dim. 21 sept.
07:05
Beethoven - Quatuors à cordes nos 1, 9 et 10
Le réputé quatuor à cordes français Quatuor Ébène a souligné le 250e anniversaire de naissance de Ludwig van Beethoven (1770-1827) avec un projet remarquable : l’enregistrement de l’ensemble de ses seize quatuors à cordes. Pendant cinq ans, les violonistes Pierre Colombet et Gabriel Le Magadure, l’altiste Marie Chilemme et le violoncelliste Raphaël Merlin ont plongé corps et âme dans ces 650 pages de musique en feuille, couvrant trois décennies de la prolifique carrière de Beethoven. Cet effort a culminé en six concerts captivants présentés à la Philharmonie de Paris à l’automne 2020. Le Quatuor Ébène a exploré toutes les facettes des quatuors à cordes de Beethoven, du dynamisme des quatuors à cordes de l’opus 18 aux quatuors Razumovsky, Les Harpes et Quartetto Serioso (opus 59, 74 et 95) de sa période intermédiaire, jusqu’à la profondeur de ses quatuors tardifs (opus 127 à 135). Dans ce programme, le Quatuor Ébène interprète le Quatuor à cordes no 1 en fa majeur, opus 18, no 1; le Quatuor à cordes no 10 en mi bémol majeur, opus 74, dit « Les Harpes »; et le Quatuor à cordes no 9 en do majeur, opus 59, no 3, dit « Razumovsky ». Ce concert a été enregistré à la Philharmonie de Paris, le 13 octobre 2020.
08:43
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Sarah Dufresne
La soprano Sarah Dufresne (Canada, 1994) interprète « Eccomi in lieta vesta ... Oh! Quante volte » de l’opéra Les Capulet et les Montaigu de Vincenzo Bellini; « Exsultate jubilate – Allegro », extrait du motet Exultez, réjouissez-vous (K. 165) de Wolfgang Amadeus Mozart; et « Pâle et blonde », tiré de l’opéra Hamlet d’Ambroise Thomas, lors des demi-finales du volet Aria du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Elle est accompagnée de l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Jacques Lacombe. Cette performance a été captée à la Maison symphonique de Montréal.
09:02
Stingray Originals - Seljan Nasibli
Originaire d’Azerbaïdjan, Seljan Nasibli a commencé à jouer du piano et du violon à tout juste cinq ans. Après être déménagée en Angleterre à un jeune âge, elle a été encouragée à poursuivre ses aspirations musicales et a choisi de chanter du jazz. Or, ses professeurs à l’Université d’Oxford ont décelé chez la jeune femme une tendance opératique certaine, et l’ont invitée à suivre une formation classique. Nasibli a terminé ses études au Royal College of Music, où elle a décroché une maîtrise en performance vocale. Dans cet épisode de Stingray Originals, Nasibli interprète « Signore, ascolta! » et « Tu, che di gel sei cinta » tirées de Turandot de Puccini, et « Quando m’en vo’ » (La Valse de Musette) de La Bohème, du même compositeur.
09:25
Chopin - Nocturnes op. 62
Roberto Prosseda (1975) interprète la Sonate pour piano no 5 de Mozart (KV. 283) et Quatre impromptus, op. 90, de Franz Schubert, pour terminer avec Chopin et les défis techniques de Ballade no 4, op. 52. Surtout reconnu pour son interprétation d’œuvres récemment découvertes ayant été créées par Mendelssohn, Prosseda a enregistré une série de neuf CD pour Decca portant sur les compositions pianistiques de ce dernier. Depuis 2012, Prosseda livre aussi des conférences-concerts avec le pianiste robot TeoTronico, sous la forme de spectacles éducatifs ou pour toute la famille, afin de démontrer les différences entre la production littérale de la musique et son interprétation humaine.
10:04
Josquin en Espagne - Missa Hercules Dux Ferrariæ
Les chapelles musicales espagnoles et flamandes ont donné corps aux musiques interprétées dans la cour de Charles V et de Philippe II. Mais à quoi ressembleraient les compositions de Josquin si elles étaient interprétées selon la tradition espagnole, avec des chanteurs et des instruments à vent? Et quel serait le son de Josquin aux côtés de son admirateur Guerrero? Composé de chanteurs et de musiciens interprétant des instruments à vent, l’ensemble Música Temprana juxtapose Missa Hercules Dux Ferrariæ de Josquin à des musiques créées par Morales et Guerrero.
11:45
Chostakovitch - Symphonie no 5
Dans le cadre d’une nouvelle collaboration avec Philip Glass, célèbre compositeur de « pièces aux structures répétitives », les pianistes françaises Katia et Marielle Labèque interprètent la première européenne du Concerto pour deux pianos de Glass, suivie de la Symphonie no 5 de Chostakovitch en compagnie de l’Orchestre de Paris. Ce concert est dirigé par Jaap van Zweden, directeur musical de l’Orchestre philharmonique de Hong Kong et prochain directeur musical du New York Philharmonic.
13:32
Bach - Cantata "Ich habe genug", BWV 82
Le documentaire Jaroussky chante Bach et Telemann dresse le portrait d’un chanteur très spécial et de deux compositeurs d’exception. Quand Philippe Jaroussky chante des œuvres de Telemann et de Bach de sa voix angélique presque intemporelle, n’appartenant à aucune époque, il est évident que la force émotionnelle et la puissance purificatrice de la musique des deux compositeurs n’ont pas été perdues au cours des siècles. Les œuvres interprétées dans ce film sont Jesus liegt in letzten Zügen, la sinfonia tirée de Brockes-Passion, et Der am Ölberg zagende Jesus de Telemann, et la sinfonia tirée de Ich hatte viel Bekümmernis et Ich habe genug de Bach.
18:40
Tchaïkovski - Symphonie No 2, Op 17
Le Maggio Musicale Fiorentino (Mai musical de Florence) est le plus ancien festival italien consacré à l’opéra et à la musique. Il a été créé en 1933 pour présenter des opéras contemporains et oubliés, mais au fil des ans, sa portée s’est élargie pour inclure des concerts orchestraux. Dans le cadre de l’édition 2021 du festival, Sir John Eliot Gardiner a dirigé l’Orchestra del Maggio Musicale Fiorentino dans un merveilleux programme comprenant la Symphonie n° 2 en do mineur, op. 17, dite « Petite-russienne » de Piotr Ilitch Tchaïkovski, et les Variations sur un thème original, op. 36, mieux connues sous le nom de Variations Enigma, d’Edward Elgar. Composée en 1872, la Symphonie no 2 de Tchaïkovski est surnommée Petite Russie, puisque le compositeur y a intégré plusieurs mélodies folkloriques de l’Ukraine, fréquemment appelée ainsi. Achevées en 1899, les Variations Enigma d’Elgar forment une œuvre orchestrale composée d’un thème et de quatorze variations. Cette performance a été enregistrée au Teatro del Maggio Musicale Fiorentino de Florence, en Italie, en 2021.
19:15
Bach – Le Clavier bien tempéré nos 24
En 1722, alors que Johann Sebastian Bach habitait à Köthen, en Allemagne, il a publié un recueil de préludes et de fugues dans chacune des 24 tonalités majeures et mineures. Cette collection a été appelée Le Clavier bien tempéré, livre un, BWV 846–869. Environ deux décennies plus tard, Bach a compilé un deuxième recueil du genre à Leipzig, qui a été appelé Le Clavier bien tempéré, livre deux, BWV 870-893. Bach a composé ces pièces pour un « clavier » générique, pouvant comprendre le clavecin, le clavicorde, ou l’orgue. Malgré cette imprécision, ces pièces sont généralement reconnues comme certaines des œuvres les plus importantes de l’histoire de la musique classique occidentale. Dans cette diffusion, Joanna MacGregor joue les préludes et fugues nos 13 à 24 (BWV 858-869) du premier livre du Clavier bien tempéré de Bach, enregistrées au Palau Güell de Barcelone, en Espagne, en 2010.
lun. 22 sept.
02:47
Waldbühne 1995 - American Night
Sir Simon Rattle dirige l’Orchestre philharmonique de Berlin, qui interprète des pièces signées George Gershwin et Leonard Bernstein dans le cadre d’une célébration musicale de l’Americana. Ce concert a été présenté à la Waldbühne de Berlin, un théâtre de verdure basé sur l’amphithéâtre de l’ancienne cité grecque d’Épidaure qui figure parmi les scènes extérieures favorites des Berlinois en raison de son cadre enchanteur. Ce concert met en vedette les talentueux solistes Willard White, Cynthia Haymon, Damon Evans, Cynthia Clarey, Marietta Simpson et Daniel Washington. Le programme comprend des pièces tirées de Porgy and Bess, « Rhapsody in Blue » et « I Got Rhythm » de Gershwin, ainsi que l’ouverture du Candide de Bernstein.
04:42
Dvořák - Symphonie no 7, Op. 70
Maestro Iván Fischer dirige l’Orchestra del Maggio Musicale Fiorentino dans une interprétation de la Symphonie no 7 en ré mineur, op. 70, d'Antonín Dvořák. Achevée en mars 1885, cette pièce a été présentée pour la première fois à Londres un mois plus tard, sous la baguette du compositeur lui-même. Comme c’est généralement le cas pour les œuvres de cette période, la symphonie présente un style sombre et dramatique, qui crée un contraste notable avec l’œuvre du compositeur. Cette performance a été enregistrée au Teatro del Maggio Musicale Fiorentino de Florence, en Italie, le 29 janvier 2021.
05:42
Saint-Saëns - Polonaise pour deux pianos, op. 77
Pour célébrer son 80e anniversaire, la pianiste argentine Martha Argerich propose un concert captivant explorant le répertoire pour piano et violon, présenté dans le cadre enchanteur du Château de Chantilly, en France. Pour l’occasion, la « grande dame du piano » est accompagnée par plusieurs artistes de renom, dont les pianistes Evgeny Kissin, Theodosia Ntokou et Cristina Marton-Argerich, et le violoniste Maxim Vengerov. Le programme de ce concert comprend le Concertino pour deux pianos, op. 94 de Dmitri Chostakovitch; l’Impromptu no 3, op. 51, la Polonaise « héroïque » no 6, op. 53, et la Valse « minute », op. 64, no 1, de Frédéric Chopin; la Polonaise pour deux pianos, op. 77 de Camille Saint-Saëns; la Sonate pour violon et piano en la majeur de César Franck; et Liebesleid et Schön Rosmarin de Fritz Kreisler. Ce concert a été enregistré le 12 juin 2021.
06:23
Chopin - Ballade no 4, op. 52
Le pianiste italien Roberto Prosseda interprète l’exigeante Ballade no 4 en fa mineur, op. 52, de Frédéric Chopin. Achevée en 1842, cette pièce réputée pour son caractère hautement expressif est considérée comme un chef-d’œuvre du répertoire pour piano de la période romantique. Cette performance a été enregistrée à la Villa Contarini in Piazzola sul Brenta, en Italie, en 2006.
06:35
Bach - Cantates de Noël
Le Collegium Vocale Gent s’est taillé une réputation enviable au rang des chœurs les plus prestigieux au monde. Fondé par le chef d’orchestre Philippe Herreweghe, l’ensemble belge témoigne d’une approche dynamique visant la recherche d’une sonorité authentique. À titre de Thomaskantor, le chantre principal de l’Allemagne protestante à l’époque, Bach a composé plusieurs cantates destinées à la liturgie luthérienne. Ses Cantates de Noël sont une invitation à méditer sur la nature de cette fête. L’orchestration évoque la splendeur et l’émerveillement, tandis que le contrepoint affiche un esprit festif. Les instruments à vent se font les messagers de la joie et les solistes proclament que la gloire est source de lumière. Ce programme unique, qui comprend les cantates BWV 40, 62, 63 et 91, a été enregistré le 23 décembre 2015 à l’église Saint-Roch de Paris. Sous la baguette de Philippe Herreweghe, le Collegium Vocale Gent propose une interprétation élégante et délicate de l’œuvre de Bach, sans trace d’exagération ni de vanité. Découvrez un concert splendide, qui évoque parfaitement la magie de Noël.
14:00
Jansons dirige Stravinsky, Hummel et Beethoven
Le chef d’orchestre Mariss Jansons, qui « incarnait à la fois la joie et l’autorité » selon le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, a célébré son 75e anniversaire avec un programme musical regroupant des œuvres signées Stravinsky, Hummel et Beethoven. Dans le cadre de ce concert emballant et éclectique livré en janvier 2018 à la Philharmonie du Gasteig de Munich, Jansons témoigne de la relation privilégiée qu’il a développée avec l’Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise au cours des 15 dernières années. Stravinsky a composé sa Symphonie en trois mouvements entre 1942 et 1945, inspiré par la Deuxième Guerre mondiale et les « images abjectes » du conflit vues dans les bandes cinématographiques d’actualités. D’une façon tout à fait différente, le Concerto pour trompette de Johann Nepomuk Hummel brille de mille feux. Ce brillant concerto, composé en 1803 pour mettre en valeur la trompette à clé nouvellement inventée, est interprété par Martin Angerer, trompettiste principal de l’Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise. Le concert se termine avec la Messe en do majeur de Beethoven, l’un des compositeurs favoris de Janson. Créée en 1807, cette œuvre est peut-être la première messe du compositeur, mais n’en témoigne pas moins de sa grande ambition.
17:30
Musique de chambre de Janáček, Taffanel, Prokofiev
Ce concert de musique de chambre s’inscrit dans la série Solistas del Siglo XXI, présentée par l’école de musique Reina Sofía de Madrid. Quinteto Zéphyros ouvre le bal en interprétant Mládí (jeunesse) pour sextuor à vent de Leoš Janáček. Le programme se poursuit avec le Quintette à vent en sol mineur de Paul Taffanel, interprété par le Quinteto Scarlatti de Casa de la Moneda, et se termine avec le Quintette en sol mineur, op. 39, de Sergueï Prokofiev, interprété par le Quinteto Cosan. Cette performance a été enregistrée à l’Auditorio Sony de l’école de musique Reina Sofía de Madrid, en Espagne, le 11 mai 2024.
18:41
Europakonzert 2013 : Prague
Chaque 1er mai depuis 1991, l'Orchestre philharmonique de Berlin donne un concert dans une ville européenne différente ; une ville revêtant une importance culturelle particulière. Les concerts ont une double fonction : commémorer l'anniversaire de la fondation de l'orchestre (le 1er mai 1882) et célébrer l'héritage commun du vieux continent. En 1991, peu après la chute du bloc de l'Est, le premier Europakonzert a eu lieu à Prague. Ce choix délibéré exprimait la volonté de supporter la démocratisation et de faire avancer les changements politiques et sociaux nécessaires, surtout dans le domaine culturel. En 1996, l'Europakonzert a de nouveau eu lieu à Prague, au Théâtre national. Pour honorer cette tradition, l'édition de 2013 a été célébrée au Château de Prague, dans la Salle espagnole. Chef d'orchestre: Sir Simon Rattle. Soliste: Magdalena Kozená. Œuvres: Ralph Vaughan Williams, Fantaisie sur un thème de Thomas Tallis, Antonín Dvořák, Ten Biblical Songs, Opus 99. Ludwig van Beethoven, Symphonie No. 6 en fa major, Opus. 68.
mar. 23 sept.
00:00
Beethoven - Fidelio, Op. 72
Fidelio (dont le titre original était « Leonore, oder Der Triumph der ehelichen Liebe », ce qui signifie « Leonore ou le triomphe de l’amour marital »), op. 72, est le seul opéra de Ludwig van Beethoven. Ce film d’opéra créé en 2018 au Theater St. Gallen (Suisse) s’appuie sur la célèbre production par Jan Schmidt-Garre de Fidelio de Beethoven. Otto Tausk dirige le Sinfonieorchester et les chœurs de St. Gallen, de même que de merveilleux solistes dans les décors magnifiques de Nikolaus Webern. Les créateurs du film ont minutieusement filmé et monté plusieurs performances, en plus d’intégrer des séquences supplémentaires mettant en vedette la soliste Jacquelyn Wagner (Leonore). Une captivante production scénique enrichie et transformée en une expérience cinématographique unique.
06:00
Sounds like Christmas
Sounds like Christmas allie la musique festive du temps des Fêtes à la spontanéité rafraîchissante du jazz. La soprano Angelika Kirchschlager y unit sa voix à la trompette du jazzman Tomasz Stańko. En compagnie du fabuleux orchestre baroque de Freiburg et de l’ensemble a cappella Amarcord de Leipzig, composé d’anciens membres du St. Thomas’s Boys Choir, ces solistes interprètent des airs de Noël populaires et moins connus. Les formations musicales et les préférences stylistiques uniques de chaque artiste donnent lieu à une expérience musicale captivante et variée. Le monastère cistercien Schulpforte, situé près de la ville allemande de Naumburg, forme la toile de fond parfaite pour cette extraordinaire rencontre musicale.
07:00
Prokofiev – Pierre et le loup
Dans cette version de Pierre et le loup (1936), une composition de Sergei Prokofiev (1891-1953), chaque personnage est illustré par un instrument différent (ou une section), avec son propre thème musical. Par exemple, Pierre est représenté par les cordes, son grand-père grincheux par le basson, son chat par la clarinette et les oiseaux par la flûte. Au fil de la narration et des interactions entre les personnages, les thèmes musicaux s’entremêlent joliment. Cette performance de 2018 est narrée et dirigée par Marin Alsop. L’accompagnement musical est assuré par le Britten-Pears Orchestra.
07:28
Œuvres pour violon et piano: Corelli, Ravel et al.
Le violoniste japonais Naoya Nishimura et le pianiste italien Andrea Bacchetti livrent un récital intimiste sur les planches du Munetsugu Hall de Nagoya, au Japon. Au programme du concert se trouvent la Sonate pour violon en ré mineur, op. 5 no 12, « La Folia », d’Arcangelo Corelli; la Sonate pour violon no 5 en fa majeur, op. 24, « Le printemps », de Ludwig van Beethoven; 7 Canciones populares españolas de Manuel de Falla; la Sonate pour violon et piano de Maurice Ravel; Introduction et Rondo capriccioso en la mineur, op. 28, de Camille Saint-Saëns; Cantabile en ré majeur, op. 17, de Niccolò Paganini; et Scherzo fantastique, op. 25, « La Ronde des Lutins », d’Antonio Bazzini. Cette performance a été enregistrée le 22 juin 2019.
09:00
Telemann - Der am Ölberg zagende Jesus, TWV 1: 364
Le documentaire Jaroussky chante Bach et Telemann dresse le portrait d’un chanteur très spécial et de deux compositeurs d’exception. Quand Philippe Jaroussky chante des œuvres de Telemann et de Bach de sa voix angélique presque intemporelle, n’appartenant à aucune époque, il est évident que la force émotionnelle et la puissance purificatrice de la musique des deux compositeurs n’ont pas été perdues au cours des siècles. Les œuvres interprétées dans ce film sont Jesus liegt in letzten Zügen, la sinfonia tirée de Brockes-Passion, et Der am Ölberg zagende Jesus de Telemann, et la sinfonia tirée de Ich hatte viel Bekümmernis et Ich habe genug de Bach.
09:28
Chostakovitch - Concertino pour deux pianos
Pour célébrer son 80e anniversaire, la pianiste argentine Martha Argerich propose un concert captivant explorant le répertoire pour piano et violon, présenté dans le cadre enchanteur du Château de Chantilly, en France. Pour l’occasion, la « grande dame du piano » est accompagnée par plusieurs artistes de renom, dont les pianistes Evgeny Kissin, Theodosia Ntokou et Cristina Marton-Argerich, et le violoniste Maxim Vengerov. Le programme de ce concert comprend le Concertino pour deux pianos, op. 94 de Dmitri Chostakovitch; l’Impromptu no 3, op. 51, la Polonaise « héroïque » no 6, op. 53, et la Valse « minute », op. 64, no 1, de Frédéric Chopin; la Polonaise pour deux pianos, op. 77 de Camille Saint-Saëns; la Sonate pour violon et piano en la majeur de César Franck; et Liebesleid et Schön Rosmarin de Fritz Kreisler. Ce concert a été enregistré le 12 juin 2021.
12:57
Mendelssohn - Trio No. 1 Op. 49
Pour célébrer son 80e anniversaire, la pianiste argentine Martha Argerich propose un concert captivant consacré à la musique de chambre, présenté dans le cadre enchanteur du Château de Chantilly, en France. Pour l’occasion, la « grande dame du piano » est accompagnée par plusieurs artistes de renom. Dans le cadre de ce concert, Argerich, le violoniste Tedi Papavrami et le violoncelliste Mischa Maisky interprètent le Trio pour piano no 1 en ré mineur, op. 49, de Felix Mendelssohn.
14:03
Gennaro Manna - Arias
Fils de l’une des familles de musiciens les plus éminentes de Naples, Gennaro Manna a été béni d’une plume aussi polyvalente que virtuose. Emblème de l’opera seria napolitain et de son style musical vif et vaillant, Manna a franchi la frontière entre les ères baroque et préclassique. L’ensemble Abchordis interprète la première mondiale d’un concert regroupant les plus belles arias de Manna, entrecoupées d’œuvres instrumentales signées Durante, Porpora et Santangelo.
15:01
Nelsons et Opolais interprètent Dvořák
Andris Nelsons et sa femme, la grande soprano Kristine Opolais, et le Gewandhausorchester de Leipzig présentent un concert consacré à Antonin Dvořák, dans lequel les mélodies cachées par le compositeur dans toutes les couches de sa musique se déploient avec des nuances tendres, chaudes et douces. Les tempos de Nelsons demeurent calmes et décontractés, permettant à la beauté omniprésente de la musique de Dvořák d’inonder le Gewandhaus. Le programme du concert débute par l’ouverture pour orchestre Othello, op. 93. Opolais interprète ensuite le « Chant à la lune » tirée de Roussalka et « Chansons que ma mère m’a apprises » tirée des Mélodies gitanes, op. 55/4, suivies par la Polonaise, « O, marno, marno to je » de Roussalka et « Dobrá! Já mu je dám!... Jak je mi? » de l’opéra Dalibor de Smetana. Le concert se termine par une performance de la Symphonie no 9 en mi mineur, op. 95 (« Du Nouveau Monde »). Enregistré au Gewandhaus de Leipzig en mai 2017.
20:19
Rimsky-Korsakov - La légende de la ville invisible
Lors de ce concert exquis capté en 2016 au Tchaikovsky Concert Hall de Moscou, l’Orchestre national de Russie et le pianiste vedette Boris Berezovsky sont dirigés par le chef d’orchestre Mikhail Pletnev pour interpréter deux magnifiques suites de Nikolai Rimsky-Korsakov. Lauréat du Concours international Tchaikovsky de Moscou en 1990, Berezovsky joue l’œuvre de Rimsky-Korsakov avec la puissance d’un virtuose. Le programme comprend la suite pour orchestre de La légende de la ville invisible de Kitège et de la demoiselle Fevronia, ainsi que l’imagerie musicale pour orchestre du Conte du tsar Saltan. Ce programme est produit par la Société philharmonique de Moscou, décrite par le compositeur de Saint-Pétersbourg Dmitri Shostakovich comme une actrice importante dans le « développement de la vie musicale [de la Russie] » et une « université rassemblant des millions d’amoureux de la musique et des milliers de musiciens ». La Société philharmonique de Moscou a été fondée en 1922 par Anatoly Lunacharsky, devenu commissaire de la Culture. Au fil des ans, elle est devenue la plus importante institution organisant des concerts en Russie.
21:00
Fantasymphony – A Concert of Fire and Magic
L'Orchestre Symphonique National du Danemark ouvre une fois de plus les portes de mondes magiques avec un programme de concert enchanteur. Sous la direction du chef d'orchestre allemand Christian Schumann, l'Orchestre Symphonique National du Danemark, le Chœur National de Concert du Danemark et le Chœur National Junior du Danemark s'associent pour interpréter la musique des films fantastiques, séries télévisées et jeux vidéo les plus populaires, notamment Le Seigneur des Anneaux, Game of Thrones, Le Hobbit, The Witcher et League of Legends. Les solistes de ce concert sont la mezzo-soprano norvégienne Tuva Semmingsen, la soprano canadienne-portugaise Cassandra Lemoine, le musicien danois Bjørn Fjæstad et l'acteur britannique David Bateson.
mer. 24 sept.
04:39
Elgar - Variations Enigma
Le Maggio Musicale Fiorentino (Mai musical de Florence) est le plus ancien festival italien consacré à l’opéra et à la musique. Il a été créé en 1933 pour présenter des opéras contemporains et oubliés, mais au fil des ans, sa portée s’est élargie pour inclure des concerts orchestraux. Dans le cadre de l’édition 2021 du festival, Sir John Eliot Gardiner a dirigé l’Orchestra del Maggio Musicale Fiorentino dans un merveilleux programme comprenant la Symphonie n° 2 en do mineur, op. 17, dite « Petite-russienne » de Piotr Ilitch Tchaïkovski, et les Variations sur un thème original, op. 36, mieux connues sous le nom de Variations Enigma, d’Edward Elgar. Composée en 1872, la Symphonie no 2 de Tchaïkovski est surnommée Petite Russie, puisque le compositeur y a intégré plusieurs mélodies folkloriques de l’Ukraine, fréquemment appelée ainsi. Achevées en 1899, les Variations Enigma d’Elgar forment une œuvre orchestrale composée d’un thème et de quatorze variations. Cette performance a été enregistrée au Teatro del Maggio Musicale Fiorentino de Florence, en Italie, en 2021.
05:35
Liszt - Bénédiciton de Dieu dans la solitude S.173
D'oeuvres: Andante lagrimoso, S.173/9, Étude d'exécution transcendante No. 12, S.139/12, Bénédiction de Dieu dans la solitude, S.173/3. Peter Klimo a étudié le piano à l’École de musique Eastman de New York avec Nelita True, à l’École de musique de l'université Yale de New Haven avec Peter Frankl et à l’Université chrétienne du Texas avec Tamás Ungár. Peter Klimo donne des récitals, accompagne des chanteurs de lieder et joue avec des ensembles de musique de chambre. Sa prestation lors d’un cours de maître avec Graham Johnson lui a valu des cours privés en musique de chambre et en accompagnement de lieder avec Jean Barr. En 2011, il a remporté le premier prix au Concours de concertos pour piano Eastman ; en 2012, il a gagné le second prix (catégorie : accompagnateur au piano) au Concours de lieder Jessie Kneisel, organisé chaque année par l’École de musique Eastman. Peter Klimo s’est produit au Kennedy Center de Washington et à de nombreux festivals, dont le Festival de piano international Dakota Sky.
13:21
Bruch - Concerto pour violon no 1, Op. 26
Sir Simon Rattle dirige l’Orchestre philharmonique de Berlin dans le cadre de l’édition 2008 de l’Europakonzert, présentée dans la célèbre salle du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou. Depuis 1991, l’Europakonzert célèbre chaque année la fondation de la Philharmonie de Berlin, le 1er mai 1882, par un concert dans une ville européenne qui revêt une certaine importance culturelle. Ce concert débute par une interprétation exceptionnelle de la Symphonie en trois mouvements de Stravinsky. Vadim Repin, l’un des artistes les plus fascinants de la scène musicale actuelle, est le soliste du Concerto pour violon no 1, op. 26, de Bruch. Le programme se termine par la Symphonie no 7 de Beethoven, dont le deuxième mouvement, l’Allegretto, a connu un succès immédiat lors de sa création, en 1813, et demeure aujourd’hui un grand favori du public.
14:00
Beethoven - Symphonies et Concerto pour piano no 4
Iván Fischer dirige le Budapest Festival Orchestra (BFO) dans un concert consacré à la musique de Ludwig van Beethoven. Le programme débute avec la Symphonie n° 1 en do majeur, op. 21, suivie du Concerto pour piano n° 4 en sol majeur, op. 58, mettant en vedette Richard Goode (1943). Ce pianiste américain de renom est réputé pour son interprétation du répertoire de Beethoven. Il a notamment enregistré ses cinq concertos pour piano en compagnie du BFO et de Fischer, ce qui lui a valu les louanges de la critique et une nomination aux prix Grammy. En rappel, Goode interprète la sarabande tirée de Partita en si bémol majeur, BWV 825, de J. S. Bach. Le concert se termine au son de la célèbre Symphonie n° 5 en do mineur, op. 67, de Beethoven. Cette performance a été enregistrée sur les planches de la salle de concert nationale Béla Bartók de Budapest, en Hongrie, le 29 janvier 2017.
15:41
Tchaïkovski - Ouverture fantaisie Roméo & Juliette
Au programme de ce concert de l'Orchestre philharmonique de Berlin dirigé par Bernard Haitink avec, en soliste, le violoniste Frank Peter Zimmermann : l'Ouverture-Fantaisie Roméo et Juliette de Tchaïkovski, le Concerto pour violon n° 3 en sol majeur K. 216 de Mozart et le Sacre du Printemps d'Igor Stravinsky. Les Europakonzert de l'Orchestre philharmonique de Berlin sont une contribution de la célèbre formation à l'Union Européenne. Ils ont lieu toujours le 1er mai, date anniversaire de la création de l'Orchestre en 1882 et, à chaque fois, dans une ville différente. En 1993, ce fut à Londres, au Royal Albert Hall.
18:45
Œuvres pour piano de Rachmaninov, Beethoven et al.
Le pianiste russe Nikolay Lugansky a été encensé à l’échelle mondiale pour son interprétation du répertoire de Sergueï Rachmaninov. Dans ce fabuleux récital, l’éminent pianiste présente une sélection de pièces du compositeur romantique russe, ainsi que des œuvres de Ludwig van Beethoven et d’Alexander Glazunov. Le programme débute par la Sonate pour piano n° 14 en do dièse mineur, op. 27 no 2, dite « Clair de lune » de Beethoven, suivie de la Sonate pour piano n° 2 en mi mineur, op. 75, d’Alexander Glazunov. Lugansky interprète ensuite une sélection d’œuvres de Rachmaninov : sa transcription pour piano de la Partita n° 3 en mi majeur de J. S. Bach; une sélection des Études-Tableaux (nos 1, 2, 4 et 8, op, 33; et nos 5 et 6, op. 39); Lilas (op. 21, no 5); Prélude en do mineur, op. 23 no 7; et sa transcription de la Berceuse (op. 16 n° 1) de Piotr Ilitch Tchaïkovski. Cette performance a été enregistrée sur les planches de la salle de concert Tchaïkovski de Moscou, en Russie, le 4 juin 2021.
21:00
Célébration Mozart à Berlin
Présenté dans le somptueux décor de l’Opéra de Berlin – le Staatsoper Unter den Linden – ce concert est entièrement consacré à l’œuvre de Wolfgang Amadeus Mozart. Ce gala présenté pour un soir seulement met en vedette les pièces les plus exubérantes du compositeur, interprétées par certains des plus grands chanteurs et musiciens internationaux. Le chef d’orchestre Julien Salemkour dirige le Staatskapelle Berlin, l’orchestre du Staatsoper Unter den Linden, ainsi que les solistes Nicolaj Znaider (violon), Thomas Quasthoff (baryton) et Sylvia Schwartz (soprano). Au programme de ce merveilleux concert, on retrouve l’ouverture de La clemenza di Tito, le Concerto pour violon n° 5, le lied Chi sa, chi sa, qual sia, le Concerto pour piano n° 23, l’aria Per questa bella mano, l’aria Papageno et le duo Papageno-Papagena tirés de La Flûte enchantée, et la Symphonie n° 40.
22:32
Stravinsky - Jeu de cartes
Iván Fischer dirige le Budapest Festival Orchestra lors d’un concert enregistré à la salle de concert nationale Béla Bartók de Budapest, en 2015. Le concert commence avec l’« Ouverture sur des thèmes juifs », op. 34, de Prokofiev. Ensuite, Thomas Zehetmair est le violoniste soliste dans le Concerto pour violon no 2, op. 63, de Prokofiev. La deuxième partie du concert est consacrée à la musique de Stravinsky. Au programme, la musique composée pour le ballet Jeu de cartes (1937) et la suite no 2 de L’oiseau de feu (1919). Jeu de cartes, l’une des œuvres néoclassiques de Stravinsky, est composée de trois parties (« donnes »). La suite no 2 de L’oiseau de feu est basée sur la musique du ballet du même nom, composé pour les Ballets russes de Sergei Diaghilev et dont la première s’est tenue à Paris en 1910.
jeu. 25 sept.
03:57
Beethoven - Concerto pour piano no 3, op. 37
Le chef d’orchestre Eduard Topchjan est à la tête de l’Orchestre philharmonique national d’Arménie dans cette performance du Concerto pour piano no 3 en do mineur, op. 37, de Ludwig van Beethoven. La pianiste d’origine russe Maya Oganyan (2005*) est ici la soliste, et fait ses débuts avec l’orchestre. Le Concerto pour piano no 3 a été composé en 1800, et a été joué pour la première fois trois ans plus tard par Beethoven lui-même. Comme les deux autres œuvres majeures du compositeur – la Symphonie no 5 et la Sonate pour piano no 8, dite « Pathétique » – ce concerto pour piano est composé dans la clé de do mineur, ce qui contribue à son caractère orageux. Comme rappel, Oganyan propose Der Bote (Le messager) du compositeur ukrainien Valentin Silvestrov. Cette performance a été enregistrée sur les planches de la salle de concert Aram Khachaturian de Yerevan, en Arménie, en 2021.
05:13
Schubert - Quatre impromptus, op. 90
Roberto Prosseda (1975) interprète la Sonate pour piano no 5 de Mozart (KV. 283) et Quatre impromptus, op. 90, de Franz Schubert, pour terminer avec Chopin et les défis techniques de Ballade no 4, op. 52. Surtout reconnu pour son interprétation d’œuvres récemment découvertes ayant été créées par Mendelssohn, Prosseda a enregistré une série de neuf CD pour Decca portant sur les compositions pianistiques de ce dernier. Depuis 2012, Prosseda livre aussi des conférences-concerts avec le pianiste robot TeoTronico, sous la forme de spectacles éducatifs ou pour toute la famille, afin de démontrer les différences entre la production littérale de la musique et son interprétation humaine.
08:39
Bach - Cantata "Ich habe genug", BWV 82
Le documentaire Jaroussky chante Bach et Telemann dresse le portrait d’un chanteur très spécial et de deux compositeurs d’exception. Quand Philippe Jaroussky chante des œuvres de Telemann et de Bach de sa voix angélique presque intemporelle, n’appartenant à aucune époque, il est évident que la force émotionnelle et la puissance purificatrice de la musique des deux compositeurs n’ont pas été perdues au cours des siècles. Les œuvres interprétées dans ce film sont Jesus liegt in letzten Zügen, la sinfonia tirée de Brockes-Passion, et Der am Ölberg zagende Jesus de Telemann, et la sinfonia tirée de Ich hatte viel Bekümmernis et Ich habe genug de Bach.
10:54
Beethoven - Quatuors à cordes nos 2, 14 et 16
Le réputé quatuor à cordes français Quatuor Ébène a souligné le 250e anniversaire de naissance de Ludwig van Beethoven (1770-1827) avec un projet remarquable : l’enregistrement de l’ensemble de ses seize quatuors à cordes. Pendant cinq ans, les violonistes Pierre Colombet et Gabriel Le Magadure, l’altiste Marie Chilemme et le violoncelliste Raphaël Merlin ont plongé corps et âme dans ces 650 pages de musique en feuille, couvrant trois décennies de la prolifique carrière de Beethoven. Cet effort a culminé en six concerts captivants présentés à la Philharmonie de Paris à l’automne 2020. Le Quatuor Ébène a exploré toutes les facettes des quatuors à cordes de Beethoven, du dynamisme des quatuors à cordes de l’opus 18 aux quatuors Razumovsky, Les Harpes et Quartetto Serioso (opus 59, 74 et 95) de sa période intermédiaire, jusqu’à la profondeur de ses quatuors tardifs (opus 127 à 135). Dans ce programme, le Quatuor Ébène interprète le Quatuor à cordes no 2 en sol majeur, op. 18, no 2; le Quatuor à cordes no 16 en fa majeur, op. 135; et le Quatuor à cordes no 14 en do dièse mineur, op. 131. Ce concert a été enregistré à la Philharmonie de Paris, le 16 décembre 2020.
14:01
Entre l’Église et le théâtre: Jommelli & Scarlatti
Renforcer la foi et stimuler la piété : tels étaient les rôles de la musique selon le pape Benoît XIV, qui a procédé à des réformes radicales de l’Église au 18e siècle. Giulio Prandi, artiste en résidence du festival, examine de près le répertoire religieux de cette époque sous un deux angles : celui du contrepoint traditionnel, comme dans la messe « madrilène » de Domenico Scarlatti, et celui du style moderne et théâtral de Perez et Jommelli.
15:12
Récital de Kristine Opolais
Acclamée par la critique comme par le public, Kristine Opolais, prima donna et star du New York Metropolitan Opera, livre un concert splendide dans sa Lettonie natale, aux côtés de l’Orchestre symphonique national letton, à l’Opéra national de Lettonie, en 2017. Le programme du concert comprend des arias tirées des opéras de Verdi, Puccini, Mascagni, Saint-Saëns, Boito et Catalani qui ont fait d’Opolais la vedette internationale qu’elle est aujourd’hui. Laissez-vous porter par ces mélodies magnifiques qui poussent à rêver à l’amour et à se recentrer sur ce qui importe réellement.
18:18
Tchaïkovski Symphonie 2 et Elgar Variations Enigma
Le Maggio Musicale Fiorentino (Mai musical de Florence) est le plus ancien festival italien consacré à l’opéra et à la musique. Il a été créé en 1933 pour présenter des opéras contemporains et oubliés, mais au fil des ans, sa portée s’est élargie pour inclure des concerts orchestraux. Dans le cadre de l’édition 2021 du festival, Sir John Eliot Gardiner a dirigé l’Orchestra del Maggio Musicale Fiorentino dans un merveilleux programme comprenant la Symphonie n° 2 en do mineur, op. 17, dite « Petite-russienne » de Piotr Ilitch Tchaïkovski, et les Variations sur un thème original, op. 36, mieux connues sous le nom de Variations Enigma, d’Edward Elgar. Composée en 1872, la Symphonie no 2 de Tchaïkovski est surnommée Petite Russie, puisque le compositeur y a intégré plusieurs mélodies folkloriques de l’Ukraine, fréquemment appelée ainsi. Achevées en 1899, les Variations Enigma d’Elgar forment une œuvre orchestrale composée d’un thème et de quatorze variations. Cette performance a été enregistrée au Teatro del Maggio Musicale Fiorentino de Florence, en Italie, en 2021.
19:59
Rachmaninov - Concerto pour piano n° 4, op. 40
Fabio Luisi dirige l’Orchestre symphonique national du Danemark lors d’une puissante performance tirée des célébrations en l’honneur du 150e anniversaire du compositeur national du Danemark, Carl Nielsen. Aux côtés de l’ironique Symphonie no 6 de Nielsen, le concert présente la pianiste française de renommée mondiale Lise de la Salle en tant que soliste du Concerto pour piano no 4 de Rachmaninov. Ce concerto méconnu a disposé de trois versions distinctes pendant que le compositeur était encore vivant, et il est caractérisé par son mouvement chromatique audacieux et ses qualités évoquant le jazz. Luisi et de la Salle possédaient déjà de l’expérience avec ce morceau, car ils l’avaient interprété et enregistré ensemble auparavant. Cette performance a été captée au DR Koncerthuset de Copenhague, au Danemark, en 2017.
ven. 26 sept.
05:11
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Nils Wanderer
Le contre-ténor Nils Wanderer (Allemagne, 1993) interprète « Cara sposa » de l’opéra Rinaldo de George Frideric Händel; « Es ist vollbracht », extrait de la Passion selon saint Jean (BWV 245) de J. S. Bach; et « Cold Song », tiré de l’opéra Roi Arthur de Henry Purcell, lors des demi-finales du volet Aria du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Il est accompagné de l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Jacques Lacombe. Cette performance a été captée à la Maison symphonique de Montréal.
07:54
Telemann - Jesus liegt in letzten Zügen, TWV 1:983
Le documentaire Jaroussky chante Bach et Telemann dresse le portrait d’un chanteur très spécial et de deux compositeurs d’exception. Quand Philippe Jaroussky chante des œuvres de Telemann et de Bach de sa voix angélique presque intemporelle, n’appartenant à aucune époque, il est évident que la force émotionnelle et la puissance purificatrice de la musique des deux compositeurs n’ont pas été perdues au cours des siècles. Les œuvres interprétées dans ce film sont Jesus liegt in letzten Zügen, la sinfonia tirée de Brockes-Passion, et Der am Ölberg zagende Jesus de Telemann, et la sinfonia tirée de Ich hatte viel Bekümmernis et Ich habe genug de Bach.
13:10
Janáček - Sonate pour violon
Pour célébrer son 80e anniversaire, la pianiste argentine Martha Argerich propose un concert captivant consacré à la musique de chambre, présenté dans le cadre enchanteur du Château de Chantilly, en France. Pour l’occasion, la « grande dame du piano » est accompagnée par plusieurs artistes de renom. Dans le cadre de ce concert, la violoniste Akiko Suwanai et le pianiste Iddo Bar-Shaï interprètent la Sonate pour violon de Leoš Janáček.
13:29
Rimsky-Korsakov - Le Conte du tsar Saltan suite
Lors de ce concert exquis capté en 2016 au Tchaikovsky Concert Hall de Moscou, l’Orchestre national de Russie et le pianiste vedette Boris Berezovsky sont dirigés par le chef d’orchestre Mikhail Pletnev pour interpréter deux magnifiques suites de Nikolai Rimsky-Korsakov. Lauréat du Concours international Tchaikovsky de Moscou en 1990, Berezovsky joue l’œuvre de Rimsky-Korsakov avec la puissance d’un virtuose. Le programme comprend la suite pour orchestre de La légende de la ville invisible de Kitège et de la demoiselle Fevronia, ainsi que l’imagerie musicale pour orchestre du Conte du tsar Saltan. Ce programme est produit par la Société philharmonique de Moscou, décrite par le compositeur de Saint-Pétersbourg Dmitri Shostakovich comme une actrice importante dans le « développement de la vie musicale [de la Russie] » et une « université rassemblant des millions d’amoureux de la musique et des milliers de musiciens ». La Société philharmonique de Moscou a été fondée en 1922 par Anatoly Lunacharsky, devenu commissaire de la Culture. Au fil des ans, elle est devenue la plus importante institution organisant des concerts en Russie.
14:06
Historical and Hysterical Guide to the Orchestra
Participez à un voyage dans le temps informatif et fantaisiste qui permet de découvrir à la fois le son et le contexte historique de chaque instrument d’un orchestre. Cette œuvre a été commandée et présentée en première mondiale par le Tonhalle-Orchester Zürich à l’occasion de la tenue d’un concert pour célébrer son 150e anniversaire. Elle est narrée par Aleksey Igudesman et Hyung-ki Joo, avec pour chef d’orchestre Joshua Weilerstein. Saviez-vous que les flûtes étaient autrefois faites d’os de mammouth et d’ailes de vautour, et que les timbales étaient jouées à cheval? Est-ce une coïncidence que les violoncelles ont été créés plus gros que les violons, à la même époque où le chocolat importé du Mexique faisant son entrée en Europe? Rempli de musiques originales mettant en valeur chaque instrument, de faits historiques vérifiés et des plaisanteries caractéristiques d’Igudesman et Joo, ce programme incitera le public de tous âges à en savoir plus sur l’orchestre.
15:03
Penderecki - Symphonie: Sept portes de Jérusalem
L’édition 2017 du festival de musique classique Printemps de Prague a connu une conclusion puissante grâce à la performance de Krzysztof Penderecki, qui a dirigé l’Orchestre symphonique de la radio de Prague et le chœur de l’Orchestre philharmonique slovaque lors de l’interprétation de sa monumentale septième symphonie, Les sept portes de Jérusalem. Cette œuvre témoignant de réflexions introspectives sur la foi a été composée, en l’honneur de Jérusalem, pour des solistes, un chœur et un orchestre, avec un libretto tiré du Vieux Testament. Pour s’exprimer, Penderecki emploie des instruments précis : le tubophone, des objets de percussion qu’il a lui-même conçus et le schofar, un instrument liturgique juif ancien. Les solistes de cette performance incluent Iwona Hossa (soprano), Karolina Sikora (soprano), Anna Lubanska (mezzo-soprano), Adam Zdunikowsk (ténor), Piotr Nowacki (basse) et David Švehlík (narrateur). Le programme dévoile aussi une interprétation de Serenade for Orchestra, du compositeur tchèque Isa Krejci. Capté au Smetana Hall de Prague, en République tchèque.
16:33
Kissin interprète Chopin, Schumann et Debussy
Tombez sous le charme d’Evgeny Kissin avec ce magnifique récital de piano composé d’œuvres de Chopin, Schumann et Debussy au 25e anniversaire de l’événement suisse Verbier Festival, en 2018. Présentés devant des salles combles et fort attendus par le public, les récitals du pianiste russe sont toujours des moments phares du festival. Cette édition n’y a pas fait exception, avec un programme consacré aux préludes de Debussy, pour souligner le centième anniversaire de sa mort, et encore davantage avec la très rare Sonata no 3, op. 14 de Schumann, qu’il a composée en 1836, mais révisée en 1853. Kissin a analysé avec soin chaque version et s’est permis d’emprunter le meilleur des deux. L’œuvre de 30 minutes est exigeante tant sur le plan physique que technique, et elle se termine de manière spectaculaire.
17:51
Mozart - Sonata pour piano no 13, KV 333
Roberto Prosseda (1975) interprète la Sonate pour piano no 5 de Mozart (KV. 283) et Quatre impromptus, op. 90, de Franz Schubert, pour terminer avec Chopin et les défis techniques de Ballade no 4, op. 52. Surtout reconnu pour son interprétation d’œuvres récemment découvertes ayant été créées par Mendelssohn, Prosseda a enregistré une série de neuf CD pour Decca portant sur les compositions pianistiques de ce dernier. Depuis 2012, Prosseda livre aussi des conférences-concerts avec le pianiste robot TeoTronico, sous la forme de spectacles éducatifs ou pour toute la famille, afin de démontrer les différences entre la production littérale de la musique et son interprétation humaine.
18:13
Dvořák - Symphonie no 6
La violoniste géorgienne Lisa Batiashvili et le chef d’orchestre québécois Yannick Nézet-Séguin se joignent au Berliner Philharmoniker le temps d’un magnifique concert entièrement consacré à la musique tchèque à la Waldbühne de Berlin, en 2016. Si l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie ont donné naissance à un nombre incalculable de grands compositeurs classiques, on oublie souvent que la République tchèque a aussi été un terreau fertile pour le genre, nous ayant notamment donné Antonin Dvořák, Bedřich Smetana, Leoš Janáček et Bohuslav Martinů. Ce concert débute par le célèbre Má Vlast de Smetana, se poursuit avec le Concerto pour violon en la mineur de Dvořák, interprété par Lisa Batiashvili, et se termine par la pièce maîtresse, la Symphonie no 6 de Dvořák.
19:00
Martha Argerich – Concert d’anniversaire I
Pour célébrer son 80e anniversaire, la pianiste argentine Martha Argerich propose un concert captivant consacré à la musique de chambre, présenté dans le cadre enchanteur du Château de Chantilly, en France. Pour l’occasion, la « grande dame du piano » est accompagnée par plusieurs artistes de renom, dont les pianistes Evgeny Kissin, Iddo Bar-Shaï et Arielle Beck, les violonistes Gidon Kremer, Maxim Vengerov et Tedi Papavrami, le violoncelliste Mischa Maisky et le bugliste Sergei Nakariakov, ainsi que sa fille Lyda Chen-Argerich (piano et alto) et son petit-fils David Chen-Argerich (piano). Le programme de ce concert comprend Gratulationsrondo pour piano et violon d’Alfred Schnittke; les Préludes nos 5, 21 et 24 des 24 Préludes, op. 100, de Mieczysław Weinberg (arrangements pour violon solo de G. Kremer); la valse et la gloire tirées des Six morceaux, op. 11, et Romance à six mains de Sergueï Rachmaninov; Liebesleid de Fritz Kreisler; Fantasiestücke, op. 73, et le Quintette pour piano en mi bémol majeur, op. 44, de Robert Schumann; et « Laideronnette, impératrice des Pagodes » tirée de Ma mère l’Oye de Maurice Ravel. Ce concert a été enregistré le 11 juin 2021.
23:40
Schumann - Fantasiestücke Op. 73
Pour célébrer son 80e anniversaire, la pianiste argentine Martha Argerich propose un concert captivant consacré à la musique de chambre, présenté dans le cadre enchanteur du Château de Chantilly, en France. Pour l’occasion, la « grande dame du piano » est accompagnée par plusieurs artistes de renom, dont les pianistes Evgeny Kissin, Iddo Bar-Shaï et Arielle Beck, les violonistes Gidon Kremer, Maxim Vengerov et Tedi Papavrami, le violoncelliste Mischa Maisky et le bugliste Sergei Nakariakov, ainsi que sa fille Lyda Chen-Argerich (piano et alto) et son petit-fils David Chen-Argerich (piano). Le programme de ce concert comprend Gratulationsrondo pour piano et violon d’Alfred Schnittke; les Préludes nos 5, 21 et 24 des 24 Préludes, op. 100, de Mieczysław Weinberg (arrangements pour violon solo de G. Kremer); la valse et la gloire tirées des Six morceaux, op. 11, et Romance à six mains de Sergueï Rachmaninov; Liebesleid de Fritz Kreisler; Fantasiestücke, op. 73, et le Quintette pour piano en mi bémol majeur, op. 44, de Robert Schumann; et « Laideronnette, impératrice des Pagodes » tirée de Ma mère l’Oye de Maurice Ravel. Ce concert a été enregistré le 11 juin 2021.
Hier
07:14
Brahms - Un requiem allemand, op 45
Dans ce concert enregistré en novembre 2016 à la magnifique basilique baroque de Sankt Florian, en Autriche – de laquelle Anton Bruckner a déjà été titulaire de l’orgue – le Wiener Singverein, le Cleveland Orchestra et son chef d’orchestre principal, Franz Welser-Möst, modèrent toute trace de grandiloquence là où l’émotion aurait aisément pu prendre le dessus. Ein Deutsches Requiem, op. 45, a pour effet de réconforter l’auditeur par des textes religieux qui ne sont pas traditionnellement associés à la messe de Requiem. En résulte une œuvre d’une grande intensité qui s’adresse à tous, peu importe leur foi, qu’ils soient croyants ou non. Les deux solistes au programme, Hanna-Elisabeth Müller et Simon Keenlyside, ont l’habitude des grandes scènes internationales. Müller s’est taillé une réputation enviable non seulement comme chanteuse d’opéra, mais également à titre de musicienne de concert. Keenlyside, natif de Londres, a bâti son impressionnante carrière sur les participations prestigieuses qu’il a faites tout au long de la dernière décennie.
11:07
Œuvres pour violon et piano: Mozart, Falla et al.
Pour souligner la Journée internationale des femmes, la violoniste italienne Laura Marzadori et le pianiste italien Andrea Bacchetti livrent un magnifique concert sur les planches du Teatro Sociale di Camogli, en Italie. Au programme se trouvent la Sonate no 18 en sol majeur, K. 301, de Wolfgang Amadeus Mozart; la Sonate no 5 en fa majeur, op. 24, de Ludwig van Beethoven; la Suite populaire espagnole de Manuel de Falla (transcription de Paul Kochaniski); Introduction et Rondo capriccioso en la mineur, op. 28, de Camille Saint-Saëns; et « Méditation » tirée de l’opéra Thaïs de Jules Massenet. Cette performance a été enregistrée le 8 mars 2022.
14:04
Riccardo Chailly conducts Mendelssohn
Le concert inaugural de Riccardo Chailly à titre de Kapellmeister de l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig capture à merveille l’atmosphère électrisante de cette occasion musicale unique. Le concert met à l’honneur l’œuvre de Felix Mendelssohn, qui a fondé le Gewandhaus en 1743. Ce concert comprend une performance à couper le souffle de la Symphonie no 2 de Mendelssohn, également intitulée Lobgesang, et de son dernier mouvement choral mémorable, de même que la toujours populaire ouverture Songe d’une nuit d’été du même compositeur, mettant en vedette des solistes incomparables, notamment Anne Schwanewilms et Peter Seiffert. L’Orchestre du Gewandhaus peut aujourd’hui se vanter de posséder une riche histoire de plus de 250 ans, et de figurer parmi les orchestres les plus populaires et réputés au monde.
15:39
Prokofiev - Extraits de Roméo et Juliett
En 1996 l’Europakonzert annuel de l’Orchestre philharmonique de Berlin a eu lieu au magnifique théâtre Mariinsky à Saint-Pétersbourg. Le concert commence par les moments forts de l’opéra Roméo et Juliette de Prokofiev, suivis d’une cavatine de l’opéra Aleko de Rachmaninov afin d’honorer l’hôte russe. Après la pause on entend Kolja Blacher jouer les deux Romances pour violon de Beethoven, suivies d’une exécution de sa Symphonie No. 7.
18:36
Gala Mozart à Prague
Présenté au somptueux théâtre des États de Prague, ce gala hommage est sans contredit l’un des moments forts de l’année Mozart, célébrée en 2006. Dirigé par Manfred Honeck, l’orchestre philharmonique de la République tchèque y interprète de splendides compositions de Mozart, qui présentent toutes un lien avec la ville de Prague en général, ou avec théâtre des États en particulier. Parmi ces compositions se trouve une version du Concerto pour clarinette, dont la première a été présentée dans la capitale tchèque en 1791, mettant en vedette la clarinettiste Sharon Kam. Bien entendu, la Symphonie de Prague est également au programme, tout comme l’ouverture de Don Giovanni, opéra dirigé par Mozart sur les planches de ce théâtre en 1787.
21:00
Triple Concerto, Op. 56 & Symphonie Fantastique
Gianandrea Noseda dirige les forces combinées des boursiers KestonMAX de la Music Academy et du London Symphony Orchestra dans le Triple Concerto en ut majeur, Op. 56 de Ludwig van Beethoven, ainsi que la Symphonie Fantastique, Op. 14 de Hector Berlioz. Ce concert a été enregistré à LSO St Luke’s, Londres, le 20 novembre 2022. Le Concerto pour violon, violoncelle et piano en ut majeur, Op. 56 de Beethoven, communément appelé le Triple Concerto, a été composé entre 1803 et 1804. Le choix des trois instruments solistes en fait effectivement un concerto pour trio avec piano, et c’est le seul concerto que Beethoven ait jamais achevé pour plusieurs solistes. La Symphonie Fantastique de Berlioz (Épisode de la vie d’un artiste… en cinq parties), Op. 14, est une symphonie à programme écrite en 1830. Il s’agit d’une œuvre de musique à programme qui raconte l’histoire d’un artiste talentueux, plongé dans le désespoir à cause d’un amour non partagé, qui s’empoisonne avec de l’opium.