00:00
Wagner - Das Rheingold
Prélude du cycle de l’anneau de Wagner, Das Rheingold (L’Or du Rhin) introduit un riche univers où cohabitent dieux, nains, géants, dragons et humains. Avec sa magnifique orchestration et son infaillible sens du drame, ce premier volet explique comment les filles du Rhin en sont venues à perdre l’anneau, qui est alors tombé entre les mains successives d’Alberich, le maître des Nibelungen, de Wotan, le maître des dieux, et du géant Fafner. Chaque fois que l’anneau change de mains, il jette sur son nouveau porteur une malédiction, et ce jusqu’à ce qu’il soit restitué à ses véritables propriétaires, les filles du Rhin. « Schlömer parvient avec brio à présenter les relations sans cesse mouvantes qui unissent les personnages. Comme la scène est toujours ouverte, les interludes apparaissent réellement comme des commentaires rétrospectifs ou anticipatoires, et la musique et la scénographie sont liées de manière interactive… Le chant et la dramaturgie forment un tout hautement harmonieux… Ce Rheingold est incomparable. » (FAZ)
02:35
Europakonzert 1994 – Meiningen
Daniel Barenboim, le Berliner Philharmoniker et Claudio Abbado sont les vedettes de l’Europakonzert 1994, présenté dans la ville allemande de Meiningen. Ensemble, ils interprètent le Concerto pour piano no 5 de Beethoven et la Symphonie no 2 de Brahms. L’œuvre de Beethoven, surnommée le Concerto Empereur, a été composée entre 1809 et 1811, à Vienne. Dernier concerto pour piano achevé par Beethoven, cette pièce est souvent livrée par des pianistes vedettes, comme Daniel Barenboim. Quelques décennies plus tard, en 1877, Brahms a complété sa seconde symphonie, qui est souvent comparée à la Sixième symphonie de Beethoven en raison de son caractère allègre et pastoral.
04:02
À la découverte de chefs-d’œuvre – Strauss
Les vingt volets de la série « À la découverte de chefs-d’œuvre » constituent des introductions audiovisuelles aux chefs-d’œuvre de la musique classique. Les introductions permettent au téléspectateur d’apprécier les plus belles compositions, depuis le baroque jusqu’à l’époque moderne, sous un jour totalement nouveau. Des extraits de partitions et des explications d'experts aident le téléspectateur à suivre les motifs et rythmes et à comprendre la structure de l’œuvre. Ce volet présente « Une symphonie alpestre » (Eine Alpensinfonie), l’une des plus longues compositions de Richard Strauss, sans parler de ses opéras. Le compositeur lui-même la considérait comme son œuvre la plus aboutie en termes d'orchestration. Malgré son nom, ce n'est pas une symphonie au sens strict du terme mais plutôt un « poème symphonique », forme musicale dans laquelle Strauss s'est spécialisé durant vingt ans de sa vie. Habakuk Traber, auteur allemand et spécialiste de Strauss, explique le concept de cette œuvre et l'histoire qu'elle raconte, celle de la vie humaine, faite de joies, de peurs, de gloires, et qui commence et s'achève dans l'obscurité.
04:32
Schönberg - Pelléas et Mélisande, op. 5
Claudio Abbado dirige le Gustav Mahler Jugendorchester qui interprète le poème symphonique d’Arnold Schoenberg Pelléas et Melisande, Op. 5. Avec l’encouragement de Richard Strauss, Schoenberg a composé cette œuvre en 1902 et en 1903, d’après la pièce de l’auteur belge Maurice Maeterlinck, qui y raconte l’histoire d’un amour impossible. Écrite en ré mineur, Pelléas et Melisande est une des premières œuvres tonales du compositeur de la fin du style romantique. La partition de cette œuvre est conçue pour une grand orchestre et d’un seul mouvement ininterrompu d’environ 38 minutes. Cette performance a été enregistrée en 2006 au Musikverein Vienna, en Autriche.
05:12
CMIM Voix 2022 - Finale: Nils Wanderer
Le contre-ténor Nils Wanderer (Allemagne, 1993) interprète « Sea Slumber Song » du cycle de chansons Sea Pictures (op. 37) d’Edward Elgar; « Venga pur minacci e frema » de l’opéra Mithridate, roi du Pont de Wolfgang Amadeus Mozart; et « Pena tiranna », tiré de l’opéra Amadis de Gaule de George Friederic Händel, lors de la finale du volet Aria du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Il est accompagné de l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Jacques Lacombe. Cette performance a été captée à la Maison symphonique de Montréal.
05:32
Mozart - Sonata pour piano no 13, KV 333
Roberto Prosseda (1975) interprète la Sonate pour piano no 5 de Mozart (KV. 283) et Quatre impromptus, op. 90, de Franz Schubert, pour terminer avec Chopin et les défis techniques de Ballade no 4, op. 52. Surtout reconnu pour son interprétation d’œuvres récemment découvertes ayant été créées par Mendelssohn, Prosseda a enregistré une série de neuf CD pour Decca portant sur les compositions pianistiques de ce dernier. Depuis 2012, Prosseda livre aussi des conférences-concerts avec le pianiste robot TeoTronico, sous la forme de spectacles éducatifs ou pour toute la famille, afin de démontrer les différences entre la production littérale de la musique et son interprétation humaine.
06:00
Mozart - Symphonie no 36 (K. 425)
Jeffrey Tate dirige l’English Chamber Orchestra dans une performance de la Symphonie no 36 (K. 425), surnommée « Linz », de Mozart. Composée en 1783 pendant le court séjour de Mozart dans la ville autrichienne de Linz, en route de Vienne à Salzbourg, cette symphonie a vu le jour en aussi peu que quatre jours pour être présentée dans le cadre d’un concert local. La première s’est déroulée le 4 novembre, et l’œuvre a été présentée pour la première fois à Vienne l’année suivante. L’introduction de trompettes et de timbales dans le deuxième mouvement est l’une des caractéristiques inusitées de la pièce, et le presto de clôture compte certains passages contrapuntiques qui offrent un contraste à la texture homophonique. Mise en scène : János Darvos.
06:33
Mendelssohn - Concerto pour violon numéro, Op. 64
Sir Simon Rattle dirige l’Orchestre philharmonique de Berlin dans le cadre de l’édition 2016 de l’Europakonzert, qui se déroule dans la magnifique église baroque de Røros, une ville minière norvégienne pittoresque figurant au patrimoine mondial de l’UNESCO. La pièce est suivie du Concerto pour violon, op. 64 de Mendelssohn, interprété avec chaleur, élégance et virtuosité par violoniste norvégien de talent Vilde Frang.