mar. 4 nov.
17:46
Mahler - Symphonie no 1
La source d’inspiration de la Symphonie No. 1 de Gustav Mahler a été le roman « Titan » de Jean Paul, dans lequel un jeune artiste talentueux n’arrive pas à trouver sa place dans la société et se livre au désespoir et au suicide. Cette œuvre ne s’est pas faite sans coup férir : Mahler l’a composée entre 1887 et 1888 alors qu’il avait la vingtaine et qu’il travaillait comme chef d’orchestre à l’Opéra de Leipzig. La première version de l’œuvre a été vue comme un poème symphonique en deux parties aux titres imagés. La première de cette œuvre originale a eu lieu en 1898 à Budapest mais elle a été mal accueillie. Mahler a décidé de la réviser : il a barré les titres et il a supprimé la deuxième partie (« Blumine »). Le résultat est une très belle symphonie pleine de références musicales. Ainsi, dans la première partie nous pouvons reconnaître un morceau antérieur de Mahler, la deuxième chanson de « Chants d’un compagnon errant », la deuxième partie est une danse paysanne autrichienne et dans la troisième partie il fait allusion à la mélodie « Frère Jacques ». Somme toute, la Symphonie No. 1 est un accomplissement incroyable pour un compositeur si jeune.
mer. 5 nov.
05:52
Beethoven - Symphonie no 2, Op. 36
Dans ce concert présenté au Festival de Lucerne, le maestro suédois Herbert Blomstedt dirige l’orchestre du Festival de Lucerne dans une performance de la Symphonie no 2 en ré majeur, op. 36, de Ludwig van Beethoven. Cette performance a été enregistrée en août 2020 au Palais de la culture et des congrès (KKL) de Lucerne, en Suisse.
07:00
Mozart - Concerto pour piano no. 9, KV 271
Dans le cadre du Festival de Salzbourg, Jeffrey Tate dirige l’Orchestre Mozarteum et la pianiste Mitsuko Uchida dans une performance du Concerto pour piano no 9, KV 271, surnommé Concerto Jeunehomme. Malgré ce que ce surnom laisse entendre, cette œuvre a été composée pour Victoire Jeramy, fille du danseur, chorégraphe et ami de Mozart Jean-Georges Noverre.
10:14
Liszt – Concerto pour piano no 2, S.125
Alexander Ullman (1991, Royaume-Uni) interprète le Concerto pour piano no 2 (S125) de Franz Liszt dans le cadre de la finale du 11e Concours international de piano Franz Liszt, présenté au complexe TivoliVredenburg d’Utrecht en 2017.
11:04
Rachmaninov - Symphonie no 2, op. 27
Sir Simon Rattle dirige l’Orchestre philharmonique de Berlin dans une performance de la Symphonie no 2 en mi mineur, op. 27, de Sergueï Rachmaninov. Après la première désastreuse de sa Symphonie no 1 en 1897, Rachmaninov se met à douter de ses talents de symphoniste. Près d’une décennie plus tard, en octobre 1906, il entreprend la composition de sa deuxième symphonie. Peu satisfait de sa première ébauche, le compositeur met plusieurs mois à réviser l’œuvre et l’achève finalement à l’été 1907. La première, présentée en 1908 à Saint-Pétersbourg, connaît un succès retentissant. Cette performance a été livrée sur les planches du majestueux Teatro Real de Madrid, en Espagne, dans le cadre de l’édition 2011 de l’Europakonzert.
14:21
Debussy - La Mer
Dans ses « Trois esquisses symphoniques pour orchestre » (ou simplement « La Mer »), Claude Debussy donne sa vision abstraite sur la mer. Les trois parties dépeignent chacune une scène maritime différente. Le premier mouvement s’intitule « De l’aube à midi sur la mer », le deuxième « Jeux de vagues » et le troisième « Dialogue du vent et de la mer ». La mer de Debussy, c’est la mer Méditerranée : il la connaissait de ses visites à Cannes dans sa jeunesse et de ses voyages en Italie plus tard dans sa vie.
jeu. 6 nov.
05:18
Brahms - Symphonie no 2, Op. 73
Franz Welser-Möst dirige l’Orchestre de Cleveland, qui interprète la Symphonie no 2 de Johannes Brahms. Sachant que le compositeur avait consacré 15 ans à sa première symphonie, il n’est pas étonnant que sa seconde soit une œuvre plus légère et lumineuse, qui intègre avec maîtrise les prouesses de la première. Avec plus d’envergure et moins d’empressement, elle charme l’oreille avec son lyrisme et ses tutti passionnés. Elle figure parmi les œuvres orchestrales les plus acclamées de Brahms depuis sa première, présentée à la fin de 1876. Welser-Möst dirige ses « musiciens dévoués et d’une précision exemplaire » (Die Presse) lors de cette version qui polit chacun des petits détails pour les faire briller de l’intérieur. Grâce à ses nombreuses années à la tête de l’Orchestre de Cleveland, Welser-Möst façonne avec subtilité des sonorités parmi les plus complexes. Cette performance a été captée au Musikverein de Vienne, en Autriche, en 2014.
06:28
Liszt - Concerto pour piano no 1, S. 124
Saisissante, virtuose et spectaculaire : ces adjectifs décrivent parfaitement la musique pour piano de Franz Liszt. Profitez d’une performance scintillante de son Concerto pour piano no 1 en mi bémol majeur, livrée par l’incroyable virtuose russe Daniil Trifonov, accompagné de l’Orchestre philharmonique d’Israël sous la baguette de Kent Nagano. Comme rappel, Trifonov interprète Reflets dans l’eau, tirée des cycles Images de Debussy. L’orchestre clôt ce concert livré en 2014 à l’auditorium Charles Bronfman de Tel-Aviv avec la Symphonie no 7 de Mahler.
07:00
Mozart - Symphonie no 39, K. 543
David Zinman dirige le Deutsche Kammerphilharmonie dans une performance de la Symphonie no 39, K. 543, de W. A. Mozart (1756-1791). Ce concert présenté à la Sophiensaal de Munich en 1991 est mis en scène par János Darvas. Cette œuvre est la première d’une série de trois symphonies composées en succession rapide à l’été 1788, qui seront les dernières de Mozart. Le premier mouvement débute par une introduction majestueuse dans laquelle on peut entendre des fanfares dans la section des cuivres. La pièce est également composée d’un menuet et un trio, qui comprend la danse folk autrichienne « Ländler », de même que d’un solo pour clarinette.
10:10
Mozart - Concerto pour piano nº 23, KV 488
Le pianiste italien Francesco Attesti (*1975) figure sans contredit parmi les plus grands interprètes du répertoire romantique. Attesti a donné son premier concert à 11 ans, et s’est vu décerner les plus hautes notes par le Conservatorio Luigi Cherubini de Florence à 23 ans. Dans cet enregistrement capté lors de la tournée Deeply Mozart en 2016, Attesti interprète les concertos pour piano KV 449 et KV 488 de Mozart en compagnie de l’orchestre italien OIDA, sous la direction du chef d’orchestre Paolo Belloli.
17:31
Mahler - Symphonie nº 9
Depuis sa fondation en 1986 par Claudio Abbado, le Gustav Mahler Jugendorchester est devenu le meilleur orchestre de jeunes musiciens au monde. Son programme est marqué par la complicité entre le maestro et son jeune orchestre, mais aussi par la relation spéciale qu’ils entretiennent tous avec le grand compositeur Gustav Mahler. Claudio Abbado est indéniablement le meilleur chef d’orchestre pour diriger Mahler aujourd’hui, et les liens intimes qu’il entretient avec son répertoire culminent dans cette épatante interprétation de sa dernière symphonie, composée peu de temps avant sa mort. Tourné à l’Accademia di Santa Cecilia de Rome en 2004, ce film illustre avec vivacité l’enthousiasme, le talent et le professionnalisme de jeunes musiciens issus de partout en Europe, ainsi que leur dévouement à Claudio Abbado. Un merveilleux hommage à l’orchestre, au chef d’orchestre, au compositeur et à une œuvre triomphale : la magnifique neuvième symphonie de Gustav Mahler.
ven. 7 nov.
08:00
Prokofiev - Pierre et le Loup
Le chef d’orchestre mexicain Carlos Miguel Prieto dirige l’Orquesta Sinfónica de Minería dans une performance de Pierre et le loup, op. 67, de Sergueï Prokofiev. Composée en 1936, cette courte suite orchestrale narrée raconte l’histoire d’un brave jeune garçon nommé Pierre, qui habite avec son grand-père à la lisière de la forêt. Avec l’aide de ses amis les animaux, Pierre réussit à capturer un méchant loup et à l’enfermer au zoo en se montrant plus rusé que lui. Dans cette suite de Prokofiev, chaque personnage est représenté par un instrument ou par une section de l’orchestre, ce qui offre une excellente introduction à leurs sonorités. Dans cette performance enregistrée à l’Auditorio Nacional de Mexico, en 2021, maestro Prieto offre également une introduction aux différentes sections de l’œuvre.
11:08
Mahler - Symphonie no 9
Maestro Myung-Whun Chung dirige l’Orchestra del Maggio Musicale Fiorentino dans une performance de la Symphonie no 9 en ré majeur de Gustav Mahler. Composée entre 1908 et 1909, cette œuvre est la toute dernière symphonie achevée par Mahler. Croyant à la « malédiction de la neuvième symphonie », le compositeur superstitieux ne voulait d’abord pas composer une Symphonie no 9. Après tout, Ludwig van Beethoven et Anton Bruckner ne sont-ils pas décédés avant de pouvoir composer leur dixième symphonie? La Symphonie no 9 de Mahler a été interprétée pour la première fois le 26 juin 1912, à Vienne, par l’Orchestre philharmonique de Vienne, sous la baguette de Bruno Walter. Malheureusement, Mahler n’a pu y assister de son vivant : il est décédé l’année précédente. Cette performance a été enregistrée au Teatro del Maggio Musicale Fiorentino de Florence, en Italie, en 2021.
14:39
Schubert - Symphonie no 8 en si mineur, D. 759
Les Dissonances est un collectif artistique créé par le violoniste David Grimal en 2004. L’ensemble sans chef d’orchestre est composé de musiciens issus des plus grandes scènes européennes, de solistes internationaux et de jeunes talents prometteurs. Ici, Les Dissonances présente la Symphonie no 8 en si mineur, D. 759, de Franz Schubert. Schubert a commencé cette œuvre en 1822, mais en a seulement achevé les deux premiers mouvements, d’où son surnom de Symphonie inachevée. Le premier mouvement, l’allegro moderato, affiche des couleurs sombres et mystérieuses, qui offrent un contraste saisissant au magnifique deuxième mouvement, l’andante con moto en mi majeur. Schubert n’a composé que quelques mesures du troisième mouvement, un scherzo, en partition complète. Nul ne sait pourquoi le compositeur n’a jamais terminé cette symphonie, mais plusieurs théories circulent. Malgré tout, cette pièce figure parmi les compositions les plus populaires de Schubert. Cette performance a été enregistrée à la Cité de la musique de Paris, en France, en 2013.
16:25
Bruckner - Symphonie nº 4
Lorsqu’il s’agit de créer un événement musical pour les oreilles et les yeux, la majesté monumentale des symphonies d’Anton Bruckner (1824-1896) et la vivacité exaltante du monastère de Saint-Florian forment une combinaison parfaite. C’est particulièrement le cas lorsque les performances sont captées sur pellicule de façon palpitante par un réalisateur aussi éminent que Brian Large en 2012. Bruckner a découvert durant son enfance l’orgue du monastère, où il est devenu organiste de 1845 à 1855. Welser-Möst, chef d’orchestre principal du Cleveland Orchestra et directeur musical général de l’Opéra d’État de Vienne, est un spécialiste reconnu de Bruckner qui a développé une passion pour la quatrième symphonie du compositeur – surnommée « Romantique » par son créateur – dans sa première édition rarement jouée (1888-1889). Plus élancée, dynamique et finement nuancée que la version la plus couramment jouée, cette partition est également plus audacieuse, avec ses contrastes plus marqués et ses dissonances audacieusement exposées. Performance captée au monastère de Saint-Florian en Autriche, en 2012.
sam. 8 nov.
11:03
Rachmaninov - Concerto pour piano no 3, op 30
Le légendaire pianiste Vladimir Horowitz (1903-1989) a reçu ses premiers éloges pour son interprétation du Troisième concerto pour piano de Rachmaninov de la part du compositeur lui-même. Lorsque Rachmaninov a entendu le jeune pianiste né à Kiev jouer son œuvre peu après l’arrivée d’Horowitz à New York en 1928, il s’est exclamé : « Il l’a avalée en entier! » Cinquante ans plus tard, le 24 septembre 1978, Horowitz a électrisé à nouveau son public avec cette œuvre monumentale. Accompagné par l’Orchestre philharmonique de New York sous la direction de Zubin Mehta, il a donné une représentation spéciale de cette œuvre dans le cadre des célébrations honorant ses débuts américains 50 ans plus tôt. Sa performance inoubliable a été captée en direct et diffusée simultanément dans tous les États-Unis. C’était la toute dernière fois qu’Horowitz interprétait le Troisième. La réputation internationale de l’œuvre, surnommée « Rach 3 » par les pianistes assez courageux pour relever ses monstrueux défis techniques, a atteint de nouveaux sommets au cours des dernières années.
16:34
Mozart - Concerto pour violon n° 3
Les Dissonances est un collectif artistique fondé par le violoniste David Grimal en 2004. L’ensemble sans chef d’orchestre est composé de musiciens issus des plus grandes scènes européennes, de solistes internationaux et de jeunes talents prometteurs. Grimal est ici accompagné par Les Dissonances pour interpréter comme soliste le Concerto pour violon no 3 en sol majeur, K. 216, de Wolfgang Amadeus Mozart. À l’exception du premier, tous les concertos pour violon de Mozart ont été composés en 1775, à l’époque où il était premier violon de l’Orchestre de la Cour de Salzbourg. Son Concerto pour violon no 3 s’ouvre avec un thème emprunté par le compositeur à l’aria « Aer tranquillo » de son opéra récent Il re pastore. Dans le magnifique adagio, les cordes sont mises en sourdine et les hautbois font place aux flûtes, qui résonnent uniquement dans le deuxième mouvement, et le mouvement final s’apparente à une danse. Cette performance a été enregistrée à la Cité de la Musique de Paris, en France, en 2014.
22:00
Tchaïkovski - Symphonie no 2, op. 17
Le chef d’orchestre américain Michael Tilson Thomas dirige le London Symphony Orchestra (LSO) dans une performance des plus plaisantes de la Symphonie no 2 en do mineur, op. 17, de Tchaïkovski. Composée en 1872, cette œuvre est surnommée « Petite-russienne » en raison de la présence de plusieurs airs folkloriques de l’Ukraine, jadis appelée la « Petite-Russie ». Cette performance a été enregistrée à LSO St. Luke’s, à Londres, le 31 mai 2021.
dim. 9 nov.
08:05
Chostakovitch - Vingt-quatre préludes et fugues
Le pianiste franco-anglais David Levy interprète les Vingt-quatre préludes et fugues, op. 87, de Dmitri Chostakovitch. Cette œuvre est une série de 24 pièces pour piano, déclinées dans toutes les tonalités majeures et mineures de l’échelle chromatique. Chaque pièce compte deux parties : un prélude suivi d’une fugue. Le compositeur s’est sans doute inspiré du célèbre Clavier bien tempéré (BWV 846-893) de J. S. Bach, une collection de 48 préludes et fugues publiée en deux livres. Chostakovitch a amorcé son œuvre à l’automne 1950, après avoir assisté au concours Bach à Leipzig en tant que membre du jury. Il y a été profondément impressionné par l’interprétation des 48 préludes et fugues de Bach par la pianiste russe Tatiana Nikolayeva. Une fois l’œuvre achevée, en février 1951, le compositeur l’a dédiée à cette dernière, qui en a interprété la première à Leningrad, en décembre 1952. Cette performance a été enregistrée au Budapest Music Center, en Hongrie, en septembre 2023.
12:53
Beethoven - Symphonie no 5 en do mineur, op. 67
Le chef d’orchestre suisse Philippe Jordan et l’Orchestre de l’Opéra national de Paris ont enregistré le cycle complet des symphonies de Ludwig van Beethoven entre 2014 et 2015. Dans cette performance, Jordan dirige la Symphonie no 5 en do mineur, op. 67, de Beethoven. Ce dernier a composé sa cinquième symphonie entre 1804 et 1808, et l’a achevée presque au même moment que sa Symphonie no 6, dite « Pastorale ». Ces deux œuvres ont été présentées pour la première fois dans le cadre d’un programme entièrement consacré à la musique de Beethoven, le 22 décembre 1808. La Symphonie no 5 est aujourd’hui l’une des œuvres les plus connues du répertoire classique. Elle s’ouvre sur le célèbre motif à quatre notes, souvent interprété comme la manifestation musicale de la « destinée qui cogne à la porte », qui revient sous différentes formes dans d’autres mouvements de la symphonie. Cette performance a été enregistrée à l’Opéra Bastille de Paris, en France, en 2014.
19:17
Beethoven – Symphonie n°5 en ut mineur, op. 67
Sir Simon Rattle dirige le London Symphony Orchestra dans une interprétation de la célèbre Symphonie n° 5 en ut mineur, Op. 67, de Ludwig van Beethoven. Voici une question fascinante : la célèbre Cinquième de Beethoven peut-elle encore nous surprendre ? Nous parions que oui : grâce à l’enthousiasme malicieux de Sir Simon Rattle, même ce monument musical semble retrouver une nouvelle fraîcheur. Enregistré le 23 septembre 2020 à St Luke’s, Londres.
21:32
Ravel - Boléro
Le chef d’orchestre français Adrien Perruchon dirige l’Orchestre symphonique de Flandres dans une performance du célèbre Boléro de Maurice Ravel. Le Boléro est sans conteste l’une des œuvres les plus populaires du répertoire classique mondial. Elle a été commandée par la danseuse russe Ida Rubinstein, qui a demandé au compositeur de créer un ballet de caractère espagnol. L’œuvre composée par Ravel en 1928 est inspirée du boléro, une danse espagnole à trois temps datant du 18e siècle. L’œuvre est caractérisée par un motif rythmique principal, donné par la caisse claire sans aucune variation tout au long de la pièce. Cette performance a été enregistrée au Concertgebouw de Bruges, en Belgique, le 1er mars 2017.
Hier
07:00
Mozart - Concerto pour piano no 8, KV 246
Lors de son passage à Mannheim, Mozart a non seulement été malchanceux en amour, mais n’a pas réussi à réaliser son ambition de devenir compositeur de la cour, sans doute en raison de son approche sensée et sérieuse. Confronté à la nécessité de gagner sa vie du mieux qu’il pouvait, Mozart a commencé à composer des pièces sur commande pour quiconque pouvait le payer, notamment le Concerto pour piano no 8, commandé par la jeune Antonia Lützow, une interprète peu accomplie. Mais malgré sa simplicité, ce concerto se montre souvent sublime. Dans cet épisode, Christian Zacharias interprète le Concerto pour piano no 8, KV 246 de Mozart, accompagné du Radio-Sinfonieorchester Stuttgart sous la direction de Gianluigi Gelmetti. Ce concert a été enregistré au château de Schwetzingen, où les princes-électeurs de Mannheim passaient leurs étés à l’époque de Mozart.
07:26
Brahms - Ouverture tragique, op. 81
Ce concert de Pâques présenté au Festspielhaus de Baden-Baden est une véritable rencontre au sommet : Manfred Honeck y dirige l’Orchestre philharmonique de Berlin et le légendaire violoncelliste Yo-Yo Ma. Honeck, directeur musical de l’Orchestre symphonique de Pittsburgh, a fait ses débuts avec le Berliner Philharmoniker en 2013, et Yo-Yo Ma joue régulièrement avec l’orchestre depuis 1978. Le concert débute par l’Ouverture tragique, op. 81, de Brahms, suivie du Concerto pour violoncelle, op 129, de Schumann. Le programme se termine par la Symphonie no 6, dite Pathétique, de Tchaïkovski. Le Concerto pour violoncelle de Schumann n’a jamais été joué du vivant de son compositeur, et Tchaïkovski est mort neuf jours seulement après la première de sa Sixième Symphonie.
10:09
Schumann - Études symphoniques, op. 13
Après avoir enregistré l’ensemble des 32 sonates pour piano de Ludwig van Beethoven pour souligner le 250e anniversaire du compositeur, Riccardo Schwartz a décidé de se concentrer sur les œuvres pour piano solo de Robert Schumann. Dans cette performance, il interprète les Études symphoniques, op. 13, de Schumann. Composée entre 1834 et 1837, cette œuvre a d’abord vu le jour sous forme de thème accompagné de seize variations. Ce thème a été composé par Baron von Fricken, musicien amateur et père d’Ernestine von Fricken, à qui Schumann était fiancé en 1834. La pièce a d’abord été publiée en 1837, et contenait alors le thème et douze études (parmi lesquelles seulement neuf étaient qualifiées de variations). Quinze ans plus tard, en 1852, Schumann a publié une deuxième édition de l’œuvre, à laquelle il a éliminé deux études et révisé la composition pour piano. Le réputé pianiste italien Riccardo Schwartz (1986) a eu le privilège d’être dirigé comme soliste par plusieurs chefs d’orchestre de renommée mondiale, dont Gustav Kuhn et Yuri Temirkanov. Ses performances célébrées par la critique comprennent des récitals et des concertos pour piano et orchestre livrés sur diverses scènes prestigieuses.
13:11
Mozart - Symphonie No. 38, K. 504
Dans ce concert présenté en 2020 au Gewandhaus de Leipzig, en Allemagne, Herbert Blomstedt dirige le Gewandhausorchester le temps d’une virée musicale en République tchèque. Le programme s’ouvre avec la Symphonie en ré majeur, op. 23, du compositeur bohémien Jan Václav Hugo Voríšek (1791-1825). Cette pièce écrite en 1821 est la seule symphonie du compositeur. Bien qu’elle n’ait jamais été interprétée de son vivant, elle est aujourd’hui l’une de ses œuvres les plus populaires. Le programme se poursuit avec la Symphonie no 38 en ré majeur, K. 504, de Wolfgang Amadeus Mozart. Cette œuvre a été présentée pour la première fois dans la capitale tchèque en 1787 lors d’une visite du compositeur, et est donc fréquemment surnommée Symphonie de Prague.
16:44
Haydn - Symphonie no 94 « La Surprise »
Au programme de cet Europakonzert : la Symphonie n° 94 en sol majeur « Roulement de timbales » de Joseph Haydn. L'Orchestre Philharmonique de Berlin étant dirigé par Mariss Jansons. Les Europakonzert de l'Orchestre philharmonique de Berlin sont une contribution de la célèbre formation à l'Union Européenne. Ils ont lieu le 1er mai, date anniversaire de la création de l'Orchestre en 1882 et, à chaque fois, dans une ville différente. En 2012, l'Europakonzert se déroula dans l'église byzantine Hagia Eirene d'Istanbul.
21:42
Orchestre finale - Concours de piano Liszt 2017
Dina Ivanova (1994, Russia) performs Franz Liszt's Piano Concerto No. 1 (S124), during the final of the 11th International Franz Liszt Piano Competition, held in TivoliVredenburg, Utrecht 2017. The competition actively presents, develops and promotes piano talents from around the world. In doing so, it has become one of the prominent gateways to the international professional classical music scene for young musicians. The International Franz Liszt Piano Competition was founded in 1986 in the Netherlands and since has built a reputation as one of the world’s most prestigious piano competitions.