01:00
Verdi - Nabucco
Né à Israël, le chef d’orchestre Daniel Oren dirige l’Orchestre des Arènes de Vérone dans cette magnifique interprétation de Nabucco de Giuseppe Verdi. Ce troisième opéra de Verdi – mais aussi son premier succès populaire – a été créé au Teatro alla Scala de Milan, en 1842, en plein cœur du « Risorgimento » et de la capitale du nationalisme italien, à une époque où les tenants de la libération de l’Italie de l’occupation autrichienne commençaient à se faire entendre. Le « Chœur des esclaves hébreux », pivot du troisième acte durant lequel les Juifs exilés de Babylone par Nabuchodonosor pleurent leur pays « beau et perdu », a immédiatement touché les nationalistes italiens et est devenu un symbole de leur identité nationale. Daniel Oren, expert du langage musical de Verdi et invité régulier des Arènes de Vérone, dirige avec grand panache cette « épopée lyrique » qui jouit d’une importance particulière dans le cœur des Italiens. Cette interprétation enregistrée en 2017 met notamment en vedette George Gagnidze, Susanna Branchini, Nino Surguladze, Rubens Pelizzari et Stanislav Trofimov.
03:18
Le Berliner Philharmoniker à Tokyo
Le Berliner Philharmoniker est l’un des orchestres philharmoniques les plus célébrés au monde, et sa réputation s’étend jusqu’au Japon. Ce concert enregistré en 2000 au majestueux Suntory Hall de Tokyo a connu un succès retentissant. Mariss Jansons y dirige un somptueux programme comprenant notamment la Symphonie no 8 d’Antonin Dvorák, l’ouverture de l’opéra Oberon de Carl Maria von Weber, et le Concerto pour violon de Dmitri Shostakovich, qui met en vedette la violoniste vedette Hilary Hahn (*1979).
04:58
L'Angleterre, mon Angleterre - II
Du 28 août au 6 septembre 2015, le Festival de musique ancienne d’Utrecht a braqué les projecteurs sur England, my England. Lex Bohlmeijer anime ce documentaire en deux parties qui convie les téléspectateurs à un périple intrigant à travers l’Angleterre du Moyen Âge, de la Renaissance et de la période baroque, et crée un parallèle avec la ville d’Utrecht. Dans l’épisode 2 de la série documentaire England, my England, l’animateur René de Kam plonge dans le passé anglican de la ville d’Utrecht. Les téléspectateurs auront l’occasion de rencontrer les musiciens du festival, notamment Benjamin Bagby, Skip Sempé et The Newcastle Kingsmen, dont les membres interprètent une danse du sabre traditionnelle appelée Rapper Sword Dance dans le cadre de spectacles présentés dans les pubs de la ville.
05:18
Brahms - Symphonie no 2, Op. 73
Franz Welser-Möst dirige l’Orchestre de Cleveland, qui interprète la Symphonie no 2 de Johannes Brahms. Sachant que le compositeur avait consacré 15 ans à sa première symphonie, il n’est pas étonnant que sa seconde soit une œuvre plus légère et lumineuse, qui intègre avec maîtrise les prouesses de la première. Avec plus d’envergure et moins d’empressement, elle charme l’oreille avec son lyrisme et ses tutti passionnés. Elle figure parmi les œuvres orchestrales les plus acclamées de Brahms depuis sa première, présentée à la fin de 1876. Welser-Möst dirige ses « musiciens dévoués et d’une précision exemplaire » (Die Presse) lors de cette version qui polit chacun des petits détails pour les faire briller de l’intérieur. Grâce à ses nombreuses années à la tête de l’Orchestre de Cleveland, Welser-Möst façonne avec subtilité des sonorités parmi les plus complexes. Cette performance a été captée au Musikverein de Vienne, en Autriche, en 2014.
05:59
IVC 2021 - Finale: Diepenbrock, Fauré et autres
Le ténor Zhuohan Sun (Chine, 1993) et la pianiste Sara Pavlovic (Serbie, 1996) interprètent « Wanderlied », tirée de Kerner-Lieder, op. 35, de Robert Schumann; « Der Abend kommt gezogen », tirée de Drie ballades, op. 1, d’Alphons Diepenbrock; Prison, op. 83, no 1, de Gabriel Fauré; « Ganymed », tirée de Goethe-Lieder de Hugo Wolf; Nacht und Träume, D. 827, de Franz Schubert; « The Bridge in My Homeland » de Zaiyi Lu; « Mit Myrten und Rosen », tirée de Liederkreis, op. 24, de Schumann; « C », tirée des Deux poèmes de Louis Aragon, FP 122, de Francis Poulenc; et « Scheiden und Meiden », tirée de Lieder und Gesänge aus der Jugendzeit de Gustav Mahler dans le cadre de la ronde finale de l’édition 2021 du concours de chant annuel International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée sur les planches du théâtre Verkadefabriek de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
06:28
Liszt - Concerto pour piano no 1, S. 124
Saisissante, virtuose et spectaculaire : ces adjectifs décrivent parfaitement la musique pour piano de Franz Liszt. Profitez d’une performance scintillante de son Concerto pour piano no 1 en mi bémol majeur, livrée par l’incroyable virtuose russe Daniil Trifonov, accompagné de l’Orchestre philharmonique d’Israël sous la baguette de Kent Nagano. Comme rappel, Trifonov interprète Reflets dans l’eau, tirée des cycles Images de Debussy. L’orchestre clôt ce concert livré en 2014 à l’auditorium Charles Bronfman de Tel-Aviv avec la Symphonie no 7 de Mahler.
07:00
Mozart - Symphonie no 39, K. 543
David Zinman dirige le Deutsche Kammerphilharmonie dans une performance de la Symphonie no 39, K. 543, de W. A. Mozart (1756-1791). Ce concert présenté à la Sophiensaal de Munich en 1991 est mis en scène par János Darvas. Cette œuvre est la première d’une série de trois symphonies composées en succession rapide à l’été 1788, qui seront les dernières de Mozart. Le premier mouvement débute par une introduction majestueuse dans laquelle on peut entendre des fanfares dans la section des cuivres. La pièce est également composée d’un menuet et un trio, qui comprend la danse folk autrichienne « Ländler », de même que d’un solo pour clarinette.
07:33
Saint-Saëns - Intro et Rondo Capriccioso, Op. 28
Le Waldbühne de Berlin est l’un des plus grands et impressionnants amphithéâtres en plein air d’Europe : un décor parfait pour le concert annuel de fin d’année de l’Orchestre philharmonique de Berlin. Avec environ 22 000 spectateurs, ces concerts sont énormément populaires chez les mélomanes de la musique classique. En 2006, il y avait une petite touche néerlandaise : Neeme Järvi a dirigé les fameux musiciens berlinois en présence de la violoniste néerlandaise Janine Jansen. Au programme : Nikolaï Rimski-Korsakov - « Schéhérazade » ; Edvard Grieg - « Peer Gynt », Suite No. 1, Op. 46 (en partie) ; Carl Nielsen « Aladdin », Suite pour Orchestre Op. 34 (en partie) ; Camille Saint-Saëns - « Introduction et Rondo Capriccioso » ; Jules Massenet - « Méditation » pour violon et orchestre de l’opéra « Thaïs ».