00:00
Meyerbeer - Les Huguenots
Le contexte de ce « grand opéra » de Giacomo Meyerbeer est le massacre de la Saint-Barthélemy. Raoul, un protestant, est amoureux de Valentine, une catholique : un amour impossible. Ce n’est pas que la question de religion qui éloigne les deux amoureux, car Valentine a été promise au Comte de Nevers, un catholique et l’ennemi de Raoul… Cette œuvre était très populaire juste après sa première représentation mais elle est tombée dans l’oubli après. Cette production de l’Opéra allemand de Berlin (1991) est un come-back triomphant pour cette œuvre intemporelle, présentée de façon contemporaine. Solistes: Angela Denning (Margarethe von Valois), Lucy Peacock (Valentine), Richard Leech (Raoul von Nangis), Hartmut Welker (Graf von Saint-Bris), Camille Capasso (Urban), Martin Blasius (Marcel). Chef d' orchestre: Stefan Soltesz.
02:40
Orchestre philharmonique Israël : 60e anniversaire
En 1996, l’Orchestre philharmonique d’Israël a célébré son 60e anniversaire avec un gala dirigé par les maestros Zubin Mehta et Daniel Barenboim. Cet événement musical met en vedette des solistes de renommée mondiale, notamment le violoniste chevronné Isaac Stern, les musiciens de la relève Maxim Vengerov et Gil Shaham, ainsi que Pinchas Zukerman, Shlomo Mintz et Itzhak Perlman. La soirée débute par un discours émouvant sur les débuts de l’orchestre livré par Stern. Le programme de la soirée se poursuit avec le Concerto pour deux violons en ré mineur, BWV1043 de Bach, la Symphonie no 2 de Brahms, la Passacaille pour violon, violoncelle et alto d’Halvorsen, la Sérénade no 6, K. 239 de Mozart, le Concerto en si mineur pour quatre violons et orchestre de Vivaldi et l’ouverture d’Oberon de Weber.
04:35
À la découverte de chefs-d’œuvre:Symph fantastique
Les vingt volets de la série « À la découverte de chefs-d’œuvre » constituent des introductions audiovisuelles aux chefs-d’œuvre de la musique classique. Les introductions permettent au téléspectateur d’apprécier les plus belles compositions, depuis le baroque jusqu’à l’époque moderne, sous un jour totalement nouveau. Des extraits de partitions et des explications d'experts aident le téléspectateur à suivre les motifs et rythmes et à comprendre la structure de l’œuvre. Ce volet présente la Symphonie fantastique d’Hector Berlioz, qui est largement considérée comme l'une des œuvres les plus importantes et les plus représentatives du début du romantisme. De par sa nature hallucinatoire et onirique, Leonard Bernstein l'a assimilée à la première expédition musicale psychédélique. Le musicologue allemand Wulf Konold évoque l'idée qui a inspiré Berlioz et explique sa réalisation au sein de cette œuvre fascinante.
05:04
Chostakovitch - Symphonie no 9, op. 70
L’Orchestre symphonique de Lucerne, sous la direction de Neeme Järvi, présente la première mondiale du nouveau Concerto pour violoncelle, piano et orchestre de Rodion Chtchedrine. Les solistes sont Martha Argerich (piano) et Mischa Maisky (violoncelle). Le programme du concert comprend également le Scherzo-caprice, op. 66, B. 131 de Dvorák, le Double concerto « Offrande romantique » de Chtchedrine, la Sonate pour piano et violoncelle en la majeur de Franck, et la Symphonie no 9, op. 70 de Chostakovitch. Ce concert a été enregistré le 9 février 2011 au Palais de la culture et des congrès de Lucerne (Kultur- und Kongresszentrum Luzern, ou KKL). Orchestre en résidence du KKL et plus vieil orchestre symphonique de Suisse, l’Orchestre symphonique de Lucerne jouit d’une réputation enviable bien au-delà des limites de sa ville natale.
05:33
Telemann - Der am Ölberg zagende Jesus, TWV 1: 364
Le documentaire Jaroussky chante Bach et Telemann dresse le portrait d’un chanteur très spécial et de deux compositeurs d’exception. Quand Philippe Jaroussky chante des œuvres de Telemann et de Bach de sa voix angélique presque intemporelle, n’appartenant à aucune époque, il est évident que la force émotionnelle et la puissance purificatrice de la musique des deux compositeurs n’ont pas été perdues au cours des siècles. Les œuvres interprétées dans ce film sont Jesus liegt in letzten Zügen, la sinfonia tirée de Brockes-Passion, et Der am Ölberg zagende Jesus de Telemann, et la sinfonia tirée de Ich hatte viel Bekümmernis et Ich habe genug de Bach.
05:45
Bach – Le Clavier bien tempéré nos 24
En 1722, alors que Johann Sebastian Bach habitait à Köthen, en Allemagne, il a publié un recueil de préludes et de fugues dans chacune des 24 tonalités majeures et mineures. Cette collection a été appelée Le Clavier bien tempéré, livre un, BWV 846–869. Environ deux décennies plus tard, Bach a compilé un deuxième recueil du genre à Leipzig, qui a été appelé Le Clavier bien tempéré, livre deux, BWV 870-893. Bach a composé ces pièces pour un « clavier » générique, pouvant comprendre le clavecin, le clavicorde, ou l’orgue. Malgré cette imprécision, ces pièces sont généralement reconnues comme certaines des œuvres les plus importantes de l’histoire de la musique classique occidentale. Dans cette diffusion, Joanna MacGregor joue les préludes et fugues nos 13 à 24 (BWV 858-869) du premier livre du Clavier bien tempéré de Bach, enregistrées au Palau Güell de Barcelone, en Espagne, en 2010.
06:00
Mozart - Symphonie no 40, K. 550
Gianluigi Gelmetti dirige le Radio-Sinfonieorchester Stuttgart dans une performance de la Symphonie no 40 en sol mineur (K. 550) de Mozart, mise en scène pour la télévision par Janos Darvas. Cette œuvre a été composée en 1788, et est parfois appelée la « Grande symphonie en sol mineur », pour la distinguer de la « Petite symphonie en sol mineur » no 25, les deux seules œuvres des 41 symphonies de Mozart composées en tonalité mineure. La Symphonie no 40 est probablement la plus populaire de toutes les symphonies du grand compositeur; son ouverture accrocheuse est devenue l’une des sonneries de téléphone cellulaire les plus populaires dans les années 90. Or, les spécialistes ne s’entendent pas sur la popularité de cette œuvre à l’époque de Mozart, qui l’a interprétée seulement à quelques reprises et en a retravaillé certaines sections.
06:31
Mozart - Concerto pour violon n° 4
Les Dissonances est un collectif artistique fondé par le violoniste David Grimal en 2004. L’ensemble sans chef d’orchestre est composé de musiciens issus des plus grandes scènes européennes, de solistes internationaux et de jeunes talents prometteurs. Grimal est ici accompagné par Les Dissonances pour interpréter comme soliste le Concerto pour violon no 4 en ré majeur, K. 218, de Wolfgang Amadeus Mozart. À l’exception du premier, tous les concertos pour violon de Mozart ont été composés en 1775, à l’époque où il était premier violon de l’Orchestre de la Cour de Salzbourg. De ces cinq concertos, le Concerto pour violon no 4 est sans doute le plus connu. Cette performance a été enregistrée à la Cité de la Musique de Paris, en France, en 2014.
06:54
Tales of Two Cities: Leipzig-Damascus Coffee House
Le Tafelmusik Baroque Orchestra, aussi surnommé Tafelmusik, est un orchestre baroque canadien de Toronto spécialisé en musiques anciennes et dirigé par Jeanne Lamon. Avec le Trio Arabica, l’orchestre célèbre la musique et la culture du 18e siècle. Toutes deux situées au carrefour d’anciennes routes commerciales, les villes de Leipzig et de Damas sont devenues d’importants centres d’éducation reconnus pour leurs cafés, où des musiques ont été interprétées par les plus grands musiciens de leur époque. Ce concert présente des œuvres de Bach, Telemann et Händel, ainsi que des trésors de la musique classique arabe. Dans ce café interculturel, la musique, les textes et les images sont employés pour explorer la façon dont les gens qui vivent très loin les uns des autres peuvent être réunis par le commerce, les idées et l’art. Enregistrée au musée Aga Khan de Toronto, cette performance a été créée par Alison Mackay et mise en scène par Marshall Pynkoski.
08:32
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Hugo Laporte
Le baryton Hugo Laporte (Canada) interprète « Mein Sehnen, mein Wähne » de l’opéra La ville morte d’Erich Wolfgang Korngold; « Ô sainte médaille… Avant de quitter ces lieux » de l’opéra Faust par Charles Gounod; et « Son io, mio Carlo... Per me giunto... O Carlo, ascolta... Io morrò », tiré de l’opéra Don Carlo de Giuseppe Verdi, lors des demi-finales du volet Aria du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Il est accompagné de l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Jacques Lacombe. Cette performance a été captée à la Maison symphonique de Montréal.
08:51
Musique brésilienne pour violoncelle & piano
Dans ce documentaire en six parties sur la vie et l’œuvre d’Heitor Villa-Lobos, la réalisatrice Liloye Boubli convie les téléspectateurs à la rencontre de ce monument de la musique classique brésilienne. Ce compositeur, chef d’orchestre, violoncelliste et guitariste classique est né en 1887 à Rio de Janeiro et a grandi dans un Brésil aux prises avec d’immenses changements sociaux – notamment la révolution sociale et la modernisation, et l’abolition de l’esclavage en 1888 – pour devenir l’un des compositeurs sud-américains les plus connus de tous les temps. Dans le premier épisode de cette minisérie, des musiciens brésiliens discutent de l’influence de Villa-Lobos sur leur propre développement artistique et le lien intime qui liait le compositeur à son pays natal.
09:18
PIAM - Demi-finale: Mendelssohn et Chopin
En 2019-2021, la première édition du Prix international Antonio Mormone (Premio Internazionale Antonio Mormone) a eu lieu dans la ville italienne de Milan. Ce concours international a été créé par Enrica Ciccarelli, présidente de la fondation La Società dei Concerti, en mémoire du célèbre découvreur de talents Antonio Mormone (1930-2017). La première édition était consacrée au piano. Dans le cadre de ce concours, Leonardo Colafelice (Italie, 1995) interprète les Variations sérieuses (op. 54) de Felix Mendelssohn et la Polonaise « Héroïque » en la bémol majeur (op. 53) de Frédéric Chopin. Cette performance a été captée au Nuovo Teatro Ariberto de Milan en mai 2021.
10:02
Beethoven – Dernières sonates, op. 109, 110 et 111
Les trois dernières sonates de Beethoven – opus 109, 110 et 111 – explorent les méandres secrets de l’âme humaine, du désespoir jusqu’à la transfiguration. Lorsqu’il les a composées, Beethoven était déjà prisonnier de sa surdité, ce qui affectait énormément son rapport aux autres et au monde. Ce contexte psychologique est exploré par le réalisateur Mariano Nante, qui plonge le pianiste Alexandre Tharaud dans un film inspiré de l’univers de Tarkovski. Tournée dans des châteaux abandonnés, sous la direction photographique de Yorgos Arvanitis, cette œuvre évoque la solitude et l’introspection, proposant un voyage intérieur en images et en musique.
11:08
Fiesta del Tango
À Buenos Aires, le coup d’envoi de l’année 2012 a été donné au son des rythmes du tango et de la musique folklorique argentine, en direct de la célèbre salle de bal El Palacio. Ce concert festif débute avec une performance de tango livrée par le couple Eduardo et Gloria, accompagné de la formation de renom Café de los Maestros, et se poursuit par une prestation enlevante du bandonéoniste Rodolfo Mederos et de son trio. Le concert compte également sur la participation de Teresa Parodi, ancienne chanteuse principale du Astor Piazolla Band, qui est accompagnée pour l’occasion par le Fernando Suárez Paz Quintet, ainsi que de la Otros Aires, formation de tango électronique créée en 2003 par Miguel Di Genova, qui combine des rythmes électroniques et les instruments traditionnels du tango, notamment le bandonéon, le piano et la guitare. Le programme comprend également des œuvres signées Astor Piazolla, Pedro Maffia, Pedro Laurenz, Gustavo Mozzi et plusieurs autres. Ne manquez pas ce concert rempli de musique et de danse, mettent en vedette certains des artistes les plus réputés de la scène du tango argentin!
12:30
Qui a volé le Boléro de Ravel?
L’une des œuvres classiques les plus populaires de tous les temps, le Boléro (1928) de Maurice Ravel est entré dans le domaine public le 1er mai 2016. Avant cette date, l’œuvre a rendu le compositeur et ses héritiers plusieurs fois millionnaires. Lorsque Ravel est décédé, en 1937, il a fait de son frère Édouard son seul héritier. Le décès de ce dernier, en 1960, a déclenché une guerre juridique complexe au sujet des droits de l’œuvre, impliquant entre autres l’infirmière d’Édouard et son mari. Ce documentaire de 2017 relate l’histoire romanesque du legs de cette pièce emblématique du répertoire classique, qui s’est déroulée sous les yeux mêmes du public. Le cinéaste Fabien Caux-Lahalle étaye cette série documentaire d’extraits du Boléro sous diverses formes.
13:22
Frang, Schiff et Zimmermann interprètent Mozart
Vilde Frang, Tabea Zimmermann et András Schiff, pianiste et chef d’orchestre, font équipe pour le 25e anniversaire de l’événement suisse Verbier Festival, en 2018. Le talent polyvalent d’András Schiff se manifeste à la fois en tant que pianiste et chef d’orchestre dans ce programme. À lui se joignent Vilde Frang, une incroyable interprète de Mozart, et Tabea Zimmermann, virtuose du violon, pour la Sinfonia Concertante de Mozart. L’œuvre démontre la vaste gamme d’émotions que Mozart était capable d’insuffler à une même composition : la sérénité et la joie des premier et dernier mouvements s’opposent à la tristesse et la réflexion du mouvement central. Contrairement à Schumann, dont le Märchenbilder a été composé pour l’alto, Brahms a écrit son op. 120 pour la clarinette et le piano. Sa transposition pour l’alto, née peu après, est devenue aussi populaire que l’œuvre originale.
13:39
Weinberg - Rhapsody on Moldovan Themes, Op. 47/1
Sur une période de 19 jours, les meilleurs orchestres jeunesse au monde, dirigés par des chefs d’orchestre de renom et accompagnés de solistes virtuoses, livrent des performances inspirantes dans le cadre du Young Euro Classical. Ce festival est réputé être la plus importante plateforme pour les jeunes musiciens internationaux évoluant dans la tradition classique européenne. Découvrez certaines des performances exceptionnelles et contagieuses de l’édition 2017 de l’événement, qui comprennent des œuvres classiques de renom ainsi que des pièces de compositeurs locaux. Au programme : La forza del destino de Verdi, Meeresstille und glückliche Fahrt de Beethoven, le Concerto pour piano no 1 et Six romances de Tchaïkovski, Georgian, Mingrelian Songs de Kohji, Rhapsody on Moldavian Themes, op 47, de Weinberg, et As the Heart Soars de Wong.
14:02
Nelsons et Opolais interprètent Dvořák
Andris Nelsons et sa femme, la grande soprano Kristine Opolais, et le Gewandhausorchester de Leipzig présentent un concert consacré à Antonin Dvořák, dans lequel les mélodies cachées par le compositeur dans toutes les couches de sa musique se déploient avec des nuances tendres, chaudes et douces. Les tempos de Nelsons demeurent calmes et décontractés, permettant à la beauté omniprésente de la musique de Dvořák d’inonder le Gewandhaus. Le programme du concert débute par l’ouverture pour orchestre Othello, op. 93. Opolais interprète ensuite le « Chant à la lune » tirée de Roussalka et « Chansons que ma mère m’a apprises » tirée des Mélodies gitanes, op. 55/4, suivies par la Polonaise, « O, marno, marno to je » de Roussalka et « Dobrá! Já mu je dám!... Jak je mi? » de l’opéra Dalibor de Smetana. Le concert se termine par une performance de la Symphonie no 9 en mi mineur, op. 95 (« Du Nouveau Monde »). Enregistré au Gewandhaus de Leipzig en mai 2017.
15:44
Brahms - Ouverture tragique, op. 81
Ce concert de Pâques présenté au Festspielhaus de Baden-Baden est une véritable rencontre au sommet : Manfred Honeck y dirige l’Orchestre philharmonique de Berlin et le légendaire violoncelliste Yo-Yo Ma. Honeck, directeur musical de l’Orchestre symphonique de Pittsburgh, a fait ses débuts avec le Berliner Philharmoniker en 2013, et Yo-Yo Ma joue régulièrement avec l’orchestre depuis 1978. Le concert débute par l’Ouverture tragique, op. 81, de Brahms, suivie du Concerto pour violoncelle, op 129, de Schumann. Le programme se termine par la Symphonie no 6, dite Pathétique, de Tchaïkovski. Le Concerto pour violoncelle de Schumann n’a jamais été joué du vivant de son compositeur, et Tchaïkovski est mort neuf jours seulement après la première de sa Sixième Symphonie.