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Verdi - Messa da Requiem
Roberto Abbado dirige le Filarmonica Arturo Toscanini, le Coro del Teatro Regio di Parma et quatre chanteurs solistes dans une performance exceptionnelle de la Messa da Requiem de Giuseppe Verdi sur les planches du Parco Ducale di Parma, en Italie, dans le cadre du Festival Verdi 2020. Les solistes sont la soprano Eleonora Buratto, la mezzo-soprano Anita Rachvelishvili, le ténor Giorgio Berrugi et la basse Roberto Tagliavini. Lorsque son contemporain Gioachino Rossini est décédé en 1868, Verdi a proposé de composer, en collaboration avec plusieurs autres compositeurs italiens, un requiem en son honneur. Verdi en a signé le dernier mouvement, intitulé « Libera me ». La première de l’œuvre ainsi produite, Messa per Rossini, a cependant été annulée et la pièce est tombée dans l’oubli. Moins de cinq ans plus tard, le poète italien Alessandro Manzoni est décédé. Profondément ému, Verdi a relancé son idée de composer un requiem, cette fois en l’honneur du poète qu’il admirait énormément. Le compositeur y a inclus « Libera me », dans une version révisée. En tant que compositeur d’opéra, Verdi savait mieux que quiconque comment infuser une bonne dose de théâtralité à ses œuvres, comme le prouve la célèbre et puissante « Dies Irae », qui illustre les horreurs du jugement dernier.
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Waldbühne 1998 : Soirée latino-américaine
Le pianiste, chef d’orchestre et musicien le plus célèbre d’Argentine Daniel Barenboim donne une saveur résolument latine à ce concert livré en 1998 par l’Orchestre philharmonique de Berlin à l’amphithéâtre Waldbühne. La soirée s’ouvre avec le célébrissime Boléro de Maurice Ravel, une composition pour orchestre en un seul mouvement qui a été imaginée à l’origine sous forme de ballet. Composition simple et directe, le Boléro est basé sur un rythme qui se répète tout au long de la pièce, et compte deux mélodies qui alternent entre les différents instruments. Son tempo constant ne cesse de prendre en force, jusqu’à atteindre le crescendo final. La seconde pièce au programme est la première suite de l’opéra Carmen de Georges Bizet. Après une introduction électrisante, on y entend le hautbois entamer son thème immédiatement reconnaissable. Le programme se fait encore plus exotique lorsque le guitariste John Williams prend la scène pour interpréter le célèbre Concierto de Aranjuez de Joaquín Rodrigo.
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Documentaire: Gianandrea Noseda
Bien que le grand compositeur italien Giuseppe Verdi ait été refusé au Conservatoire de Milan, cette institution musicale de renom a éventuellement été renommée en son honneur. Aujourd’hui, le Conservatorio Giuseppe Verdi compte nombre de grands musiciens parmi ses diplômés : Giacomo Puccini, Alfredo Catalani, Claudio Abbado, Riccardo Chailly, Luigi Einaudi, Daniele Gatti et Gianandrea Noseda. Né en 1964, ce dernier est l’un des chefs d’orchestre les plus célébrés de sa génération. Récemment, Noseda a effectué un retour dans les salles de classe de son alma mater pour animer une classe de maître unique destinée à de jeunes musiciens prometteurs provenant des quatre coins du globe. Pendant trois jours, Noseda a fait équipe avec un groupe d’élèves triés sur le volet afin de préparer un programme musical éclectique. Ce documentaire suit ces jeunes musiciens talentueux tandis qu’ils répètent des compositions de Mozart, de Tchaïkovsky et de Stravinsky sous la direction enthousiaste de maestro Noseda.