00:00
Bellini - I Capuleti e I Montecchi
Omer Meir Wellber dirige l’orchestre et le chœur du Teatro La Fenice dans une performance de l’opéra tragique I Capuleti e I Montecchi de Vincenzo Bellini. Le libretto a été écrit par Felice Romani, d’après la pièce de théâtre Giulietta e Romeo (1818) de Luigi Scevola plutôt que directement de l’œuvre de William Shakespeare. Le Teatro La Fenice a commandé cet opéra à Bellini à l’occasion du Carnaval de Venise de 1830. Bellini a composé I Capuleti e I Montecchi en tout juste un mois et demi, en puisant allégrement dans la musique de son opéra Zaira (1829), qui n’a pas connu le succès escompté. Dans cette production, la soprano anglaise Jessica Pratt incarne Giulietta, et la mezzo-soprano italienne Sonia Ganassi dans le rôle de Romeo. Les solistes comprennent également Rubén Amoretti, Shalva Mukeria et Luca Dall’Amico. Cette performance a été enregistrée au Teatro la Fenice di Venezia de Venise, en Italie, le 18 janvier 2015.
02:18
Europakonzert 2004 à Athènes
Dans le cadre de l’édition 2004 de l’Europakonzert, l’Orchestre philharmonique de Berlin s’est produit dans l’ancien odéon d’Hérode Atticus d’Athènes. Le chef d’orchestre Sir Simon Rattle y dirige le pianiste Daniel Barenboim dans une interprétation du Concerto pour piano no 1 de Johannes Brahms et des arrangements d’Arnold Schoenberg du Quatuor pour piano no 1 du même compositeur. Ce concert enregistré dans la capitale grecque a marqué une double première : en plus d’être la première collaboration publique de la paire exceptionnelle formée par Rattle et Barenboim, cette édition de l’Europakonzert est la première à être dirigée par le nouveau chef d’orchestre. L’odéon d’Hérode Atticus est un amphithéâtre construit en 161 en hommage à la femme d’Hérode Atticus situé au pied de l’Acropole. Avec sa capacité de plus de 5000 spectateurs, l’odéon figure parmi les théâtres les plus importants de la Grèce.
04:00
Musique brésilienne pour violoncelle & piano V
Dans ce documentaire en six parties sur la vie et l’œuvre d’Heitor Villa-Lobos, la réalisatrice Liloye Boubli convie les téléspectateurs à la rencontre de ce monument de la musique classique brésilienne. Ce compositeur, chef d’orchestre, violoncelliste et guitariste classique est né en 1887 à Rio de Janeiro et a grandi dans un Brésil aux prises avec d’immenses changements sociaux – notamment la révolution sociale et la modernisation, et l’abolition de l’esclavage en 1888 – pour devenir l’un des compositeurs sud-américains les plus connus de tous les temps.
04:24
Dvořák - Concerto pour violon en la mineur, op. 53
La violoniste géorgienne Lisa Batiashvili et le chef d’orchestre québécois Yannick Nézet-Séguin se joignent au Berliner Philharmoniker le temps d’un magnifique concert entièrement consacré à la musique tchèque à la Waldbühne de Berlin, en 2016. Si l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie ont donné naissance à un nombre incalculable de grands compositeurs classiques, on oublie souvent que la République tchèque a aussi été un terreau fertile pour le genre, nous ayant notamment donné Antonin Dvořák, Bedřich Smetana, Leoš Janáček et Bohuslav Martinů. Ce concert débute par le célèbre Má Vlast de Smetana, se poursuit avec le Concerto pour violon en la mineur de Dvořák, interprété par Lisa Batiashvili, et se termine par la pièce maîtresse, la Symphonie no 6 de Dvořák.
04:58
IVC 2021 Demi-finale: Debussy, Messiaen et autres
La soprano Sara Gouzy (France, 1991) et la pianiste Seri Dan (Corée du Sud, 1992) interprètent « Chevaux de bois » tirée des Ariettes oubliées, L. 63, de Claude Debussy; An den Mond, op. 57, no 3, D. 193, de Franz Schubert; « Le collier » tirée des Poèmes pour Mi d’Olivier Messiaen; « Margaritki » tirée des Six Romances, op. 38, de Sergueï Rachmaninov; « Quelle aventure! » et « La reine de cœur » tirées de La courte paille de Francis Poulenc; Vermeer’s gold de Bart Visman; et « Wie Lange schon war immer mein Verlangen » et « Ich hab in Penna einen Liebsten wohnen » tirées de Italienisches Liederbuch de Hugo Wolf dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
05:25
Liszt – Concerto pour piano no 2, S.125
Alexander Ullman (1991, Royaume-Uni) interprète le Concerto pour piano no 2 (S125) de Franz Liszt dans le cadre de la finale du 11e Concours international de piano Franz Liszt, présenté au complexe TivoliVredenburg d’Utrecht en 2017.
06:00
Mozart - Symphonie no 36 (K. 425)
Jeffrey Tate dirige l’English Chamber Orchestra dans une performance de la Symphonie no 36 (K. 425), surnommée « Linz », de Mozart. Composée en 1783 pendant le court séjour de Mozart dans la ville autrichienne de Linz, en route de Vienne à Salzbourg, cette symphonie a vu le jour en aussi peu que quatre jours pour être présentée dans le cadre d’un concert local. La première s’est déroulée le 4 novembre, et l’œuvre a été présentée pour la première fois à Vienne l’année suivante. L’introduction de trompettes et de timbales dans le deuxième mouvement est l’une des caractéristiques inusitées de la pièce, et le presto de clôture compte certains passages contrapuntiques qui offrent un contraste à la texture homophonique. Mise en scène : János Darvos.
06:33
Mendelssohn - Concerto pour violon numéro, Op. 64
Sir Simon Rattle dirige l’Orchestre philharmonique de Berlin dans le cadre de l’édition 2016 de l’Europakonzert, qui se déroule dans la magnifique église baroque de Røros, une ville minière norvégienne pittoresque figurant au patrimoine mondial de l’UNESCO. La pièce est suivie du Concerto pour violon, op. 64 de Mendelssohn, interprété avec chaleur, élégance et virtuosité par violoniste norvégien de talent Vilde Frang.
07:02
Barati et Debargue interprètent Franck et Brahms
Le violoniste Kristof Barati et le pianiste Lucas Debargue font pour la première fois équipe au 25e anniversaire de l’événement suisse Verbier Festival, en 2018. Malgré leur collaboration naissante, les jeunes artistes trouvent l’équilibre parfait pour ce programme romantique. Peu de temps s’est écoulé entre la composition des deux œuvres présentées (la première sonate de Brahms pour violon et piano date de 1879, alors que celle en la de Franck remonte à 1886). La sonate de Brahms a été enregistrée par Kristof Barati il y a quelques années, tandis que Franck est l’un des compositeurs favoris de Lucas Debargue. La virtuosité exigée par la partition de piano convient très bien à ses mains gigantesques, et la fantaisie du troisième mouvement répond à son amour de l’improvisation. La forme cyclique et les nombreux échos entre le piano et le violon unissent les artistes, comme s’ils étaient les complices les mieux placés pour faire jaillir toute l’émotion que ces œuvres romantiques ont à offrir. Une performance très émouvante.
08:21
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Vladyslav Buialskyi
Le baryton-basse Vladyslav Buialskyi (Ukraine, 1997) interprète « Aprite un po' quegli occhi » de l’opéra Les noces de Figaro de Wolfgang Amadeus Mozart; « Vous qui faites l’endormie » de l’opéra Faust de Charles Gounod; et « Come dal ciel precipita », tiré de l’opéra Macbeth par Giuseppe Verdi, lors des demi-finales du volet Aria du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Il est accompagné de l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Jacques Lacombe. Cette performance a été captée à la Maison symphonique de Montréal.
08:34
Modène - Ville de Belcanto
This documentary by Mark Perna shows the training and professional growth actions for opera singers, the promotion and enhancement of the cultural offer of the city and province of Modena and the maintenance and development of the Modenese musical tradition in the field of opera.
09:00
Oeuvres pour piano de Bruckner
Le pianiste lithuanien Vadim Chaimovich (*1978) a remporté plusieurs prix dans le cadre de concours de piano internationaux, notamment au Concours Schubert de Dortmund, au Kapell International Piano Competition du Maryland, et dans le cadre de la 29e édition de la Masterplayers International Music Competition de Lugano. En carrière, Chaimovich a livré des concerts dans plusieurs pays d’Europe, au Japon et aux États-Unis, notamment dans le cadre de festivals de musique internationaux. Dans ce récital, Chaimovich propose plusieurs œuvres pour piano d’Anton Bruckner : Klavierstück en mi bémol majeur, WAB 119; Erinnerung en la bémol majeur, WAB 117; Lancier-Quadrille en do majeur nos 1, 2, 3 et 4, WAB 120; Steiermärker en sol majeur, WAB 122; Stille Betrachtung an einem Herbstabend (Méditation silencieuse un soir d’automne) en fa dièse mineur, WAB 123; la Fantaisie en sol majeur, WAB 118; et la Sonate pour piano en sol mineur, WAB 243.
10:02
Arvo Pärt - Kanon Pokajanen
Arvo Pärt a basé son Kanon Pokajanen sur le Canon de la repentance à notre Seigneur Jésus-Christ, tiré des premiers manuscrits catholiques en langue slave datant du VIe siècle. Le canon symbolise le changement, le passage du jour à la nuit, la transition de l’Ancien au Nouveau Testament, la prophétie et sa réalisation, le monde terrestre et l’au-delà. Il juxtapose l’humain et le divin, la faiblesse et la force, la souffrance et la rédemption, la mortalité et l’immortalité. La version du Kanon Pokajanen présentée sur les ondes de Stingray Brava est livrée par le chœur de chambre Aquarius, un ensemble vocal flamand reconnu pour son inventivité et son audace. Son interprétation du Kanon Pokajanen est un excellent exemple de la vision unique de ce chœur : les chanteurs sont positionnés en cercle au centre de l’église sombre, uniquement éclairée à la chandelle, et se produisent pendant près de deux heures.
11:45
Brahms - 3 sonates pour violon, Op. 78, 100 et 108
Lors de ce splendide concert de 2013 à l’église de Verbier, en Suidde, le violoniste grec Leonidas Kavakos et la pianiste chinoise Yuja Wang s’unissent pour interpréter trois sonates de Johannes Brahms. Leonidas Kavakos est devenu célèbre en 1985, lorsqu’il est devenu le plus jeune musicien à remporter le premier prix du prestigieux concours Sibelius. Avec Yuja Wang, une artiste qui s’est elle aussi illustrée dès le plus jeune âge, il forme ce duo de maîtres consacré à l’interprétation de musique de chambre. Le programme comprend la Sonate pour piano et violon no 1 en sol majeur, op. 78, aussi surnommée « Regensonate », et la Sonate pour piano et violon no 2 en la majeur, op. 100, surnommée « Thuner-Sonate », un portrait des paysages paisibles du lac de Thoune, en Suisse. Il se conclut de façon enflammée et passionnée avec la Sonate pour piano et violon no 3 en ré mineur, op. 108.
13:08
Summertime at the Domaine Forget
Le court documentaire L’été au Domaine Forget fait découvrir à un public mondial un festival tenu à Saint-Irénée au Québec, qui fait la fierté de la région, mais qui est également reconnu à l’échelle internationale. L’académie du Domaine Forget organise ce festival annuel pour faire la promotion de la musique et de la danse. Chaque été, 500 jeunes étudiants en musique du monde entier se réunissent dans l’un des camps musicaux canadiens les plus reconnus pour un programme de cours intensifs comprenant des classes de maître, des leçons privées, des séances de musique de chambre, des conférences, des ateliers et des concerts pour tous les goûts.
13:23
B. Strozzi - Sino alla morte
Le chef d’orchestre et claveciniste argentin Leonardo García Alarcón dirige son ensemble Cappella Mediterranea lors de ce programme de musique baroque italienne. L’ensemble interprète quelques-unes des plus belles pièces baroques composées par Francesco Cavalli, un célèbre compositeur vénitien du XVIIe siècle, et deux de ses élèves de renom, Barbara Strozzi et Antonia Bembo. La soprano argentine Mariana Flores interprète les œuvres vocales. Au programme : « Sino alla morte » de Strozzi.
13:37
Nizamov - Heavenly Movement
Le soliste Boris Berezovsky est accompagné par l’Orchestre philharmonique de Moscou, sous la direction d’Alexander Sladkovsky, pour interpréter le Concerto pour piano no 1, op. 1 de Rachmaninov, une pièce créée alors que le compositeur n’avait que 18 ans et étudiait au Conservatoire de Moscou. Le concert débute avec par une œuvre du jeune compositeur russe Elmir Nizamov (1986), intitulée Heavenly Movement. Enregistré au centre de concert Tchaïkovski de la Société philharmonique russe, le 28 avril 2017.
14:01
Misha Fomin at the Concertgebouw
Depuis son premier concert spectaculaire au Concertgebouw d’Amsterdam en 2002, le pianiste Misha Fomin est devenu une partie intégrante du paysage musical néerlandais. La presse nationale et internationale a salué la fluidité virtuose de son jeu, la riche palette de couleurs qu’il parvient à créer et son impressionnante intelligence musicale. Dans le cadre de ce concert, enregistré au Concertgebouw d’Amsterdam, Fomin interprète plusieurs pièces, y compris Tableaux d’une exposition (1874) de Modeste Moussorgski. Les mouvements de cette pièce sont séparés par la Promenade, un thème récurrent et varié qui évoque le déplacement du spectateur d’un tableau au suivant. Les différentes promenades sont des variations sur un même thème, qui revient dans deux autres mouvements (Cum mortuis in lingua mortua et La porte du Bogatyr). Moussorgski a composé ce cycle sur une période de trois semaines en 1874, après avoir visité l’exposition de son ami, le peintre Viktor Hartmann. À ce sujet, Moussorgski a écrit : « Les sons et les idées flottent dans l’air. Je les avale et je les dévore, j’arrive à peine à les mettre sur papier. »
16:09
Bach - Concerto brandebourgeois no 4
Composés vers 1711-1720, les six concertos brandebourgeois de J. S. Bach figurent parmi ses œuvres les plus connues. En 1721, il les a dédiés à Christian Ludwig, le margrave de Brandebourg. Pour célébrer leur 300e anniversaire en 2021, le claveciniste et chef d’orchestre tchèque Václav Luks et le célèbre ensemble baroque Collegium 1704 ont enregistré les six concertos brandebourgeois sur des instruments anciens. Ils sont basés sur la forme italienne du concerto grosso, dans lequel un groupe d’instruments solistes est opposé à un grand ensemble. Les concertos brandebourgeois de Bach présentent de remarquables combinaisons d’instruments solistes et de solos virtuoses. Lors de cette représentation à la galerie des Glaces du château de Köthen (Allemagne), Luks et son Collegium 1704 présentent le Concerto brandebourgeois no 4 en sol majeur (BWV 1049) de Bach, avec deux flûtes à bec et un violon en guise d’instruments solistes. Les flûtes à bec jouent un rôle de premier plan dans le deuxième mouvement du concerto, tandis que le violon domine dans les premier et troisième mouvements rapides.