00:00
Handel - Agrippina
La petite ville allemande de Schwetzingen, située à proximité de Heidelberg, possède un célèbre palais doté de magnifiques jardins, qui ne sont pas sans rappeler ceux de Versailles. Tous les printemps, le palais accueille le festival de Schwetzingen, qui commande chaque année la création d’un opéra à petite échelle pour son splendide théâtre rococo, construit en 1752. Agrippina est un brillant opéra composé par George Frideric Händel en début de carrière, alors qu’il n’avait que 24 ans. Premier grand succès d’Händel, Agrippina est une œuvre rafraîchissante, exubérante et inventive, dont le livret a été conçu par le cardinal Vincenzo Grimani, l’un des meilleurs librettistes avec lesquels Händel a travaillé. La mise en scène de cette version d’Agrippina présentée sur les ondes de Stingray Brava est dirigée par le chef d’orchestre Arnold Östman, un éminent spécialiste de la musique des 17e et 18e siècles. L’ensemble London Baroque accompagne Barbara Daniels, Janice Hall et David Kuebler dans cette production élégante et colorée signée Michael Hampe, qui met magnifiquement en scène les intrigues perfides et la soif de pouvoir d’Agrippina la Jeune, et les luttes intestines de la Rome classique.
02:34
Europakonzert 2007 - Berlin
Le concert Europakonzert 2007 se déroule à Berlin, à l’occasion du 125e anniversaire de l’Orchestre philharmonique de Berlin. Sous le thème « L’an 1882 », l’orchestre de renom est dirigé par Sir Simon Rattle pour interpréter le Concerto pour violon et la Quatrième symphonie de Brahms. Il présente aussi le « Prélude de l’Acte 1 » tiré de Parsifal de Wagner, une œuvre qui représente le premier enregistrement de cet orchestre, en septembre 1913, sous la direction d’Alfred Hertz. Les solistes sont Lisa Batiashvili (violon) et Truls Mørk (violoncelle), de jeunes virtuoses très convoités qui collaborent souvent avec des orchestres majeurs et offrent des récitals partout dans le monde.
04:17
Musique brésilienne pour violoncelle & piano VI
Dans ce documentaire en six parties sur la vie et l’œuvre d’Heitor Villa-Lobos, la réalisatrice Liloye Boubli convie les téléspectateurs à la rencontre de ce monument de la musique classique brésilienne. Ce compositeur, chef d’orchestre, violoncelliste et guitariste classique est né en 1887 à Rio de Janeiro et a grandi dans un Brésil aux prises avec d’immenses changements sociaux – notamment la révolution sociale et la modernisation, et l’abolition de l’esclavage en 1888 – pour devenir l’un des compositeurs sud-américains les plus connus de tous les temps.
04:44
Beethoven - Symphonie n° 5 en ut mineur, op. 67
Les Dissonances est un collectif artistique fondé par le violoniste David Grimal en 2004. L’ensemble sans chef d’orchestre est composé de musiciens issus des plus grandes scènes européennes, de solistes internationaux et de jeunes talents prometteurs. Ici, Les Dissonances interprète la Symphonie no 5 en do mineur, op. 67, de Ludwig van Beethoven, œuvre composée entre 1804 et 1808 et achevée presque au même moment que la Symphonie no 6, dite « Pastorale ». Ces deux symphonies ont été présentées pour la première fois dans le cadre d’un même concert entièrement consacré à la musique de Beethoven, le 22 décembre 1808. La Symphonie no 5 est l’une des pièces les plus connues du canon classique, avec son ouverture célèbre à quatre notes, souvent interprétée comme la manifestation musicale du « destin qui frappe à la porte ». Cette figure rhythmique revient sous différentes formes dans les trois mouvements subséquents de l’œuvre. Le deuxième mouvement est composé d’une série de variations lyriques sur deux thèmes, tandis que le troisième mouvement commence en douceur, mais se transforme avec l’arrivée retentissante des cuivres, qui reprennent le schéma rythmique du motif à quatre notes. Le troisième mouvement se poursuit sans interruption vers le quatrième, qui comprend une finale triomphante en do majeur. Cette performance a été enregistrée à la Philharmonie de Paris, en France, en 2015.
05:20
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Hugo Laporte
Le baryton Hugo Laporte (Canada) interprète « Mein Sehnen, mein Wähne » de l’opéra La ville morte d’Erich Wolfgang Korngold; « Ô sainte médaille… Avant de quitter ces lieux » de l’opéra Faust par Charles Gounod; et « Son io, mio Carlo... Per me giunto... O Carlo, ascolta... Io morrò », tiré de l’opéra Don Carlo de Giuseppe Verdi, lors des demi-finales du volet Aria du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Il est accompagné de l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Jacques Lacombe. Cette performance a été captée à la Maison symphonique de Montréal.
05:39
Beethoven - Sonate pour piano no 31, op. 110
Comment pouvons-nous pénétrer dans l’esprit créatif de Beethoven, tout particulièrement pour comprendre ce que signifiait la perte considérable de son ouïe lors des dernières années de sa vie? Le plus récent enregistrement des Sonates pour piano, opus 109, 110 et 111, de Beethoven par le pianiste Tom Beghin constitue une exploration artistique de la façon dont la musique du compositeur a été façonnée par l’environnement de travail qu’il a créé avec ses collègues et amis. Beghin interprète non seulement la trilogie de chefs-d’œuvre pianistiques sur une magnifique nouvelle réplique du piano Broadwood de Beethoven, mais il utilise également une reconstruction de la Gehörmaschine, soit la prothèse auditive qui était installée sur le piano du compositeur pour lui permettre de continuer de créer de la musique malgré le déclin de son audition. « Tu entends mieux lorsque tu places ta tête sous cette machine, n’est-ce pas? », a jadis demandé André Stein à Beethoven. Deux siècles plus tard, nous pouvons nous aussi placer notre tête sous la machine et nous demander : « Entendez-nous Beethoven différemment? » Beghin nous invite à pénétrer dans la machine, pour ressentir et entendre l’essence des vibrations exubérantes et irrésistiblement poétiques de Beethoven. Inside the Hearing Machine est une invitation au cœur du terrain de jeu multisensoriel d’un compositeur sourd pour qui la machine était plus qu’une prothèse auditive, et qui interagissait avec son instrument à l’aide de bien plus que le simple son.
06:00
De Falla - El Sombrero de Tres Picos
Luis Antonio García Navarro dirige le Radio Sinfonieorchester Stuttgart dans une interprétation d’El Sombrero de Tres Picos (Le chapeau à trois cornes) de Manuel de Falla. Les parties vocales sont interprétées par la mezzo-soprano Paloma Pérez Iñigo. Ce ballet, dont la partition a été composée en 1916-1917 par de Falla, était une commande de l’impresario russe Sergei Diaghilev pour ses Ballets russes. Il a été créé en 1919 au théâtre Alhambra de Londres. Comme de Falla s’intéressait à la musique folklorique espagnole, il a inclus plusieurs éléments de cette musique dans son ballet. Les parties chantées par la mezzo-soprano sont des exemples de cante jondo, un style de chant du flamenco. Cette performance a été captée au Ludwigsburger Schloßfestspiele en 1988.
06:32
Berg - Concerto pour violon
Dans le cadre de son concert inaugural à titre de chef d’orchestre principal du Gewandhausorchester, Andris Nelsons dirige la première mondiale de « Relief for Orchestra » de Steffen Schleiermacher, suivie du Concerto pour violon d’Alban Berg, interprété par la soliste Baiba Skride. Lors de la finale de la pièce, Skride est graduellement rejointe par le reste des premiers violons, offrant un moment grandiose entre soliste et orchestre. En rappel, Skride propose « Imitazione delle Campane » de Johann Paul von Westhoff, un contemporain de Bach. Le concert se conclut avec la Symphonie no 3, op. 56 de Mendelssohn, dite « Écossaise », une œuvre qui a été présentée pour la toute première fois au Gewandhaus de Leipzig en 1842. Filmé les 22 et 23 février 2018 au Gewandhaus de Leipzig.
07:01
House of Dreams
House of Dreams est un concert original conçu par Alison Mackay. Il propose un voyage magique vers des lieux où se rencontrent l’art baroque et la musique : cinq maisons d’Europe où des œuvres de Bach, Händel, Vivaldi, Purcell et Marais sont jouées devant des toiles de Vermeer, Canaletto et Watteau. La scène est dirigée par Marshall Pynkoski et la narration, assurée par Blair Williams. Le Tafelmusik Baroque Orchestra, aussi surnommé Tafelmusik, est un orchestre baroque canadien de Toronto spécialisé en musiques anciennes. Fondé en 1979, il possède 19 membres qui se consacrent à plein temps à des performances et techniques historiques, ainsi que certains musiciens invités lorsque nécessaire. L’orchestre est dirigé par la violoniste Jeanne Lamon.
08:32
IVC 2021 - Demi-finale: Brahms, Britten et autres
La soprano Vassia Alati (Pays-Bas/Grèce, 1992) et le pianiste Yuto Kiguchi (Japon, 1989) interprètent « C’est l’extase langoureuse » tirée des Arriettes oubliées, L. 63, et « Fantoches » tirée des Fêtes galantes, L. 86, de Claude Debussy; Het goud van Vermeer de Bart Visman; « Lerchengesang » tirée de Vier Gesänge, op. 70, de Johannes Brahms; Gruppe aus dem Tartarus, op. 24, no 1, D. 583, de Franz Schubert; « Now the Leaves Are Falling Fast » tirée de On This Island, op. 11, de Benjamin Britten; et « I gria zoi » tirée de Mayovotana de Manolis Kalomiris dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
08:56
L'Angleterre, mon Angleterre - I
Du 28 août au 6 septembre 2015, le Festival de musique ancienne d’Utrecht a braqué les projecteurs sur England, my England. Lex Bohlmeijer anime ce documentaire en deux parties qui convie les téléspectateurs à un périple intrigant à travers l’Angleterre du Moyen Âge, de la Renaissance et de la période baroque, et crée un parallèle avec la ville d’Utrecht. L’épisode 1 de la série s’intéresse aux églises de la vieille ville d’Utrecht et à la source d’inspiration première de l’édition 2015 du festival – le domaine anglais de Boughton House – présentée par le duc de Buccleuch.
09:16
Liszt – Concerto pour piano no 2, S.125
Alexander Ullman (1991, Royaume-Uni) interprète le Concerto pour piano no 2 (S125) de Franz Liszt dans le cadre de la finale du 11e Concours international de piano Franz Liszt, présenté au complexe TivoliVredenburg d’Utrecht en 2017.
10:00
Rachmaninov - Concerto pour piano no 3, op 30
Le légendaire pianiste Vladimir Horowitz (1903-1989) a reçu ses premiers éloges pour son interprétation du Troisième concerto pour piano de Rachmaninov de la part du compositeur lui-même. Lorsque Rachmaninov a entendu le jeune pianiste né à Kiev jouer son œuvre peu après l’arrivée d’Horowitz à New York en 1928, il s’est exclamé : « Il l’a avalée en entier! » Cinquante ans plus tard, le 24 septembre 1978, Horowitz a électrisé à nouveau son public avec cette œuvre monumentale. Accompagné par l’Orchestre philharmonique de New York sous la direction de Zubin Mehta, il a donné une représentation spéciale de cette œuvre dans le cadre des célébrations honorant ses débuts américains 50 ans plus tôt. Sa performance inoubliable a été captée en direct et diffusée simultanément dans tous les États-Unis. C’était la toute dernière fois qu’Horowitz interprétait le Troisième. La réputation internationale de l’œuvre, surnommée « Rach 3 » par les pianistes assez courageux pour relever ses monstrueux défis techniques, a atteint de nouveaux sommets au cours des dernières années.