00:00
Verdi - La traviata
Cette production du populaire opéra La Traviata de Giuseppe Verdi a été présentée en plein air au Festival St. Margarethen en 2008 par l’Orchestre philharmonique de Slovaquie, sous la direction d’Ernst Märzendorfer. Les solistes Kristiane Kaiser, Magdalena Anna Hofmann et Stefanie Kopinits s’y produisent dans un cadre physique saisissant ayant pour toile de fond les montagnes autrichiennes. Plusieurs hommes font la cour à la riche courtisane Violetta, mais quand elle rencontre Alfredo, elle choisit de vivre une nouvelle vie avec lui. Elle échange donc Paris pour la campagne, mais son passé la poursuit : le père d’Alfredo n’approuve pas de son passé et la convainc d’abandonner son fils. Alfredo est ignorant des supplices de son père et, pensant que Violetta l’a utilisé, il est furieux contre son ancienne amante. Au final, il comprend que Violetta l’a abandonné pour qu’il soit libre, mais il est trop tard. Atteinte d’une maladie incurable, Violetta meurt dans ses bras.
02:15
Waldbühne 2000 - Rhythm and Dance
Le concert d’été annuel donné par l’Orchestre philharmonique de Berlin à la Waldbühne est un événement légendaire. L’édition du nouveau millénaire, enregistrée en direct le 25 juin 2000, a rassemblé plus de 22 000 spectateurs dans l’un des plus beaux amphithéâtres en plein air d’Europe. Dirigée par maestro Kent Nagano, cette édition intitulée Rhythm and Dance fait la part belle à la musique populaire plutôt inhabituelle du XXe siècle en offrant une combinaison inspirante de pièces classiques, d’airs de spectacle et de musique de l’Extrême-Orient. Qualifié à juste titre de programme parmi les plus captivants jamais présenté à la Waldbühne, le programme de la soirée met en vedette des classiques de Gershwin (Lady, Be Good!, Strike Up the Band, A Damsel in Distress, Oh, Kay!, Porgy and Bess et Girl Crazy) interprétés avec brio par la mezzo-soprano américaine Susan Graham, ainsi que La Valse et Daphnis et Chloé, suite no 2 de Ravel, et la bande originale du film chinois Adieu ma concubine.
04:23
Musique brésilienne pour violoncelle & piano
Dans ce documentaire en six parties sur la vie et l’œuvre d’Heitor Villa-Lobos, la réalisatrice Liloye Boubli convie les téléspectateurs à la rencontre de ce monument de la musique classique brésilienne. Ce compositeur, chef d’orchestre, violoncelliste et guitariste classique est né en 1887 à Rio de Janeiro et a grandi dans un Brésil aux prises avec d’immenses changements sociaux – notamment la révolution sociale et la modernisation, et l’abolition de l’esclavage en 1888 – pour devenir l’un des compositeurs sud-américains les plus connus de tous les temps. Dans le premier épisode de cette minisérie, des musiciens brésiliens discutent de l’influence de Villa-Lobos sur leur propre développement artistique et le lien intime qui liait le compositeur à son pays natal.
04:51
Beethoven - Concerto pour violon, opus 61
Bernard Haitink dirige l’Orchestre philharmonique de Berlin dans le cadre du Festival de Pâques à Baden-Baden, en 2015. Au programme, le Concerto pour violon, opus 61 de Ludwig van Beethoven. La soliste Isabelle Faust a remporté de nombreux prix, et depuis son enregistrement avec Claudio Abbado, elle s’impose pour interpréter ce chef-d’œuvre.
05:34
IVC 2021 Demi-finale: Fauré, Wolf et autres
La soprano Alisa Fedorenko (Russie, 1999) et le pianiste Evgenii Sergeev (Russie, 1986) interprètent « Mandoline » et « À Clymène » tirées des Cinq mélodies de Venise, op. 58, de Gabriel Fauré; « Lied der Delphine » tirée de Zwei Szenen aus dem Schauspiel ‘Lacrimas’, D. 857, de Franz Schubert; « Son » tirée des Six romances, op. 38, de Sergueï Rachmaninov; « Elfenlied » tirée de Mörike-Lieder de Hugo Wolf; « Staccato » tirée des Trois exercices de solfège de Rodion Chtchedrine; et Vermeer's gold de Bart Visman dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
06:00
Mozart - Concerto pour piano no 23, KV 488
Le pianiste hongrois Zoltán Kocsis (1952-2016) se joint au chef d’orchestre tchèque Jiri Belohlávek et à l’Orchestre de chambre de Prague dans la grande salle du palais Wallenstein de Prague pour interpréter le Concerto pour piano no 23, KV 488 de Mozart. L'ensemble de ce concerto pour piano témoigne d’une approche et d’une exécution opératiques, de la théâtralité saisissante des premières notes au lyrisme vocal sublime du mouvement central, jusqu’à la mélodie vaporeuse de la finale.
06:27
Smetana – Vltava (La Moldau) de Má vlast
La violoniste géorgienne Lisa Batiashvili et le chef d’orchestre québécois Yannick Nézet-Séguin se joignent au Berliner Philharmoniker le temps d’un magnifique concert entièrement consacré à la musique tchèque à la Waldbühne de Berlin, en 2016. Si l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie ont donné naissance à un nombre incalculable de grands compositeurs classiques, on oublie souvent que la République tchèque a aussi été un terreau fertile pour le genre, nous ayant notamment donné Antonin Dvořák, Bedřich Smetana, Leoš Janáček et Bohuslav Martinů. Ce concert débute par le célèbre Má Vlast de Smetana, se poursuit avec le Concerto pour violon en la mineur de Dvořák, interprété par Lisa Batiashvili, et se termine par la pièce maîtresse, la Symphonie no 6 de Dvořák.
06:41
Haydn - La Création
Le chef d’orchestre allemand Peter Schreier dirige le Scottish Chamber Orchestra, le Luzerner Festwochenchor et trois chanteurs dans une performance de La Création (Die Schöpfung), Hob. XXI:2 de Joseph Haydn. Les solistes vocaux sont la soprano Edith Mathis, le ténor Christoph Prégardien et la basse René Pape. Achevé en 1798, ce magnifique oratorio de Haydn raconte la création de l’univers comme décrite dans le Livre de la Genèse de la Bible. Son livret, écrit par le mécène du compositeur, Gottfried van Swieten, s’inspire d’ailleurs de la Genèse, du Livre de Psaumes et du poème épique Paradise Lost de John Milton. La création compte trois parties. La première relate les quatre premiers jours de la création, soit la création de la Terre, de la flore et des objets célestes. La deuxième partie traite des cinquième et sixième jours de la création, soit la conception des animaux et des humains. La troisième partie s’intéresse au passage d’Adam et d’Ève dans le Jardin d’Eden. Cette performance a été enregistrée dans l’église des Jésuites de Lucerne, en Suisse, en 1992.
08:31
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Valerie Eickhoff
La mezzo-soprano Valerie Eickhoff (Allemagne, 1996) interprète « Crude furie degli orridi abissi » de l’opéra Serse de George Frideric Händel; « Assisi a pie d’un salice », extrait de l’opéra Otello de Gioachino Rossini; et « Nobles seigneurs, salut! », tiré de l’opéra Les Huguenots de Giacomo Meyerbeer, lors des demi-finales du volet Aria du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Elle est accompagnée de l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Jacques Lacombe. Cette performance a été captée à la Maison symphonique de Montréal.
08:51
Naples - Capitale oubliée de la musique - partie 1
Du 23 août au 1er septembre de 2019, le Festival de musique ancienne d’Utrecht explorera l’héritage musical de Naples, une métropole culturelle marquée par les contradictions et la solidarité. Dans le documentaire Napoli – Music’s Forgotten Capital, le co-commissaire du festival Thomas Höft part à la recherche d’histoires provenant de cette ville mystérieuse.
09:13
Mozart - Sonata pour piano no 13, KV 333
Roberto Prosseda (1975) interprète la Sonate pour piano no 5 de Mozart (KV. 283) et Quatre impromptus, op. 90, de Franz Schubert, pour terminer avec Chopin et les défis techniques de Ballade no 4, op. 52. Surtout reconnu pour son interprétation d’œuvres récemment découvertes ayant été créées par Mendelssohn, Prosseda a enregistré une série de neuf CD pour Decca portant sur les compositions pianistiques de ce dernier. Depuis 2012, Prosseda livre aussi des conférences-concerts avec le pianiste robot TeoTronico, sous la forme de spectacles éducatifs ou pour toute la famille, afin de démontrer les différences entre la production littérale de la musique et son interprétation humaine.
10:01
La Moresca - Addio, Daedalus
Après plus de 30 ans au sommet, l’Ensemble Daedalus fait ses adieux à la scène en bonne et due forme avec un concert mémorable. Le chef d’orchestre de l’ensemble, Roberto Festa, est parti à la recherche d’œuvres qui refléteraient parfaitement son parcours au cours des trois dernières décennies. Mettant en scène des chansons de carnaval italiennes et des morescas de compositeurs de la Renaissance tels que Barbetta, Banchieri et Falconieri, cet au revoir se veut d’abord et avant tout une grande fête avec – fidèle à la tradition – des musiciens de premier ordre, notamment son compagnon de voyage Marco Beasley.