00:00
Nicolai - Les Joyeuse Commères de Windsor
Sir John Falstaff mène une vie dépravée. Sans le sou, il fait parvenir la même lettre d’amour à Frau Fluth et Frau Reich, deux riches bourgeoises. Voyant à travers cette ruse, les deux femmes sont dégoûtées et décident de s’amuser aux dépens de ce malheureux prétendant. Jeté dans la Tamise avec le linge sale et expulsé de la pièce à grands coups de balai lorsqu’il se déguise en femme, Falstaff devient la risée des enfants du village. Les Joyeuse Commères de Windsor est un opéra d’Otto Nicolai, basé sur une pièce de William Shakespeare et comprenant un libretto signé Hermann Von Mosenthal. Cette interprétation présentée à l’Opéra royal de Liège sous la direction du chef d’orchestre Christian Zacharias met en vedette les chanteurs étoiles Franz Hawlata, Anneke Luyten, Werner Van Mechelen, Sabina Willeit et Laurent Kubla.
02:29
Bach - Partitas pour violon seul (BWV 1001-1006)
Le retour de Gidon Kremer aux partitas de J. S. Bach est un événement majeur. Kremer a enregistré ces œuvres pour la première fois il y a près d’un quart de siècle. Dans cet enregistrement de 2006, Kremer relève une fois de plus le plus grand défi pour tout violoniste : interpréter les magnifiques Sonates et partitas pour violon seul (BWV 1001-1006) de Bach, qu’il qualifie lui-même « d’Himalaya » de la musique pour violon. Avec ces pièces, Bach a fermement établi la capacité technique du violon comme instrument solo. Les partitas ont servi d’archétypes aux pièces pour violon solo produites par des générations de compositeurs. Cette interprétation de la collection met en lumière la spontanéité et le goût du risque de Kremer, mais elle est aussi marquée par la conscience structurelle d’un musicien d’exception qui, d’une manière unique, rend parfaitement justice à la richesse polyphonique des compositions et à leur grande profondeur.
03:44
Summertime at the Domaine Forget
Le court documentaire L’été au Domaine Forget fait découvrir à un public mondial un festival tenu à Saint-Irénée au Québec, qui fait la fierté de la région, mais qui est également reconnu à l’échelle internationale. L’académie du Domaine Forget organise ce festival annuel pour faire la promotion de la musique et de la danse. Chaque été, 500 jeunes étudiants en musique du monde entier se réunissent dans l’un des camps musicaux canadiens les plus reconnus pour un programme de cours intensifs comprenant des classes de maître, des leçons privées, des séances de musique de chambre, des conférences, des ateliers et des concerts pour tous les goûts.
03:59
Tchaïkovski - Symphonie no 6, opus 74
Ce concert de Pâques présenté au Festspielhaus de Baden-Baden est une véritable rencontre au sommet : Manfred Honeck y dirige l’Orchestre philharmonique de Berlin et le légendaire violoncelliste Yo-Yo Ma. Honeck, directeur musical de l’Orchestre symphonique de Pittsburgh, a fait ses débuts avec le Berliner Philharmoniker en 2013, et Yo-Yo Ma joue régulièrement avec l’orchestre depuis 1978. Le concert débute par l’Ouverture tragique, op. 81, de Brahms, suivie du Concerto pour violoncelle, op 129, de Schumann. Le programme se termine par la Symphonie no 6, dite Pathétique, de Tchaïkovski. Le Concerto pour violoncelle de Schumann n’a jamais été joué du vivant de son compositeur, et Tchaïkovski est mort neuf jours seulement après la première de sa Sixième Symphonie.
04:47
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Harriet Burns
La soprano Harriet Burns (Royaume-Uni, 1989) interprète « Singet nicht in Trauertönen » (op. 98) de Robert Schumann; « Atys » (D. 585) de Franz Schubert; « L’absent », tiré des Trois chansons (op. 5) de Gabriel Fauré; « Seranilla de la Zarzuela », extrait d’A Spanish Liederbooklet de Judith Weir; « Tournoiement (Songe d’opium) » du cycle Mélodies persanes (op. 26) de Camille Saint-Saëns; « Quilled Sonnet » de James K. Wright; « Au rossignol » de Charles Gounod (CG. 332) et « Och Moder, ich well in Ding han » des 49 Deutches Volkslieder (WoO. 33) de Johannes Brahms lors des demi-finales du volet Mélodie du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Cette performance a été captée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
05:15
Mozart - Concerto pour piano nº 23, KV 488
Le pianiste italien Francesco Attesti (*1975) figure sans contredit parmi les plus grands interprètes du répertoire romantique. Attesti a donné son premier concert à 11 ans, et s’est vu décerner les plus hautes notes par le Conservatorio Luigi Cherubini de Florence à 23 ans. Dans cet enregistrement capté lors de la tournée Deeply Mozart en 2016, Attesti interprète les concertos pour piano KV 449 et KV 488 de Mozart en compagnie de l’orchestre italien OIDA, sous la direction du chef d’orchestre Paolo Belloli.
06:00
Mozart - Symphonie no. 35, K. 385
Claudio Abbado dirige l’Orchestre philharmonique de Berlin dans une interprétation de la Symphonie n° 35, K. 385, dite Haffner, de Mozart. Cette toute première édition de l’Europakonzert a été présentée au Smetana Hall de Prague, en 1991. Mozart a d’abord composé la Symphonie n° 35 sous forme d’une sérénade destinée à la famille de son ami d’enfance Sigmund Haffner à Salzbourg, en 1782. L’année suivante, le compositeur y a apporté quelques révisions, y ajoutant notamment plusieurs instruments, et a présenté la première de la pièce en quatre mouvements le 23 mars 1783, à Vienne. La Symphonie Haffner, comme on l’appelle aujourd’hui, constitue une œuvre de transition dans la carrière de Mozart : prévue comme musique festive pour Salzbourg, elle s’est transformée en symphonie pour Vienne.
06:22
Rimsky-Korsakov - Le Conte du tsar Saltan suite
Lors de ce concert exquis capté en 2016 au Tchaikovsky Concert Hall de Moscou, l’Orchestre national de Russie et le pianiste vedette Boris Berezovsky sont dirigés par le chef d’orchestre Mikhail Pletnev pour interpréter deux magnifiques suites de Nikolai Rimsky-Korsakov. Lauréat du Concours international Tchaikovsky de Moscou en 1990, Berezovsky joue l’œuvre de Rimsky-Korsakov avec la puissance d’un virtuose. Le programme comprend la suite pour orchestre de La légende de la ville invisible de Kitège et de la demoiselle Fevronia, ainsi que l’imagerie musicale pour orchestre du Conte du tsar Saltan. Ce programme est produit par la Société philharmonique de Moscou, décrite par le compositeur de Saint-Pétersbourg Dmitri Shostakovich comme une actrice importante dans le « développement de la vie musicale [de la Russie] » et une « université rassemblant des millions d’amoureux de la musique et des milliers de musiciens ». La Société philharmonique de Moscou a été fondée en 1922 par Anatoly Lunacharsky, devenu commissaire de la Culture. Au fil des ans, elle est devenue la plus importante institution organisant des concerts en Russie.
06:43
Concert de la Saint-Patrick 2021
Cette compilation envoûtante des meilleurs moments des célébrations de la Saint-Patrick des dernières années offre un amalgame réjouissant de littérature, de musique et de danse, tant traditionnelles que classiques, sacrées comme séculaires. Ce programme exclusif regroupe des prestations enregistrées juste avant l’éclosion de la pandémie de COVID-19 dans divers lieux uniques du nord de l’Irlande, y compris la première église de saint Patrick (la Cathédrale d’Armagh) et l’église accueillant son tombeau (la Cathédrale de Downpatrick). Grâce à l’acoustique exceptionnelle de la Cathédrale Saint-Patrick, les mots, les mélodies et le sens des pièces au programme trouvent écho comme nulle part ailleurs. Ces pièces comprennent l’hymne « Be Thou My Vision », chanté par un chœur majestueux de 800 chanteurs. Chaque chœur ayant pris part aux célébrations a été invité à choisir les œuvres présentées, et à se joindre aux autres chœurs et à certains invités de marque. Ne manquez pas cette occasion unique de vous imprégner de la magie des célébrations de la Saint-Patrick!
07:35
IVC 2021 - Demi-finale: Finzi, Duparc et autres
Le ténor Ilja Aksionov (Lituanie, 1996) et le pianiste Gustas Raudonius (Lituanie, 1996) interprètent Het goud van Vermeer de Bart Visman; « As I lay in the early sun » tirée de Oh fair to see, op. 13b, de Gerald Finzi; Extase d’Henri Duparc; Paysage sentimental, L. 55, de Claude Debussy; « Mausfallensprüchlein » tirée de Sechs Lieder de Hugo Wolf; « Krysolov » tirée des Six Romances, op. 38, de Sergueï Rachmaninov; Rastlose Liebe, op. 5, no 1, D. 138, de Franz Schubert; et De klare dag, RC 4, d’Alphons Diepenbrock dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
07:59
Dance on screen
Dans Dance on Screen, le réputé réalisateur Reiner E. Moritz explore l’influence des médias modernes du 20e siècle sur le milieu de la danse, et vice-versa. L’invention de la caméra de cinéma et de la télévision a permis au public de découvrir non seulement de magnifiques œuvres chorégraphiques, mais également les expressions faciales et la présence scénique des artistes. Ces avancées techniques ont permis la conservation de cette forme d’art essentiellement éphémère. Abordant le ballet classique comme la danse moderne, Dance on Screen comprend également des entrevues avec des chorégraphes et des réalisateurs de renom, ainsi que des performances de certains des plus grands danseurs du 20e siècle, dont Alvin Ailey, Anna Pavlova et Pina Bausch.
08:58
PIAM - Demi-finale II: Mozart et Bartók
En 2019-2021, la première édition du Prix international Antonio Mormone (Premio Internazionale Antonio Mormone) a eu lieu dans la ville italienne de Milan. Ce concours international a été créé par Enrica Ciccarelli, présidente de la fondation La Società dei Concerti, en mémoire du célèbre découvreur de talents Antonio Mormone (1930-2017). La première édition était consacrée au piano. Dans le cadre de ce concours, Ying Li (Chine, 1997) interprète la Sonate no 13 en si bémol majeur (K.333) de Wolfgang Amadeus Mozart et la Sonate pour piano (Sz.80, BB 88) de Béla Bartók. Cette performance a été captée au Nuovo Teatro Ariberto de Milan en juin 2021.
10:06
Mahler - Symphonie no 2, 'Résurrection'
Maestro Myung-Whun Chung dirige l’orchestre et le chœur du Maggio Musicale Fiorentino, la soprano Christiane Karg et la contralto Claudia Huckle dans une performance impressionnante de la Symphonie no 2 en do mineur de Gustav Mahler, également connue sous le nom de « Résurrection ». Composée entre 1888 et 1894, cette œuvre en cinq mouvements pour orchestre complet, chœur, contralto et soprano traite de la vie, de la mort et de la résurrection. Le premier mouvement rappelle une marche funèbre, dont le caractère sombre crée un contraste frappant avec le deuxième mouvement, un ländler gracieux. Le troisième mouvement est un scherzo basé sur Des Antonius von Padua Fischpredigt, l’un des lieder de Malher dans Des Knaben Wunderhorn. Le compositeur utilise un autre poème tiré de Wunderhorn, « Urlicht » (lumière originelle), comme quatrième mouvement, dans lequel le texte et la musique sont chantés par la contralto. Le chœur fait son apparition dans la seconde partie du cinquième et dernier mouvement, pour annoncer la « Résurrection ». Cette performance a été enregistrée au Teatro del Maggio Musicale Fiorentino de Florence, en Italie, en 2021.