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Donizetti – L’elisir d’amore
Si la présentation de l’opéra L’elisir d’amore en 2012 à Baden-Baden a créé un incroyable engouement mondial, c’est sans contredit grâce à la signature unique du célébré ténor mexicain Rolando Villazón. Pour faire suite à sa première mise en scène (Werther, à Lyon en 2011), Villazòn est allé encore plus loin en mettant en scène l’opéra-comique de Donizetti en plus d’y jouer le rôle de Nemorino. Ce documentaire raconte cette « histoire dans une histoire » et dévoile le processus créatif derrière la mise en scène de l’opéra en deux actes au palais des festivals de Baden-Baden aux mois d’avril et de mai 2012. Nous y suivons Rolando Villazón lors des répétitions avec les chanteurs et les acteurs, et de ses échanges avec le jeune chef d’orchestre Pablo Heras-Casado en amont de cette performance hautement personnelle.
02:17
Mahler - Symphonie nº. 3
De par sa durée de 95 minutes, la Symphonie no 3 de Gustav Mahler est une œuvre imposante et mystérieuse. Cette performance de 1992 dirigée par Bernhard Haitink regroupe l’Orchestre philharmonique de Berlin, le Tölzer Knabenchor et le Chœur Ernst Senff. Dans les six parties de cette merveilleuse symphonie, Mahler exprime sa vision musicale de la nature et de la place qu’y occupe l’Homme. Un peu comme il l’a fait pour sa deuxième symphonie, il intègre à cette troisième symphonie certaines pièces de son cycle Des Knaben Wunderhorn. Le quatrième mouvement est clos par un magnifique solo pour alto inspiré d’un poème de Friedrich Nietzsche, ici interprété par Florence Quivar, et le cinquième mouvement se conclut avec un chœur masculin. La troisième symphonie était à l’origine composée de sept mouvements, mais Mahler a éventuellement choisi de couper le dernier mouvement, qu’il a ensuite utilisé pour clore sa quatrième symphonie.
04:05
Villa-Lobos: Musique pour violoncelle et piano II
Dans ce documentaire en six parties sur la vie et l’œuvre d’Heitor Villa-Lobos, la réalisatrice Liloye Boubli convie les téléspectateurs à la rencontre de ce monument de la musique classique brésilienne. Ce compositeur, chef d’orchestre, violoncelliste et guitariste classique est né en 1887 à Rio de Janeiro et a grandi dans un Brésil aux prises avec d’immenses changements sociaux – notamment la révolution sociale et la modernisation, et l’abolition de l’esclavage en 1888 – pour devenir l’un des compositeurs sud-américains les plus connus de tous les temps. Dans le deuxième épisode de cette minisérie, Boubli plonge plus en profondeur dans l’œuvre de Villa-Lobos pour explorer ses influences musicales et l’anatomie de certaines de ses compositeurs les plus célèbres, dont la Pequena Suíte, une collection de danses et de courtes pièces en six mouvements qui offre un clin d’œil à son amour de Jean-Sébastien Bach.
04:32
Moussorgski - Tableaux d'une exposition
Le chef d’orchestre Mariss Jansons, l’Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise et Tableaux d’une exposition de Mussorgsky étaient destinés à se rencontrer. Les somptueuses couleurs de l’orchestration faite par Ravel de cette œuvre russe, l’inventivité à couper le souffle de ses mouvements très différents les uns des autres, mais reliés par la récurrente « Promenade »… Peu de chefs d’orchestre sont aussi capables que Jansons de savourer la richesse et la couleur des tableaux et esquisses de Victor Hartmann. Aujourd’hui, l’œuvre est célébrée par tout dans le monde grâce à la magnifique adaptation pour orchestre qu’en a fait Maurice Ravel, commandée par le grand chef d’orchestre Serge Koussevitzky en 1922. Performance captée au Herkulessaal de Munich en 2014.
05:09
IVC 2021 - Demi-finale: Wolf, Debussy et autres
La soprano Sophia Burgos (États-Unis, 1991) et le pianiste Daniel Gerzenberg (Allemagne, 1991) interprètent Het Goud van Vermeer de Bart Visman; « Nixe Binsefuss » tirée de Mörike-Lieder et « Die Bekehrte » tirée de Goethe-Lieder d’Hugo Wolf; « C’est l’extase langoureuse » tirée des Ariettes oubliées de Claude Debussy; « Crépuscule » tirée de La chanson d’Ève de Gabriel Fauré; « Asturiana » tirée des Siete canciones populares españolas de Manuel de Falla; et « The night in Silence Under Many a Star » tirée d’Apparition de George Crumb dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
05:35
Beethoven - Sonate pour piano, op. 109
Comment pouvons-nous pénétrer dans l’esprit créatif de Beethoven, tout particulièrement pour comprendre ce que signifiait la perte considérable de son ouïe lors des dernières années de sa vie? Le plus récent enregistrement des Sonates pour piano, opus 109, 110 et 111, de Beethoven par le pianiste Tom Beghin constitue une exploration artistique de la façon dont la musique du compositeur a été façonnée par l’environnement de travail qu’il a créé avec ses collègues et amis. Beghin interprète non seulement la trilogie de chefs-d’œuvre pianistiques sur une magnifique nouvelle réplique du piano Broadwood de Beethoven, mais il utilise également une reconstruction de la Gehörmaschine, soit la prothèse auditive qui était installée sur le piano du compositeur pour lui permettre de continuer de créer de la musique malgré le déclin de son audition. « Tu entends mieux lorsque tu places ta tête sous cette machine, n’est-ce pas? », a jadis demandé André Stein à Beethoven. Deux siècles plus tard, nous pouvons nous aussi placer notre tête sous la machine et nous demander : « Entendez-nous Beethoven différemment? » Beghin nous invite à pénétrer dans la machine, pour ressentir et entendre l’essence des vibrations exubérantes et irrésistiblement poétiques de Beethoven. Inside the Hearing Machine est une invitation au cœur du terrain de jeu multisensoriel d’un compositeur sourd pour qui la machine était plus qu’une prothèse auditive, et qui interagissait avec son instrument à l’aide de bien plus que le simple son.
06:00
Lucerne Festival 2004 - Pollini joue Beethoven
Maurizio Pollini et le Festival de Lucerne jouent sous la direction du maestro Claudio Abbado. Au festival annuel de Lucerne en Suisse, ils interprètent le magnifique Concerto pour piano no 4 de Ludwig van Beethoven. Ce concerto pour piano a été composé entre 1805 et 1806 et Beethoven lui-même a joué le solo lors de la première du concerto en décembre 1808. Dans ce concert, le solo est interprété par le pianiste italien Maurizio Pollini, reconnu pour ses interprétations de Beethoven, Brahms et Chopin. Ce concert fût enregistré en 2004 au Festival de Lucerne.
06:36
Rachmaninov - Concerto pour piano no 1, op. 1
Le soliste Boris Berezovsky est accompagné par l’Orchestre philharmonique de Moscou, sous la direction d’Alexander Sladkovsky, pour interpréter le Concerto pour piano no 1, op. 1 de Rachmaninov, une pièce créée alors que le compositeur n’avait que 18 ans et étudiait au Conservatoire de Moscou. Le concert débute avec par une œuvre du jeune compositeur russe Elmir Nizamov (1986), intitulée Heavenly Movement. Enregistré au centre de concert Tchaïkovski de la Société philharmonique russe, le 28 avril 2017.
07:02
Chopin - Concertos pour piano
Sous la direction d’Antoni Wit, l’Orchestre philharmonique de Varsovie interprète les Concertos pour piano no 1, op. 11, et no 2, op. 21, de Chopin. Les solistes sont Nikolai Demidenko et Evgeny Kissin. Après avoir interprété son concerto, Demidenko propose en rappel la Mazurka, op. 17/4 de Chopin, et Kissin propose pour sa part l’Étude, op. 10/12, et la Valse en mi mineur, op. post., du même compositeur. Ce concert a été présenté dans le cadre des célébrations du 200e anniversaire de Chopin, en 2010. Chopin a achevé ses deux concertos à un an d’intervalle à l’âge de 20 ans, avant de quitter sa Pologne natale pour Paris.
08:35
IVC 2019 - Finale: Schubert, Schumann et al.
La soprano Harriet Burns (Royaume-Uni, 1989) et le pianiste Ian Tindale (Royaume-Uni, 1990) interprètent Verklärung (D. 59) de Franz Schubert; Er ist gekommen in Sturm und Regen (op. 12, no 2) de Clara Schumann; « L’heure exquise », extrait des Chansons grises de Reynaldo Hahn; « Le printemps », des Douze rondels de Hahn; « Herzeleid », tiré des Sechs Gesänge (op. 107) de Robert Schumann; « Le corbeau et le renard », des Trois fables d’André Caplet; Die Liebende schreibt (RC 20) par Alphons Diepenbrock; « Seranilla de la zarzuela », de A Spanish liederbooklet par Judith Weir; Renouncement de Muriel Herbert; et « Waldmädchen », des Eichendorff-Lieder de Hugo Wolf, lors de la finale du Concours vocal international 2019 – Duo de lied. Cette performance a été captée au Theater aan de Parade à Bois-le-Duc (‘s-Hertogenbosch), aux Pays-Bas.
09:03
Naples - Capitale oubliée de la musique - partie 1
Du 23 août au 1er septembre de 2019, le Festival de musique ancienne d’Utrecht explorera l’héritage musical de Naples, une métropole culturelle marquée par les contradictions et la solidarité. Dans le documentaire Napoli – Music’s Forgotten Capital, le co-commissaire du festival Thomas Höft part à la recherche d’histoires provenant de cette ville mystérieuse.