dim. 31 août
03:54
Dvořák - Symphonie no 6
La violoniste géorgienne Lisa Batiashvili et le chef d’orchestre québécois Yannick Nézet-Séguin se joignent au Berliner Philharmoniker le temps d’un magnifique concert entièrement consacré à la musique tchèque à la Waldbühne de Berlin, en 2016. Si l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie ont donné naissance à un nombre incalculable de grands compositeurs classiques, on oublie souvent que la République tchèque a aussi été un terreau fertile pour le genre, nous ayant notamment donné Antonin Dvořák, Bedřich Smetana, Leoš Janáček et Bohuslav Martinů. Ce concert débute par le célèbre Má Vlast de Smetana, se poursuit avec le Concerto pour violon en la mineur de Dvořák, interprété par Lisa Batiashvili, et se termine par la pièce maîtresse, la Symphonie no 6 de Dvořák.
10:00
La Moresca - Addio, Daedalus
Après plus de 30 ans au sommet, l’Ensemble Daedalus fait ses adieux à la scène en bonne et due forme avec un concert mémorable. Le chef d’orchestre de l’ensemble, Roberto Festa, est parti à la recherche d’œuvres qui refléteraient parfaitement son parcours au cours des trois dernières décennies. Mettant en scène des chansons de carnaval italiennes et des morescas de compositeurs de la Renaissance tels que Barbetta, Banchieri et Falconieri, cet au revoir se veut d’abord et avant tout une grande fête avec – fidèle à la tradition – des musiciens de premier ordre, notamment son compagnon de voyage Marco Beasley.
12:22
Beethoven - Symphonie nº 7 en la majeur, Op. 92
Sir Simon Rattle dirige l’Orchestre philharmonique de Berlin dans le cadre de l’édition 2008 de l’Europakonzert, présentée dans la célèbre salle du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou. Depuis 1991, l’Europakonzert célèbre chaque année la fondation de la Philharmonie de Berlin, le 1er mai 1882, par un concert dans une ville européenne qui revêt une certaine importance culturelle. Ce concert débute par une interprétation exceptionnelle de la Symphonie en trois mouvements de Stravinsky. Vadim Repin, l’un des artistes les plus fascinants de la scène musicale actuelle, est le soliste du Concerto pour violon no 1, op. 26, de Bruch. Le programme se termine par la Symphonie no 7 de Beethoven, dont le deuxième mouvement, l’Allegretto, a connu un succès immédiat lors de sa création, en 1813, et demeure aujourd’hui un grand favori du public.
16:04
Beethoven - Quatuors à cordes nos 1, 9 et 10
Le réputé quatuor à cordes français Quatuor Ébène a souligné le 250e anniversaire de naissance de Ludwig van Beethoven (1770-1827) avec un projet remarquable : l’enregistrement de l’ensemble de ses seize quatuors à cordes. Pendant cinq ans, les violonistes Pierre Colombet et Gabriel Le Magadure, l’altiste Marie Chilemme et le violoncelliste Raphaël Merlin ont plongé corps et âme dans ces 650 pages de musique en feuille, couvrant trois décennies de la prolifique carrière de Beethoven. Cet effort a culminé en six concerts captivants présentés à la Philharmonie de Paris à l’automne 2020. Le Quatuor Ébène a exploré toutes les facettes des quatuors à cordes de Beethoven, du dynamisme des quatuors à cordes de l’opus 18 aux quatuors Razumovsky, Les Harpes et Quartetto Serioso (opus 59, 74 et 95) de sa période intermédiaire, jusqu’à la profondeur de ses quatuors tardifs (opus 127 à 135). Dans ce programme, le Quatuor Ébène interprète le Quatuor à cordes no 1 en fa majeur, opus 18, no 1; le Quatuor à cordes no 10 en mi bémol majeur, opus 74, dit « Les Harpes »; et le Quatuor à cordes no 9 en do majeur, opus 59, no 3, dit « Razumovsky ». Ce concert a été enregistré à la Philharmonie de Paris, le 13 octobre 2020.
18:41
Brahms - Symphonie no 4, Op. 98
Franz Welser-Möst dirige l’Orchestre de Cleveland, qui interprète la Symphonie no 4 de Brahms. Dernière œuvre de son petit corpus symphonique, elle a été décrite comme l’un des « actes créatifs suprêmes de l’ère romantique » par le critique musical Malcolm Macdonald. La Quatrième symphonie de Brahms est dotée d’une forte mélancolie sous-jacente et semble pointer un passé irrécupérable. Ce passé est majestueusement évoqué dans l’œuvre, surtout par le thème du premier mouvement évoquant la pratique baroque, mais aussi par le recours au genre baroque de la chaconne dans le dernier mouvement, où Brahms décline plus de 30 variations d’un thème imposant et solennel. Cette performance a été captée au Severance Hall de Cleveland, aux États-Unis, en 2014.
21:00
Dvořák - Symphonie no 7, Op. 70
Maestro Iván Fischer dirige l’Orchestra del Maggio Musicale Fiorentino dans un merveilleux programme composé d’œuvres de Wolfgang Amadeus Mozart et d’Antonín Dvořák. Le concert débute par la Symphonie no 34 en do majeur, K. 338, de Mozart. Achevée à l’été 1780, cette œuvre est la dernière symphonie composée par Mozart à Salzbourg, où il était musicien de la cour. La symphonie compte trois mouvements : le premier et le dernier sont énergiques et entraînants, tandis que le deuxième, composé pour cordes seules, est plutôt calme. Le programme se poursuit avec la Symphonie no 7 en ré mineur, op. 70, de Dvořák. Achevée en mars 1885, cette pièce a été présentée pour la première fois à Londres un mois plus tard, sous la baguette du compositeur lui-même. Comme c’est généralement le cas pour les œuvres de cette période, la symphonie présente un style sombre et dramatique, qui crée un contraste notable avec l’œuvre du compositeur. Cette performance a été enregistrée au Teatro del Maggio Musicale Fiorentino de Florence, en Italie, le 29 janvier 2021.
lun. 1 sept.
04:17
Stingray Originals - Seljan Nasibli
Originaire d’Azerbaïdjan, Seljan Nasibli a commencé à jouer du piano et du violon à tout juste cinq ans. Après être déménagée en Angleterre à un jeune âge, elle a été encouragée à poursuivre ses aspirations musicales et a choisi de chanter du jazz. Or, ses professeurs à l’Université d’Oxford ont décelé chez la jeune femme une tendance opératique certaine, et l’ont invitée à suivre une formation classique. Nasibli a terminé ses études au Royal College of Music, où elle a décroché une maîtrise en performance vocale. Dans cet épisode de Stingray Originals, Nasibli interprète « Signore, ascolta! » et « Tu, che di gel sei cinta » tirées de Turandot de Puccini, et « Quando m’en vo’ » (La Valse de Musette) de La Bohème, du même compositeur.
04:40
Ravel - Concerto pour piano en sol majeur
Mikhail Pletnev dirige l’Orchestre national de Russie dans une performance du Concerto pour piano en sol majeur de Maurice Ravel, mettant en vedette Lucas Debargue comme soliste. Le compositeur a achevé ce concerto dynamique en trois mouvements en 1931, auquel il a intégré plusieurs éléments tirés du jazz, tout particulièrement dans les mouvements d’ouverture et de clôture. Cette performance a été enregistrée sur les planches de la salle de concert Tchaïkovski de Moscou, en Russie, dans le cadre de la neuvième édition du RNO Grand Festival, en 2017.
05:29
Mozart - Concerto pour piano nº 14, KV 449
Le pianiste italien Francesco Attesti (*1975) figure sans contredit parmi les plus grands interprètes du répertoire romantique. Attesti a donné son premier concert à 11 ans, et s’est vu décerner les plus hautes notes par le Conservatorio Luigi Cherubini de Florence à 23 ans. Dans cet enregistrement capté lors de la tournée Deeply Mozart en 2016, Attesti interprète les concertos pour piano KV 449 et KV 488 de Mozart en compagnie de l’orchestre italien OIDA, sous la direction du chef d’orchestre Paolo Belloli.
12:35
Musique de chambre de Janáček, Taffanel, Prokofiev
Ce concert de musique de chambre s’inscrit dans la série Solistas del Siglo XXI, présentée par l’école de musique Reina Sofía de Madrid. Quinteto Zéphyros ouvre le bal en interprétant Mládí (jeunesse) pour sextuor à vent de Leoš Janáček. Le programme se poursuit avec le Quintette à vent en sol mineur de Paul Taffanel, interprété par le Quinteto Scarlatti de Casa de la Moneda, et se termine avec le Quintette en sol mineur, op. 39, de Sergueï Prokofiev, interprété par le Quinteto Cosan. Cette performance a été enregistrée à l’Auditorio Sony de l’école de musique Reina Sofía de Madrid, en Espagne, le 11 mai 2024.
13:45
Liszt - Totentanz, S. 525
La pianiste russe Dina Ivanova interprète Totentanz, S. 525, de Franz Liszt en finale de la 11e édition de Concours international de piano Franz Liszt, présenté sur les planches du TivoliVredenburg d’Utrecht, aux Pays-Bas. La fascination de Liszt pour la mort est tangible dans plusieurs de ses œuvres, et tout particulièrement dans Totentanz (Danse macabre). Liszt a basé cette composition sur la séquence grégorienne du Dies irae, qu’il a décliné pour créer une série de variations sur ce thème macabre.
14:00
Gala de Berlin – 2009
À son concert de gala de 2009, l’Orchestre philharmonique de Berlin a présenté, avec son directeur musical Sir Simon Rattle et le pianiste Lang Lang, des œuvres de deux compositeurs russes. Le concert s’est amorcé avec le Concerto pour piano no 2 en do mineur, op. 18, l’une des compositions les plus populaires de tous les temps de Rachmaninov. Cette pièce exige un pianiste virtuose, mais aussi un son orchestral vaste et souple. L’orchestre a poursuivi avec la musique de Casse-noisette de Tchaikovsky, l’un des ballets les plus connus au monde, pour se conclure avec la « Valse des flocons de neige » (tirée de Casse-noisette) et Étude no 1, Op. 25 de Chopin.
15:41
Rota - The Godfather Suite
This exclusive live concert production presents a unique selection of movie classics - from Sergio Leone’s iconic Spaghetti Westerns to modern mafia masterpieces by Francis Ford Coppola and the cult movies of Tarantino. The Danish National Symphony Orchestra and Concert Choir are conducted by Sarah Hicks in this premiere performance of authentic soundtracks by composer legends Ennio Morricone, Nino Rota, Sonny Bono and Bernard Herrmann. Soloists for this performance are Tuva Semmingsen (mezzo), Christine Nonbo Andersen (soprano), Hans Ulrik (saxophone) and Mads Kjølby (guitars). Recorded at the DR Koncerthuset in Copenhagen, Denmark in 2018.
17:41
Œuvres baroques de Bach, Muffat et Rameau
Paul Goodwin dirige le Conjunto Barroco de l’Escuela Reina Sofía de Madrid le temps d’un concert consacré à la musique baroque mettant en vedette des œuvres signées Georg Muffat, J. S. Bach et Jean-Philippe Rameau. Le programme comprend la Sonate no 5 en sol majeur, dite « Armonico tributo », de Muffat; la Suite orchestrale no 4 en ré majeur, BWV 1069, de Bach; et la suite tirée de l’opéra Les Boréades de Rameau. Cette performance a été enregistrée à l’Auditorio Sony de l’école de musique Reina Sofía de Madrid, en Espagne, le 8 février 2024.
19:00
Andrea Marcon dirige La Cetra Barockorchester
Andrea Marcon dirige La Cetra Barockorchester Basel et la mezzo-soprano Magdalena Kožená au 25e anniversaire de l’événement suisse Verbier Festival, en 2018. L’étendue du répertoire de Kožená semble infinie : épousant Cole Porter, Duparc, Mahler ou Martinu, sa voix de mezzo-soprano est miraculeuse. Cependant, malgré la richesse de sa carrière, la musique baroque conserve une place de premier choix, comme le prouve ce récital à l’église de Verbier filmé à l’été 2018. Démontrant une simplicité remarquable, il est caractérisé par une alternance entre l’interprétation vocale et de brèves œuvres instrumentales. Le programme illustre « l’amour aveugle », un thème véhiculé à merveille par le superbe Combattimento di Tancredi e Clorinda. Kožená y transforme l’église en théâtre : sur une scène aux décors élégants, avec une émouvante naïveté, la chanteuse s’empare de quelques accessoires pour improviser sur le récit. Grâce à son expressivité hallucinante, la légende médiévale prendre vie. Un moment extrêmement magnifique.
23:18
Rimsky-Korsakov - Le Conte du tsar Saltan suite
Lors de ce concert exquis capté en 2016 au Tchaikovsky Concert Hall de Moscou, l’Orchestre national de Russie et le pianiste vedette Boris Berezovsky sont dirigés par le chef d’orchestre Mikhail Pletnev pour interpréter deux magnifiques suites de Nikolai Rimsky-Korsakov. Lauréat du Concours international Tchaikovsky de Moscou en 1990, Berezovsky joue l’œuvre de Rimsky-Korsakov avec la puissance d’un virtuose. Le programme comprend la suite pour orchestre de La légende de la ville invisible de Kitège et de la demoiselle Fevronia, ainsi que l’imagerie musicale pour orchestre du Conte du tsar Saltan. Ce programme est produit par la Société philharmonique de Moscou, décrite par le compositeur de Saint-Pétersbourg Dmitri Shostakovich comme une actrice importante dans le « développement de la vie musicale [de la Russie] » et une « université rassemblant des millions d’amoureux de la musique et des milliers de musiciens ». La Société philharmonique de Moscou a été fondée en 1922 par Anatoly Lunacharsky, devenu commissaire de la Culture. Au fil des ans, elle est devenue la plus importante institution organisant des concerts en Russie.
mar. 2 sept.
00:00
Beethoven - Fidelio, Op. 72
Fidelio (dont le titre original était « Leonore, oder Der Triumph der ehelichen Liebe », ce qui signifie « Leonore ou le triomphe de l’amour marital »), op. 72, est le seul opéra de Ludwig van Beethoven. Ce film d’opéra créé en 2018 au Theater St. Gallen (Suisse) s’appuie sur la célèbre production par Jan Schmidt-Garre de Fidelio de Beethoven. Otto Tausk dirige le Sinfonieorchester et les chœurs de St. Gallen, de même que de merveilleux solistes dans les décors magnifiques de Nikolaus Webern. Les créateurs du film ont minutieusement filmé et monté plusieurs performances, en plus d’intégrer des séquences supplémentaires mettant en vedette la soliste Jacquelyn Wagner (Leonore). Une captivante production scénique enrichie et transformée en une expérience cinématographique unique.
01:56
Waldbühne 1997 - St. Petersburg White Night
L’édition 1997 du concert de la Waldbühne est dédiée aux compositeurs russes. Le Berliner Philharmoniker – dirigé par Zubin Mehta – entame la soirée au son de l’ouverture de l’opéra Ruslan et Ludmila de Mikhaïl Glinka, après quoi Daniel Barenboim prend l’avant-scène pour interpréter le Concerto pour piano no 1 de Tchaïkovski et la Valse en ré bémol majeur, op. 64 no 1 de Chopin. La soirée rend ensuite hommage à Moussorgski avec le prélude de Khovanshchina et Gopak, tiré de La Foire de Sorotchinsky. L’orchestre interprète finalement Le Vol du bourdon et le Capriccio espagnol, op. 34 de Rimski-Korsakov. Fidèle à la tradition, le Berliner Philharmoniker clôt ce concert à la Waldbühne avec le Berliner Luft de Paul Lincke.
06:54
Saint-Saëns - Intro et Rondo Capriccioso, Op. 28
Le Waldbühne de Berlin est l’un des plus grands et impressionnants amphithéâtres en plein air d’Europe : un décor parfait pour le concert annuel de fin d’année de l’Orchestre philharmonique de Berlin. Avec environ 22 000 spectateurs, ces concerts sont énormément populaires chez les mélomanes de la musique classique. En 2006, il y avait une petite touche néerlandaise : Neeme Järvi a dirigé les fameux musiciens berlinois en présence de la violoniste néerlandaise Janine Jansen. Au programme : Nikolaï Rimski-Korsakov - « Schéhérazade » ; Edvard Grieg - « Peer Gynt », Suite No. 1, Op. 46 (en partie) ; Carl Nielsen « Aladdin », Suite pour Orchestre Op. 34 (en partie) ; Camille Saint-Saëns - « Introduction et Rondo Capriccioso » ; Jules Massenet - « Méditation » pour violon et orchestre de l’opéra « Thaïs ».
07:04
Œuvres pour violoncelle et piano de Schumann e.a.
À Genève, la ville où elle a passé la majeure partie de sa vie, la pianiste argentine Martha Argerich invite son partenaire musical de toujours, le violoncelliste Mischa Maisky, à prendre part à un concert de musique de chambre exclusif. Entre chaque pièce, Argerich s’ouvre à sa fille Annie Dutoit dans le cadre d’une entrevue intimiste traitant de leur relation et de musique. Le programme du concert comprend sept variations tirées de La Flûte enchantée de Ludwig van Beethoven; Fantasiestücke, op. 73, de Robert Schumann; Introduction et Polonaise brillante, op. 3, de Frédéric Chopin; « Lerchengesang » (no 2) tirée de Quatre chants sérieux, op. 70, de Johannes Brahms; et le largo tiré de la Sonate pour violoncelle en sol mineur, op. 65, de Chopin. Ce concert a été enregistré les 12 et 13 novembre 2020 à Genève, en Suisse.
10:01
Mahler - Symphonie no 1 en ré majeur, « Titan »
Le Maggio Musicale Fiorentino (Mai musical de Florence) est le plus ancien festival italien consacré à l’opéra et à la musique. Il a été créé en 1933 pour présenter des opéras contemporains et oubliés, mais au fil des ans, sa portée s’est élargie pour inclure des concerts orchestraux. Dans le cadre de l’édition 2021 du festival, maestro Daniel Harding a dirigé l’Orchestra del Maggio Musicale Fiorentino dans un programme merveilleux comprenant l’Ouverture tragique en ré mineur, op. 81, de Johannes Brahms, et la Symphonie no 1 en ré majeur, dite « Titan » de Gustav Mahler. Composée pendant l’été 1880, l’ouverture de Brahms affiche un caractère sombre et tumultueux qui pourrait être considéré comme le pendant sérieux de la plus joyeuse Ouverture pour une fête académique, op. 80. Mahler a achevé sa première symphonie huit ans plus tard. À l’origine, elle comptait cinq mouvements, mais le compositeur a décidé d’éliminer le deuxième, intitulé « Blumine », quelques années plus tard pour nous laisser la version en quatre mouvements que nous connaissons aujourd’hui. Cette performance a été enregistrée au Teatro del Maggio Musicale Fiorentino de Florence, en Italie, en 2021.
10:59
Œuvres de Mendelssohn et Hensel
La pianiste d’exception Elena Bashkirova préside la Fondation Felix Mendelssohn-Bartholdy de Leipzig depuis octobre 2020, succédant au chef d’orchestre Kurt Masur. Dans ce concert livré à la Maison Mendelssohn de Leipzig, Bashkirova est accompagnée par la soprano Juliane Banse, le flûtiste Emmanuel Pahud, le violoncelliste Claudio Bohórquez, le clarinettiste Karl-Heinz Steffens et le pianiste Ohad Ben-Ari pour interpréter un programme de musique de chambre consacré à la musique de Mendelssohn et de sa sœur, Fanny Hensel. Le programme débute avec le Trio pour piano en ré mineur, op. 49, de Mendelssohn, et se poursuit avec les chansons « Auf dem Teich, dem regungslosen » tirée du Schilflied, op. 71, no 4; et « Der Herbstwind rüttelt die Bäume » tirée du Reiselied, op. 34, no 6, de Mendelssohn. S’en suivent trois œuvres de Hensel : Vorwurf, op. 10, no 2; Verlust, op. 9, no 10; et Sehnsucht, op. 9, no 7. Le programme se termine avec des œuvres de Mendelssohn : « Allnächtlich im Traume seh ich dich », op. 86, no 4; « Die Liebende schreibt », op. 86, no 3; « Vergangen ist der lichte Tag » tirée de Nachtlied, op. 71, no 6; Sept romances sans paroles pour piano à quatre mains (op. 62, nos 1-6, et op. 67, no 1); et Trois pièces pour clarinette, violoncelle et piano (arr. Ernst Naumann), soit le Prélude, op. 35, no 4, les Romances sans paroles, op. 53 no 2, et le Duo, op. 38 no 6. Cette performance a été enregistrée en novembre 2020.
12:45
Concert mexicain – Deuxième partie
Raúl Delgado dirige l’Orquesta Sinfonica de Minería dans un programme entièrement consacré aux compositeurs mexicains. La seconde partie de ce concert célébrant le Mexique met en scène Sones de Mariachi de Blas Galindo, Danzón No. 2 d’Arturo Marquez, Huapango de José Pablo Moncayo et La Marcha de Zacatecas de Genero Codina.
14:50
Riccardo Chailly conducts Mendelssohn
Le concert inaugural de Riccardo Chailly à titre de Kapellmeister de l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig capture à merveille l’atmosphère électrisante de cette occasion musicale unique. Le concert met à l’honneur l’œuvre de Felix Mendelssohn, qui a fondé le Gewandhaus en 1743. Ce concert comprend une performance à couper le souffle de la Symphonie no 2 de Mendelssohn, également intitulée Lobgesang, et de son dernier mouvement choral mémorable, de même que la toujours populaire ouverture Songe d’une nuit d’été du même compositeur, mettant en vedette des solistes incomparables, notamment Anne Schwanewilms et Peter Seiffert. L’Orchestre du Gewandhaus peut aujourd’hui se vanter de posséder une riche histoire de plus de 250 ans, et de figurer parmi les orchestres les plus populaires et réputés au monde.
17:41
Œuvres de Mendelssohn, Grieg et Beethoven
Le chef d’orchestre Jan Latham-Koenig dirige l’Orchestre symphonique de Flandres dans un concert enregistré au Concertgebouw de Bruges, en Belgique, le 21 avril 2016. Le programme débute avec l’ouverture Die Hebriden (Les Hébrides), op. 26, de Felix Mendelssohn, une œuvre inspirée par la nature de l’île écossaise de Staffa, dans l’archipel des Hébrides, qui a fortement impressionné le compositeur lors d’un de ses voyages dans les îles Britanniques. Le programme se poursuit avec le Concerto pour piano en la mineur, op. 16, d’Edvard Grieg, mettant en vedette le soliste Pascal Amoyel. Cette pièce, le seul concerto signé Grieg, a été achevée en 1868, et s’inspire de la musique folklorique norvégienne. Le concert se termine avec la Symphonie no 7 en la majeur, op. 92, de Ludwig van Beethoven. Cette pièce est très populaire, notamment en raison de son deuxième mouvement, un allegretto très émouvant, qui a suscité une demande de rappel immédiate lors de la première de l’œuvre, en 1813.
19:06
Bach - Sonate no 4 BWV 1017
La Sonate pour violon et clavecin No.1 BWV 1014 est la quatrième des sonates que Jean-Sébastien Bach a composées avant 1725, probablement alors qu’il travaillait comme maître de chapelle à Köthen. On croit qu’il a écrit les sonates pour le prince Léopold et que, plus tard, il a adapté ces morceaux pour son usage personnel à Leipzig. C’est peut-être pour cette raison que les sonates sont bien jouables pour des amateurs mais qu’elles contiennent également beaucoup de finesse, constituant aussi un défi pour les musiciens professionnels. Comme les «concertos brandebourgeois », ces œuvres ont été écrites pour former une série.
mer. 3 sept.
02:45
Waldbühne 2004 - Nuit avec Tchaïkovski
The Berliner Philharmoniker and Lang Lang under the baton of Sir Simon Rattle
06:53
La célébration de Haendel
Le 14 avril 2009 était le 250me anniversaire de la mort de Georg Friedrich Haendel. A cette occasion, deux des meilleurs orchestres baroques du monde et le chef d’orchestre Howard Arman ont rendu hommage au compositeur en jouant le répertoire du concert historique de la commémoration de Haendel qui a eu lieu àl’abbaye de Westminster à Londres, 25 ans après son décès. Cette présentation spéciale à l’église du Marché à Halle représente le sommet de l’année Haendel 2009.
10:03
Mahler - Symphonie no 6
Le 14 novembre 1987, un chef d’orchestre prometteur faisant ses débuts avec l’Orchestre philharmonique de Berlin en dirigeant la Sixième symphonie de Gustav Mahler : Simon Rattle. Lorsqu’il repense à cet événement, Rattle déclare : « J’ai alors senti que j’étais en train de trouver ma voix. » L’œuvre de Malher possède de multiples facettes et elle est revenue au programme lorsque Sir Simon a présenté son dernier concert avec l’Orchestre philharmonique de Berlin à la Philharmonie en 2018. La boucle était bouclée. La Sixième symphonie de Mahler est souvent surnommée « Tragische » (Tragique). Le compositeur a créé plusieurs œuvres durant une période heureuse de sa vie, tandis qu’il venait d’épouser Alma en 1902 et devenait père pour une seconde fois. Ceci contraste beaucoup avec le côté tragique, voire nihiliste du dernier mouvement de cette symphonie.
11:34
Violoncelle: Busoni, Liszt, Chopin & Rachmaninov
La violoncelliste italienne Silvia Chiesa et le pianiste italien Maurizio Baglini présentent un merveilleux récital composé d’œuvres signées Ferruccio Busoni, Franz Liszt, Frédéric Chopin et Sergueï Rachmaninov. Le programme comprend Kultaselle – 10 variations sur un chant populaire finlandais de Busoni; les deux Élégies pour violoncelle et piano de Liszt; Introduction et Polonaise brillante en do majeur, op. 3, de Chopin; et la Sonate en sol mineur pour violoncelle et piano, op. 19, de Rachmaninov. En rappel, le duo interprète la composition emblématique « Tonight », tirée de la comédie musicale West Side Story de Leonard Bernstein. Cette performance a été enregistrée à la Sala Verdi du Conservatorio Giuseppe Verdi de Milan, en Italie, le 4 novembre 2024.
13:28
Stravinsky - Symphonie en trois mouvements
Sir Simon Rattle dirige l’Orchestre philharmonique de Berlin dans le cadre de l’édition 2008 de l’Europakonzert, présentée dans la célèbre salle du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou. Depuis 1991, l’Europakonzert célèbre chaque année la fondation de la Philharmonie de Berlin, le 1er mai 1882, par un concert dans une ville européenne qui revêt une certaine importance culturelle. Ce concert débute par une interprétation exceptionnelle de la Symphonie en trois mouvements de Stravinsky.
14:01
Prosseda interprète Mozart, Schubert et Chopin
Roberto Prosseda (1975) interprète la Sonate pour piano no 5 de Mozart (KV. 283) et Quatre impromptus, op. 90, de Franz Schubert, pour terminer avec Chopin et les défis techniques de Ballade no 4, op. 52. Surtout reconnu pour son interprétation d’œuvres récemment découvertes ayant été créées par Mendelssohn, Prosseda a enregistré une série de neuf CD pour Decca portant sur les compositions pianistiques de ce dernier. Depuis 2012, Prosseda livre aussi des conférences-concerts avec le pianiste robot TeoTronico, sous la forme de spectacles éducatifs ou pour toute la famille, afin de démontrer les différences entre la production littérale de la musique et son interprétation humaine.
jeu. 4 sept.
02:01
Orchestre philharmonique Israël : 60e anniversaire
En 1996, l’Orchestre philharmonique d’Israël a célébré son 60e anniversaire avec un gala dirigé par les maestros Zubin Mehta et Daniel Barenboim. Cet événement musical met en vedette des solistes de renommée mondiale, notamment le violoniste chevronné Isaac Stern, les musiciens de la relève Maxim Vengerov et Gil Shaham, ainsi que Pinchas Zukerman, Shlomo Mintz et Itzhak Perlman. La soirée débute par un discours émouvant sur les débuts de l’orchestre livré par Stern. Le programme de la soirée se poursuit avec le Concerto pour deux violons en ré mineur, BWV1043 de Bach, la Symphonie no 2 de Brahms, la Passacaille pour violon, violoncelle et alto d’Halvorsen, la Sérénade no 6, K. 239 de Mozart, le Concerto en si mineur pour quatre violons et orchestre de Vivaldi et l’ouverture d’Oberon de Weber.
06:32
Stravinsky - Le Sacre - I. L'Adoration de la Terre
Au programme de ce concert de l'Orchestre philharmonique de Berlin dirigé par Bernard Haitink avec, en soliste, le violoniste Frank Peter Zimmermann : l'Ouverture-Fantaisie Roméo et Juliette de Tchaïkovski, le Concerto pour violon n° 3 en sol majeur K. 216 de Mozart et le Sacre du Printemps d'Igor Stravinsky. Les Europakonzert de l'Orchestre philharmonique de Berlin sont une contribution de la célèbre formation à l'Union Européenne. Ils ont lieu toujours le 1er mai, date anniversaire de la création de l'Orchestre en 1882 et, à chaque fois, dans une ville différente. En 1993, ce fut à Londres, au Royal Albert Hall.
07:56
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Jihoon Son
Le ténor Jihoon Son (Corée du Sud, 1990) interprète « Pourquoi me réveiller? » de l’opéra Werther de Jules Massenet; « Si, ritrovarla io giuro » de l’opéra Cendrillon de Gioachino Rossini; et « Che gelida manina », extrait de l’opéra La Bohème de Giacomo Puccini, lors des demi-finales du volet Aria du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Il est accompagné de l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Jacques Lacombe. Cette performance a été captée à la Maison symphonique de Montréal.
09:07
Schubert - Quatre impromptus, op. 90
Roberto Prosseda (1975) interprète la Sonate pour piano no 5 de Mozart (KV. 283) et Quatre impromptus, op. 90, de Franz Schubert, pour terminer avec Chopin et les défis techniques de Ballade no 4, op. 52. Surtout reconnu pour son interprétation d’œuvres récemment découvertes ayant été créées par Mendelssohn, Prosseda a enregistré une série de neuf CD pour Decca portant sur les compositions pianistiques de ce dernier. Depuis 2012, Prosseda livre aussi des conférences-concerts avec le pianiste robot TeoTronico, sous la forme de spectacles éducatifs ou pour toute la famille, afin de démontrer les différences entre la production littérale de la musique et son interprétation humaine.
12:36
Musique de chambre de Haydn, Tchaïkovski et autres
Ce concert de musique de chambre s’inscrit dans la série Preludio, présentée par l’école de musique Reina Sofía de Madrid. Le programme s’ouvre avec le Concerto en ré majeur pour violoncelle et orchestre, H VIIb: 2 (réduction pour violoncelle et piano) de Joseph Haydn, interprété par le violoncelliste Alejandro Gómez Pareja et le pianiste Miguel Ángel Ortega Chavaldas. Ensuite, la violoniste Cecilia Novella Genovés et la pianiste Alina Artemyeva présentent Souvenir d’un lieu cher, op. 42, de Piotr Ilitch Tchaïkovski, suivi par la Sonate pour violon solo en ré mineur, op. 27, no 3, d’Eugène-Auguste Ysaÿe, interprétée par Genovés. Le programme se poursuit avec Capriccio, op. 55, « Hommage à Paganini », de Henri Vieuxtemps, présenté par l’altiste Mario Carpintero Martín. Le bassiste Ramsés Martínez Millán et la pianiste Marharyta Kozlovska clôturent le programme avec la Sonate pour contrebasse et alto en ré majeur (arrangements pour contrebasse et piano) de Johannes Sperger. Cette performance a été enregistrée à l’Auditorio Sony de l’école de musique Reina Sofía de Madrid, en Espagne, le 30 avril 2024.
14:04
Ravel & Couperin - Debussy & Rameau
Les vrais héros ne meurent jamais. François Couperin et Jean-Philippe Rameau, par exemple, ont été de grandes figures du mouvement baroque français. Parmi les compositeurs leur ayant rendu hommage se trouve Maurice Ravel, dont Le tombeau de Couperin fait écho à la clarté, à l’équilibre et au raffinement de son idole. Claude Debussy a aussi composé « Hommage à Rameau », dans le cadre d’Images 1. Grande habituée du festival de musiques anciennes Oude Muziek, Olga Pashchenko livre un concert au piano-forte et au clavecin qui juxtapose des musiques baroques et néo-baroques.
15:01
Misha Fomin at the Concertgebouw
Depuis son premier concert spectaculaire au Concertgebouw d’Amsterdam en 2002, le pianiste Misha Fomin est devenu une partie intégrante du paysage musical néerlandais. La presse nationale et internationale a salué la fluidité virtuose de son jeu, la riche palette de couleurs qu’il parvient à créer et son impressionnante intelligence musicale. Dans le cadre de ce concert, enregistré au Concertgebouw d’Amsterdam, Fomin interprète plusieurs pièces, y compris Tableaux d’une exposition (1874) de Modeste Moussorgski. Les mouvements de cette pièce sont séparés par la Promenade, un thème récurrent et varié qui évoque le déplacement du spectateur d’un tableau au suivant. Les différentes promenades sont des variations sur un même thème, qui revient dans deux autres mouvements (Cum mortuis in lingua mortua et La porte du Bogatyr). Moussorgski a composé ce cycle sur une période de trois semaines en 1874, après avoir visité l’exposition de son ami, le peintre Viktor Hartmann. À ce sujet, Moussorgski a écrit : « Les sons et les idées flottent dans l’air. Je les avale et je les dévore, j’arrive à peine à les mettre sur papier. »
17:59
Célébration Mozart à Berlin
Présenté dans le somptueux décor de l’Opéra de Berlin – le Staatsoper Unter den Linden – ce concert est entièrement consacré à l’œuvre de Wolfgang Amadeus Mozart. Ce gala présenté pour un soir seulement met en vedette les pièces les plus exubérantes du compositeur, interprétées par certains des plus grands chanteurs et musiciens internationaux. Le chef d’orchestre Julien Salemkour dirige le Staatskapelle Berlin, l’orchestre du Staatsoper Unter den Linden, ainsi que les solistes Nicolaj Znaider (violon), Thomas Quasthoff (baryton) et Sylvia Schwartz (soprano). Au programme de ce merveilleux concert, on retrouve l’ouverture de La clemenza di Tito, le Concerto pour violon n° 5, le lied Chi sa, chi sa, qual sia, le Concerto pour piano n° 23, l’aria Per questa bella mano, l’aria Papageno et le duo Papageno-Papagena tirés de La Flûte enchantée, et la Symphonie n° 40.
22:44
Beethoven - Concerto pour piano no 3, op. 37
Le chef d’orchestre Eduard Topchjan est à la tête de l’Orchestre philharmonique national d’Arménie dans cette performance du Concerto pour piano no 3 en do mineur, op. 37, de Ludwig van Beethoven. La pianiste d’origine russe Maya Oganyan (2005*) est ici la soliste, et fait ses débuts avec l’orchestre. Le Concerto pour piano no 3 a été composé en 1800, et a été joué pour la première fois trois ans plus tard par Beethoven lui-même. Comme les deux autres œuvres majeures du compositeur – la Symphonie no 5 et la Sonate pour piano no 8, dite « Pathétique » – ce concerto pour piano est composé dans la clé de do mineur, ce qui contribue à son caractère orageux. Comme rappel, Oganyan propose Der Bote (Le messager) du compositeur ukrainien Valentin Silvestrov. Cette performance a été enregistrée sur les planches de la salle de concert Aram Khachaturian de Yerevan, en Arménie, en 2021.
ven. 5 sept.
02:52
Europakonzert 2004 à Athènes
Dans le cadre de l’édition 2004 de l’Europakonzert, l’Orchestre philharmonique de Berlin s’est produit dans l’ancien odéon d’Hérode Atticus d’Athènes. Le chef d’orchestre Sir Simon Rattle y dirige le pianiste Daniel Barenboim dans une interprétation du Concerto pour piano no 1 de Johannes Brahms et des arrangements d’Arnold Schoenberg du Quatuor pour piano no 1 du même compositeur. Ce concert enregistré dans la capitale grecque a marqué une double première : en plus d’être la première collaboration publique de la paire exceptionnelle formée par Rattle et Barenboim, cette édition de l’Europakonzert est la première à être dirigée par le nouveau chef d’orchestre. L’odéon d’Hérode Atticus est un amphithéâtre construit en 161 en hommage à la femme d’Hérode Atticus situé au pied de l’Acropole. Avec sa capacité de plus de 5000 spectateurs, l’odéon figure parmi les théâtres les plus importants de la Grèce.
04:48
Bizet - Symphonie en do majeur
Profitez d’une performance éblouissante du célèbre Concerto pour piano no 1 de Piotr Ilitch Tchaïkovski, interprété par l’incroyable virtuose russe Daniil Trifonov, accompagné de l’Orchestre philharmonique d’Israël sous la baguette de Kent Nagano. Cette performance prouve à quel point la musique classique peut être majestueuse lorsqu’elle est livrée par des artistes de talent. Ce concert enregistré en 2014 à l’auditorium Charles Bronfman de Tel-Aviv s’ouvre avec le célèbre Air de la Suite pour orchestre no 3 de Bach, et comprend également Le Corsaire de Berlioz et la Symphonie en do majeur de Bizet.
05:26
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Sarah Dufresne
La soprano Sarah Dufresne (Canada, 1994) interprète « Eccomi in lieta vesta ... Oh! Quante volte » de l’opéra Les Capulet et les Montaigu de Vincenzo Bellini; « Exsultate jubilate – Allegro », extrait du motet Exultez, réjouissez-vous (K. 165) de Wolfgang Amadeus Mozart; et « Pâle et blonde », tiré de l’opéra Hamlet d’Ambroise Thomas, lors des demi-finales du volet Aria du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Elle est accompagnée de l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Jacques Lacombe. Cette performance a été captée à la Maison symphonique de Montréal.
05:45
Schubert - Quatre impromptus, op. 90 - I.
Roberto Prosseda (1975) interprète la Sonate pour piano no 5 de Mozart (KV. 283) et Quatre impromptus, op. 90, de Franz Schubert, pour terminer avec Chopin et les défis techniques de Ballade no 4, op. 52. Surtout reconnu pour son interprétation d’œuvres récemment découvertes ayant été créées par Mendelssohn, Prosseda a enregistré une série de neuf CD pour Decca portant sur les compositions pianistiques de ce dernier. Depuis 2012, Prosseda livre aussi des conférences-concerts avec le pianiste robot TeoTronico, sous la forme de spectacles éducatifs ou pour toute la famille, afin de démontrer les différences entre la production littérale de la musique et son interprétation humaine.
09:29
Schubert - Rondo D. 951
Pour célébrer son 80e anniversaire, la pianiste argentine Martha Argerich propose un concert captivant consacré à la musique de chambre, présenté dans le cadre enchanteur du Château de Chantilly, en France. Pour l’occasion, la « grande dame du piano » est accompagnée par plusieurs artistes de renom. Dans le cadre de ce concert, Argerich et le pianiste Iddo Bar-Shaï interprètent le Rondo en la majeur, D. 951, de Franz Schubert.
13:29
Rimsky-Korsakov - La légende de la ville invisible
Lors de ce concert exquis capté en 2016 au Tchaikovsky Concert Hall de Moscou, l’Orchestre national de Russie et le pianiste vedette Boris Berezovsky sont dirigés par le chef d’orchestre Mikhail Pletnev pour interpréter deux magnifiques suites de Nikolai Rimsky-Korsakov. Lauréat du Concours international Tchaikovsky de Moscou en 1990, Berezovsky joue l’œuvre de Rimsky-Korsakov avec la puissance d’un virtuose. Le programme comprend la suite pour orchestre de La légende de la ville invisible de Kitège et de la demoiselle Fevronia, ainsi que l’imagerie musicale pour orchestre du Conte du tsar Saltan. Ce programme est produit par la Société philharmonique de Moscou, décrite par le compositeur de Saint-Pétersbourg Dmitri Shostakovich comme une actrice importante dans le « développement de la vie musicale [de la Russie] » et une « université rassemblant des millions d’amoureux de la musique et des milliers de musiciens ». La Société philharmonique de Moscou a été fondée en 1922 par Anatoly Lunacharsky, devenu commissaire de la Culture. Au fil des ans, elle est devenue la plus importante institution organisant des concerts en Russie.
14:03
Fantasymphony – A Concert of Fire and Magic
L'Orchestre Symphonique National du Danemark ouvre une fois de plus les portes de mondes magiques avec un programme de concert enchanteur. Sous la direction du chef d'orchestre allemand Christian Schumann, l'Orchestre Symphonique National du Danemark, le Chœur National de Concert du Danemark et le Chœur National Junior du Danemark s'associent pour interpréter la musique des films fantastiques, séries télévisées et jeux vidéo les plus populaires, notamment Le Seigneur des Anneaux, Game of Thrones, Le Hobbit, The Witcher et League of Legends. Les solistes de ce concert sont la mezzo-soprano norvégienne Tuva Semmingsen, la soprano canadienne-portugaise Cassandra Lemoine, le musicien danois Bjørn Fjæstad et l'acteur britannique David Bateson.
16:35
Orquesta de Minería : Concert anniversaire I
Léon Spierer dirige l’Orquesta Sinfonica de Minería dans le cadre d’un concert de la Saint-Silvestre. La soliste est la soprano Jéssika Arévalo. La première partie de ce concert anniversaire met en scène Wiener Blut, op. 354 de Strauss II; « Meine Lippen, sie küssen so heiß » tiré de Giuditta de Léhar; l’ouverture du Barbier de Séville de Rossini; l’aria de Vilja tirée de Die Lustige Witwe de Léhar; An der Schönen Blauen Donau, op. 314 de Strauss II; « Carceleras » tiré de Las Hijas del Zebedeo de Ruperto Chapi; et la célèbre Marche de Radetzky, op. 228 de Johan Strauss. Enregistré à l’Academia de Música del Palacio de Minería, Mexico.
18:00
Beethoven - Symphonie nº 7
En septembre 2016, nous avons célébré l’anniversaire de l’un des chefs d’orchestre les plus réputés du Japon : Seiji Ozawa. Ardent défenseur des compositeurs modernes, Ozawa a fondé en 1992 le Saito Kinen Festival Matsumoto, mieux connu sous le nom de Seiji Ozawa Festival depuis 2015. Dans cette performance, Ozawa dirige avec passion les 63 membres de l’orchestre Saito Kinen dans une interprétation des deuxième et septième symphonies de Beethoven. La Symphonie no 2 a été principalement composée lors du séjour de Beethoven à Heiligenstadt, alors que sa surdité commençait à s’accentuer. La première de la pièce a été présentée au Theater an der Wien de Vienne, le 5 avril 1803. La première de la Symphonie no 2 a quant à elle été dirigée par Beethoven lui-même à Vienne, en 1813, dans le cadre d’un concert caritatif pour les soldats blessés au front. À l’époque, le public en liesse a exigé un rappel de l’Allegretto, le mouvement le plus populaire de l’œuvre.
18:41
Hommage à Yehudi Menuhin
Le 22 avril 2016, Yehudi Menuhin aurait célébré son 100e anniversaire. L’un de ses élèves les plus célèbres - et l’un de ses meilleurs amis - est le violoniste Daniel Hope. Hope est devenu violoniste pour suivre les traces de Menuhin. Sa mère a été embauchée comme secrétaire de Menuhin lors du déménagement de la famille Hope à Londres, de sorte que le jeune Daniel a grandi dans la maison de Menuhin, où il a appris non seulement à aimer la musique, mais aussi à intégrer le violon dans son quotidien. Jouer du violon tous les jours est devenu aussi important pour lui que marcher, boire ou manger. Hope a joué avec Menuhin quelques-uns des Duos de Bartók, qui, selon lui, étaient une excellente introduction à la musique exceptionnelle du compositeur. La programmation de ce concert interprété avec le Konzerthausorchester Berlin sous la baguette d’Iván Fischer comprend une pièce signée Bartók, ainsi que le Kaddish de Ravel – le rappel choisi par Daniel Hope dans le cadre du dernier concert de Menuhin à Düsseldorf –, et le Concerto pour violon d’Elgar.
Hier
05:09
Bach - Cantata "Ich habe genug", BWV 82
Le documentaire Jaroussky chante Bach et Telemann dresse le portrait d’un chanteur très spécial et de deux compositeurs d’exception. Quand Philippe Jaroussky chante des œuvres de Telemann et de Bach de sa voix angélique presque intemporelle, n’appartenant à aucune époque, il est évident que la force émotionnelle et la puissance purificatrice de la musique des deux compositeurs n’ont pas été perdues au cours des siècles. Les œuvres interprétées dans ce film sont Jesus liegt in letzten Zügen, la sinfonia tirée de Brockes-Passion, et Der am Ölberg zagende Jesus de Telemann, et la sinfonia tirée de Ich hatte viel Bekümmernis et Ich habe genug de Bach.
13:02
Stingray Originals - Seljan Nasibli
Originaire d’Azerbaïdjan, Seljan Nasibli a commencé à jouer du piano et du violon à tout juste cinq ans. Après être déménagée en Angleterre à un jeune âge, elle a été encouragée à poursuivre ses aspirations musicales et a choisi de chanter du jazz. Or, ses professeurs à l’Université d’Oxford ont décelé chez la jeune femme une tendance opératique certaine, et l’ont invitée à suivre une formation classique. Nasibli a terminé ses études au Royal College of Music, où elle a décroché une maîtrise en performance vocale. Dans cet épisode de Stingray Originals, Nasibli interprète « Signore, ascolta! » et « Tu, che di gel sei cinta » tirées de Turandot de Puccini, et « Quando m’en vo’ » (La Valse de Musette) de La Bohème, du même compositeur.
13:40
Chopin - Ballade no 4, op. 52
Le pianiste italien Roberto Prosseda interprète l’exigeante Ballade no 4 en fa mineur, op. 52, de Frédéric Chopin. Achevée en 1842, cette pièce réputée pour son caractère hautement expressif est considérée comme un chef-d’œuvre du répertoire pour piano de la période romantique. Cette performance a été enregistrée à la Villa Contarini in Piazzola sul Brenta, en Italie, en 2006.
14:01
Abbado dirige Mahler et Schönberg
Ce programme est introduit par un court documentaire sur Pelléas et Mélisande de Schönberg, basé sur un texte de Claudio Abbado. Chaque thème musical est associé à une couleur spéciale qui apparaît à l’écran. Ce qui est le plus remarquable au sein des performances de Malher par Abbado est que leur impact sans égal n’a jamais mis de côté la sensibilité, la subtilité et l’extrême sophistication des œuvres du compositeur. Avec le plus important orchestre de jeunes musiciens au monde, le Gustav Mahler Jugendorchester (GMJO), Abbado interprète la Symphonie no 4 de Gustav Malher et Pelléas et Mélisande, op. 5 d’Arnold Schönberg. Le Gustav Malher Jugendorchester a été fondé à Vienne en 1986, par Abbado. La qualité artistique élevée et le succès international de cet orchestre ont incité plusieurs chefs d’orchestre et solistes de renom à collaborer avec lui.
15:46
Prokofiev – Pierre et le loup
Dans cette version de Pierre et le loup (1936), une composition de Sergei Prokofiev (1891-1953), chaque personnage est illustré par un instrument différent (ou une section), avec son propre thème musical. Par exemple, Pierre est représenté par les cordes, son grand-père grincheux par le basson, son chat par la clarinette et les oiseaux par la flûte. Au fil de la narration et des interactions entre les personnages, les thèmes musicaux s’entremêlent joliment. Cette performance de 2018 est narrée et dirigée par Marin Alsop. L’accompagnement musical est assuré par le Britten-Pears Orchestra.
22:09
Holst - Les Planètes
Sous la direction de Conrad van Alphen, la Sinfonia Rotterdam et le Nationaal Vrouwen Jeugdkoor interprètent Les Planètes, op. 32 de Gustav Holst au palais de concerts De Doelen de Rotterdam, en 2019. Van Alphen a fondé la Sinfonia Rotterdam en 2000. Sous son leadership passionné, l’orchestre est rapidement devenu l’un des ensembles musicaux les plus réputés des Pays-Bas. Holst a créé Les Planètes entre 1914 et 1916 pour exprimer son intérêt envers l’astrologie. Cette suite pour orchestre est composée de sept mouvements nommés d’après les planètes connues à l’époque (à l’exception de la Terre) et leur signe astrologique correspondant : Mars, celui qui apporte la guerre; Vénus, celle qui apporte la paix; Mercure, le messager ailé; Jupiter, celui qui apporte la gaieté; Saturne, celui qui apporte la vieillesse; Uranus, le magicien; et Neptune, le mystique. Le mouvement consacré à Jupiter comprend une mélodie glorieuse qui est aujourd’hui largement connue, adaptée par Holst lorsqu’il a mis en musique le poème I Vow to Thee, My Country. Le dernier mouvement des Planètes comprend un chœur féminin qui donne à la musique une atmosphère mystérieuse et céleste.
23:29
Bellini/Liszt - Réminiscences de Norma S.394
Minsoo Hong (1993, Corée du Sud) interprète le Sposalizio tiré des Années de pèlerinage : Deuxième année (S161/1) de Liszt et les Réminiscences de Norma de Bellini/Liszt (S394) lors de la finale en solo du 11e Concours international de piano Franz Liszt, qui s’est tenu à TivoliVredenburg, Utrecht , en 2017. Fondé en 1986 aux Pays-Bas, le concours présente, développe et promeut activement la prochaine génération de pianistes internationaux. Il est devenu l’une des principales portes d’entrée vers la scène musicale classique professionnelle pour les jeunes musiciens, et figure parmi les concours de piano les plus prestigieux du monde.