jeu. 27 nov.
03:18
Waldbühne 1996 – Soirée italienne
L’amphithéâtre Waldbühne de Berlin a été conçu par l’architecte allemand Werner March à l’image d’un théâtre grec. Comptant plus de 22 000 places, il a été construit entre 1934 et 1936 pour être utilisé durant les Jeux olympiques d’été 1936. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, le Waldbühne a été le cadre de plusieurs événements, dont des matches de boxe, des visionnements de film et des concerts classiques et rock. Le Berlin Philharmonic y donne chaque année un magnifique concert en plein air. Dans cette diffusion de 1996, Claudio Abbado dirige l’orchestre. Il invite le baryton basse Bryn Terfel, le ténor Sergei Larin et la soprano Angela Gheorghiu à chanter des airs de Verdi. Le programme comprend plusieurs compositions de Giuseppe Verdi, dont son ouverture de Nabucco, son duo Et lui de Don Carlos, son chœur Fuoco di gioia, le Crédo de Jago, son duo Gia nella notte d’Otello, sa marche triomphale et son chœur Gloria all’ Egitto d’Aida. Une présentation d’Eccomi de l’opéra I Capuleti e i Montecchi de Vincenzo Bellini complète le programme.
05:59
Beethoven - Symphonie nº 7 en la majeur, Op. 92
Sir Simon Rattle dirige l’Orchestre philharmonique de Berlin dans le cadre de l’édition 2008 de l’Europakonzert, présentée dans la célèbre salle du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou. Depuis 1991, l’Europakonzert célèbre chaque année la fondation de la Philharmonie de Berlin, le 1er mai 1882, par un concert dans une ville européenne qui revêt une certaine importance culturelle. Ce concert débute par une interprétation exceptionnelle de la Symphonie en trois mouvements de Stravinsky. Vadim Repin, l’un des artistes les plus fascinants de la scène musicale actuelle, est le soliste du Concerto pour violon no 1, op. 26, de Bruch. Le programme se termine par la Symphonie no 7 de Beethoven, dont le deuxième mouvement, l’Allegretto, a connu un succès immédiat lors de sa création, en 1813, et demeure aujourd’hui un grand favori du public.
07:39
Œuvres de Haydn, Mozart et Saint-Saëns
Le violoncelliste et chef d’orchestre italien Enrico Bronzi dirige l’Orchestra da Camera di Perugia lors d’un concert intime enregistré dans la magnifique Basilique San Pietro de la ville italienne de Pérouse, le 27 septembre 2021. Le programme s’ouvre avec une interprétation de l’ « Andante cantabile » de la Symphonie n° 13 en ré majeur, Hob. I:13, de Joseph Haydn, interprétée par Bronzi et l’Orchestra da Camera di Perugia. Ensuite, les pianistes italiens Linda Di Carlo et Marco Scolastra se joignent à l’orchestre pour interpréter le Concerto pour deux pianos et orchestre en mi bémol majeur, K. 365, de Wolfgang Amadeus Mozart. Le programme se poursuit avec l’aria « Ch’ol mi scordi di te? ... Non temer, amato bene », K. 505, de Mozart, interprétée par Marina Comparato. La mezzo-soprano italienne clôt le concert avec l’aria « Mon cœur s’ouvre à ta voix », tirée de l’opéra Samson et Dalila de Camille Saint-Saëns, accompagnée par Di Carlo au piano.
11:35
Récital de Kristine Opolais
Acclamée par la critique comme par le public, Kristine Opolais, prima donna et star du New York Metropolitan Opera, livre un concert splendide dans sa Lettonie natale, aux côtés de l’Orchestre symphonique national letton, à l’Opéra national de Lettonie, en 2017. Le programme du concert comprend des arias tirées des opéras de Verdi, Puccini, Mascagni, Saint-Saëns, Boito et Catalani qui ont fait d’Opolais la vedette internationale qu’elle est aujourd’hui. Laissez-vous porter par ces mélodies magnifiques qui poussent à rêver à l’amour et à se recentrer sur ce qui importe réellement.
14:35
Liszt - Due Poemi Sinfonici
Franz Liszt (1811 – 1886) a écrit treize poèmes symphoniques, pour la plupart inspirés de textes littéraires. Le compositeur en a également réalisé des arrangements pour piano à quatre mains, mettant en valeur sa capacité d’imiter tout un orchestre au piano. Liszt, l’un des pianistes les plus virtuoses du XIXe siècle, a fortement influencé le développement ultérieur de la musique de piano. Le romantisme était une période d’essor pour le jeu de piano virtuose : le piano était l’instrument de prédilection de d’innombrables musiciens et mélomanes. Aucun salon n’était complet sans un piano ; l’instrument était un symbole de statut social. On en jouait dans les salles de concerts, les salons, les palais, les églises et les cafés. Le poème symphonique No. 4 dite « Orpheus » de Liszt respire une ambiance méditative. Le poème symphonique No. 3 dite « Les Préludes » est surtout connu dans sa version symphonique – la version pour piano à quatre mains que vous entendez ici n’est que rarement interprétée. Composé entre 1845 et 1853, Liszt voulait au départ faire de cet ouvrage une introduction à une plus large composition chorale d’après des poèmes de Joseph Autran. Il abandonne l’idée et transforme l’ouvrage en une pièce symphonique autonome. Lors de ce concert, les deux pianistes italiens Marco Sollini et Salvatore Barbatano interprètent ces deux œuvres de Liszt. Le concert a été enregistré en 2015 à l’église San Marco, dans le village pittoresque de Ponzano di Fermo, dans le cadre du festival « Armonie delle sera », qui se tient chaque année dans la région des Marches.
15:03
Josquin des Prés - Le jeu d'imitation
Est-ce que les citations sont du plagiat? Pas dans la musique du Moyen-Âge et de la Renaissance. Les compositeurs coupaient, collaient et évoquaient des mélodies existantes pour créer de nouvelles œuvres à partir de cette matière historique. Les chanteurs et chercheurs de Cappella Pratensis analysent de près les astuces ingénieuses de Josquin et le situent aux côtés de ses sources d’inspiration ou disciples, comme Busnois, Ockeghem et Willaert.
18:40
Beethoven - Symphonies et Concerto pour piano no 4
Iván Fischer dirige le Budapest Festival Orchestra (BFO) dans un concert consacré à la musique de Ludwig van Beethoven. Le programme débute avec la Symphonie n° 1 en do majeur, op. 21, suivie du Concerto pour piano n° 4 en sol majeur, op. 58, mettant en vedette Richard Goode (1943). Ce pianiste américain de renom est réputé pour son interprétation du répertoire de Beethoven. Il a notamment enregistré ses cinq concertos pour piano en compagnie du BFO et de Fischer, ce qui lui a valu les louanges de la critique et une nomination aux prix Grammy. En rappel, Goode interprète la sarabande tirée de Partita en si bémol majeur, BWV 825, de J. S. Bach. Le concert se termine au son de la célèbre Symphonie n° 5 en do mineur, op. 67, de Beethoven. Cette performance a été enregistrée sur les planches de la salle de concert nationale Béla Bartók de Budapest, en Hongrie, le 29 janvier 2017.
20:20
Chopin - Introduction et Polonaise, Op. 3
La violoncelliste italienne Silvia Chiesa et le pianiste italien Maurizio Baglini présentent Introduction et Polonaise brillante en do majeur, op. 3, de Frédéric Chopin. Cette performance a été enregistrée à la Sala Verdi du Conservatorio Giuseppe Verdi de Milan, en Italie, le 4 novembre 2024.
21:00
Rachmaninov - Concerto pour piano n° 4, op. 40
Fabio Luisi dirige l’Orchestre symphonique national du Danemark lors d’une puissante performance tirée des célébrations en l’honneur du 150e anniversaire du compositeur national du Danemark, Carl Nielsen. Aux côtés de l’ironique Symphonie no 6 de Nielsen, le concert présente la pianiste française de renommée mondiale Lise de la Salle en tant que soliste du Concerto pour piano no 4 de Rachmaninov. Ce concerto méconnu a disposé de trois versions distinctes pendant que le compositeur était encore vivant, et il est caractérisé par son mouvement chromatique audacieux et ses qualités évoquant le jazz. Luisi et de la Salle possédaient déjà de l’expérience avec ce morceau, car ils l’avaient interprété et enregistré ensemble auparavant. Cette performance a été captée au DR Koncerthuset de Copenhague, au Danemark, en 2017.
ven. 28 nov.
02:32
Waldbühne 1998 : Soirée latino-américaine
Le pianiste, chef d’orchestre et musicien le plus célèbre d’Argentine Daniel Barenboim donne une saveur résolument latine à ce concert livré en 1998 par l’Orchestre philharmonique de Berlin à l’amphithéâtre Waldbühne. La soirée s’ouvre avec le célébrissime Boléro de Maurice Ravel, une composition pour orchestre en un seul mouvement qui a été imaginée à l’origine sous forme de ballet. Composition simple et directe, le Boléro est basé sur un rythme qui se répète tout au long de la pièce, et compte deux mélodies qui alternent entre les différents instruments. Son tempo constant ne cesse de prendre en force, jusqu’à atteindre le crescendo final. La seconde pièce au programme est la première suite de l’opéra Carmen de Georges Bizet. Après une introduction électrisante, on y entend le hautbois entamer son thème immédiatement reconnaissable. Le programme se fait encore plus exotique lorsque le guitariste John Williams prend la scène pour interpréter le célèbre Concierto de Aranjuez de Joaquín Rodrigo.
08:12
Symphonies en ré de Mozart et Voríšek
Dans ce concert présenté en 2020 au Gewandhaus de Leipzig, en Allemagne, Herbert Blomstedt dirige le Gewandhausorchester le temps d’une virée musicale en République tchèque. Le programme s’ouvre avec la Symphonie en ré majeur, op. 23, du compositeur bohémien Jan Václav Hugo Voríšek (1791-1825). Cette pièce écrite en 1821 est la seule symphonie du compositeur. Bien qu’elle n’ait jamais été interprétée de son vivant, elle est aujourd’hui l’une de ses œuvres les plus populaires. Le programme se poursuit avec la Symphonie no 38 en ré majeur, K. 504, de Wolfgang Amadeus Mozart. Cette œuvre a été présentée pour la première fois dans la capitale tchèque en 1787 lors d’une visite du compositeur, et est donc fréquemment surnommée Symphonie de Prague.
10:23
Liszt/Wagner - Ouverture Tannhäuser S.442
Mengjie Han (*1989) interprète la transcription de Franz Liszt de l’ouverture Tannhäuser, S.442, de Richard Wagner dans le cadre des quarts de finale de l’édition 2014 du Concours de piano Liszt. Han a étudié le piano au Conservatoire royal de La Haye avec Marlies van Gent et Jan Wijn et au Conservatoire d’Amsterdam. Il a suivi des cours de maître avec, entre autres, Paul Komen, Rian de Waal, Boris Petrushansky, Jacques Rouvier, Leslie Howard et Dmitri Bachkirov. Il a remporté le premier prix au Concours de piano Steinway, au Concours Princesse Christina et au Concours de piano international Maria Campina (Portugal). Mengjie Han se produit régulièrement sur les scènes internationales. Il a joué au Festival des canaux d’Amsterdam et au Festival international Steinway de Hambourg. En tant que lauréat du Concours Princesse Christina, il s’est produit en Grèce, en Afrique du Sud, en Tunisie, aux États-Unis et au Canada. Il est membre du Trio Amatis, avec lequel il a remporté le prix du public au Festival des canaux en 2013.
12:12
Beethoven - Quatuors à cordes nos 2, 14 et 16
Le réputé quatuor à cordes français Quatuor Ébène a souligné le 250e anniversaire de naissance de Ludwig van Beethoven (1770-1827) avec un projet remarquable : l’enregistrement de l’ensemble de ses seize quatuors à cordes. Pendant cinq ans, les violonistes Pierre Colombet et Gabriel Le Magadure, l’altiste Marie Chilemme et le violoncelliste Raphaël Merlin ont plongé corps et âme dans ces 650 pages de musique en feuille, couvrant trois décennies de la prolifique carrière de Beethoven. Cet effort a culminé en six concerts captivants présentés à la Philharmonie de Paris à l’automne 2020. Le Quatuor Ébène a exploré toutes les facettes des quatuors à cordes de Beethoven, du dynamisme des quatuors à cordes de l’opus 18 aux quatuors Razumovsky, Les Harpes et Quartetto Serioso (opus 59, 74 et 95) de sa période intermédiaire, jusqu’à la profondeur de ses quatuors tardifs (opus 127 à 135). Dans ce programme, le Quatuor Ébène interprète le Quatuor à cordes no 2 en sol majeur, op. 18, no 2; le Quatuor à cordes no 16 en fa majeur, op. 135; et le Quatuor à cordes no 14 en do dièse mineur, op. 131. Ce concert a été enregistré à la Philharmonie de Paris, le 16 décembre 2020.
15:03
Rogerio Tutti in Concert
Dans ce concert enregistré au Citibank Hall de São Paulo en 2015, le chef d’orchestre, pianiste et compositeur brésilien Rogerio Tutti (1979) livre avec son orchestre un heureux amalgame de pièces pop, jazz et classiques connues, des mélodies russes de Tchaïkovski et de Rachmaninov aux sonorités latines ensoleillées de compositeurs sud-américains, des airs classiques de Beethoven et de Bizet aux pièces dansantes de Gershwin. Le concert met en vedettes plusieurs virtuoses musicaux, tels que le saxophoniste Derico et le guitariste Marcos Pópolo, et comprend même des prestations de tango et de claquette.
17:30
Gala de Berlin - 2012
La veille du Nouvel An, l’Orchestre philharmonique de Berlin et Sir Simon Rattle présentent une performance avec Cecilia Bartoli, qui interprète certains arias tirés de son extraordinaire répertoire lors de leur concert annuel au Philharmonie, à Berlin. Sont également au programme : d’exaltantes danses de Brahms et de Dvořák, qui réunissent merveilleusement des caractéristiques propres au folklore slave ou hongrois. Le concert offre des extraits de Les Boréades de Rameau, soit une suite de danses, des gavottes et l’entracte; ainsi que les œuvres d’Handel « Scherza in mar la navicella » de Lotario, « Ah che sol...M’adoro l’idol mio » de Teseo et « Lascia la spina » d’Il Trionfo del Tempo e del Disinganno. Ces interprétations sont suivies de performances orchestrales, soit les Dances slaves de Dvořák (op. 46/1, no 4, op.72/4 et op. 46/3), la « Suite no 2 » de Daphnis et Chloé de Ravel et Danse hongroise no 1 de Brahms.
18:59
Liszt - Totentanz, S. 525
La pianiste russe Dina Ivanova interprète Totentanz, S. 525, de Franz Liszt en finale de la 11e édition de Concours international de piano Franz Liszt, présenté sur les planches du TivoliVredenburg d’Utrecht, aux Pays-Bas. La fascination de Liszt pour la mort est tangible dans plusieurs de ses œuvres, et tout particulièrement dans Totentanz (Danse macabre). Liszt a basé cette composition sur la séquence grégorienne du Dies irae, qu’il a décliné pour créer une série de variations sur ce thème macabre.
19:13
Beethoven - Symphonie nº 2
En septembre 2016, nous avons célébré l’anniversaire de l’un des chefs d’orchestre les plus réputés du Japon : Seiji Ozawa. Ardent défenseur des compositeurs modernes, Ozawa a fondé en 1992 le Saito Kinen Festival Matsumoto, mieux connu sous le nom de Seiji Ozawa Festival depuis 2015. Dans cette performance, Ozawa dirige avec passion les 63 membres de l’orchestre Saito Kinen dans une interprétation des deuxième et septième symphonies de Beethoven. La Symphonie no 2 a été principalement composée lors du séjour de Beethoven à Heiligenstadt, alors que sa surdité commençait à s’accentuer. La première de la pièce a été présentée au Theater an der Wien de Vienne, le 5 avril 1803. La première de la Symphonie no 2 a quant à elle été dirigée par Beethoven lui-même à Vienne, en 1813, dans le cadre d’un concert caritatif pour les soldats blessés au front. À l’époque, le public en liesse a exigé un rappel de l’Allegretto, le mouvement le plus populaire de l’œuvre.
19:50
Prosseda interprète Mozart, Schubert et Chopin
Roberto Prosseda (1975) interprète la Sonate pour piano no 5 de Mozart (KV. 283) et Quatre impromptus, op. 90, de Franz Schubert, pour terminer avec Chopin et les défis techniques de Ballade no 4, op. 52. Surtout reconnu pour son interprétation d’œuvres récemment découvertes ayant été créées par Mendelssohn, Prosseda a enregistré une série de neuf CD pour Decca portant sur les compositions pianistiques de ce dernier. Depuis 2012, Prosseda livre aussi des conférences-concerts avec le pianiste robot TeoTronico, sous la forme de spectacles éducatifs ou pour toute la famille, afin de démontrer les différences entre la production littérale de la musique et son interprétation humaine.
sam. 29 nov.
07:23
Weinberg - Rhapsody on Moldovan Themes, Op. 47/1
Sur une période de 19 jours, les meilleurs orchestres jeunesse au monde, dirigés par des chefs d’orchestre de renom et accompagnés de solistes virtuoses, livrent des performances inspirantes dans le cadre du Young Euro Classical. Ce festival est réputé être la plus importante plateforme pour les jeunes musiciens internationaux évoluant dans la tradition classique européenne. Découvrez certaines des performances exceptionnelles et contagieuses de l’édition 2017 de l’événement, qui comprennent des œuvres classiques de renom ainsi que des pièces de compositeurs locaux. Au programme : La forza del destino de Verdi, Meeresstille und glückliche Fahrt de Beethoven, le Concerto pour piano no 1 et Six romances de Tchaïkovski, Georgian, Mingrelian Songs de Kohji, Rhapsody on Moldavian Themes, op 47, de Weinberg, et As the Heart Soars de Wong.
07:35
Barati et Debargue interprètent Franck et Brahms
Le violoniste Kristof Barati et le pianiste Lucas Debargue font pour la première fois équipe au 25e anniversaire de l’événement suisse Verbier Festival, en 2018. Malgré leur collaboration naissante, les jeunes artistes trouvent l’équilibre parfait pour ce programme romantique. Peu de temps s’est écoulé entre la composition des deux œuvres présentées (la première sonate de Brahms pour violon et piano date de 1879, alors que celle en la de Franck remonte à 1886). La sonate de Brahms a été enregistrée par Kristof Barati il y a quelques années, tandis que Franck est l’un des compositeurs favoris de Lucas Debargue. La virtuosité exigée par la partition de piano convient très bien à ses mains gigantesques, et la fantaisie du troisième mouvement répond à son amour de l’improvisation. La forme cyclique et les nombreux échos entre le piano et le violon unissent les artistes, comme s’ils étaient les complices les mieux placés pour faire jaillir toute l’émotion que ces œuvres romantiques ont à offrir. Une performance très émouvante.
10:22
Mozart - Sonate pour piano no 5, KV 283
Roberto Prosseda (1975) interprète la Sonate pour piano no 5 de Wolfgang Amadeus Mozart (KV. 283). Surtout reconnu pour son interprétation d’œuvres récemment découvertes ayant été créées par Mendelssohn, Prosseda a enregistré une série de neuf CD pour Decca portant sur les compositions pianistiques de ce dernier. Depuis 2012, Prosseda livre aussi des conférences-concerts avec le pianiste robot TeoTronico, sous la forme de spectacles éducatifs ou pour toute la famille, afin de démontrer les différences entre la production littérale de la musique et son interprétation humaine.
14:51
Saint-Saëns - Intro et Rondo Capriccioso, Op. 28
Le Waldbühne de Berlin est l’un des plus grands et impressionnants amphithéâtres en plein air d’Europe : un décor parfait pour le concert annuel de fin d’année de l’Orchestre philharmonique de Berlin. Avec environ 22 000 spectateurs, ces concerts sont énormément populaires chez les mélomanes de la musique classique. En 2006, il y avait une petite touche néerlandaise : Neeme Järvi a dirigé les fameux musiciens berlinois en présence de la violoniste néerlandaise Janine Jansen. Au programme : Nikolaï Rimski-Korsakov - « Schéhérazade » ; Edvard Grieg - « Peer Gynt », Suite No. 1, Op. 46 (en partie) ; Carl Nielsen « Aladdin », Suite pour Orchestre Op. 34 (en partie) ; Camille Saint-Saëns - « Introduction et Rondo Capriccioso » ; Jules Massenet - « Méditation » pour violon et orchestre de l’opéra « Thaïs ».
15:01
Concert Mozart à Salzburg
Ce concert hommage à Mozart a été enregistré le 27 janvier 2006 – jour du 250e anniversaire du légendaire compositeur – sur les planches du Grosses Festspielhaus de Salzbourg, dans le cadre de la Semaine Mozart de Salzbourg. Thomas Hampson (baryton), Mitsuko Uchida (piano), Gidon Kremer (violon), Yuri Bashmet (alto), le chœur Wiener Singverein et l’orchestre Wiener Philharmoniker, sous la direction de maestro Riccardo Muti, interprètent le Concerto pour piano no 25 en do majeur, K. 503; la Symphonie concertante en mi bémol majeur, K. 364; des arias et des scènes tirées de Così fan tutte, Le nozze di Figaro et La Flûte enchantée; et la Symphonie no 35 en ré majeur, K. 385, dite « Haffner ».
19:11
Gala de Berlin – 2010
Lors du gala du Nouvel An 2010, l’Orchestre philharmonique de Berlin livre une performance dirigée par Gustavo Dudamel, l’un des chefs d’orchestre les plus prisés autour du globe en raison de son énergie et de son talent exceptionnel. Il accueille la mezzo-soprano Elīna Garanča, devenue l’une des interprètes vocales les plus célèbres au monde en quelques années seulement. Le programme est composé de plusieurs œuvres de compositeurs français, notamment l’ouverture du Carnaval romain, op. 9 et « D’amour l’ardente flamme » de La damnation de Faust, op. 24 de Berlioz; « Mon cœur s’ouvre à ta voix » et « Danse bacchanale » de l’opéra Samson et Dalida de Saint-Saëns; ainsi que « Habanera », « Seguidilla » et « Chanson bohème » de Carmen de Bizet. Ce concert s’achève sur la Suite no 2, tirée du ballet El sombrero de tres picos de Falla.
22:00
Le duel Morricone
Ce concert exclusif capté en direct présente une sélection unique de classiques du cinéma : des westerns-spaghettis iconiques de Sergio Leone jusqu’aux chefs-d’œuvre modernes de films de mafia par Francis Ford Coppola et les œuvres cultes de Tarantino. L’Orchestre symphonique national du Danemark et son chœur sont dirigés par Sarah Hicks lors de cette première interprétation de trames musicales authentiques composées par les légendes Ennio Morricone, Nino Rota, Sonny Bono et Bernard Herrmann. Les solistes sont Tuva Semmingsen (mezzo), Christine Nonbo Andersen (soprano), Hans Ulrik (saxophone) et Mads Kjølby (guitares). Capté au DR Koncerthuset de Copenhague, au Danemark, en 2018.
dim. 30 nov.
01:00
Beethoven - Fidelio, Op. 72
Fidelio (dont le titre original était « Leonore, oder Der Triumph der ehelichen Liebe », ce qui signifie « Leonore ou le triomphe de l’amour marital »), op. 72, est le seul opéra de Ludwig van Beethoven. Ce film d’opéra créé en 2018 au Theater St. Gallen (Suisse) s’appuie sur la célèbre production par Jan Schmidt-Garre de Fidelio de Beethoven. Otto Tausk dirige le Sinfonieorchester et les chœurs de St. Gallen, de même que de merveilleux solistes dans les décors magnifiques de Nikolaus Webern. Les créateurs du film ont minutieusement filmé et monté plusieurs performances, en plus d’intégrer des séquences supplémentaires mettant en vedette la soliste Jacquelyn Wagner (Leonore). Une captivante production scénique enrichie et transformée en une expérience cinématographique unique.
08:14
Beethoven Concerto pour piano no 1, Symphonie no 2
À l’âge de sept ans, Martha Argerich a fait ses débuts sur scène en interprétant le Concerto pour piano no 1 en do majeur de Ludwig van Beethoven, pièce qui l’accompagnera tout au long de sa carrière. Dans ce concert présenté au Festival de Lucerne, la pianiste de renom livre sa pièce signature accompagnée par l’orchestre du Festival de Lucerne sous la direction du maestro suédois Herbert Blomstedt, qui fait ici ses débuts à la tête de l’ensemble. En plus du Concerto pour piano, l'orchestre interprète la Symphonie no 2 en ré majeur, op. 36, de Beethoven. Cette performance a été enregistrée en août 2020 au Palais de la culture et des congrès (KKL) de Lucerne, en Suisse.
11:02
Entre l’Église et le théâtre: Jommelli & Scarlatti
Renforcer la foi et stimuler la piété : tels étaient les rôles de la musique selon le pape Benoît XIV, qui a procédé à des réformes radicales de l’Église au 18e siècle. Giulio Prandi, artiste en résidence du festival, examine de près le répertoire religieux de cette époque sous un deux angles : celui du contrepoint traditionnel, comme dans la messe « madrilène » de Domenico Scarlatti, et celui du style moderne et théâtral de Perez et Jommelli.
18:14
Brahms - 3 sonates pour violon, Op. 78, 100 et 108
Lors de ce splendide concert de 2013 à l’église de Verbier, en Suidde, le violoniste grec Leonidas Kavakos et la pianiste chinoise Yuja Wang s’unissent pour interpréter trois sonates de Johannes Brahms. Leonidas Kavakos est devenu célèbre en 1985, lorsqu’il est devenu le plus jeune musicien à remporter le premier prix du prestigieux concours Sibelius. Avec Yuja Wang, une artiste qui s’est elle aussi illustrée dès le plus jeune âge, il forme ce duo de maîtres consacré à l’interprétation de musique de chambre. Le programme comprend la Sonate pour piano et violon no 1 en sol majeur, op. 78, aussi surnommée « Regensonate », et la Sonate pour piano et violon no 2 en la majeur, op. 100, surnommée « Thuner-Sonate », un portrait des paysages paisibles du lac de Thoune, en Suisse. Il se conclut de façon enflammée et passionnée avec la Sonate pour piano et violon no 3 en ré mineur, op. 108.
lun. 1 déc.
05:38
Stingray Originals - Seljan Nasibli
Originaire d’Azerbaïdjan, Seljan Nasibli a commencé à jouer du piano et du violon à tout juste cinq ans. Après être déménagée en Angleterre à un jeune âge, elle a été encouragée à poursuivre ses aspirations musicales et a choisi de chanter du jazz. Or, ses professeurs à l’Université d’Oxford ont décelé chez la jeune femme une tendance opératique certaine, et l’ont invitée à suivre une formation classique. Nasibli a terminé ses études au Royal College of Music, où elle a décroché une maîtrise en performance vocale. Dans cet épisode de Stingray Originals, Nasibli interprète « Signore, ascolta! » et « Tu, che di gel sei cinta » tirées de Turandot de Puccini, et « Quando m’en vo’ » (La Valse de Musette) de La Bohème, du même compositeur.
06:21
Copland - El Salón México
Le chef d’orchestre français Adrien Perruchon et l’Orchestre symphonique de Flandre nous convient à un périple musical vers le Mexique à l’écoute d’El Salón México (1936) d’Aaron Copland. Inspiré par une visite au club coloré du même nom à Mexico, Copland a composé cette œuvre orchestrale enjouée qui intègre des airs folkloriques mexicains. Cette performance a été enregistrée au Concertgebouw de Bruges, en Belgique, le 1er mars 2017.
06:33
Chopin - Concertos pour piano
Sous la direction d’Antoni Wit, l’Orchestre philharmonique de Varsovie interprète les Concertos pour piano no 1, op. 11, et no 2, op. 21, de Chopin. Les solistes sont Nikolai Demidenko et Evgeny Kissin. Après avoir interprété son concerto, Demidenko propose en rappel la Mazurka, op. 17/4 de Chopin, et Kissin propose pour sa part l’Étude, op. 10/12, et la Valse en mi mineur, op. post., du même compositeur. Ce concert a été présenté dans le cadre des célébrations du 200e anniversaire de Chopin, en 2010. Chopin a achevé ses deux concertos à un an d’intervalle à l’âge de 20 ans, avant de quitter sa Pologne natale pour Paris.
09:00
Grieg - Concerto pour piano en la mineur, op. 16
Le chef d’orchestre Jan Latham-Koenig dirige l’Orchestre symphonique de Flandre dans une performance du Concerto pour piano en la mineur, op. 16, d’Edvard Grieg mettant en vedette le pianiste français Pascal Amoyel comme soliste. Grieg a composé cette pièce – son seul concerto – en 1868 en s’inspirant de la musique folklorique norvégienne. D’abord présentée le 3 avril 1869 à Copenhague, au Danemark, avec Edmund Neupert comme soliste, l’œuvre a été reçue avec enthousiasme par le public. La première norvégienne a eu lieu quelques mois plus tard. Cette performance a été enregistrée au Concertgebouw de Bruges, en Belgique, le 21 avril 2016.
11:50
Brahms - Symphonie no 4, Op. 98
Franz Welser-Möst dirige l’Orchestre de Cleveland, qui interprète la Symphonie no 4 de Brahms. Dernière œuvre de son petit corpus symphonique, elle a été décrite comme l’un des « actes créatifs suprêmes de l’ère romantique » par le critique musical Malcolm Macdonald. La Quatrième symphonie de Brahms est dotée d’une forte mélancolie sous-jacente et semble pointer un passé irrécupérable. Ce passé est majestueusement évoqué dans l’œuvre, surtout par le thème du premier mouvement évoquant la pratique baroque, mais aussi par le recours au genre baroque de la chaconne dans le dernier mouvement, où Brahms décline plus de 30 variations d’un thème imposant et solennel. Cette performance a été captée au Severance Hall de Cleveland, aux États-Unis, en 2014.
14:00
Europakonzert 2011 - Madrid
Depuis 20 ans, l’Orchestre philharmonique de Berlin célèbre sa fondation en 1882 par le biais d’un concert dans une salle européenne importante. En 2011, il s’agissait du grandiose Teatro Real de Madrid. Sous la direction de Sir Simon Rattle, l’orchestre de renom interprète le bien-aimé Concierto de Aranjuez de Joaquín Rodrigo, l’exubérant España d’Emmanuel Chabrier et la dramatique Deuxième symphonie de Sergey Rachmaninov. Lors de la première œuvre, une composition riche et subtile, l’orchestre est accompagné du célèbre guitariste flamenco Cañizares, dont la virtuosité et la sensibilité sont palpables du début à la fin.
15:38
Smetana – Vltava (La Moldau) de Má vlast
La violoniste géorgienne Lisa Batiashvili et le chef d’orchestre québécois Yannick Nézet-Séguin se joignent au Berliner Philharmoniker le temps d’un magnifique concert entièrement consacré à la musique tchèque à la Waldbühne de Berlin, en 2016. Si l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie ont donné naissance à un nombre incalculable de grands compositeurs classiques, on oublie souvent que la République tchèque a aussi été un terreau fertile pour le genre, nous ayant notamment donné Antonin Dvořák, Bedřich Smetana, Leoš Janáček et Bohuslav Martinů. Ce concert débute par le célèbre Má Vlast de Smetana, se poursuit avec le Concerto pour violon en la mineur de Dvořák, interprété par Lisa Batiashvili, et se termine par la pièce maîtresse, la Symphonie no 6 de Dvořák.
18:00
Ravel - Concerto pour la main gauche et Boléro
Péter Csaba dirige l’ensemble espagnol Orquesta Sinfónica Freixenet del Encuentro dans ce concert inaugural de l’Encuentro de Música y Academia de Santander. Le programme s’ouvre avec le Concerto pour la main gauche en ré majeur de Ravel, mettant en vedette le pianiste américain né en Ouzbékistan Stanislav Ioudenitch. Composée entre 1929 et 1930, cette œuvre a été commandée à Ravel par Paul Wittgenstein, un pianiste de concert autrichien ayant perdu son bras droit lors de la Première Guerre mondiale. Le programme se termine avec le célèbre Boléro de Ravel. L’une des œuvres classiques les plus populaires au monde, le Boléro est caractérisé par son motif principal, régulier et entêtant, joué par la caisse claire tout au long de la pièce. Cette performance a été enregistrée à la Sala Argenta du Palacio de Festivales de Cantabria à Santander, en Espagne, le 7 juillet 2023.
18:49
Pierre Boulez conducts Modern Classics
Pierre Boulez (1925-2016) était indéniablement l’une des figures les plus importantes de la musique moderne. Dans ce concert de l’Orchestre Gustav Mahler des Jeunes, Boulez fait preuve d’une compréhension parfaite de la musique du 20e siècle en retraçant le développement harmonique révolutionnaire du modernisme musical de trois « classiques modernes » clés : le prélude de Tristan et Isolde (1859) de Richard Wagner, Pelléas et Mélisande (1903) d’Arnold Schönberg et le Concerto pour violon (1935) d’Alban Berg. Fondé à l’initiative du chef d’orchestre Claudio Abbado en 1986, l’Orchestre Gustav Mahler des Jeunes est composé de musiciens de moins de 26 ans provenant de toute l’Europe. Le soliste du Concerto pour violon de Berg est Akiko Suwanai, le plus jeune lauréat du premier prix (1990) de l’histoire du Concours international Tchaïkovski de Moscou.
mar. 2 déc.
01:50
Le Berliner Philharmoniker à Tokyo
Le Berliner Philharmoniker est l’un des orchestres philharmoniques les plus célébrés au monde, et sa réputation s’étend jusqu’au Japon. Ce concert enregistré en 2000 au majestueux Suntory Hall de Tokyo a connu un succès retentissant. Mariss Jansons y dirige un somptueux programme comprenant notamment la Symphonie no 8 d’Antonin Dvorák, l’ouverture de l’opéra Oberon de Carl Maria von Weber, et le Concerto pour violon de Dmitri Shostakovich, qui met en vedette la violoniste vedette Hilary Hahn (*1979).
09:24
Liszt - Bénédiciton de Dieu dans la solitude S.173
D'oeuvres: Andante lagrimoso, S.173/9, Étude d'exécution transcendante No. 12, S.139/12, Bénédiction de Dieu dans la solitude, S.173/3. Peter Klimo a étudié le piano à l’École de musique Eastman de New York avec Nelita True, à l’École de musique de l'université Yale de New Haven avec Peter Frankl et à l’Université chrétienne du Texas avec Tamás Ungár. Peter Klimo donne des récitals, accompagne des chanteurs de lieder et joue avec des ensembles de musique de chambre. Sa prestation lors d’un cours de maître avec Graham Johnson lui a valu des cours privés en musique de chambre et en accompagnement de lieder avec Jean Barr. En 2011, il a remporté le premier prix au Concours de concertos pour piano Eastman ; en 2012, il a gagné le second prix (catégorie : accompagnateur au piano) au Concours de lieder Jessie Kneisel, organisé chaque année par l’École de musique Eastman. Peter Klimo s’est produit au Kennedy Center de Washington et à de nombreux festivals, dont le Festival de piano international Dakota Sky.
11:08
Mosaïque Project - Quatuor pour piano et cordes
Ce concert unique en son genre célèbre la diversité et la richesse du Canada à travers les yeux et les oreilles de ses gens. Le Projet Mosaïque d’Ensemble Made in Canada propose une suite de quatuors pour piano commandés à 14 compositeurs canadiens, dont chaque pièce est inspirée par une région de notre grand pays. L’ensemble composé d’Elissa Lee (violon) Sharon Wei (alto), Rachel Mercer (violoncelle) et Angela Park (piano) est en voie de s’établir au rang des quatuors les plus réputés de la musique classique canadienne. Voyez- le à l’œuvre sur la scène du magnifique Partridge Hall de St Catharines, dans le cadre du dernier concert d’une tournée de deux ans en soutien au Projet Mosaïque.
13:28
Tchaïkovski - Ouverture fantaisie Roméo & Juliette
Au programme de ce concert de l'Orchestre philharmonique de Berlin dirigé par Bernard Haitink avec, en soliste, le violoniste Frank Peter Zimmermann : l'Ouverture-Fantaisie Roméo et Juliette de Tchaïkovski, le Concerto pour violon n° 3 en sol majeur K. 216 de Mozart et le Sacre du Printemps d'Igor Stravinsky. Les Europakonzert de l'Orchestre philharmonique de Berlin sont une contribution de la célèbre formation à l'Union Européenne. Ils ont lieu toujours le 1er mai, date anniversaire de la création de l'Orchestre en 1882 et, à chaque fois, dans une ville différente. En 1993, ce fut à Londres, au Royal Albert Hall.
14:01
La Moresca - Addio, Daedalus
Après plus de 30 ans au sommet, l’Ensemble Daedalus fait ses adieux à la scène en bonne et due forme avec un concert mémorable. Le chef d’orchestre de l’ensemble, Roberto Festa, est parti à la recherche d’œuvres qui refléteraient parfaitement son parcours au cours des trois dernières décennies. Mettant en scène des chansons de carnaval italiennes et des morescas de compositeurs de la Renaissance tels que Barbetta, Banchieri et Falconieri, cet au revoir se veut d’abord et avant tout une grande fête avec – fidèle à la tradition – des musiciens de premier ordre, notamment son compagnon de voyage Marco Beasley.
15:20
Hommage à Yehudi Menuhin
Le 22 avril 2016, Yehudi Menuhin aurait célébré son 100e anniversaire. L’un de ses élèves les plus célèbres - et l’un de ses meilleurs amis - est le violoniste Daniel Hope. Hope est devenu violoniste pour suivre les traces de Menuhin. Sa mère a été embauchée comme secrétaire de Menuhin lors du déménagement de la famille Hope à Londres, de sorte que le jeune Daniel a grandi dans la maison de Menuhin, où il a appris non seulement à aimer la musique, mais aussi à intégrer le violon dans son quotidien. Jouer du violon tous les jours est devenu aussi important pour lui que marcher, boire ou manger. Hope a joué avec Menuhin quelques-uns des Duos de Bartók, qui, selon lui, étaient une excellente introduction à la musique exceptionnelle du compositeur. La programmation de ce concert interprété avec le Konzerthausorchester Berlin sous la baguette d’Iván Fischer comprend une pièce signée Bartók, ainsi que le Kaddish de Ravel – le rappel choisi par Daniel Hope dans le cadre du dernier concert de Menuhin à Düsseldorf –, et le Concerto pour violon d’Elgar.
17:56
Gala Mozart à Prague
Présenté au somptueux théâtre des États de Prague, ce gala hommage est sans contredit l’un des moments forts de l’année Mozart, célébrée en 2006. Dirigé par Manfred Honeck, l’orchestre philharmonique de la République tchèque y interprète de splendides compositions de Mozart, qui présentent toutes un lien avec la ville de Prague en général, ou avec théâtre des États en particulier. Parmi ces compositions se trouve une version du Concerto pour clarinette, dont la première a été présentée dans la capitale tchèque en 1791, mettant en vedette la clarinettiste Sharon Kam. Bien entendu, la Symphonie de Prague est également au programme, tout comme l’ouverture de Don Giovanni, opéra dirigé par Mozart sur les planches de ce théâtre en 1787.
Hier
02:45
Christa Ludwig - Hommage à Vienne
En 1994, Christa Ludwig a livré sa dernière performance avant de tirer sa révérence sur les planches du Wiener Musikverein. Dans le cadre de ce concert mémorable, la célèbre soliste rend hommage à la ville qui a servi de trame de fond à ses plus grands triomphes. En effet, Ludwig a donné son premier concert dans cette salle historique en 1965, seulement 6 ans après ses débuts sur les planches du Metropolitan Opera. Aujourd’hui, devant une foule imposante de ses fans, elle revient sur la scène qui a accueilli plusieurs de ses performances les plus célébrées pour présenter des lieder soigneusement sélectionnés signés Beethoven, Schubert, Mahler et Wolf. Pour l’occasion, Ludwig est accompagnée par le pianiste Charles Spencer.
06:31
Rota - The Godfather Suite
This exclusive live concert production presents a unique selection of movie classics - from Sergio Leone’s iconic Spaghetti Westerns to modern mafia masterpieces by Francis Ford Coppola and the cult movies of Tarantino. The Danish National Symphony Orchestra and Concert Choir are conducted by Sarah Hicks in this premiere performance of authentic soundtracks by composer legends Ennio Morricone, Nino Rota, Sonny Bono and Bernard Herrmann. Soloists for this performance are Tuva Semmingsen (mezzo), Christine Nonbo Andersen (soprano), Hans Ulrik (saxophone) and Mads Kjølby (guitars). Recorded at the DR Koncerthuset in Copenhagen, Denmark in 2018.
07:48
Telemann - Jesus liegt in letzten Zügen, TWV 1:983
Le documentaire Jaroussky chante Bach et Telemann dresse le portrait d’un chanteur très spécial et de deux compositeurs d’exception. Quand Philippe Jaroussky chante des œuvres de Telemann et de Bach de sa voix angélique presque intemporelle, n’appartenant à aucune époque, il est évident que la force émotionnelle et la puissance purificatrice de la musique des deux compositeurs n’ont pas été perdues au cours des siècles. Les œuvres interprétées dans ce film sont Jesus liegt in letzten Zügen, la sinfonia tirée de Brockes-Passion, et Der am Ölberg zagende Jesus de Telemann, et la sinfonia tirée de Ich hatte viel Bekümmernis et Ich habe genug de Bach.
08:58
Schubert - Quatre impromptus, op. 90
Roberto Prosseda (1975) interprète la Sonate pour piano no 5 de Mozart (KV. 283) et Quatre impromptus, op. 90, de Franz Schubert, pour terminer avec Chopin et les défis techniques de Ballade no 4, op. 52. Surtout reconnu pour son interprétation d’œuvres récemment découvertes ayant été créées par Mendelssohn, Prosseda a enregistré une série de neuf CD pour Decca portant sur les compositions pianistiques de ce dernier. Depuis 2012, Prosseda livre aussi des conférences-concerts avec le pianiste robot TeoTronico, sous la forme de spectacles éducatifs ou pour toute la famille, afin de démontrer les différences entre la production littérale de la musique et son interprétation humaine.
10:02
Mahler - Symphonie no 1 en ré majeur, « Titan »
Le Maggio Musicale Fiorentino (Mai musical de Florence) est le plus ancien festival italien consacré à l’opéra et à la musique. Il a été créé en 1933 pour présenter des opéras contemporains et oubliés, mais au fil des ans, sa portée s’est élargie pour inclure des concerts orchestraux. Dans le cadre de l’édition 2021 du festival, maestro Daniel Harding a dirigé l’Orchestra del Maggio Musicale Fiorentino dans un programme merveilleux comprenant l’Ouverture tragique en ré mineur, op. 81, de Johannes Brahms, et la Symphonie no 1 en ré majeur, dite « Titan » de Gustav Mahler. Composée pendant l’été 1880, l’ouverture de Brahms affiche un caractère sombre et tumultueux qui pourrait être considéré comme le pendant sérieux de la plus joyeuse Ouverture pour une fête académique, op. 80. Mahler a achevé sa première symphonie huit ans plus tard. À l’origine, elle comptait cinq mouvements, mais le compositeur a décidé d’éliminer le deuxième, intitulé « Blumine », quelques années plus tard pour nous laisser la version en quatre mouvements que nous connaissons aujourd’hui. Cette performance a été enregistrée au Teatro del Maggio Musicale Fiorentino de Florence, en Italie, en 2021.
11:01
Pianomania - Daniil Trifonov
Hannu Lintu dirige l’Orchestre Gulbenkian dans le cadre de ce concert à saveur finlandaise, mettant en vedette Cantus Articus, op. 61, d’Einojuhani Rautavaara et la Symphonie no 2 de Jean Sibelius. Le programme comprend également le Concerto pour piano, op. 54, de Schumann, une œuvre créée en 1841 par Clara Wieck, épouse du compositeur, et ici interprétée par Daniil Trifonov (1991). Trifonov, qui est devenu célèbre après avoir remporté le Concours international Tchaïkovski à Moscou et le Concours international de piano Chopin à Varsovie, a été qualifié de « plus grand virtuose classique contemporain » et de « pianiste le plus étonnant de notre époque ». Ce concert a été enregistré au grand auditorium de la Fondation Calouste Gulbenkian de Lisbonne, en 2018.
13:38
Chopin - Ballade no 4, op. 52
Le pianiste italien Roberto Prosseda interprète l’exigeante Ballade no 4 en fa mineur, op. 52, de Frédéric Chopin. Achevée en 1842, cette pièce réputée pour son caractère hautement expressif est considérée comme un chef-d’œuvre du répertoire pour piano de la période romantique. Cette performance a été enregistrée à la Villa Contarini in Piazzola sul Brenta, en Italie, en 2006.
14:02
L'Orchestre du Divan à l'Alhambra
L’Orchestre du Divan occidental-oriental est peut-être bien l’un des orchestres les plus spéciaux au monde. Cet orchestre, formé par le chef d’orchestre israélien Daniel Barenboim et l’écrivain palestinien Edward Saïd, se compose de jeunes musiciens originaires d’Israël ou des pays arabes environnants. C’est pour cette raison que faire de la musique au plus haut niveau n’est pas le seul objectif : la compréhension mutuelle est aumoins tout aussi importante. Pour ce concert le magnifique palais de l’Alhambra sert de podium et ils jouent des œuvres, entre autres, de Beethoven, Brahms, Rossini et Wagner.
15:47
Stravinsky - Symphonie en trois mouvements
Sir Simon Rattle dirige l’Orchestre philharmonique de Berlin dans le cadre de l’édition 2008 de l’Europakonzert, présentée dans la célèbre salle du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou. Depuis 1991, l’Europakonzert célèbre chaque année la fondation de la Philharmonie de Berlin, le 1er mai 1882, par un concert dans une ville européenne qui revêt une certaine importance culturelle. Ce concert débute par une interprétation exceptionnelle de la Symphonie en trois mouvements de Stravinsky.
18:32
Bach - Concertos brandebourgeois
Créé en 2004, l'Orchestra Mozart a pour mission de permettre à de jeunes et talentueux musiciens de jouer au sein d'une formation de classe internationale. Claudio Abbado, qui en fut le directeur artistique, invita des musiciens et des ensembles de musique de chambre de réputation internationale. Ici, l'Orchestra Mozart est dirigé par Claudio Abbado et son premier violon, Giuliano Carmignola interprètent les Concertos Brandebourgeois. Ce concert fut capté au Teatro Municipale Valli, de Reggio Emilia. « Avons-nous besoin d'une autre interprétation des Brandebourgeois ? Assurément, lorsqu'ils sont pensés d'une manière aussi rafraîchissante que dans cette intégrale » (The Observer).