00:00
Purcell - King Arthur
Hervé Niquet dirige le chœur et l'orchestre du Concert spirituel dans une version de King Arthur du Britannique Henry Purcell (1659-1695), présentée à l'Opéra national de Montpellier Languedoc-Roussillon en mars 2009. Les solistes sont Ana Marin Labin, Chantal Santon-Jeffery, Mélodie Ruvio, Mathias Vidal, Marc Mouillon et Joao Fernandes. King Arthur, sous-titré The British Worthy, est un semi-opéra en cinq actes - soit un opéra où les personnages principaux ne chantent pas, à moins d'être surnaturels ou pastoraux - présenté pour la première fois au Théâtre de Dorset Garden, à Londres, en 1691. L'intrigue s'intéresse aux batailles entre les Bretons du roi Arthur et les Saxons, plutôt qu'aux légendes de Camelot.
01:42
Mahler - Symphonie No. 7
Le chef d’orchestre néerlandais Bernard Haitink dirige le Berliner Philharmoniker dans cette interprétation de la Symphonie no 7 de Gustav Mahler, enregistrée à la Berliner Filharmonie en 1993. Cette symphonie pour orchestre a été présentée pour la première fois en 1908 à Prague, sous la direction de Mahler lui-même. Quelques semaines plus tard à peine, la pièce avait déjà été interprétée aux Pays-Bas et en Allemagne, mais le public n’est pas tombé immédiatement sous le charme de ses mélodies. Composée de cinq mouvements, cette œuvre présente un plan tonal plus complexe que celui des symphonies précédentes de Mahler. Les deux premières parties de la symphonie, appelées « Nachtmusik », ou musique de nuit, sont inspirées de la toile La Ronde de nuit de Rembrandt. La finale, sans doute le passage le plus exubérant composé par Mahler, conclut la symphonie d’une façon aussi étrange que somptueuse.
03:05
Qui a volé le Boléro de Ravel?
L’une des œuvres classiques les plus populaires de tous les temps, le Boléro (1928) de Maurice Ravel est entré dans le domaine public le 1er mai 2016. Avant cette date, l’œuvre a rendu le compositeur et ses héritiers plusieurs fois millionnaires. Lorsque Ravel est décédé, en 1937, il a fait de son frère Édouard son seul héritier. Le décès de ce dernier, en 1960, a déclenché une guerre juridique complexe au sujet des droits de l’œuvre, impliquant entre autres l’infirmière d’Édouard et son mari. Ce documentaire de 2017 relate l’histoire romanesque du legs de cette pièce emblématique du répertoire classique, qui s’est déroulée sous les yeux mêmes du public. Le cinéaste Fabien Caux-Lahalle étaye cette série documentaire d’extraits du Boléro sous diverses formes.
03:57
Chostakovitch - Concerto pour violon no 1, op 77
En mai 2019, le nouveau chef d’orchestre principal du Gewandhaus, Andris Nelsons, a dirigé un concert mettant en vedette la Symphonie no 5 de Tchaïkovski, surnommée Symphonie du destin. À l’époque, Tchaïkovski voyait dans cette pièce un échec cuisant, et une preuve du tarissement de sa source créative. Constamment rongé par le doute, le compositeur n’a jamais adopté une attitude confiante envers ses propres talents. Le programme du concert comprend également le Concerto pour violon no 1 de Chostakovitch, mettant en scène l’exceptionnelle soliste Baiba Skride. Dans cette composition, le violon ne prend aucune pause; son récit orageux se déploie au fil des lignes de basse « ostinato Passacaglia » et laisse résonner un chant d’une beauté saisissante. Ces deux œuvres sont entrecoupées de l’Élégie pour violon solo de Stravinsky, également interprétée par Baiba Skride.
04:41
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Bryan Murray
Le baryton Bryan Murray (États-Unis, 1989) interprète Phidylé d’Henri Duparc; « In der Fremde », « Intermezzo », « Waldesgespräch », « Die Stille » et « Mondnacht » du Liederkreis (op. 39) de Robert Schumann; « Requiescat », tirée des Trois chansons de Matthew Emery; ainsi que « Chanson romanesque », « Chanson épique » et « Chanson à boire », de Don Quichotte à Dulcinée par Maurice Ravel, lors des demi-finales du volet Mélodie du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Cette performance a été captée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
05:11
Saint-Saëns - Concerto pour piano no 2, op. 22
Le pianiste Mikhail Pletnev est accompagné par l’Orchestre national russe, sous la direction de Kirill Karabits, dans une performance du Concerto pour piano no 2, op. 22 de Saint-Saëns. Lors de la première de l’œuvre, en 1868, Saint-Saëns était lui-même au piano, sous la direction de maestro Anton Rubinstein. Ce concert enregistré à la Société philharmonique de Moscou dans le cadre de la neuvième édition du Grand festival de l’Orchestre national russe s’ouvre avec une performance du poème symphonique Rêves de Prokofiev.
06:00
Bach - Suite pour violoncelle no 5 en do mineur
En direct de l’église Saint-Barthélemy de Dornheim, en Allemagne, où Jean Sébastian Bach a épousé sa première femme Maria Barbara, le réputé violoncelliste néerlandais Anner Bylsma interprète la Suite pour violoncelle no 5 en do mineur, BWV 1011, du compositeur. Bach a probablement composé cette collection de six suites pour violoncelle solo entre 1717 et 1723. Ces œuvres sont considérées comme une partie intégrante du répertoire classique pour violoncelle, et mettent merveilleusement en lumière les possibilités polyphoniques de l’instrument. Comme c’est généralement le cas dans les suites baroques, chaque mouvement est basé sur un type de danse. Ainsi, la Suite no 5 s’ouvre par un prélude, et est suivie par six mouvements de danse, divisés en cinq sections : une allemande, une courante, une sarabande, deux gavottes et une gigue finale.
06:25
Weinberg - Rhapsody on Moldovan Themes, Op. 47/1
Sur une période de 19 jours, les meilleurs orchestres jeunesse au monde, dirigés par des chefs d’orchestre de renom et accompagnés de solistes virtuoses, livrent des performances inspirantes dans le cadre du Young Euro Classical. Ce festival est réputé être la plus importante plateforme pour les jeunes musiciens internationaux évoluant dans la tradition classique européenne. Découvrez certaines des performances exceptionnelles et contagieuses de l’édition 2017 de l’événement, qui comprennent des œuvres classiques de renom ainsi que des pièces de compositeurs locaux. Au programme : La forza del destino de Verdi, Meeresstille und glückliche Fahrt de Beethoven, le Concerto pour piano no 1 et Six romances de Tchaïkovski, Georgian, Mingrelian Songs de Kohji, Rhapsody on Moldavian Themes, op 47, de Weinberg, et As the Heart Soars de Wong.
06:37
Une soirée avec Gabriela Montero
La pianiste vénézuélienne Gabriela Montero fait honneur à son nom de ‘Reine de l’improvisation’ pendant ce concert. Grâce à ses interprétations et son talent unique d’improvisation, elle est rapidement devenue célèbre et maintenant elle a des admirateurs dans le monde entier. Pendant ses concerts, la pianiste invite souvent le public à proposer des mélodies et elle joue des morceaux à la demande générale. De cette manière le concert devient un échange interactif. Lors de cet enregistrement elle présente un mélange de compositions contemporaines et de chefs-d’œuvre classiques.
07:58
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Arvid Fagerfjäll
Le baryton Arvid Fagerfjäll (Suède, 1991) interprète « Chanson à boire » des Chansons pour voix et piano (op. 17) d’Édouard Lalo; « Was in der Schenke waren Heute » des Goethe-Lieder de Hugo Wolf; « Geselle, woll'n wir uns in Kutten hüllen », tiré de l’Italienisches Liederbuch, vol. I, de Hugo Wolf; « And I have sat » et « Yea, for this love of mine » du cycle Shine and Dark d’Aribert Reimann; « Martus (Stormclouds) » des Hymnes du Rig Veda (op. 24) de Gustav Holst; « Und hat der Tag all seine Qual » des 4 Gesänge (op. 8) d’Alexander von Zemlinsky; « Le cygne », des Histoires naturelles de Maurice Ravel; « La fleur qui va sur l’eau », des 3 Mélodies (op. 85) de Gabriel Fauré; et « Mit Myrten und Rosen », du Liederkreis (op. 24) de Robert Schumann, lors des demi-finales du volet Mélodie du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Cette performance a été captée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
08:25
Mon coeur brûle
René Pape incarne parfaitement la nouvelle génération de chanteurs d’opéra : d’apparence actuelle et décontractée, il a soif de nouveaux défis et témoigne d’une ouverture à l’expérimentation ambitieuse. Dans le film musical My Heart Is Burning, René Pape chante et joue divers rôles qui font étalage de l’impressionnante polyvalence de sa voix et des nombreuses facettes de sa personnalité. Réalisé par Sibylle Muth.
09:08
Ravel - Concerto pour piano en Sol majeur
Sous la direction de Mihail Pletnev, Lucas Debargue et l’Orchestre national de Russie présentent un concert consacré à George Bizet et à Maurice Ravel. Le concert s’ouvre avec une sélection d’œuvres de Bizet composées pour la pièce de théâtre L’Arlésienne d’Alphonse Daudet, compilées par Pletnev. Debargue interprète ensuite le Concerto pour piano no 1 de Ravel, suivi par la Barcarolle no 4 de Fauré, présentée en rappel. Le mouvement initial du premier concerto de Ravel contient cinq thèmes distincts, dont deux présentent des accents basques et trois affichent l’influence du jazz. Ce concert a été enregistré à la salle de concert Tchaïkovski dans le cadre de la neuvième édition du Grand Festival de l’Orchestre national de Russie.
10:00
Mahler - Symphonie no 7
Saisissante, virtuose et spectaculaire : ces adjectifs décrivent parfaitement la musique pour piano de Franz Liszt. Profitez d’une performance scintillante de son Concerto pour piano no 1 en mi bémol majeur, livrée par l’incroyable virtuose russe Daniil Trifonov, accompagné de l’Orchestre philharmonique d’Israël sous la baguette de Kent Nagano. Comme rappel, Trifonov interprète Reflets dans l’eau, tirée des cycles Images de Debussy. L’orchestre clôt ce concert livré en 2014 à l’auditorium Charles Bronfman de Tel-Aviv avec la Symphonie no 7 de Mahler.
11:24
Fomin joue Schumann, Beethoven et Tchaïkovski
Après un récital inaugural couronné de succès en 2016, le pianiste Misha Fomin fait un retour sur les planches de la salle intimiste du Concertgebouw Amsterdam le 11 novembre 2017. Célébré par la presse locale et internationale pour sa virtuosité naturelle, la texture riche de son jeu et sa grande intelligence musicale, Fomin interprète la Fantaisie, op. 17 de Schumann, la Sonate pour piano no 30, op. 109 de Beethoven, ainsi que des œuvres de Tchaïkovski, dont les pièces « Mai », « Juin » et « Octobre » tirées des Saisons, op. 37b, et une transcription signée Liszt de la « Polonaise », tirée de l’opéra Eugene Onegin.