00:00
Bizet - Carmen
Le paysage sauvage à couper le souffle de l’ancienne carrière romaine de St. Margarethen, en Autriche, offre le cadre tout désigné pour cette performance unique et colorée de l’opéra Carmen (1875) de Georges Bizet. Rassemblant plus de 400 participants, cette mise en scène opulente du célèbre opéra de Bizet – l’une des œuvres les plus populaires de l’histoire de cette forme d’art – est un véritable festin pour les sens. Le Festival d’opéra St. Margarethen, qui figure parmi les festivals extérieurs les plus courus d’Europe, est fréquenté par quelque 220 000 amateurs d’opéra chaque année. Chef d’orchestre est Ernst Märzendorfer. Solistes: Nadia Krasteva, Russi Nikov, Alexandrs Antonenko. Chorégraphe: Marieta Romero.
02:41
Christa Ludwig - Hommage à Vienne
En 1994, Christa Ludwig a livré sa dernière performance avant de tirer sa révérence sur les planches du Wiener Musikverein. Dans le cadre de ce concert mémorable, la célèbre soliste rend hommage à la ville qui a servi de trame de fond à ses plus grands triomphes. En effet, Ludwig a donné son premier concert dans cette salle historique en 1965, seulement 6 ans après ses débuts sur les planches du Metropolitan Opera. Aujourd’hui, devant une foule imposante de ses fans, elle revient sur la scène qui a accueilli plusieurs de ses performances les plus célébrées pour présenter des lieder soigneusement sélectionnés signés Beethoven, Schubert, Mahler et Wolf. Pour l’occasion, Ludwig est accompagnée par le pianiste Charles Spencer.
04:14
L'Angleterre, mon Angleterre - I
Du 28 août au 6 septembre 2015, le Festival de musique ancienne d’Utrecht a braqué les projecteurs sur England, my England. Lex Bohlmeijer anime ce documentaire en deux parties qui convie les téléspectateurs à un périple intrigant à travers l’Angleterre du Moyen Âge, de la Renaissance et de la période baroque, et crée un parallèle avec la ville d’Utrecht. L’épisode 1 de la série s’intéresse aux églises de la vieille ville d’Utrecht et à la source d’inspiration première de l’édition 2015 du festival – le domaine anglais de Boughton House – présentée par le duc de Buccleuch.
04:34
Planet Earth
La Symphonie no 3, dite Planet Earth, de Johan de Meij comprend une ode à la Terre mère (« Gaia » en grec) empruntée à un hymne grec écrit par Homère il y a de cela 3 000 ans. Chantés par un chœur dans la langue d’origine, ces vers nous implorent d’honorer la planète qui prend soin de nous. Une Gaia symbolique (la danseuse Mikayla Scaife) devient la protagoniste et la narratrice du film. Par le mouvement, elle raconte l’histoire de notre passé et de notre présent, et nous offre un aperçu de notre futur possible. Ce film est réalisé et monté par Jed Parker. Selon le compositeur Anthony Fiumara : « La Symphonie Planet Earth de De Meij est la trame sonore de notre époque. Le film donne à cette magnifique pièce orchestrale une nouvelle dimension et illustre la beauté de notre planète. Ce film sonne l’alarme, mais se conclut sur une note d’espoir. L’interaction entre la musique et les images fait de Planet Earth une expérience aussi intense qu’inoubliable. »
05:24
Beethoven - Sonate pour piano no 32, op. 111
Comment pouvons-nous pénétrer dans l’esprit créatif de Beethoven, tout particulièrement pour comprendre ce que signifiait la perte considérable de son ouïe lors des dernières années de sa vie? Le plus récent enregistrement des Sonates pour piano, opus 109, 110 et 111, de Beethoven par le pianiste Tom Beghin constitue une exploration artistique de la façon dont la musique du compositeur a été façonnée par l’environnement de travail qu’il a créé avec ses collègues et amis. Beghin interprète non seulement la trilogie de chefs-d’œuvre pianistiques sur une magnifique nouvelle réplique du piano Broadwood de Beethoven, mais il utilise également une reconstruction de la Gehörmaschine, soit la prothèse auditive qui était installée sur le piano du compositeur pour lui permettre de continuer de créer de la musique malgré le déclin de son audition. « Tu entends mieux lorsque tu places ta tête sous cette machine, n’est-ce pas? », a jadis demandé André Stein à Beethoven. Deux siècles plus tard, nous pouvons nous aussi placer notre tête sous la machine et nous demander : « Entendez-nous Beethoven différemment? » Beghin nous invite à pénétrer dans la machine, pour ressentir et entendre l’essence des vibrations exubérantes et irrésistiblement poétiques de Beethoven. Inside the Hearing Machine est une invitation au cœur du terrain de jeu multisensoriel d’un compositeur sourd pour qui la machine était plus qu’une prothèse auditive, et qui interagissait avec son instrument à l’aide de bien plus que le simple son.
06:00
Mozart - Concerto pour piano no 2, KV 491
Comme c’est le cas pour les opéras de Mozart, le Concerto pour piano no 2, KV 491 présente une charge dramatique intense du début à la fin, et une structure harmonique rappelant Don Giovanni. Dans cette performance enregistrée au château Schönbrunn de Vienne, André Previn est à la fois soliste et chef de l’Orchestre philharmonique royal.
06:36
Rodrigo - Concierto de Aranjuez
Juan Manuel Cañizares is the soloist in a performance of Joaquín Rodrigo's (1901-1999) Concierto de Aranjuez. He is accompanied by the Berliner Philharmoniker led by maestro Sir Simon Rattle.
07:01
The Galileo Project : Music of the Spheres
Le Tafelmusik Baroque Orchestra, aussi surnommé Tafelmusik, est un orchestre baroque canadien de Toronto spécialisé en musiques anciennes. Il est dirigé par la violoniste Jeanne Lamon. Dans The Galileo Project : Music of the Spheres, l’orchestre interprète Monteverdi, Vivaldi, Bach et Händel devant des images HD du télescope Hubble, de la NASA et d’astronomes canadiens. Explorez la fusion des arts, de la science et de la culture aux 17e et 18e siècles dans ce concert original commémorant la première démonstration publique du télescope par Galilée. L’acteur Shaun Smyth se fait narrateur du captivant scénario, tandis que les musiciens s’exécutent sur et autour d’une scène magique créée par Marshal Pynkoski. Créé et scénarisé par Alison Mackay.
08:21
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Arvid Fagerfjäll
Le baryton Arvid Fagerfjäll (Suède, 1991) interprète « Chanson à boire » des Chansons pour voix et piano (op. 17) d’Édouard Lalo; « Was in der Schenke waren Heute » des Goethe-Lieder de Hugo Wolf; « Geselle, woll'n wir uns in Kutten hüllen », tiré de l’Italienisches Liederbuch, vol. I, de Hugo Wolf; « And I have sat » et « Yea, for this love of mine » du cycle Shine and Dark d’Aribert Reimann; « Martus (Stormclouds) » des Hymnes du Rig Veda (op. 24) de Gustav Holst; « Und hat der Tag all seine Qual » des 4 Gesänge (op. 8) d’Alexander von Zemlinsky; « Le cygne », des Histoires naturelles de Maurice Ravel; « La fleur qui va sur l’eau », des 3 Mélodies (op. 85) de Gabriel Fauré; et « Mit Myrten und Rosen », du Liederkreis (op. 24) de Robert Schumann, lors des demi-finales du volet Mélodie du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Cette performance a été captée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
08:48
À la découverte de chefs-d’œuvre – Bartòk Concerto
Les vingt volets de la série « À la découverte de chefs-d’œuvre » constituent des introductions audiovisuelles aux chefs-d’œuvre de la musique classique. Les introductions permettent au téléspectateur d’apprécier les plus belles compositions, depuis le baroque jusqu’à l’époque moderne, sous un jour totalement nouveau. Des extraits de partitions et des explications d'experts aident le téléspectateur à suivre les motifs et rythmes et à comprendre la structure de l’œuvre. Ce volet présente le Concerto pour orchestre de Béla Bartók, l’une des œuvres les plus fréquemment jouées du XXe siècle. Le chef d'orchestre et compositeur français Pierre Boulez explique comment il a lui-même interprété cette pièce avec l’Orchestre philharmonique de Berlin. Il dévoile également sa fascination pour la vie de Bartók.
09:16
PIAM - Demi-finale: Beethoven et Liszt
L’héritage du réputé dénicheur de talents italien Antonio Mormone (1930-2017) se perpétue grâce au Premio Internazionale Antonio Mormone (PIAM), un concours de musique classique consacré à la relève. La première édition du concours, qui s’est déroulée dans diverses salles de Milan entre 2019 et 2021, était consacrée au piano. Philipp Scheucher (Autriche, 1993) y interprète Fantasia, op. 77, et le menuet « Moderato e grazioso » de la Sonate no 18 en mi bémol majeur, op. 31, no 3, de Ludwig van Beethoven; et la transcription de Franz Liszt du premier mouvement « Allegro con brio », tiré de la Symphonie no 5 en do mineur de Beethoven. Cette performance a été enregistrée au Nuovo Teatro Ariberto de Milan, en mai 2021.
10:01
Mahler - Symphonie no 9
Maestro Myung-Whun Chung dirige l’Orchestra del Maggio Musicale Fiorentino dans une performance de la Symphonie no 9 en ré majeur de Gustav Mahler. Composée entre 1908 et 1909, cette œuvre est la toute dernière symphonie achevée par Mahler. Croyant à la « malédiction de la neuvième symphonie », le compositeur superstitieux ne voulait d’abord pas composer une Symphonie no 9. Après tout, Ludwig van Beethoven et Anton Bruckner ne sont-ils pas décédés avant de pouvoir composer leur dixième symphonie? La Symphonie no 9 de Mahler a été interprétée pour la première fois le 26 juin 1912, à Vienne, par l’Orchestre philharmonique de Vienne, sous la baguette de Bruno Walter. Malheureusement, Mahler n’a pu y assister de son vivant : il est décédé l’année précédente. Cette performance a été enregistrée au Teatro del Maggio Musicale Fiorentino de Florence, en Italie, en 2021.