoven. Otto Tausk dirige le Sinfonieorchester et les chœurs de St. Gallen, de même que de merveilleux solistes dans les décors magnifiques de Nikolaus Webern. Les créateurs du film ont minutieusement filmé et monté plusieurs performances, en plus d’intégrer des séquences supplémentaires mettant en vedette la soliste Jacquelyn Wagner (Leonore). Une captivante production scénique enrichie et transformée en une expérience cinématographique unique.
01:56
Waldbühne 2001: Nuit Espagnole
G02:11:002001HD
Ce concert fantastique donné au Waldbühne de Berlin a subjugué la foule! Le chef d’orchestre Plácido Domingo et l’Orchestre philharmonique de Berlin y partagent la scène avec les solistes Sarah Chang (violon) et Ana Maria Martinez (soprano) pour interpréter plusieurs compositions populaires du répertoire espagnol. L’interprétation agile des danses hautement exigeantes de Pablo de Sarasate par Sarah Chang est des plus impressionnantes. Grâce à sa technique inégalée et à sa sensibilité musicale unique, Chang livre une performance qui est un pur bonheur pour l’oreille. Le timbre chaud et passionné d’Ana Maria Martinez offre le complément parfait à l’esprit de la zarzuela. Parmi les pièces livrées dans le cadre de ce concert, on retrouve España d’Emmanuel Chabrier, El sombrero de tres picos de Manuel de Falla, Fantaisie sur Carmen de Pablo de Sarasate et la Marche espagnole de Johan Strauss II.
04:07
L'Angleterre, mon Angleterre - II
G00:20:002015HD
Du 28 août au 6 septembre 2015, le Festival de musique ancienne d’Utrecht a braqué les projecteurs sur England, my England. Lex Bohlmeijer anime ce documentaire en deux parties qui convie les téléspectateurs à un périple intrigant à travers l’Angleterre du Moyen Âge, de la Renaissance et de la période baroque, et crée un parallèle avec la ville d’Utrecht. Dans l’épisode 2 de la série documentaire England, my England, l’animateur René de Kam plonge dans le passé anglican de la ville d’Utrecht. Les téléspectateurs auront l’occasion de rencontrer les musiciens du festival, notamment Benjamin Bagby, Skip Sempé et The Newcastle Kingsmen, dont les membres interprètent une danse du sabre traditionnelle appelée Rapper Sword Dance dans le cadre de spectacles présentés dans les pubs de la ville.
04:28
Beethoven - Symphonie no 1 en do majeur, op. 21
G00:30:002014HD
Le chef d’orchestre suisse Philippe Jordan et l’Orchestre de l’Opéra national de Paris ont enregistré le cycle complet des symphonies de Ludwig van Beethoven entre 2014 et 2015. Dans cette performance, Jordan dirige la Symphonie no 1 en do majeur, op. 21, de Beethoven. Cette pièce témoigne non seulement de la loyauté du compositeur envers le modèle des symphonies tardives de Joseph Haydn et de Wolfgang Amadeus Mozart, mais également de son désir de se distinguer de ses prédécesseurs. Par exemple, l’œuvre s’ouvre avec une introduction lente qui évite de définir la tonalité de la pièce, ce qui contribue à désorienter l’auditeur. Au rang des particularités de l’œuvre, on note également la présence inhabituellement marquée des bois, et le troisième mouvement qui, bien qu’indiqué comme menuet, affiche plutôt le caractère d’un scherzo. Cette performance a été enregistrée à l’Opéra Bastille de Paris, en France, en 2014.
04:59
IVC 2021 - Demi-finale: Brahms, Britten et autres
G00:23:002021HD
La soprano Vassia Alati (Pays-Bas/Grèce, 1992) et le pianiste Yuto Kiguchi (Japon, 1989) interprètent « C’est l’extase langoureuse » tirée des Arriettes oubliées, L. 63, et « Fantoches » tirée des Fêtes galantes, L. 86, de Claude Debussy; Het goud van Vermeer de Bart Visman; « Lerchengesang » tirée de Vier Gesänge, op. 70, de Johannes Brahms; Gruppe aus dem Tartarus, op. 24, no 1, D. 583, de Franz Schubert; « Now the Leaves Are Falling Fast » tirée de On This Island, op. 11, de Benjamin Britten; et « I gria zoi » tirée de Mayovotana de Manolis Kalomiris dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
05:22
Schumann - Fantasiestücke, op. 12
G00:37:002023HD
Après avoir enregistré l’ensemble des 32 sonates pour piano de Ludwig van Beethoven pour souligner le 250e anniversaire du compositeur, Schwartz a décidé de se concentrer sur les œuvres pour piano solo de Robert Schumann. Dans cette performance, il propose Fantasiestücke, op. 12. Composée en 1837, cette œuvre forme une série de huit pièces pour piano aux caractères contrastants. Son titre est inspiré de la collection de romans Pièces de fantaisie à la manière de Callot de E. T. A. Hoffmann, l’un des auteurs préférés du compositeur. Comme il l’a fait pour Davidsbündlertänze, Schumann a conçu Fantasiestücke sous forme de dialogue musical entre Florestan et Eusebius, qui incarnent la dualité de sa propre personnalité. Le premier représente la facette passionnée du compositeur, tandis que le second illustre son côté rêveur. Le réputé pianiste italien Riccardo Schwartz (1986) a eu le privilège d’être dirigé comme soliste par plusieurs chefs d’orchestre de renommée mondiale, dont Gustav Kuhn et Yuri Temirkanov. Ses performances célébrées par la critique comprennent des récitals et des concertos pour piano et orchestre livrés sur diverses scènes prestigieuses.
06:00
Sounds like Christmas
G01:00:002002HD
Sounds like Christmas allie la musique festive du temps des Fêtes à la spontanéité rafraîchissante du jazz. La soprano Angelika Kirchschlager y unit sa voix à la trompette du jazzman Tomasz Stańko. En compagnie du fabuleux orchestre baroque de Freiburg et de l’ensemble a cappella Amarcord de Leipzig, composé d’anciens membres du St. Thomas’s Boys Choir, ces solistes interprètent des airs de Noël populaires et moins connus. Les formations musicales et les préférences stylistiques uniques de chaque artiste donnent lieu à une expérience musicale captivante et variée. Le monastère cistercien Schulpforte, situé près de la ville allemande de Naumburg, forme la toile de fond parfaite pour cette extraordinaire rencontre musicale.
07:00
Mozart - Quatuor à cordes n° 19 en do majeur
G00:28:002015HD
Les Dissonances est un collectif artistique fondé par le violoniste David Grimal en 2004. L’ensemble sans chef d’orchestre est composé de musiciens issus des plus grandes scènes européennes, de solistes internationaux et de jeunes talents prometteurs. Le quatuor Les Dissonances – composé de David Grimal (violon), d’Hans Peter Hofmann (violon), de David Gaillard (alto) et de Xavier Phillips (violoncelle) – interprète le Quatuor à cordes no 19 en do majeur, K. 465, dit « Dissonance » (op. 10, no 6) de Wolfgang Amadeus Mozart. Ce quatuor à cordes est le dernier d’une série de quatuors dédiés à Joseph Haydn. Composées entre 1782 et 1785, ces pièces sont également connues sous le nom de Quatuors Haydn (op. 10). Le Quatuor à cordes no 19 est remarquable en raison de son introduction lente et dissonante, qui confère à la pièce son surnom. Ce passage inquiétant cède soudainement le pas à un réjouissant allegro en C majeur. Cette performance a été enregistrée à l’Opéra Comique de Paris, en France, en 2015.
07:29
Bach - Partitas pour violon seul (BWV 1001-1006)
G01:14:002006HD
Le retour de Gidon Kremer aux partitas de J. S. Bach est un événement majeur. Kremer a enregistré ces œuvres pour la première fois il y a près d’un quart de siècle. Dans cet enregistrement de 2006, Kremer relève une fois de plus le plus grand défi pour tout violoniste : interpréter les magnifiques Sonates et partitas pour violon seul (BWV 1001-1006) de Bach, qu’il qualifie lui-même « d’Himalaya » de la musique pour violon. Avec ces pièces, Bach a fermement établi la capacité technique du violon comme instrument solo. Les partitas ont servi d’archétypes aux pièces pour violon solo produites par des générations de compositeurs. Cette interprétation de la collection met en lumière la spontanéité et le goût du risque de Kremer, mais elle est aussi marquée par la conscience structurelle d’un musicien d’exception qui, d’une manière unique, rend parfaitement justice à la richesse polyphonique des compositions et à leur grande profondeur.
08:44
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Lauren Margison
G00:17:002022HD
La soprano Lauren Margison (Canada, 1992) interprète « Come Scoglio » de l’opéra Così fan tutte de Wolfgang Amadeus Mozart; « Signore, ascolta » de l’opéra Turandot de Giacomo Puccini; et « Měsíčku na nebi hlubokém », extrait de l’opéra Rusalka d’Antonín Dvořák, lors des demi-finales du volet Aria du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Elle est accompagnée de l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Jacques Lacombe. Cette performance a été captée à la Maison symphonique de Montréal.
09:02
Villa-Lobos: Musique pour violoncelle et piano III
G00:24:002018HD
Dans ce documentaire en six parties sur la vie et l’œuvre d’Heitor Villa-Lobos, la réalisatrice Liloye Boubli convie les téléspectateurs à la rencontre de ce monument de la musique classique brésilienne. Ce compositeur, chef d’orchestre, violoncelliste et guitariste classique est né en 1887 à Rio de Janeiro et a grandi dans un Brésil aux prises avec d’immenses changements sociaux – notamment la révolution sociale et la modernisation, et l’abolition de l’esclavage en 1888 – pour devenir l’un des compositeurs sud-américains les plus connus de tous les temps. Le troisième épisode de cette minisérie s’intéresse aux influences de Villa-Lobos, notamment la musique classique française et le romantisme.
09:26
Beethoven - Sonate pour piano nº 21 - III
G00:36:002017HD
Julijana Sarac interprète le troisième mouvement de la Sonate pour piano no 21, surnommée Sonate Waldstein, de Ludwig van Beethoven. Cette pièce a été achevée en 1804, et est considérée comme l’une des sonates les plus importantes et techniquement complexes du compositeur allemand.
10:03
Josquin - Missa fortuna desperata
G00:57:002018HD
Bien avant la populaire tendance de la réutilisation, il y avait Josquin Desprez. L’inventivité avec laquelle il transformait des musiques existantes demeure à ce jour sans égale. Le baryton-basse catalan Josep Cabré et sa Companyia musical se concentrent sur un bel exemple du savoir-faire de Josquin : la Missa Fortuna Desperata, dans laquelle les trois voix d’une chanson italienne sont déployées séparément et ensemble – un tour de force technique qui donne aussi un résultat splendide.
11:00
Qui a volé le Boléro de Ravel?
G00:53:002017HD
L’une des œuvres classiques les plus populaires de tous les temps, le Boléro (1928) de Maurice Ravel est entré dans le domaine public le 1er mai 2016. Avant cette date, l’œuvre a rendu le compositeur et ses héritiers plusieurs fois millionnaires. Lorsque Ravel est décédé, en 1937, il a fait de son frère Édouard son seul héritier. Le décès de ce dernier, en 1960, a déclenché une guerre juridique complexe au sujet des droits de l’œuvre, impliquant entre autres l’infirmière d’Édouard et son mari. Ce documentaire de 2017 relate l’histoire romanesque du legs de cette pièce emblématique du répertoire classique, qui s’est déroulée sous les yeux mêmes du public. Le cinéaste Fabien Caux-Lahalle étaye cette série documentaire d’extraits du Boléro sous diverses formes.
11:54
Brahms - Symphonie no 1, Op. 68
G00:42:002014HD
Franz Welser-Möst dirige l’Orchestre de Cleveland, qui interprète la Symphonie no 1 de Brahms. Peu d’œuvres symphoniques ont mis autant de temps à être achevées que la première de Brahms. Le compositeur a eu ses premières idées pour cette symphonie dès 1855, alors qu’il n’avait que 22 ans. Elle a connu de nombreuses révisions avant d’être terminée par Brahms, sous les encouragements de ses pairs – Clara Schumann et le musicologue Philipp Spitta, notamment – parce qu’il craignait de vivre dans l’ombre de Beethoven. Cette performance inclut aussi la première britannique de Flûte en suite de Jörg Widmann, avec le soliste Joshua Smith. Elle a été captée dans le cadre de BBC Proms 2014 au Royal Albert Hall de Londres, au Royaume-Uni.
12:36
Liszt - Années de pèlerinage: Italie (S. 161)
G00:58:002021HD
Costantino Catena interprète une sélection de pièces tirées du deuxième recueil des Années de pèlerinage (Italie), S. 161, de Franz Liszt. Le programme s’ouvre par trois sonnets de Pétrarque (47, 104 et 123), suivis par Après une lecture de Dante : Fantasia Quasi Sonata. Le concert se termine avec Gondoliera, Canzone et Tarantella. Le recueil de trois suites pour piano Années de pèlerinage est considéré comme l’œuvre maîtresse pour piano de Liszt, et un sommaire parfait du style musical du compositeur. Ce dernier inscrit ces compositions dans la lignée de la littérature romantique de son époque en faisant précéder la majorité des pièces d’un extrait littéraire. Enregistré à l’église du collège des Jésuites (Chiesa del Collegio dei Gesuiti) de Trapani, en Italie.
13:35
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Sarah Dufresne
G00:24:002022HD
La soprano Sarah Dufresne (Canada, 1994) interprète « Eccomi in lieta vesta ... Oh! Quante volte » de l’opéra Les Capulet et les Montaigu de Vincenzo Bellini; « Exsultate jubilate – Allegro », extrait du motet Exultez, réjouissez-vous (K. 165) de Wolfgang Amadeus Mozart; et « Pâle et blonde », tiré de l’opéra Hamlet d’Ambroise Thomas, lors des demi-finales du volet Aria du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Elle est accompagnée de l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Jacques Lacombe. Cette performance a été captée à la Maison symphonique de Montréal.
14:00
Haendel - Rinaldo
PG03:37:002018HD
Pour la première fois à l’époque moderne, le Festival della Valle d’Itria met en scène la version napolitaine de Rinaldo, un opéra en trois actes de Georg Friedrich Händel. Considéré comme une œuvre perdue jusqu’à tout récemment, l’opéra a été le premier du genre à être écrit en italien pour l’opéra de Londres. Le directeur Giorgio Sangati transforme l’interprétation en opéra « ba-rock » se déroulant dans les années 1980, et le conflit entre les chrétiens et les Turcs devient une compétition musicale entre des chanteurs pop-rock (The Christians) et des musiciens de dark metal (The Turks). Les deux camps représentent des regards opposés sur l’amour et sur la vie. L’ensemble baroque La Scintilla interprète l’œuvre sous la direction du chef d’orchestre Gabio Luisi. Sa distribution acclamée est composée de splendides interprètes vocaux, parmi lesquels Carmela Remigio (Armida), Francisco Fernández (Goffredo), Loriana Castellano (Almirena), Teresa Iervolino (Rinaldo), Francesca Ascioti (Argante), Dara Savinova (Eustazio) et plusieurs autres.
17:38
Flûte et hautbois: Haydn, Schumann, Bach
G01:08:002020HD
Le 9 avril 2020, jour où les concerts ont été suspendus pour une période indéterminée, la flûtiste Ana de la Vega et le hautboïste Ramón Ortega Quero étaient déjà en tournée. Ils ont tout de même livré et enregistré leur concert au Palais Lichtenau de Potsdam, en Allemagne, devant une salle vide. Au programme : le Trio londonien no 1 C Hb. IV/1 de Haydn, Drei Romanzen, op. 22 de Clara Schumann, Silent Woods de Dvořák, la sonate en trio de Musikalischen Opfer BWV 1079 de J. S Bach, et Drei Romanzen, op. 94 de Robert Schumann. Le concert se conclut avec la Concertante en fa majeur de Moscheles.
18:47
Dvořák - Symphonie no 9, op 95
G00:46:002017HD
Andris Nelsons et sa femme, la grande soprano Kristine Opolais, et le Gewandhausorchester de Leipzig présentent un concert consacré à Antonin Dvořák, dans lequel les mélodies cachées par le compositeur dans toutes les couches de sa musique se déploient avec des nuances tendres, chaudes et douces. Les tempos de Nelsons demeurent calmes et décontractés, permettant à la beauté omniprésente de la musique de Dvořák d’inonder le Gewandhaus. Le programme du concert débute par l’ouverture pour orchestre Othello, op. 93. Opolais interprète ensuite le « Chant à la lune » tirée de Roussalka et « Chansons que ma mère m’a apprises » tirée des Mélodies gitanes, op. 55/4, suivies par la Polonaise, « O, marno, marno to je » de Roussalka et « Dobrá! Já mu je dám!... Jak je mi? » de l’opéra Dalibor de Smetana. Le concert se termine par une performance de la Symphonie no 9 en mi mineur, op. 95 (« Du Nouveau Monde »). Enregistré au Gewandhaus de Leipzig en mai 2017.
19:33
Beethoven - Sonate pour piano no 32, op. 111
G00:26:002016HD
Comment pouvons-nous pénétrer dans l’esprit créatif de Beethoven, tout particulièrement pour comprendre ce que signifiait la perte considérable de son ouïe lors des dernières années de sa vie? Le plus récent enregistrement des Sonates pour piano, opus 109, 110 et 111, de Beethoven par le pianiste Tom Beghin constitue une exploration artistique de la façon dont la musique du compositeur a été façonnée par l’environnement de travail qu’il a créé avec ses collègues et amis. Beghin interprète non seulement la trilogie de chefs-d’œuvre pianistiques sur une magnifique nouvelle réplique du piano Broadwood de Beethoven, mais il utilise également une reconstruction de la Gehörmaschine, soit la prothèse auditive qui était installée sur le piano du compositeur pour lui permettre de continuer de créer de la musique malgré le déclin de son audition. « Tu entends mieux lorsque tu places ta tête sous cette machine, n’est-ce pas? », a jadis demandé André Stein à Beethoven. Deux siècles plus tard, nous pouvons nous aussi placer notre tête sous la machine et nous demander : « Entendez-nous Beethoven différemment? » Beghin nous invite à pénétrer dans la machine, pour ressentir et entendre l’essence des vibrations exubérantes et irrésistiblement poétiques de Beethoven. Inside the Hearing Machine est une invitation au cœur du terrain de jeu multisensoriel d’un compositeur sourd pour qui la machine était plus qu’une prothèse auditive, et qui interagissait avec son instrument à l’aide de bien plus que le simple son.
20:00
Musique brésilienne pour violoncelle & piano V
G00:59:002018HD
Dans ce documentaire en six parties sur la vie et l’œuvre d’Heitor Villa-Lobos, la réalisatrice Liloye Boubli convie les téléspectateurs à la rencontre de ce monument de la musique classique brésilienne. Ce compositeur, chef d’orchestre, violoncelliste et guitariste classique est né en 1887 à Rio de Janeiro et a grandi dans un Brésil aux prises avec d’immenses changements sociaux – notamment la révolution sociale et la modernisation, et l’abolition de l’esclavage en 1888 – pour devenir l’un des compositeurs sud-américains les plus connus de tous les temps.
21:00
Handel - Le triomphe du temps et de la désillusion
PG02:18:002016HD
Emmanuelle Haim dirige Le Concert d’Astrée dans une interprétation d’Il Trionfo del Tempo e del Disinganno (Le triomphe du temps et de la désillusion), un oratorio à deux voix de G. F. Haendel. L’œuvre, dont le libretto est signé par Benedetto Pamphili, a été créée à Rome en 1707. Le metteur en scène Krzysztof Warlikowski propose une version profonde et tendre de ce premier oratorio de Haendel, créé alors que le compositeur n’avait que 22 ans. Le Temps et la Désillusion, les personnages principaux de l’histoire, tentent de convaincre la Beauté d’abandonner le Plaisir pour accéder à des gratifications moins fugaces. Cette version d’Il Trionfo del Tempo e del Disinganno enregistrée au Festival d’Aix-en-Provence en 2016 met en vedette Sabine Devieilhe, qui impressionne encore une fois par sa technique, sa portée et son timbre, tout particulièrement lors de ses harmonies magnifiques avec Franco Fagioli. Les autres solistes sont Michael Spyres et Sara Mingardo.
23:18
Saint-Saëns - Intro et Rondo Capriccioso, Op. 28
G00:10:002006HD
Le Waldbühne de Berlin est l’un des plus grands et impressionnants amphithéâtres en plein air d’Europe : un décor parfait pour le concert annuel de fin d’année de l’Orchestre philharmonique de Berlin. Avec environ 22 000 spectateurs, ces concerts sont énormément populaires chez les mélomanes de la musique classique. En 2006, il y avait une petite touche néerlandaise : Neeme Järvi a dirigé les fameux musiciens berlinois en présence de la violoniste néerlandaise Janine Jansen. Au programme : Nikolaï Rimski-Korsakov - « Schéhérazade » ; Edvard Grieg - « Peer Gynt », Suite No. 1, Op. 46 (en partie) ; Carl Nielsen « Aladdin », Suite pour Orchestre Op. 34 (en partie) ; Camille Saint-Saëns - « Introduction et Rondo Capriccioso » ; Jules Massenet - « Méditation » pour violon et orchestre de l’opéra « Thaïs ».
23:28
Bach - Suite pour violoncelle no 5 en do mineur
G00:31:002000HD
En direct de l’église Saint-Barthélemy de Dornheim, en Allemagne, où Jean Sébastian Bach a épousé sa première femme Maria Barbara, le réputé violoncelliste néerlandais Anner Bylsma interprète la Suite pour violoncelle no 5 en do mineur, BWV 1011, du compositeur. Bach a probablement composé cette collection de six suites pour violoncelle solo entre 1717 et 1723. Ces œuvres sont considérées comme une partie intégrante du répertoire classique pour violoncelle, et mettent merveilleusement en lumière les possibilités polyphoniques de l’instrument. Comme c’est généralement le cas dans les suites baroques, chaque mouvement est basé sur un type de danse. Ainsi, la Suite no 5 s’ouvre par un prélude, et est suivie par six mouvements de danse, divisés en cinq sections : une allemande, une courante, une sarabande, deux gavottes et une gigue finale.