00:00
Meyerbeer - Les Huguenots
Le contexte de ce « grand opéra » de Giacomo Meyerbeer est le massacre de la Saint-Barthélemy. Raoul, un protestant, est amoureux de Valentine, une catholique : un amour impossible. Ce n’est pas que la question de religion qui éloigne les deux amoureux, car Valentine a été promise au Comte de Nevers, un catholique et l’ennemi de Raoul… Cette œuvre était très populaire juste après sa première représentation mais elle est tombée dans l’oubli après. Cette production de l’Opéra allemand de Berlin (1991) est un come-back triomphant pour cette œuvre intemporelle, présentée de façon contemporaine. Solistes: Angela Denning (Margarethe von Valois), Lucy Peacock (Valentine), Richard Leech (Raoul von Nangis), Hartmut Welker (Graf von Saint-Bris), Camille Capasso (Urban), Martin Blasius (Marcel). Chef d' orchestre: Stefan Soltesz.
02:40
Waldbühne 2004 - Nuit avec Tchaïkovski
The Berliner Philharmoniker and Lang Lang under the baton of Sir Simon Rattle
04:18
Musique brésilienne pour violoncelle & piano VI
Dans ce documentaire en six parties sur la vie et l’œuvre d’Heitor Villa-Lobos, la réalisatrice Liloye Boubli convie les téléspectateurs à la rencontre de ce monument de la musique classique brésilienne. Ce compositeur, chef d’orchestre, violoncelliste et guitariste classique est né en 1887 à Rio de Janeiro et a grandi dans un Brésil aux prises avec d’immenses changements sociaux – notamment la révolution sociale et la modernisation, et l’abolition de l’esclavage en 1888 – pour devenir l’un des compositeurs sud-américains les plus connus de tous les temps.
04:45
Brahms - Symphonie no 3, Op. 90
Franz Welser-Möst dirige l’Orchestre de Cleveland, qui interprète la Symphonie no 3 de Brahms. Ce trésor de la fin du romantisme démontre l’évolution créative au sein de son petit corpus de symphonies ainsi que l’équilibre entre sa lumineuse seconde et sa monumentale quatrième. Étrangement, même si la troisième symphonie atteint certaines effusions glorieuses d’instruments à vent et à cordes, elle s’achève en pianissimo et laisse son auditoire décontenancé, plus songeur que jubilatoire. Cette performance a été captée au Musikverein de Vienne, en Autriche, en 2014.
05:19
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Simone McIntosh
La mezzo-soprano Simone McIntosh (Canada, 1991) interprète « Ah scostati! … Smanie implacabili » de l’opéra Così fan tutte de Wolfgang Amadeus Mozart; « Morgen » des 4 Lieder (op. 27) de Richard Straus; et « Dieu! Que viens-je d’entendre? », tiré de l’opéra Béatrice et Bénédict d’Hector Berlioz, lors des demi-finales du volet Aria du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Elle est accompagnée de l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Jacques Lacombe. Cette performance a été captée à la Maison symphonique de Montréal.
05:37
Liszt - Totentanz, S. 525
La pianiste russe Dina Ivanova interprète Totentanz, S. 525, de Franz Liszt en finale de la 11e édition de Concours international de piano Franz Liszt, présenté sur les planches du TivoliVredenburg d’Utrecht, aux Pays-Bas. La fascination de Liszt pour la mort est tangible dans plusieurs de ses œuvres, et tout particulièrement dans Totentanz (Danse macabre). Liszt a basé cette composition sur la séquence grégorienne du Dies irae, qu’il a décliné pour créer une série de variations sur ce thème macabre.
06:00
Sounds like Christmas
Sounds like Christmas allie la musique festive du temps des Fêtes à la spontanéité rafraîchissante du jazz. La soprano Angelika Kirchschlager y unit sa voix à la trompette du jazzman Tomasz Stańko. En compagnie du fabuleux orchestre baroque de Freiburg et de l’ensemble a cappella Amarcord de Leipzig, composé d’anciens membres du St. Thomas’s Boys Choir, ces solistes interprètent des airs de Noël populaires et moins connus. Les formations musicales et les préférences stylistiques uniques de chaque artiste donnent lieu à une expérience musicale captivante et variée. Le monastère cistercien Schulpforte, situé près de la ville allemande de Naumburg, forme la toile de fond parfaite pour cette extraordinaire rencontre musicale.
07:00
Dvorák - Scherzo capriccioso in D♭, Op. 66
The Lucerne Symphony Orchestra under the baton of Neeme Järvi presents the world premiere of Rodion Shchedrin's Double concerto for cello, piano and orchestra. Soloists are Martha Argerich (piano) and Mischa Maisky (cello). The concert program features Antonín Dvořák's Scherzo capriccioso Des-Dur Op. 66, B 131, Shchedrin's aforementioned Double concerto "Romantic Offering", César Franck's Sonata for piano and cello in A, and Dmitri Shostakovich's Symphony No. 9, Op. 70. This première performance was recorded at the Culture and Congress Centre of Lucerne, KKL, on February 9, 2011. The Lucerne Symphony Orchestra is orchestra-in-residence at KKL Luzern. The Lucerne Symphony Orchestra is Switzerland’s oldest symphony orchestra and has won an international standing that extends far beyond its home base.
07:16
Rossini - Petite Messe solennelle
Gioachino Rossini l’avait déjà dit lui-même : Il est né pour écrire des opéras comiques. Pourtant cette composition ultérieure est aussi très bien. Il a appelé sa ‘Petite messe solennelle’ son dernier “péché de vieillesse”, et il l’a écrite à l’origine pour chœur, deux pianos et harmonium. Riccardo Chailly dirige l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le Gewandhauschor et le Chor der Oper Leipzig dans la version pour orchestre au Gewandhaus de Leipzig en 2008.
08:41
CMIM Voix 2022 - Finale: Nils Wanderer
Le contre-ténor Nils Wanderer (Allemagne, 1993) interprète « Sea Slumber Song » du cycle de chansons Sea Pictures (op. 37) d’Edward Elgar; « Venga pur minacci e frema » de l’opéra Mithridate, roi du Pont de Wolfgang Amadeus Mozart; et « Pena tiranna », tiré de l’opéra Amadis de Gaule de George Friederic Händel, lors de la finale du volet Aria du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Il est accompagné de l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Jacques Lacombe. Cette performance a été captée à la Maison symphonique de Montréal.
09:01
À la découverte de chefs-d’œuvre – Bartòk Concerto
Les vingt volets de la série « À la découverte de chefs-d’œuvre » constituent des introductions audiovisuelles aux chefs-d’œuvre de la musique classique. Les introductions permettent au téléspectateur d’apprécier les plus belles compositions, depuis le baroque jusqu’à l’époque moderne, sous un jour totalement nouveau. Des extraits de partitions et des explications d'experts aident le téléspectateur à suivre les motifs et rythmes et à comprendre la structure de l’œuvre. Ce volet présente le Concerto pour orchestre de Béla Bartók, l’une des œuvres les plus fréquemment jouées du XXe siècle. Le chef d'orchestre et compositeur français Pierre Boulez explique comment il a lui-même interprété cette pièce avec l’Orchestre philharmonique de Berlin. Il dévoile également sa fascination pour la vie de Bartók.
09:29
Schubert - Quatre impromptus, op. 90 - I.
Roberto Prosseda (1975) interprète la Sonate pour piano no 5 de Mozart (KV. 283) et Quatre impromptus, op. 90, de Franz Schubert, pour terminer avec Chopin et les défis techniques de Ballade no 4, op. 52. Surtout reconnu pour son interprétation d’œuvres récemment découvertes ayant été créées par Mendelssohn, Prosseda a enregistré une série de neuf CD pour Decca portant sur les compositions pianistiques de ce dernier. Depuis 2012, Prosseda livre aussi des conférences-concerts avec le pianiste robot TeoTronico, sous la forme de spectacles éducatifs ou pour toute la famille, afin de démontrer les différences entre la production littérale de la musique et son interprétation humaine.
10:01
Brahms - Un requiem allemand, op 45
Dans ce concert enregistré en novembre 2016 à la magnifique basilique baroque de Sankt Florian, en Autriche – de laquelle Anton Bruckner a déjà été titulaire de l’orgue – le Wiener Singverein, le Cleveland Orchestra et son chef d’orchestre principal, Franz Welser-Möst, modèrent toute trace de grandiloquence là où l’émotion aurait aisément pu prendre le dessus. Ein Deutsches Requiem, op. 45, a pour effet de réconforter l’auditeur par des textes religieux qui ne sont pas traditionnellement associés à la messe de Requiem. En résulte une œuvre d’une grande intensité qui s’adresse à tous, peu importe leur foi, qu’ils soient croyants ou non. Les deux solistes au programme, Hanna-Elisabeth Müller et Simon Keenlyside, ont l’habitude des grandes scènes internationales. Müller s’est taillé une réputation enviable non seulement comme chanteuse d’opéra, mais également à titre de musicienne de concert. Keenlyside, natif de Londres, a bâti son impressionnante carrière sur les participations prestigieuses qu’il a faites tout au long de la dernière décennie.
11:14
Beethoven - Quatuors à cordes nos 3, 8 et 11
Le réputé quatuor à cordes français Quatuor Ébène a souligné le 250e anniversaire de naissance de Ludwig van Beethoven (1770-1827) avec un projet remarquable : l’enregistrement de l’ensemble de ses seize quatuors à cordes. Pendant cinq ans, les violonistes Pierre Colombet et Gabriel Le Magadure, l’altiste Marie Chilemme et le violoncelliste Raphaël Merlin ont plongé corps et âme dans ces 650 pages de musique en feuille, couvrant trois décennies de la prolifique carrière de Beethoven. Cet effort a culminé en six concerts captivants présentés à la Philharmonie de Paris à l’automne 2020. Le Quatuor Ébène a exploré toutes les facettes des quatuors à cordes de Beethoven, du dynamisme des quatuors à cordes de l’opus 18 aux quatuors Razumovsky, Les Harpes et Quartetto Serioso (opus 59, 74 et 95) de sa période intermédiaire, jusqu’à la profondeur de ses quatuors tardifs (opus 127 à 135). Dans ce programme, le Quatuor Ébène interprète le Quatuor à cordes no 3 en ré majeur, op. 18, no 3; le Quatuor à cordes no 11 en fa mineur, op. 95, dit « Quartetto Serioso »; et le Quatuor à cordes no 8 en mi mineur, op. 59, no 2, dit « Razumovsky ». Ce concert a été enregistré à la Philharmonie de Paris, le 23 novembre 2020.
12:41
À la découverte de chefs-d’œuvre – Beethoven No. 5
Les vingt volets de la série « À la découverte de chefs-d’œuvre » constituent des introductions audiovisuelles aux chefs-d’œuvre de la musique classique. Les introductions permettent au téléspectateur d’apprécier les plus belles compositions, depuis le baroque jusqu’à l’époque moderne, sous un jour totalement nouveau. Des extraits de partitions et des explications d'experts aident le téléspectateur à suivre les motifs et rythmes et à comprendre la structure de l’œuvre. Ce volet présente une œuvre passionnante : la Cinquième Symphonie de Ludwig van Beethoven. Dès les premières secondes, le fameux motif à quatre notes jette littéralement un sort sur celui qui écoute. Wulf Konold, spécialiste allemand de Beethoven, illustre au piano toutes les variations ingénieuses de ce motif. Avec un grand sens de la pédagogie, il présente également les autres caractéristiques de cette œuvre extraordinaire, dont les références non-musicales ont inspiré bon nombre de spéculations, et explique comment le compositeur allemand a su y instaurer du suspense. Le musicologue allemand Armin Koch apporte lui aussi son analyse.
13:08
Villa-Lobos - Quatuor à cordes no 17
L’ensemble Quarteto Radamés Gnattali interprète le Quatuor à cordes no 17 d’Heitor Villa-Lobos. Ce quatuor composé de Carla Rincón (violon), Francisco Roa (violon), Fernando Thebaldi (alto) et Hugo Pilger (violoncelle) a été fondé en 2006 et se spécialise dans la musique brésilienne et les activités éducatives. Son enregistrement de la série complète des quatuors à cordes de Villa-Lobos est une réussite majeure qui a été saluée par la presse musicale internationale. Heitor Villa-Lobos est peu connu à l’extérieur de l’Amérique latine, si ce n’est que pour ses Bachianas brasileiras. Or, ce compositeur, chef d’orchestre et éducateur tenu en haute estime dans son Brésil natal a également composé des opéras, des symphonies, des concertos, des œuvres pour piano et chœur, ainsi que 17 quatuors à cordes. Ce concert a été enregistré au Palácio das Laranjeiras, dans la ville brésilienne de Rio de Janeiro.
13:30
Rimsky-Korsakov - Le Conte du tsar Saltan suite
Lors de ce concert exquis capté en 2016 au Tchaikovsky Concert Hall de Moscou, l’Orchestre national de Russie et le pianiste vedette Boris Berezovsky sont dirigés par le chef d’orchestre Mikhail Pletnev pour interpréter deux magnifiques suites de Nikolai Rimsky-Korsakov. Lauréat du Concours international Tchaikovsky de Moscou en 1990, Berezovsky joue l’œuvre de Rimsky-Korsakov avec la puissance d’un virtuose. Le programme comprend la suite pour orchestre de La légende de la ville invisible de Kitège et de la demoiselle Fevronia, ainsi que l’imagerie musicale pour orchestre du Conte du tsar Saltan. Ce programme est produit par la Société philharmonique de Moscou, décrite par le compositeur de Saint-Pétersbourg Dmitri Shostakovich comme une actrice importante dans le « développement de la vie musicale [de la Russie] » et une « université rassemblant des millions d’amoureux de la musique et des milliers de musiciens ». La Société philharmonique de Moscou a été fondée en 1922 par Anatoly Lunacharsky, devenu commissaire de la Culture. Au fil des ans, elle est devenue la plus importante institution organisant des concerts en Russie.
14:01
Naples, ville des claviers: Giovanni Maria Trabaci
Même s’il n’a pas complètement été oublié, Giovanni Maria Trabaci n’est pas un nom très connu de nos jours. À tort, car ce virtuose de l’orgue productif a écrit non seulement une tonne de musique vocale, mais aussi plus de 150 compositions pour le clavier. Avec son chromatisme audacieux et ses structures thématiques expérimentales, ce répertoire pointe résolument dans la direction de Frescobaldi. L’artiste en résidence du festival, Marco Mencoboni, a sélectionné les œuvres les plus audacieuses de Trabaci.
15:00
Abbado dirige Mahler et Schönberg
Ce programme est introduit par un court documentaire sur Pelléas et Mélisande de Schönberg, basé sur un texte de Claudio Abbado. Chaque thème musical est associé à une couleur spéciale qui apparaît à l’écran. Ce qui est le plus remarquable au sein des performances de Malher par Abbado est que leur impact sans égal n’a jamais mis de côté la sensibilité, la subtilité et l’extrême sophistication des œuvres du compositeur. Avec le plus important orchestre de jeunes musiciens au monde, le Gustav Mahler Jugendorchester (GMJO), Abbado interprète la Symphonie no 4 de Gustav Malher et Pelléas et Mélisande, op. 5 d’Arnold Schönberg. Le Gustav Malher Jugendorchester a été fondé à Vienne en 1986, par Abbado. La qualité artistique élevée et le succès international de cet orchestre ont incité plusieurs chefs d’orchestre et solistes de renom à collaborer avec lui.
16:43
Beethoven - Symphonie no 9
Le chef d’orchestre mexicain Carlos Miguel Prieto dirige l’Orquesta Sinfónica de Minería et son chœur, quatre chanteurs solistes et le chœur VocalEssence dans une performance de la Symphonie no 9 en ré mineur, op. 125 de Beethoven. Largement considérée comme l’œuvre maîtresse de Beethoven, la Neuvième Symphonie a été achevée en 1824, alors que Beethoven était presque entièrement sourd. Cette symphonie est également unique, puisqu’elle comprend un chœur et des chanteurs solistes dans son dernier mouvement. Beethoven y met en musique certains extraits de Ode an die Freude (Ode à la joie), un poème de Friedrich Schiller. La Symphonie no 9 comprend quatre mouvements : l’Allegro ma non troppo (Un poco maestoso), le Molto vivace, l’Adagio molto e cantabile et la Finale. Les quatre solistes sont Katherine Whyte (soprano), Grace Echauri (mezzo-soprano), Thomas Studebaker (ténor) et Kevin Deas (basse).