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Verdi - Messa da Requiem
Roberto Abbado dirige le Filarmonica Arturo Toscanini, le Coro del Teatro Regio di Parma et quatre chanteurs solistes dans une performance exceptionnelle de la Messa da Requiem de Giuseppe Verdi sur les planches du Parco Ducale di Parma, en Italie, dans le cadre du Festival Verdi 2020. Les solistes sont la soprano Eleonora Buratto, la mezzo-soprano Anita Rachvelishvili, le ténor Giorgio Berrugi et la basse Roberto Tagliavini. Lorsque son contemporain Gioachino Rossini est décédé en 1868, Verdi a proposé de composer, en collaboration avec plusieurs autres compositeurs italiens, un requiem en son honneur. Verdi en a signé le dernier mouvement, intitulé « Libera me ». La première de l’œuvre ainsi produite, Messa per Rossini, a cependant été annulée et la pièce est tombée dans l’oubli. Moins de cinq ans plus tard, le poète italien Alessandro Manzoni est décédé. Profondément ému, Verdi a relancé son idée de composer un requiem, cette fois en l’honneur du poète qu’il admirait énormément. Le compositeur y a inclus « Libera me », dans une version révisée. En tant que compositeur d’opéra, Verdi savait mieux que quiconque comment infuser une bonne dose de théâtralité à ses œuvres, comme le prouve la célèbre et puissante « Dies Irae », qui illustre les horreurs du jugement dernier.
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Waldbühne 1996 – Soirée italienne
L’amphithéâtre Waldbühne de Berlin a été conçu par l’architecte allemand Werner March à l’image d’un théâtre grec. Comptant plus de 22 000 places, il a été construit entre 1934 et 1936 pour être utilisé durant les Jeux olympiques d’été 1936. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, le Waldbühne a été le cadre de plusieurs événements, dont des matches de boxe, des visionnements de film et des concerts classiques et rock. Le Berlin Philharmonic y donne chaque année un magnifique concert en plein air. Dans cette diffusion de 1996, Claudio Abbado dirige l’orchestre. Il invite le baryton basse Bryn Terfel, le ténor Sergei Larin et la soprano Angela Gheorghiu à chanter des airs de Verdi. Le programme comprend plusieurs compositions de Giuseppe Verdi, dont son ouverture de Nabucco, son duo Et lui de Don Carlos, son chœur Fuoco di gioia, le Crédo de Jago, son duo Gia nella notte d’Otello, sa marche triomphale et son chœur Gloria all’ Egitto d’Aida. Une présentation d’Eccomi de l’opéra I Capuleti e i Montecchi de Vincenzo Bellini complète le programme.
03:20
Heavenly Voices – The legacy of Farinelli
Le documentaire Heavenly Voices – The Legacy of Farinelli (2012) raconte l’histoire du castrat, soit des chanteurs castrés à un jeune âge pour conserver leur vaste gamme vocale, une pratique cruelle qui avait lieu principalement aux 17e et 18e siècles. Pendant deux siècles, les performances des castrats ont captivé les publics européens, et certains jeunes hommes, comme Farinelli, figuraient parmi les musiciens les plus influents et les mieux payés de l’époque. Aujourd’hui, les rôles créés à l’origine pour les castrats sont souvent interprétés par des contre-ténors. Dans ce documentaire, les contre-ténors Max Emanuel Cenčić, Philippe Jaroussky, Andreas Scholl, Franco Fagioli et Jochen Kowalski discutent du divertissement opératique de l’ère baroque. Heavenly Voices est écrit par Gino Pennacchi et réalisé par Alessandro Scillitani.
04:12
Brahms - Symphonie no 1 en ut mineur, op. 68
Les Dissonances est un collectif artistique créé par le violoniste David Grimal en 2004. L’ensemble sans chef d’orchestre est composé de musiciens issus des plus grandes scènes européennes, de solistes internationaux et de jeunes talents prometteurs. Ici, Les Dissonances propose la Symphonie no 1 en do mineur, op. 68, de Johannes Brahms. Lors de la composition de cette œuvre, Brahms savait qu’on attendait de lui qu’il produise une symphonie respectant les normes établies par Ludwig van Beethoven. Il l’a achevée en 1876, après y avoir travaillé pendant au moins 14 ans. Après une première couronnée de succès à Karlsruhe, l’œuvre a été présentée dans plusieurs autres villes. Considérée comme digne successeure de la Neuvième Symphonie de Beethoven, la Symphonie no 1 de Brahms a été surnommée « Dixième Symphonie de Beethoven ». L’œuvre contient d’ailleurs plusieurs références à ce dernier. Par exemple, le thème central du quatrième mouvement – qui apparaît initialement avec les cordes – rappelle l’Hymne à la joie de la finale de la Symphonie no 9 de Beethoven. Cette performance a été enregistrée à la Philharmonie de Paris, en France, en 2014.
04:56
IVC 2021 - Demi-finale: Debussy, Haydn et autres
La soprano Isabel Weller (Allemagne, 1994) et la pianiste Yuriko Watanabe (Japon, 1994) interprètent Nuit d’étoiles, L. 2, et Mandoline, L. 43, de Claude Debussy; Piercing eyes, Hob. XXVIa, no 35, de Joseph Haydn; « Die Mainacht » tirée de Vier Gesänge, op. 43, de Johannes Brahms; « Pietà » tirée de Das Marienleben, op. 27, de Paul Hindemith; Het Goud van Vermeer de Bart Visman; et « Lied vom Winde » tirée de Mörike-Lieder d’Hugo Wolf dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.