00:00
Mozart - La Flûte enchantée
Antonello Manacorda dirige l’orchestre et le chœur du Teatro La Fenice dans une performance du popularissime opéra Singspiel Die Zauberflöte (La Flûte enchantée) de Wolfgang Amadeus Mozart. Mozart a probablement commencé l’écriture de son chef-d’œuvre en mai 1791, à peine six mois avant sa mort. Le libretto de l’œuvre est écrit par Emanuel Schikaneder. Die Zauberflöte est un conte de fées dans lequel la Reine de la nuit demande au prince Tamino de secourir sa fille Pamina, qui a été enlevée par le prêtre Sarastro. Accompagné par l’oiseleur Papageno, Tamino entame sa quête. Après avoir trouvé Pamina chez Sarastro, Tamino doit relever une série de défis pour prouver qu’il est digne d’épouser la jeune femme. Die Zauberflöte compte de magnifiques arias, notamment la célèbre « Der Hölle Rache kocht in meinem Herzen », un air virtuose chanté par la Reine de la nuit, ici interprétée par la soprano colorature russe Olga Pudova. Les solistes comprennent également Goran Juric, Antonio Poli, Ekaterina Sadovnikova, Alex Esposito et Caterina di Tonno. Cette performance a été enregistrée au Teatro La Fenice de Venise, en Italie, en 2015.
02:26
Waldbühne 1997 - St. Petersburg White Night
L’édition 1997 du concert de la Waldbühne est dédiée aux compositeurs russes. Le Berliner Philharmoniker – dirigé par Zubin Mehta – entame la soirée au son de l’ouverture de l’opéra Ruslan et Ludmila de Mikhaïl Glinka, après quoi Daniel Barenboim prend l’avant-scène pour interpréter le Concerto pour piano no 1 de Tchaïkovski et la Valse en ré bémol majeur, op. 64 no 1 de Chopin. La soirée rend ensuite hommage à Moussorgski avec le prélude de Khovanshchina et Gopak, tiré de La Foire de Sorotchinsky. L’orchestre interprète finalement Le Vol du bourdon et le Capriccio espagnol, op. 34 de Rimski-Korsakov. Fidèle à la tradition, le Berliner Philharmoniker clôt ce concert à la Waldbühne avec le Berliner Luft de Paul Lincke.
04:04
Memory of a Concert
En 2006, Gidon Kremer et Martha Argerich ont entrepris une tournée où ils interprétaient des solos et des duos signés Bartók et Schumann. Le documentaire Memory of a Concert capture le dernier concert de la série, présenté à la Philharmonie de Berlin. On y retrouve une performance solo rare d’Argerich ainsi que les commentaires personnels et touchants de Kremer. Le programme du concert comprend notamment la Sonate pour violon no 1, op. 10, la Sonate pour violon no 2, op. 121, et Kinderszenen, op. 15 de Schumann, et la Sonate pour violon no 1, Sz 75, et la Sonate pour violon no 2, Sz 76 de Bartók.
04:59
Tchaïkovski - Symphonie no 2, op. 17
Le chef d’orchestre américain Michael Tilson Thomas dirige le London Symphony Orchestra (LSO) dans une performance des plus plaisantes de la Symphonie no 2 en do mineur, op. 17, de Tchaïkovski. Composée en 1872, cette œuvre est surnommée « Petite-russienne » en raison de la présence de plusieurs airs folkloriques de l’Ukraine, jadis appelée la « Petite-Russie ». Cette performance a été enregistrée à LSO St. Luke’s, à Londres, le 31 mai 2021.
05:36
IVC 2021 Demi-finale: Schönberg, Britten et autres
Le baryton Arvid Fagerfjäll (Suède, 1991) et la pianiste Hikaru Kanki (Japon, 1993) interprètent An mein Herz, D. 860, de Franz Schubert; « Die Aufgeregten » tirée de Sechs Lieder, op. 3, d’Arnold Schönberg; « A Poison Tree » tirée de The Red Cockatoo And Other Songs de Benjamin Britten; Vermeer's gold de Bart Visman; « La mer est plus belle » tirée des Trois mélodies de Paul Verlaine, L. 81, de Claude Debussy; Prison, op. 83, no 1, de Gabriel Fauré; et « Die Geister am Mummelsee » tirée de Mörike-Lieder de Hugo Wolf dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
06:00
Mozart – Quatuor pour piano no 1, K. 478
Christian Zacharias (piano), Frank Peter Zimmermann (violon), Tabea Zimmermann (alto) et Tilmann Wick (violoncelle) interprètent le Quatuor pour piano no 1 (k. 478) de Mozart au Festival de Ludwigsburg, en 1988. En 1785, Mozart reçoit une commande de l’éditeur Franz Anton Hoffmeister, qui lui demande trois quatuors. Or, Hoffmeister estime que le premier quatuor (K. 478) livré par le compositeur ne plairait pas au public en raison de sa trop grande complexité. Insatisfait, il libère Mozart de l’obligation d’achever les trois autres quatuors. Neuf mois plus tard, Mozart livre tout de même un deuxième quatuor.