00:00
Beethoven - Fidelio, Op. 72
Fidelio (dont le titre original était « Leonore, oder Der Triumph der ehelichen Liebe », ce qui signifie « Leonore ou le triomphe de l’amour marital »), op. 72, est le seul opéra de Ludwig van Beethoven. Ce film d’opéra créé en 2018 au Theater St. Gallen (Suisse) s’appuie sur la célèbre production par Jan Schmidt-Garre de Fidelio de Beethoven. Otto Tausk dirige le Sinfonieorchester et les chœurs de St. Gallen, de même que de merveilleux solistes dans les décors magnifiques de Nikolaus Webern. Les créateurs du film ont minutieusement filmé et monté plusieurs performances, en plus d’intégrer des séquences supplémentaires mettant en vedette la soliste Jacquelyn Wagner (Leonore). Une captivante production scénique enrichie et transformée en une expérience cinématographique unique.
01:56
Boulez dirige la Symphonie no 2 de Mahler
Pierre Boulez dirige l’orchestre le chœur de l’Opéra d’état de Berlin et l’orchestre de la Staatskapelle Berlin dans une performance de la Symphonie no 2 de Gustav Mahler. Ce concert s’inscrit dans une série d’événements soulignant le 80e anniversaire du chef d’orchestre et compositeur français. En raison de son approche sans compromis, la lecture qu’a faite Boulez de Mahler a toujours fasciné les critiques comme le public. Les chanteuses Diana Damrau et Petra Lang joignent leurs forces pour donner vie à la vision de Boulez pour cette œuvre gargantuesque. Ce concert a été enregistré à la Staatskapelle de Berlin en 2005.
03:26
Dance on screen
Dans Dance on Screen, le réputé réalisateur Reiner E. Moritz explore l’influence des médias modernes du 20e siècle sur le milieu de la danse, et vice-versa. L’invention de la caméra de cinéma et de la télévision a permis au public de découvrir non seulement de magnifiques œuvres chorégraphiques, mais également les expressions faciales et la présence scénique des artistes. Ces avancées techniques ont permis la conservation de cette forme d’art essentiellement éphémère. Abordant le ballet classique comme la danse moderne, Dance on Screen comprend également des entrevues avec des chorégraphes et des réalisateurs de renom, ainsi que des performances de certains des plus grands danseurs du 20e siècle, dont Alvin Ailey, Anna Pavlova et Pina Bausch.
04:25
Saint-Saëns - Le Carnaval des animaux
Marin Alsop dirige l’Orchestre Britten-Pears dans une interprétation de Le Carnaval des animaux de Saint-Saëns. Enregistré à la salle de concert Snape Maltings de Snape Bridge, Angleterre, en 2018. Saint-Saëns a composé cette œuvre emblématique dans une petite ville d’Autriche en 1886, après une tournée qui s’est avérée désastreuse. À l’origine, la pièce a été composée pour deux pianos, deux violons, altos, violoncelles, contrebasse, flûtes, piccolos, clarinettes, harmonica de verre et xylophone. Dès le début, Saint-Saëns considérait cette pièce comme une œuvre ludique. Aujourd’hui, elle est devenue son œuvre la plus célèbre, et est fréquemment interprétée sous différentes adaptations.
04:58
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Michael Lafferty
Le baryton Michael Lafferty (Royaume-Uni, 1996) interprète « Gruß » des Sechs Lieder (op. 48) d’Edvard Grieg; « Chera mï vstretilis » des 15 Romances (op. 26) de Sergei Rachmaninoff; « Ae Fond Kiss », extrait de Songs of the British Isles de Healey Willan; « Chanson du petit cordonnier » et « Chanson de la grenouillère », tirées des Three Métis Folk Songs from Saskatchewan de Malcolm Forsyth; « La lune blanche luit dans les bois » du cycle La bonne chanson (op. 61) de Gabriel Fauré; et Quatre poèmes de Guillaume Apollinaire (FP. 58) par Francis Poulenc lors des demi-finales du volet Mélodie du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Cette performance a été captée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
05:22
Schumann - Fantasiestücke, op. 12
Après avoir enregistré l’ensemble des 32 sonates pour piano de Ludwig van Beethoven pour souligner le 250e anniversaire du compositeur, Schwartz a décidé de se concentrer sur les œuvres pour piano solo de Robert Schumann. Dans cette performance, il propose Fantasiestücke, op. 12. Composée en 1837, cette œuvre forme une série de huit pièces pour piano aux caractères contrastants. Son titre est inspiré de la collection de romans Pièces de fantaisie à la manière de Callot de E. T. A. Hoffmann, l’un des auteurs préférés du compositeur. Comme il l’a fait pour Davidsbündlertänze, Schumann a conçu Fantasiestücke sous forme de dialogue musical entre Florestan et Eusebius, qui incarnent la dualité de sa propre personnalité. Le premier représente la facette passionnée du compositeur, tandis que le second illustre son côté rêveur. Le réputé pianiste italien Riccardo Schwartz (1986) a eu le privilège d’être dirigé comme soliste par plusieurs chefs d’orchestre de renommée mondiale, dont Gustav Kuhn et Yuri Temirkanov. Ses performances célébrées par la critique comprennent des récitals et des concertos pour piano et orchestre livrés sur diverses scènes prestigieuses.
06:00
Mozart - Concerto pour piano no 6, KV 238
Christian Zacharias interprète le Concerto pour piano no 6, KV 238 de Mozart, accompagné du Radio-Sinfonieorchester Stuttgart sous la direction de Gianluigi Gelmetti. Ce concert a été enregistré au château de Schwetzingen, où les princes-électeurs de Mannheim passaient leurs étés à l’époque de Mozart.
06:25
Ravel: Daphnis et Chloé Suite No.2
Le chef d’orchestre Mikhail Pletnev dirige l’Orchestre national russe et le Chœur synodal de Moscou lors d’un concert du 9e Grand festival de l’Orchestre national russe. L’orchestre débute par une interprétation de la suite musicale du ballet Daphnis et Chloé de Ravel. Lucas Debargue est le pianiste soliste dans Prométhée : Le poème du feu, op. 60, de Scriabnine : un poème symphonique pour piano, orchestre, chœur et clavier à lumières (« chromola »). Le clavier à lumières est un instrument de musique inventé par Scriabine pour être utilisé dans cette œuvre. Une seule version a été construite pour une exécution de la pièce à New York, en 1915. En bis, Debargue interprète la Gnossienne no 1 de Satie. Enregistré au Tchaikovsky Concert Hall, à Moscou, en 2018.
06:45
Karl Jenkins - The Armed Man: A Mass for Peace
Dans le cadre de ce concert historique, Sir Karl Jenkins dirige le World Orchestra for Peace et quelque 2 000 chanteurs provenant de près de 30 pays à l’aréna Mercedes Benz de Berlin, le 2 novembre 2018. Les solistes sont Leah-Marian Jones, Yumeji Matsufuji, Pauline Rathmann, Amir Aziz, Krzysztof Wisniewski (violon) et Valentino Worlitzsch (violoncelle). The Armed Man: A Mass for Peace du compositeur gallois Sir Karl Jenkins est l’œuvre la plus souvent interprétée de tout compositeur vivant. Dans le cadre de la plus imposante mise en scène de l’œuvre jamais produite, la musique de Jenkins est superposée à des images d’archives qui renforcent la trame narrative de l’œuvre en décrivant la rumeur précédant le conflit, la guerre et ses conséquences. Projeté sur cinq écrans géants, le film crée une toile de fond poignante à la narration musicale, et offre au public une expérience multimédia puissante et riche en émotions.