01:00
Bellini - I Capuleti e I Montecchi
Omer Meir Wellber dirige l’orchestre et le chœur du Teatro La Fenice dans une performance de l’opéra tragique I Capuleti e I Montecchi de Vincenzo Bellini. Le libretto a été écrit par Felice Romani, d’après la pièce de théâtre Giulietta e Romeo (1818) de Luigi Scevola plutôt que directement de l’œuvre de William Shakespeare. Le Teatro La Fenice a commandé cet opéra à Bellini à l’occasion du Carnaval de Venise de 1830. Bellini a composé I Capuleti e I Montecchi en tout juste un mois et demi, en puisant allégrement dans la musique de son opéra Zaira (1829), qui n’a pas connu le succès escompté. Dans cette production, la soprano anglaise Jessica Pratt incarne Giulietta, et la mezzo-soprano italienne Sonia Ganassi dans le rôle de Romeo. Les solistes comprennent également Rubén Amoretti, Shalva Mukeria et Luca Dall’Amico. Cette performance a été enregistrée au Teatro la Fenice di Venezia de Venise, en Italie, le 18 janvier 2015.
03:18
Abbado dirige Mahler et Schönberg
Ce programme est introduit par un court documentaire sur Pelléas et Mélisande de Schönberg, basé sur un texte de Claudio Abbado. Chaque thème musical est associé à une couleur spéciale qui apparaît à l’écran. Ce qui est le plus remarquable au sein des performances de Malher par Abbado est que leur impact sans égal n’a jamais mis de côté la sensibilité, la subtilité et l’extrême sophistication des œuvres du compositeur. Avec le plus important orchestre de jeunes musiciens au monde, le Gustav Mahler Jugendorchester (GMJO), Abbado interprète la Symphonie no 4 de Gustav Malher et Pelléas et Mélisande, op. 5 d’Arnold Schönberg. Le Gustav Malher Jugendorchester a été fondé à Vienne en 1986, par Abbado. La qualité artistique élevée et le succès international de cet orchestre ont incité plusieurs chefs d’orchestre et solistes de renom à collaborer avec lui.
05:01
In the Organ's Stomach
Olivier Latry, organiste titulaire actuel du Grand Orgue de Notre-Dame, présente les rouages de son instrument unique aux spectateurs dans le cadre d’un voyage stationnaire à travers paysages, histoire et aventures incroyables. Au-delà de sa fonction religieuse originelle, le grand orgue conçu par Cavaillé-Coll a captivé les compositeurs de toutes les époques et témoigne d’une modernité absolue. Olivier Latry est considéré comme l’un des plus grands organistes de sa génération, tant en France qu’à l’étranger. Il se considère comme un ambassadeur de la musique française du 17e au 20e siècle, ainsi qu’un défenseur de l’art de l’improvisation. Ce documentaire comprend le Boléro de Pierre Cochereau, Carillon de Westminster et le scherzo de la Symphonie no 2 de Louis Vierne, la Sonate no 1 d’Alexandre Guilmant, la Symphonie gothique de Charles-Marie Widor, Cortège et Litanie de Marcel Dupré et Passacaille et Fugue de Jean-Sébastien Bach.
05:54
Dvořák - Danses slaves, op. 46 (nos 1 à 8)
Sir Simon Rattle dirige le London Symphony Orchestra dans les énergiques Danses slaves d’Antonín Dvořák, Op. 46 (n° 1 à 8). Les Danses slaves sont pleines de surprises : dès leur composition, ces 16 danses folkloriques ont apporté un immense succès à Dvořák. Composées à l’origine pour piano à quatre mains, elles prennent ici vie dans leur version orchestrale, interprétée avec énergie par le London Symphony Orchestra. Cette performance haute en couleur a été enregistrée à St. Luke’s, Londres, le 23 septembre 2020.
06:33
IVC 2021 Demi-finale: Debussy, Messiaen et autres
La soprano Sara Gouzy (France, 1991) et la pianiste Seri Dan (Corée du Sud, 1992) interprètent « Chevaux de bois » tirée des Ariettes oubliées, L. 63, de Claude Debussy; An den Mond, op. 57, no 3, D. 193, de Franz Schubert; « Le collier » tirée des Poèmes pour Mi d’Olivier Messiaen; « Margaritki » tirée des Six Romances, op. 38, de Sergueï Rachmaninov; « Quelle aventure! » et « La reine de cœur » tirées de La courte paille de Francis Poulenc; Vermeer’s gold de Bart Visman; et « Wie Lange schon war immer mein Verlangen » et « Ich hab in Penna einen Liebsten wohnen » tirées de Italienisches Liederbuch de Hugo Wolf dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
07:00
Mozart - Symphonie no 36 (K. 425)
Jeffrey Tate dirige l’English Chamber Orchestra dans une performance de la Symphonie no 36 (K. 425), surnommée « Linz », de Mozart. Composée en 1783 pendant le court séjour de Mozart dans la ville autrichienne de Linz, en route de Vienne à Salzbourg, cette symphonie a vu le jour en aussi peu que quatre jours pour être présentée dans le cadre d’un concert local. La première s’est déroulée le 4 novembre, et l’œuvre a été présentée pour la première fois à Vienne l’année suivante. L’introduction de trompettes et de timbales dans le deuxième mouvement est l’une des caractéristiques inusitées de la pièce, et le presto de clôture compte certains passages contrapuntiques qui offrent un contraste à la texture homophonique. Mise en scène : János Darvos.
07:33
Bach - Concerto brandebourgeois no 4
Composés vers 1711-1720, les six concertos brandebourgeois de J. S. Bach figurent parmi ses œuvres les plus connues. En 1721, il les a dédiés à Christian Ludwig, le margrave de Brandebourg. Pour célébrer leur 300e anniversaire en 2021, le claveciniste et chef d’orchestre tchèque Václav Luks et le célèbre ensemble baroque Collegium 1704 ont enregistré les six concertos brandebourgeois sur des instruments anciens. Ils sont basés sur la forme italienne du concerto grosso, dans lequel un groupe d’instruments solistes est opposé à un grand ensemble. Les concertos brandebourgeois de Bach présentent de remarquables combinaisons d’instruments solistes et de solos virtuoses. Lors de cette représentation à la galerie des Glaces du château de Köthen (Allemagne), Luks et son Collegium 1704 présentent le Concerto brandebourgeois no 4 en sol majeur (BWV 1049) de Bach, avec deux flûtes à bec et un violon en guise d’instruments solistes. Les flûtes à bec jouent un rôle de premier plan dans le deuxième mouvement du concerto, tandis que le violon domine dans les premier et troisième mouvements rapides.
07:49
Muskens interprète des sonates de Franz Ignaz Beck
Chaque année à la fin du mois d’août, la ville néerlandaise d’Utrecht accueille le réputé Festival de musique ancienne. Plus grand festival consacré à la musique ancienne au monde, l’événement attire chaque année plus de 70 000 participants. En raison de la pandémie de COVID-19, l’édition 2020 du festival a été présentée sous une forme différente, regroupant concerts en salle et diffusions en direct quotidiennes de concerts et d’enregistrements d’archives. Dans le cadre du festival, le pianofortiste canadien Anders Muskens a proposé un récital composé de diverses sonates du compositeur baroque allemand Franz Ignaz Beck, notamment L’Éveillée et La Sophie. Cette performance a été enregistrée à la Gertrudiskapel d’Utrecht, le 25 août 2020.
08:35
IVC 2021 Demi-finale: Ives, Brahms et autres
Le baryton-basse Matthias Hoffmann (Autriche, 1991) et la pianiste Lisa Ochsendorf (Allemagne, 1991) interprètent « A. Very pleasant » tirée de « Memories » de Charles Ives; « Nachtwanderer » tirée de Fünf Lieder, op. 7, de Hans Erich Pfitzner; « Nachts » tirée de Zehn Lieder, op. 9, de Hans Sommer; « Da unten im Tale » tirée de Deutsche Volkslieder, WoO. 33, de Johannes Brahms; Chanson triste d’Henri Duparc; Vermeer's gold de Bart Visman; « La maîtresse volage » tirée des Chansons gaillardes, FP 42, de Francis Poulenc; Gruppe aus dem Tartarus, op. 24, no 1, D. 583, de Franz Schubert; « Na smert’ chizhika » tirée des Douze romances, op. 21, de Sergueï Rachmaninov; et « Sprich, Scheherazade » tirée de Neue Dichter Lieben de Moritz Eggert dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
08:59
Memory of a Concert
En 2006, Gidon Kremer et Martha Argerich ont entrepris une tournée où ils interprétaient des solos et des duos signés Bartók et Schumann. Le documentaire Memory of a Concert capture le dernier concert de la série, présenté à la Philharmonie de Berlin. On y retrouve une performance solo rare d’Argerich ainsi que les commentaires personnels et touchants de Kremer. Le programme du concert comprend notamment la Sonate pour violon no 1, op. 10, la Sonate pour violon no 2, op. 121, et Kinderszenen, op. 15 de Schumann, et la Sonate pour violon no 1, Sz 75, et la Sonate pour violon no 2, Sz 76 de Bartók.
09:54
PIAM - Demi-finale I: Debussy, Chopin et Liszt
En 2019-2021, la première édition du Prix international Antonio Mormone (Premio Internazionale Antonio Mormone) a eu lieu dans la ville italienne de Milan. Ce concours international a été créé par Enrica Ciccarelli, présidente de la fondation La Società dei Concerti, en mémoire du célèbre découvreur de talents Antonio Mormone (1930-2017). La première édition était consacrée au piano. Dans le cadre de ce concours, Ying Li (Chine, 1997) interprète Images, livre I de Claude Debussy; Nocturne en do dièse mineur (op. 27, no 1) de Frédéric Chopin; et la « Paraphrase de concert sur Rigoletto » (S. 434) de Franz Liszt. Cette performance a été captée au Teatro Edi Barrio’s de Milan en février 2020.
11:01
Bruckner - Symphonie No. 7
Lors de cette performance réalisée en 2019 à la salle Muziekgebouw d’Eindhoven, Hartmut Haenchen dirige Philharmonie Zuidnederland, qui interprète la Septième symphonie d’Anton Bruckner. D’une durée de 20 minutes, le magistral thème d’ouverture du premier mouvement préfigure une œuvre retentissante. Le doute et la tourmente ressentis tout au long de l’adagio, le second mouvement, sont réputés être la réaction de Bruckner à la mort de son idole, Richard Wagner.
12:06
Schubert - Quatuor à cordes no 15 en sol majeur
Les Dissonances est un collectif artistique fondé par le violoniste David Grimal en 2004. L’ensemble sans chef d’orchestre est composé de musiciens issus des plus grandes scènes européennes, de solistes internationaux et de jeunes talents prometteurs. Dans cette performance, le quatuor Les Dissonances – composé de David Grimal (violon), d’Hans Peter Hofmann (violon), de David Gaillard (alto) et de Xavier Phillips (violoncelle) – interprète le Quatuor à cordes no 15 en sol majeur, D. 887, op. 161, de Franz Schubert. Le compositeur a achevé son ultime quatuor à cordes en dix jours, au mois de juin 1826, mais l’œuvre n’a été publiée qu’en 1851, à titre posthume. Elle est caractérisée par une modulation incessante, qui alterne constamment entre notes majeures et mineures. Cette performance a été enregistrée à la Cité de la Musique de Paris, en France, en 2014.
12:55
Orchestre philharmonique d’Israël: Coming Home
Le 24 décembre 2011, l’orchestre philharmonique d’Israël célébrait son 75e anniversaire. Le documentaire Coming Home dresse le portrait de cet orchestre qui figure parmi les plus importants ensembles classiques au monde, et de son riche passé contre la toile de fond d’Israël et de l’holocauste. Entrecoupé de biographies individuelles et d’images d’archive, ce documentaire donne vie aux 75 ans d’histoire de l’orchestre par des extraits de concert mettant en vedette Arturo Toscanini, Arthur Rubinstein, Leonard Bernstein, Isaac Stern, Zubin Mehta, Daniel Barenboim et Itzhak Perlman, ainsi que des images inédites filmées dans les coulisses, en répétition, sur scène et en tournée.
13:47
Villa-Lobos - Quatuor à cordes no 13
L’ensemble Quarteto Radamés Gnattali interprète le Quatuor à cordes no 13 d’Heitor Villa-Lobos. Ce quatuor composé de Carla Rincón (violon), Francisco Roa (violon), Fernando Thebaldi (alto) et Hugo Pilger (violoncelle) a été fondé en 2006 et se spécialise dans la musique brésilienne et les activités éducatives. Son enregistrement de la série complète des quatuors à cordes de Villa-Lobos est une réussite majeure qui a été saluée par la presse musicale internationale. Heitor Villa-Lobos est peu connu à l’extérieur de l’Amérique latine, si ce n’est que pour ses Bachianas brasileiras. Or, ce compositeur, chef d’orchestre et éducateur tenu en haute estime dans son Brésil natal a également composé des opéras, des symphonies, des concertos, des œuvres pour piano et chœur, ainsi que 17 quatuors à cordes. Ce concert a été enregistré au Theatro Municipal de Rio de Janiero.
14:14
Mozart - Divertimento no 11, K. 251
Les solistes de l’Orchestre du Festival de Lucerne présentent Divertimento no 11 en ré majeur, K. 251, de Wolfgang Amadeus Mozart, également connu sous le nom de Nannerl-Septet. Le compositeur a produit cette œuvre en 1776, probablement pour souligner la fête du prénom de sa sœur Maria Anna, surnommée « Nannerl ». Ce septuor a été composé pour hautbois, deux cors, deux violons, alto et contrebasse. Ce concert a été enregistré en 2020 au Palais de la culture et des congrès (KKL) de Lucerne, en Suisse.