00:00
Gluck - Iphigénie en Tauride
Iphigénie en Tauride est un opéra tragique du compositeur allemand Christoph Willibald Gluck. Écrite pour la scène française, l’œuvre est présentée pour la première fois en 1779 à l’Académie royale de musique à Paris où elle connaît un vif succès. Il s’agit de l’un des « opéras réformés » de Gluck, dans lesquels le compositeur visait à ce que la musique entre au service des textes dramatiques et de leur expression. Le livret, conçu par Nicolas-François Guillard, est écrit d’après la tragédie éponyme de Claude Guimond de La Touche, elle-même inspirée du dramaturge de la Grèce antique Euripide. Après la guerre de Troie, Iphigénie, qui devait être sacrifiée par son père Agamemnon, est enlevée par Diane et emmenée à Tauride, où elle devient haute prêtresse de la déesse. Dans cette production, Diego Fasolis dirige l’Orchestre National des Pays de la Loire et le Chœur d’Angers Nantes Opéra. Parmi les solistes, comptons notamment Marie-Adeline Henry, Charles Rice, Sébastien Droy, Jean-Luc Ballestra et Élodie Hache. Cette prestation a été enregistrée au Grand Théâtre d’Angers, en France, en 2020.
01:50
A Tango Night - Live from Buenos Aires
À Buenos Aires, l’année 2006 a été clôturée de façon spectaculaire par un festival de musique argentine diffusé en direct de la capitale. En plein été argentin, l’Orquesta Filarmónica del Teatro Colon, sous la direction de Daniel Barenboim (qui y est soliste en plus d’être chef d’orchestre), accompagne le bandéoniste virtuose Leopoldo Federico et son Orquesta Tipica le temps d’un concert du Nouvel An mettant en vedette des tangos populaires et des classiques de la musique orchestrale latino-américaine. Pour l’occasion, le maître du tango José Carli a créé de nouveaux arrangements enchanteurs à des œuvres d’artistes argentins célèbres, tels qu’Astor Piazzolla, Carlos Gardel, Julio de Caro, Alberto Ginastera et Horacio Salgán. Des performances des danseurs de tango étoiles de Buenos Aires Mora Godoy et Junior Cervilla ajoutent un volet visuel saisissant à ce concert mémorable.
03:28
La voix du violon
Comment décrire le lien intime qui unit le musicien et son instrument? Le violoniste de renommée mondiale Frank Peter Zimmerman parle de son Stradivarius de 1711, « Lady Inchiquin », comme de l’« amour de sa vie », mais que faut-il pour qu’un morceau de bois accède à ce statut privilégié? Après avoir dû rendre son instrument bien-aimé, qui appartenait à West LB, Zimmerman s’est tourné vers le luthier Martin Schleske, considéré par plusieurs comme un « Stradivari du 21e siècle ». Ce documentaire relie le récit de séparation et de réunion de Zimmerman à des démonstrations en coulisses du travail de Schleske, qui retracent la vie du violon de l’atelier jusqu’à la salle de concert.
04:20
Beethoven - Symphonie nº 7 en la majeur, Op. 92
Sir Simon Rattle dirige l’Orchestre philharmonique de Berlin dans le cadre de l’édition 2008 de l’Europakonzert, présentée dans la célèbre salle du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou. Depuis 1991, l’Europakonzert célèbre chaque année la fondation de la Philharmonie de Berlin, le 1er mai 1882, par un concert dans une ville européenne qui revêt une certaine importance culturelle. Ce concert débute par une interprétation exceptionnelle de la Symphonie en trois mouvements de Stravinsky. Vadim Repin, l’un des artistes les plus fascinants de la scène musicale actuelle, est le soliste du Concerto pour violon no 1, op. 26, de Bruch. Le programme se termine par la Symphonie no 7 de Beethoven, dont le deuxième mouvement, l’Allegretto, a connu un succès immédiat lors de sa création, en 1813, et demeure aujourd’hui un grand favori du public.
04:58
IVC 2021 Demi-finale: Ives, Brahms et autres
Le baryton-basse Matthias Hoffmann (Autriche, 1991) et la pianiste Lisa Ochsendorf (Allemagne, 1991) interprètent « A. Very pleasant » tirée de « Memories » de Charles Ives; « Nachtwanderer » tirée de Fünf Lieder, op. 7, de Hans Erich Pfitzner; « Nachts » tirée de Zehn Lieder, op. 9, de Hans Sommer; « Da unten im Tale » tirée de Deutsche Volkslieder, WoO. 33, de Johannes Brahms; Chanson triste d’Henri Duparc; Vermeer's gold de Bart Visman; « La maîtresse volage » tirée des Chansons gaillardes, FP 42, de Francis Poulenc; Gruppe aus dem Tartarus, op. 24, no 1, D. 583, de Franz Schubert; « Na smert’ chizhika » tirée des Douze romances, op. 21, de Sergueï Rachmaninov; et « Sprich, Scheherazade » tirée de Neue Dichter Lieben de Moritz Eggert dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
05:22
Schumann - Fantasiestücke, op. 12
Après avoir enregistré l’ensemble des 32 sonates pour piano de Ludwig van Beethoven pour souligner le 250e anniversaire du compositeur, Schwartz a décidé de se concentrer sur les œuvres pour piano solo de Robert Schumann. Dans cette performance, il propose Fantasiestücke, op. 12. Composée en 1837, cette œuvre forme une série de huit pièces pour piano aux caractères contrastants. Son titre est inspiré de la collection de romans Pièces de fantaisie à la manière de Callot de E. T. A. Hoffmann, l’un des auteurs préférés du compositeur. Comme il l’a fait pour Davidsbündlertänze, Schumann a conçu Fantasiestücke sous forme de dialogue musical entre Florestan et Eusebius, qui incarnent la dualité de sa propre personnalité. Le premier représente la facette passionnée du compositeur, tandis que le second illustre son côté rêveur. Le réputé pianiste italien Riccardo Schwartz (1986) a eu le privilège d’être dirigé comme soliste par plusieurs chefs d’orchestre de renommée mondiale, dont Gustav Kuhn et Yuri Temirkanov. Ses performances célébrées par la critique comprennent des récitals et des concertos pour piano et orchestre livrés sur diverses scènes prestigieuses.
06:00
Lucerne Festival 2004 - Pollini joue Beethoven
Maurizio Pollini et le Festival de Lucerne jouent sous la direction du maestro Claudio Abbado. Au festival annuel de Lucerne en Suisse, ils interprètent le magnifique Concerto pour piano no 4 de Ludwig van Beethoven. Ce concerto pour piano a été composé entre 1805 et 1806 et Beethoven lui-même a joué le solo lors de la première du concerto en décembre 1808. Dans ce concert, le solo est interprété par le pianiste italien Maurizio Pollini, reconnu pour ses interprétations de Beethoven, Brahms et Chopin. Ce concert fût enregistré en 2004 au Festival de Lucerne.
06:36
Stravinsky: Firebird Suite No. 2
Iván Fischer dirige le Budapest Festival Orchestra lors d’un concert enregistré à la salle de concert nationale Béla Bartók de Budapest, en 2015. Le concert commence avec l’« Ouverture sur des thèmes juifs », op. 34, de Prokofiev. Ensuite, Thomas Zehetmair est le violoniste soliste dans le Concerto pour violon no 2, op. 63, de Prokofiev. La deuxième partie du concert est consacrée à la musique de Stravinsky. Au programme, la musique composée pour le ballet Jeu de cartes (1937) et la suite no 2 de L’oiseau de feu (1919). Jeu de cartes, l’une des œuvres néoclassiques de Stravinsky, est composée de trois parties (« donnes »). La suite no 2 de L’oiseau de feu est basée sur la musique du ballet du même nom, composé pour les Ballets russes de Sergei Diaghilev et dont la première s’est tenue à Paris en 1910.