00:00
Donizetti – L’elisir d’amore
Si la présentation de l’opéra L’elisir d’amore en 2012 à Baden-Baden a créé un incroyable engouement mondial, c’est sans contredit grâce à la signature unique du célébré ténor mexicain Rolando Villazón. Pour faire suite à sa première mise en scène (Werther, à Lyon en 2011), Villazòn est allé encore plus loin en mettant en scène l’opéra-comique de Donizetti en plus d’y jouer le rôle de Nemorino. Ce documentaire raconte cette « histoire dans une histoire » et dévoile le processus créatif derrière la mise en scène de l’opéra en deux actes au palais des festivals de Baden-Baden aux mois d’avril et de mai 2012. Nous y suivons Rolando Villazón lors des répétitions avec les chanteurs et les acteurs, et de ses échanges avec le jeune chef d’orchestre Pablo Heras-Casado en amont de cette performance hautement personnelle.
02:17
J. S. Bach : Messe en si mineur, BWV 232
Dans ce concert, Herbert Blomstedt dirige l’orchestre et le chœur du Gewandhaus pour la dernière fois à titre de directeur musical des ensembles, dans le cadre du Bachfest de Leipzig, en 2005. Après sept merveilleuses années, le maestro fait ses adieux à Leipzig en dirigeant la Messe en si mineur (BWV 232) de Bach, l’une des plus grandes œuvres de musique sacrée jamais composées. Les solistes sont Ruth Ziesak (soprano), Anna Larsson (alto), Christoph Genz (ténor) et Dietrich Henschel (basse). Cette messe, qui forme le cadre musical de l’Ordinarium Missae – ou Ordinaire de la Messe latine –, est l’une des dernières pièces achevées par Bach avant sa mort, en 1750. Blomstedt signe une exécution de l’œuvre de haut niveau, qui déborde de vie. Depuis 1999, le Bachfest de Leipzig est considéré comme le plus important festival international célébrant la musique de Bach.
04:14
Dance on screen
Dans Dance on Screen, le réputé réalisateur Reiner E. Moritz explore l’influence des médias modernes du 20e siècle sur le milieu de la danse, et vice-versa. L’invention de la caméra de cinéma et de la télévision a permis au public de découvrir non seulement de magnifiques œuvres chorégraphiques, mais également les expressions faciales et la présence scénique des artistes. Ces avancées techniques ont permis la conservation de cette forme d’art essentiellement éphémère. Abordant le ballet classique comme la danse moderne, Dance on Screen comprend également des entrevues avec des chorégraphes et des réalisateurs de renom, ainsi que des performances de certains des plus grands danseurs du 20e siècle, dont Alvin Ailey, Anna Pavlova et Pina Bausch.
05:13
Prokofiev - Concerto pour violon no 2, op 63
Iván Fischer dirige le Budapest Festival Orchestra lors d’un concert enregistré à la salle de concert nationale Béla Bartók de Budapest, en 2015. Le concert commence avec l’« Ouverture sur des thèmes juifs », op. 34, de Prokofiev. Ensuite, Thomas Zehetmair est le violoniste soliste dans le Concerto pour violon no 2, op. 63, de Prokofiev. La deuxième partie du concert est consacrée à la musique de Stravinsky. Au programme, la musique composée pour le ballet Jeu de cartes (1937) et la suite no 2 de L’oiseau de feu (1919). Jeu de cartes, l’une des œuvres néoclassiques de Stravinsky, est composée de trois parties (« donnes »). La suite no 2 de L’oiseau de feu est basée sur la musique du ballet du même nom, composé pour les Ballets russes de Sergei Diaghilev et dont la première s’est tenue à Paris en 1910.
05:42
Telemann - Cantate: Ich danke dem Herrn, TVWV 7:14
Patrick Debrabandere dirige le chœur de chambre Vox Mago dans une performance de la cantate Ich danke dem Herrn von ganzem Herzen (TWV 7:14) de Georg Philipp Telemann (1681-1767) enregistrée en décembre 2018 au Klein Begijnhof de Gand, en Belgique, dans le cadre de son concert In Tempus Adventus.
06:00
Le German Brass joue Bach
L’ensemble German Brass livre quelques-uns des airs les plus populaires de Bach dans des arrangements pour cuivres à couper le souffle. Enregistré en direct de la magnifique église Saint-Thomas de Leipzig, ce concert comprend des pièces intemporelles du légendaire compositeur allemand, telles que Toccata et fugue en ré mineur, l’Adagio en sol mineur et Jesus bleibet meine Freude. Le German Brass figure parmi les ensembles de cuivres les plus populaires de notre temps, et regroupe des musiciens provenant des meilleurs orchestres allemands, notamment les orchestres philharmoniques de Berlin et de Munich. Offrant une vue complète de l’église pour laquelle Bach a conçu la plupart de ses œuvres et tirant parti de l’acoustique exceptionnelle de la salle, cet enregistrement de pointe est une véritable fête visuelle et auditive, et une célébration parfaite de l’œuvre de Bach.
07:00
Dvořák - Othello - Concert Overture, Op. 93
Andris Nelsons et sa femme, la grande soprano Kristine Opolais, et le Gewandhausorchester de Leipzig présentent un concert consacré à Antonin Dvořák, dans lequel les mélodies cachées par le compositeur dans toutes les couches de sa musique se déploient avec des nuances tendres, chaudes et douces. Les tempos de Nelsons demeurent calmes et décontractés, permettant à la beauté omniprésente de la musique de Dvořák d’inonder le Gewandhaus. Le programme du concert débute par l’ouverture pour orchestre Othello, op. 93. Opolais interprète ensuite le « Chant à la lune » tirée de Roussalka et « Chansons que ma mère m’a apprises » tirée des Mélodies gitanes, op. 55/4, suivies par la Polonaise, « O, marno, marno to je » de Roussalka et « Dobrá! Já mu je dám!... Jak je mi? » de l’opéra Dalibor de Smetana. Le concert se termine par une performance de la Symphonie no 9 en mi mineur, op. 95 (« Du Nouveau Monde »). Enregistré au Gewandhaus de Leipzig en mai 2017.
07:15
Bach - Le Clavier bien tempéré Livre I No. 1 à 12
En 1722, alors que Johann Sebastian Bach habitait à Köthen, en Allemagne, il a publié un recueil de préludes et de fugues dans chacune des 24 tonalités majeures et mineures. Cette collection a été appelée Le Clavier bien tempéré, livre un, BWV 846–869. Environ deux décennies plus tard, Bach a compilé un deuxième recueil du genre à Leipzig, qui a été appelé Le Clavier bien tempéré, livre deux, BWV 870-893. Bach a composé ces pièces pour un « clavier » générique, pouvant comprendre le clavecin, le clavicorde, ou l’orgue. Malgré cette imprécision, ces pièces sont généralement reconnues comme certaines des œuvres les plus importantes de l’histoire de la musique classique occidentale. Dans cette diffusion, Andrei Gavrilov joue les préludes et fugues nos 1 à 12 (BWV 846-857) du premier livre du Clavier bien tempéré de Bach, enregistrées au New Art Gallery de Walsall, en Angleterre, en 2010.
08:22
IVC 2021 - Demi-finale: Debussy, Haydn et autres
La soprano Isabel Weller (Allemagne, 1994) et la pianiste Yuriko Watanabe (Japon, 1994) interprètent Nuit d’étoiles, L. 2, et Mandoline, L. 43, de Claude Debussy; Piercing eyes, Hob. XXVIa, no 35, de Joseph Haydn; « Die Mainacht » tirée de Vier Gesänge, op. 43, de Johannes Brahms; « Pietà » tirée de Das Marienleben, op. 27, de Paul Hindemith; Het Goud van Vermeer de Bart Visman; et « Lied vom Winde » tirée de Mörike-Lieder d’Hugo Wolf dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
08:45
Naples - Capitale oubliée de la musique - partie 1
Du 23 août au 1er septembre de 2019, le Festival de musique ancienne d’Utrecht explorera l’héritage musical de Naples, une métropole culturelle marquée par les contradictions et la solidarité. Dans le documentaire Napoli – Music’s Forgotten Capital, le co-commissaire du festival Thomas Höft part à la recherche d’histoires provenant de cette ville mystérieuse.
09:07
Schubert - Quatre impromptus, op. 90
Roberto Prosseda (1975) interprète la Sonate pour piano no 5 de Mozart (KV. 283) et Quatre impromptus, op. 90, de Franz Schubert, pour terminer avec Chopin et les défis techniques de Ballade no 4, op. 52. Surtout reconnu pour son interprétation d’œuvres récemment découvertes ayant été créées par Mendelssohn, Prosseda a enregistré une série de neuf CD pour Decca portant sur les compositions pianistiques de ce dernier. Depuis 2012, Prosseda livre aussi des conférences-concerts avec le pianiste robot TeoTronico, sous la forme de spectacles éducatifs ou pour toute la famille, afin de démontrer les différences entre la production littérale de la musique et son interprétation humaine.
10:01
Bach - Concertos brandebourgeois, BWV 1046-1051
Composés vers 1711-1720, les six concertos brandebourgeois de J. S. Bach figurent parmi ses œuvres les plus connues. En 1721, il les a dédiés à Christian Ludwig, le margrave de Brandebourg. Pour célébrer leur 300e anniversaire en 2021, le claveciniste et chef d’orchestre tchèque Václav Luks et le célèbre ensemble baroque Collegium 1704 ont enregistré les six concertos brandebourgeois sur des instruments anciens. Ils sont basés sur la forme italienne du concerto grosso, dans lequel un groupe d’instruments solistes est opposé à un grand ensemble. Les concertos brandebourgeois de Bach présentent de remarquables combinaisons d’instruments solistes et de solos virtuoses. Cette performance a été enregistrée à la galerie des Glaces du château de Köthen (Allemagne).
11:39
Monteverdi - Madrigaux, Livre I
Le compositeur italien Claudio Monteverdi (1567-1643) a composé neuf livres de madrigaux en cinq décennies, et a ainsi grandement contribué à la transformer de ce style musical, des pièces polyphoniques a cappella de la fin de la Renaissance aux madrigaux « concertato » du début de la période baroque, en misant sur la capacité de la musique à exprimer les émotions prévues au texte. En 2011, le ténor britannique Paul Agnew et le réputé ensemble de musique baroque Les Arts Florissants ont entamé l’enregistrement de huit livres de madrigaux de Monteverdi. Dans ce concert, Les Arts Florissant, sous la direction d’Agnew, interprète les madrigaux tirés du premier livre. Publié le jour du Nouvel an 1587, ce livre compte 17 madrigaux pour cinq voix. Cette performance a été enregistrée à la Cité de la musique de Paris, en France, en 2011.
12:23
La voix du violon
Comment décrire le lien intime qui unit le musicien et son instrument? Le violoniste de renommée mondiale Frank Peter Zimmerman parle de son Stradivarius de 1711, « Lady Inchiquin », comme de l’« amour de sa vie », mais que faut-il pour qu’un morceau de bois accède à ce statut privilégié? Après avoir dû rendre son instrument bien-aimé, qui appartenait à West LB, Zimmerman s’est tourné vers le luthier Martin Schleske, considéré par plusieurs comme un « Stradivari du 21e siècle ». Ce documentaire relie le récit de séparation et de réunion de Zimmerman à des démonstrations en coulisses du travail de Schleske, qui retracent la vie du violon de l’atelier jusqu’à la salle de concert.
13:15
Sinding - Sérénade en la majeur, op. 92
Les violonistes Francesca Dego et Domenico Nordio, et le pianiste Andrea Bacchetti interprètent la Sérénade en la majeur, op. 92, du compositeur norvégien Christian Sinding (1856-1941). Avec Edvard Grieg, Sinding était le compositeur le plus connu de Norvège au tournant du siècle. Son œuvre, composée dans le style romantique tardif, comprend nombre de pièces pour piano, d’œuvres de musique de chambre et de chansons. Sinding a composé deux sérénades pour deux violons et piano : op. 56 et op. 92. Cette dernière, composée en 1909, compte cinq mouvements. Cette performance a été enregistrée au Teatro Comunale Città di Vicenza, en Italie, le 2 décembre 2013.
13:38
Moussorgski - Une nuit sur le mont Chauve
Le festival Young Euro Classic est réputé être la plus importante plateforme pour les jeunes musiciens internationaux évoluant dans la tradition classique européenne. Pendant 17 jours chaque été, des orchestres du monde entier se produisent au Konzerthaus de Berlin, sur le Gendarmenmarkt, une place située au centre de la ville allemande. Découvrez certains des moments forts de l’édition 2016 du Young Euro Classic, qui regroupent des pièces classiques populaires, telles que le troisième mouvement de l’Été, tiré des Quatre saisons de Vivaldi, Une nuit sur le mont Chauve de Moussorgski, et Habanera, tirée du Carmen de Bizet. Le programme comprend également Gratia plena de Mario Talavera et Dime Que Si d’Alfonso Oteo, interprétées par le ténor Alan Pingarrón, de même que des œuvres orchestrales célèbres comme l’Adagietto de la Symphonie no 5 de Mahler et le troisième mouvement de la Symphonie no 3 de Rachmaninov.
14:01
Karl Jenkins - The Armed Man: A Mass for Peace
Dans le cadre de ce concert historique, Sir Karl Jenkins dirige le World Orchestra for Peace et quelque 2 000 chanteurs provenant de près de 30 pays à l’aréna Mercedes Benz de Berlin, le 2 novembre 2018. Les solistes sont Leah-Marian Jones, Yumeji Matsufuji, Pauline Rathmann, Amir Aziz, Krzysztof Wisniewski (violon) et Valentino Worlitzsch (violoncelle). The Armed Man: A Mass for Peace du compositeur gallois Sir Karl Jenkins est l’œuvre la plus souvent interprétée de tout compositeur vivant. Dans le cadre de la plus imposante mise en scène de l’œuvre jamais produite, la musique de Jenkins est superposée à des images d’archives qui renforcent la trame narrative de l’œuvre en décrivant la rumeur précédant le conflit, la guerre et ses conséquences. Projeté sur cinq écrans géants, le film crée une toile de fond poignante à la narration musicale, et offre au public une expérience multimédia puissante et riche en émotions.