00:00
Prokofiev - L'Amour des trois oranges, op. 33
Sylvain Cambreling dirige le chœur et l’orchestre de l’Opéra de Paris dans une performance de L’amour des trois oranges, op. 33, de Sergueï Prokofiev. Cet opéra satirique basé sur la pièce de théâtre italienne L’amore delle tre melarance de Carlo Gozzi a été présenté pour la première fois à l’Auditorium Theatre de Chicago, en Illinois, le 30 décembre 1921. Avec cette œuvre, Prokofiev est parvenu à élaborer le geste mélodique et le costume instrumental parfaits pour chacun des personnages. Cette production de L’amour des trois oranges créée en 2006 est mise en scène par Gilbert Deflo, et compte parmi ses solistes Philippe Rouillon, Charles Workman, Hannah Esther Minutillo et Guillaume Antoine. La production de Deflo pour l’Opéra de Paris transforme l’œuvre de Prokofiev en un spectacle trépidant inspiré de la commedia dell’arte. Le metteur en scène donne vie aux personnages stylisés, à la cadence et à la puissance rythmique de Prokofiev en empruntant une approche presque cinématographique.
01:58
Legato - Le monde du piano
Une nouvelle génération de pianistes passionnés par la virtuosité et animés par la soif d’enrichir le répertoire provoque une « renaissance du piano ». En plus des chefs-d’œuvre classiques, ils interprètent des morceaux peu joués et des compositeurs inconnus. La série « Legato » permet au public de faire la connaissance de cette nouvelle génération. A travers ces portraits filmés, nous arrivons à connaître leur style, leurs méthodes et leurs objectifs personnels. Cet épisode est centré sur le pianiste canadien Marc-André Hamelin. Il joue des œuvres de Haydn (sonate pour piano en mi majeur), Chopin (sonate pour piano no. 3), Debussy (préludes, deuxième livre), Hamelin (étude no. 7) et deux courtes compositions de Gershwin (« Do, do, do » et « Liza »).
03:29
À la découverte de chefs-d’œuvre:Symph fantastique
Les vingt volets de la série « À la découverte de chefs-d’œuvre » constituent des introductions audiovisuelles aux chefs-d’œuvre de la musique classique. Les introductions permettent au téléspectateur d’apprécier les plus belles compositions, depuis le baroque jusqu’à l’époque moderne, sous un jour totalement nouveau. Des extraits de partitions et des explications d'experts aident le téléspectateur à suivre les motifs et rythmes et à comprendre la structure de l’œuvre. Ce volet présente la Symphonie fantastique d’Hector Berlioz, qui est largement considérée comme l'une des œuvres les plus importantes et les plus représentatives du début du romantisme. De par sa nature hallucinatoire et onirique, Leonard Bernstein l'a assimilée à la première expédition musicale psychédélique. Le musicologue allemand Wulf Konold évoque l'idée qui a inspiré Berlioz et explique sa réalisation au sein de cette œuvre fascinante.
03:58
Mendelssohn - Symphonie no 3, op 56
Dans le cadre de son concert inaugural à titre de chef d’orchestre principal du Gewandhausorchester, Andris Nelsons dirige la première mondiale de « Relief for Orchestra » de Steffen Schleiermacher, suivie du Concerto pour violon d’Alban Berg, interprété par la soliste Baiba Skride. Lors de la finale de la pièce, Skride est graduellement rejointe par le reste des premiers violons, offrant un moment grandiose entre soliste et orchestre. En rappel, Skride propose « Imitazione delle Campane » de Johann Paul von Westhoff, un contemporain de Bach. Le concert se conclut avec la Symphonie no 3, op. 56 de Mendelssohn, dite « Écossaise », une œuvre qui a été présentée pour la toute première fois au Gewandhaus de Leipzig en 1842. Filmé les 22 et 23 février 2018 au Gewandhaus de Leipzig.
04:39
IVC 2021 - Demi-finale: Schubert, Wolf et autres
La soprano Heidi Baumgartner (Autriche, 1998) et la pianiste Asuka Tagami (Japon, 1991) interprètent Suleika I, op. 14 no 1, D. 720, de Franz Schubert; « Er ist’s » tirée de Mörike-Lieder d’Hugo Wolf; Het Goud van Vermeer de Bart Visman; « Sua katselen » tirée de Leino-Laulut de Kaija Saariaho; et « Pantomime » et « Apparition » tirées des Quatre chansons de jeunesse de Claude Debussy dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
04:59
PIAM - Demi-finale I: Debussy, Chopin et Liszt
En 2019-2021, la première édition du Prix international Antonio Mormone (Premio Internazionale Antonio Mormone) a eu lieu dans la ville italienne de Milan. Ce concours international a été créé par Enrica Ciccarelli, présidente de la fondation La Società dei Concerti, en mémoire du célèbre découvreur de talents Antonio Mormone (1930-2017). La première édition était consacrée au piano. Dans le cadre de ce concours, Ying Li (Chine, 1997) interprète Images, livre I de Claude Debussy; Nocturne en do dièse mineur (op. 27, no 1) de Frédéric Chopin; et la « Paraphrase de concert sur Rigoletto » (S. 434) de Franz Liszt. Cette performance a été captée au Teatro Edi Barrio’s de Milan en février 2020.
06:00
Stravinsky - Symphonie de Psaumes
Wolfgang Gönnenwein dirige l’Orchester der Ludwigsburger Schloßfestspiele et le Süddeutscher Madrigalchor Stuttgart dans une interprétation de la Symphonie de Psaumes (1930) d’Igor Stravinsky. La symphonie comprend donc des versets des psaumes 38, 39 et 150, tirées de la Vulgate, la version latine de la Bible. L’œuvre compte trois mouvements qui se succèdent sans pause, et une orchestration remarquable exempte de violon, d’alto et de clarinette, dans un effort d’éviter la sonorité orchestrale traditionnellement associée à la période romantique. Cette performance a été captée au Ludwigsburger Schloßfestspiele en 1988.
06:23
Dvořák - Othello - Concert Overture, Op. 93
Andris Nelsons et sa femme, la grande soprano Kristine Opolais, et le Gewandhausorchester de Leipzig présentent un concert consacré à Antonin Dvořák, dans lequel les mélodies cachées par le compositeur dans toutes les couches de sa musique se déploient avec des nuances tendres, chaudes et douces. Les tempos de Nelsons demeurent calmes et décontractés, permettant à la beauté omniprésente de la musique de Dvořák d’inonder le Gewandhaus. Le programme du concert débute par l’ouverture pour orchestre Othello, op. 93. Opolais interprète ensuite le « Chant à la lune » tirée de Roussalka et « Chansons que ma mère m’a apprises » tirée des Mélodies gitanes, op. 55/4, suivies par la Polonaise, « O, marno, marno to je » de Roussalka et « Dobrá! Já mu je dám!... Jak je mi? » de l’opéra Dalibor de Smetana. Le concert se termine par une performance de la Symphonie no 9 en mi mineur, op. 95 (« Du Nouveau Monde »). Enregistré au Gewandhaus de Leipzig en mai 2017.
06:38
Schubert - Winterreise
Le nombre impressionnant d’enregistrements et de monographies consacrés au Winterreise de Franz Schubert est un puissant témoignage de la magnificence de l’œuvre. Mais encore aujourd’hui, les spécialistes débattent à savoir si cette œuvre constitue bel et bien un cycle. En effet, ses 24 pièces – des mises en musique de poèmes de Wilhelm Müller – ont été publiées en deux phases : la première en février 1827, et la seconde en octobre 1827. Les poèmes de Müller relatent le parcours d’un jeune homme qui, après avec été rejeté, vagabonde sans destination au beau milieu de l’hiver. L’atmosphère musicale imaginée par Schubert est sombre et mélancolique.
07:59
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Meredith Wohlgemuth
La soprano Meredith Wohlgemuth (États-Unis, 1995) interprète « Shadowinnower », tiré de Two Poems of Agueda Pizarro par Joseph Schwantner; « Erwartung » and « Erhebung » des 4 Lieder (op. 2) d’Arnold Schoenberg; « Lied der Delphine », extrait de Zwei Szenen aus dem Schauspiel 'Lacrimas' (D. 857) par Franz Schubert; Trois poèmes de Louise Lalanne (FP. 57) de Francis Poulenc; ainsi que « Rose », « Gris » et « Mauve », du cycle Fantaisie dans tous les tons de Lionel Daunais, lors des demi-finales du volet Mélodie du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Cette performance a été captée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
08:27
Teatro Regio behind the scenes
Peu de théâtres italiens peuvent se vanter d’être un point de référence absolu pour la culture nationale et mondiale. Pilier de la vie de Turin, le Teatro Regio est à la fois un symbole d’excellence de la tradition lyrique nationale et une scène prestigieuse accueillant des opéras, des ballets, des concerts et des comédies musicales d’une grande substance. Ce court documentaire offre une incursion dans les coulisses du Teatro Regio et témoigne de la réputation enviable qui le précède depuis son ouverture, en 1740.
08:57
Rachmaninov - Concerto pour piano n° 4, op. 40
Fabio Luisi dirige l’Orchestre symphonique national du Danemark lors d’une puissante performance tirée des célébrations en l’honneur du 150e anniversaire du compositeur national du Danemark, Carl Nielsen. Aux côtés de l’ironique Symphonie no 6 de Nielsen, le concert présente la pianiste française de renommée mondiale Lise de la Salle en tant que soliste du Concerto pour piano no 4 de Rachmaninov. Ce concerto méconnu a disposé de trois versions distinctes pendant que le compositeur était encore vivant, et il est caractérisé par son mouvement chromatique audacieux et ses qualités évoquant le jazz. Luisi et de la Salle possédaient déjà de l’expérience avec ce morceau, car ils l’avaient interprété et enregistré ensemble auparavant. Cette performance a été captée au DR Koncerthuset de Copenhague, au Danemark, en 2017.
10:00
Bach - Concertos brandebourgeois, BWV 1046-1051
Composés vers 1711-1720, les six concertos brandebourgeois de J. S. Bach figurent parmi ses œuvres les plus connues. En 1721, il les a dédiés à Christian Ludwig, le margrave de Brandebourg. Pour célébrer leur 300e anniversaire en 2021, le claveciniste et chef d’orchestre tchèque Václav Luks et le célèbre ensemble baroque Collegium 1704 ont enregistré les six concertos brandebourgeois sur des instruments anciens. Ils sont basés sur la forme italienne du concerto grosso, dans lequel un groupe d’instruments solistes est opposé à un grand ensemble. Les concertos brandebourgeois de Bach présentent de remarquables combinaisons d’instruments solistes et de solos virtuoses. Cette performance a été enregistrée à la galerie des Glaces du château de Köthen (Allemagne).
11:38
The Red Priest and the Tanguero
L’ensemble YES Camerata (Young European String Camerata) et le violoniste William Hagen interprètent The Red Priest and the Tanguero à l’Academiezaal de la ville belge de Saint-Trond, en 2017. Le programme du concert comprend Les quatre saisons d’Antonio Vivaldi (1679-1741) et Las quatros estaciones porteñas d’Astór Piazzolla (1921-1992), dans une transcription de Leonid Desyatnikov. YES Camerata est un jeune ensemble à cordes dynamique qui se produit sans chef d’orchestre. Le jeune violoniste américain William Hagen a été le troisième lauréat du prestigieux concours Reine Elisabeth, en 2015.
12:46
L'Angleterre, mon Angleterre - I
Du 28 août au 6 septembre 2015, le Festival de musique ancienne d’Utrecht a braqué les projecteurs sur England, my England. Lex Bohlmeijer anime ce documentaire en deux parties qui convie les téléspectateurs à un périple intrigant à travers l’Angleterre du Moyen Âge, de la Renaissance et de la période baroque, et crée un parallèle avec la ville d’Utrecht. L’épisode 1 de la série s’intéresse aux églises de la vieille ville d’Utrecht et à la source d’inspiration première de l’édition 2015 du festival – le domaine anglais de Boughton House – présentée par le duc de Buccleuch.
13:06
Bach - Suite pour violoncelle no 5 en do mineur
En direct de l’église Saint-Barthélemy de Dornheim, en Allemagne, où Jean Sébastian Bach a épousé sa première femme Maria Barbara, le réputé violoncelliste néerlandais Anner Bylsma interprète la Suite pour violoncelle no 5 en do mineur, BWV 1011, du compositeur. Bach a probablement composé cette collection de six suites pour violoncelle solo entre 1717 et 1723. Ces œuvres sont considérées comme une partie intégrante du répertoire classique pour violoncelle, et mettent merveilleusement en lumière les possibilités polyphoniques de l’instrument. Comme c’est généralement le cas dans les suites baroques, chaque mouvement est basé sur un type de danse. Ainsi, la Suite no 5 s’ouvre par un prélude, et est suivie par six mouvements de danse, divisés en cinq sections : une allemande, une courante, une sarabande, deux gavottes et une gigue finale.
13:30
Bach - Concerto brandebourgeois no 6
Composés vers 1711-1720, les six concertos brandebourgeois de J. S. Bach figurent parmi ses œuvres les plus connues. En 1721, il les a dédiés à Christian Ludwig, le margrave de Brandebourg. Pour célébrer leur 300e anniversaire en 2021, le claveciniste et chef d’orchestre tchèque Václav Luks et le célèbre ensemble baroque Collegium 1704 ont enregistré les six concertos brandebourgeois sur des instruments anciens. Ils sont basés sur la forme italienne du concerto grosso, dans lequel un groupe d’instruments solistes est opposé à un grand ensemble. Les concertos brandebourgeois de Bach présentent de remarquables combinaisons d’instruments solistes et de solos virtuoses. Lors de cette représentation à la galerie des Glaces du château de Köthen (Allemagne), Luks et son Collegium 1704 présentent le Concerto brandebourgeois no 6 en si bémol majeur (BWV 1051) de Bach. Contrairement à d’autres concertos, ce morceau ne comporte pas de violons, qui sont remplacés par des instruments à cordes graves à l’avant-scène, appuyés par le clavecin.
14:03
Glass - A Descent into the Maelström
A descent into the Maelström (1841) est une nouvelle de l’auteur américain Edgar Allan Poe qui raconte l’histoire de deux pêcheurs coincés dans une terrible tempête au large des îles montagneuses de Lofoten, à l’intérieur du cercle polaire, dans le nord de la Norvège. Lorsqu’un tourbillon dangereux entraîne le bateau, seul l’un des deux pêcheurs survit. Le compositeur américain Philipp Glass s’est inspiré de cette nouvelle pour produire une œuvre chorale pour la troupe de danse Australian Dance Theatre, qui a été interprétée à une seule reprise, en 1986, dans le cadre du Festival des arts d’Adélaïde. Cet arrangement de l’œuvre de Glass pour orchestre symphonique interprété par l’Arctic Philharmonic Orchestra and Choir et la soprano Berit Norbakken Solset, sous la direction de Tim Weiss, a été capturé par Beacon Isle Films. L’Arctic Philharmonic Orchestra est l’orchestre professionnel le plus jeune et le plus nordique au monde, et présente quelque 150 performances et concerts chaque année. Cette prestation de 2019 a été filmée à même le paysage qui avait inspiré l’histoire de Poe : la région spectaculaire de Lofoten, en Norvège.