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Puccini - La Bohème
Eivind Gullberg Jensen dirige l’Orchestre et le Chœur de l’Opéra national d’Oslo dans une interprétation de La Bohème de Puccini. Cette production mise en scène par Stedan Herheim a été présentée à l’Opéra national de Norvège à Oslo en 2012. Les solistes sont Marita Sølberg (Mimi), Diego Torre (Rodolfo), Vasily Ladyuk (Marcello) et Jennifer Rowley (Musetta). « En transposant l’histoire de La Bohème dans un cadre contemporain, nous espérons raviver le pouvoir de suggestion exceptionnel et la grande importance de l’œuvre à l’époque de sa création », explique le metteur en scène Stefan Herheim. L’histoire, inspirée du récit autobiographique Scènes de la vie de Bohème d’Henry Murger, a été réduite à l’essentiel par Puccini, qui a ainsi créé un récit trépidant comprenant certaines des plus belles arias jamais créées par le compositeur.
01:59
Bach - Partitas pour violon seul (BWV 1001-1006)
Le retour de Gidon Kremer aux partitas de J. S. Bach est un événement majeur. Kremer a enregistré ces œuvres pour la première fois il y a près d’un quart de siècle. Dans cet enregistrement de 2006, Kremer relève une fois de plus le plus grand défi pour tout violoniste : interpréter les magnifiques Sonates et partitas pour violon seul (BWV 1001-1006) de Bach, qu’il qualifie lui-même « d’Himalaya » de la musique pour violon. Avec ces pièces, Bach a fermement établi la capacité technique du violon comme instrument solo. Les partitas ont servi d’archétypes aux pièces pour violon solo produites par des générations de compositeurs. Cette interprétation de la collection met en lumière la spontanéité et le goût du risque de Kremer, mais elle est aussi marquée par la conscience structurelle d’un musicien d’exception qui, d’une manière unique, rend parfaitement justice à la richesse polyphonique des compositions et à leur grande profondeur.
03:14
In Rehearsal: Esa-Pekka Salonen
Le compositeur et chef d’orchestre finlandais Esa-Pekka Salonen a été directeur musical de l’Orchestre philharmonique de Los Angeles de 1992 à 2009. Sous son leadership dynamique, l’ensemble s’est classé parmi les orchestres les plus exceptionnels au monde. Le partenariat hors normes développé entre Salonen et ses musiciens a été largement salué dans la presse internationale. La lucidité, l’efficacité et l’absence de prétention de Salonen lui ont permis de bâtir une relation conviviale avec les musiciens, qui s’avère particulièrement évidente en répétition. Dans cet épisode de la série In Rehearsal, Salonen et l’Orchestre philharmonique de Los Angeles répètent la pièce impressionniste La mer de Claude Debussy au pavillon Dorothy Chandler du Music Center of Los Angeles County. L’épisode offre une perspective fascinante sur le lien chaleureux que Salonen entretient avec ses musiciens, ainsi que sur le chef-d’œuvre de Debussy.
04:09
Beethoven - Concerto pour piano no 3, op. 37
Le chef d’orchestre Eduard Topchjan est à la tête de l’Orchestre philharmonique national d’Arménie dans cette performance du Concerto pour piano no 3 en do mineur, op. 37, de Ludwig van Beethoven. La pianiste d’origine russe Maya Oganyan (2005*) est ici la soliste, et fait ses débuts avec l’orchestre. Le Concerto pour piano no 3 a été composé en 1800, et a été joué pour la première fois trois ans plus tard par Beethoven lui-même. Comme les deux autres œuvres majeures du compositeur – la Symphonie no 5 et la Sonate pour piano no 8, dite « Pathétique » – ce concerto pour piano est composé dans la clé de do mineur, ce qui contribue à son caractère orageux. Comme rappel, Oganyan propose Der Bote (Le messager) du compositeur ukrainien Valentin Silvestrov. Cette performance a été enregistrée sur les planches de la salle de concert Aram Khachaturian de Yerevan, en Arménie, en 2021.
04:59
IVC 2021 - Demi-finale: Finzi, Duparc et autres
Le ténor Ilja Aksionov (Lituanie, 1996) et le pianiste Gustas Raudonius (Lituanie, 1996) interprètent Het goud van Vermeer de Bart Visman; « As I lay in the early sun » tirée de Oh fair to see, op. 13b, de Gerald Finzi; Extase d’Henri Duparc; Paysage sentimental, L. 55, de Claude Debussy; « Mausfallensprüchlein » tirée de Sechs Lieder de Hugo Wolf; « Krysolov » tirée des Six Romances, op. 38, de Sergueï Rachmaninov; Rastlose Liebe, op. 5, no 1, D. 138, de Franz Schubert; et De klare dag, RC 4, d’Alphons Diepenbrock dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
05:23
PIAM - Demi-finale I: Liszt et Ravel
L’héritage du réputé dénicheur de talents italien Antonio Mormone (1930-2017) se perpétue grâce au Premio Internazionale Antonio Mormone (PIAM), un concours de musique classique consacré à la relève. La première édition du concours, qui s’est déroulée dans diverses salles de Milan entre 2019 et 2021, était consacrée au piano. Josef Edoardo Mossali (Italie, 2001) y interprète Après une lecture de Dante : Fantasia quasi Sonata de Franz Liszt; la toccata tirée du Tombeau de Couperin de Maurice Ravel; et l’étude no 3 « La Campanella » des Six grandes études de Paganini de Liszt. Cette performance a été enregistrée au Teatro EDI Barrio de Milan, en février 2020.
06:00
De Falla - El Sombrero de Tres Picos
Luis Antonio García Navarro dirige le Radio Sinfonieorchester Stuttgart dans une interprétation d’El Sombrero de Tres Picos (Le chapeau à trois cornes) de Manuel de Falla. Les parties vocales sont interprétées par la mezzo-soprano Paloma Pérez Iñigo. Ce ballet, dont la partition a été composée en 1916-1917 par de Falla, était une commande de l’impresario russe Sergei Diaghilev pour ses Ballets russes. Il a été créé en 1919 au théâtre Alhambra de Londres. Comme de Falla s’intéressait à la musique folklorique espagnole, il a inclus plusieurs éléments de cette musique dans son ballet. Les parties chantées par la mezzo-soprano sont des exemples de cante jondo, un style de chant du flamenco. Cette performance a été captée au Ludwigsburger Schloßfestspiele en 1988.
06:47
Mozart - Divertimento no 11, K. 251
Les solistes de l’Orchestre du Festival de Lucerne présentent Divertimento no 11 en ré majeur, K. 251, de Wolfgang Amadeus Mozart, également connu sous le nom de Nannerl-Septet. Le compositeur a produit cette œuvre en 1776, probablement pour souligner la fête du prénom de sa sœur Maria Anna, surnommée « Nannerl ». Ce septuor a été composé pour hautbois, deux cors, deux violons, alto et contrebasse. Ce concert a été enregistré en 2020 au Palais de la culture et des congrès (KKL) de Lucerne, en Suisse.
07:16
Lalande - Leçons de ténèbres
Le claveciniste et organiste Sébastien Daucé dirige l’Ensemble Correspondances et la soprano Sophie Karthäuser dans une performance de la pièce de musique sacrée « Les leçons des ténèbres » de Michel-Richard de Lalande (1657-1726). Pour clôturer la période du carême qui précède Pâques, la congrégation interprète les Lamentations de Jérémie. À chaque psaume, l’une des bougies est éteinte jusqu’à ce que l’obscurité et le silence soient complets. Peu importe votre foi, cette tradition offre une expérience spirituelle unique. Le compositeur baroque français Michel-Richard de Lalande, à qui l’on doit plusieurs grands motets d’une ampleur sans précédent, est l’un des nombreux compositeurs à avoir créé des œuvres pour cette pratique religieuse unique. Ce concert a été enregistré à la chapelle Corneille de Rouen, en France, en 2016.
09:00
Telemann - Der am Ölberg zagende Jesus, TWV 1: 364
Le documentaire Jaroussky chante Bach et Telemann dresse le portrait d’un chanteur très spécial et de deux compositeurs d’exception. Quand Philippe Jaroussky chante des œuvres de Telemann et de Bach de sa voix angélique presque intemporelle, n’appartenant à aucune époque, il est évident que la force émotionnelle et la puissance purificatrice de la musique des deux compositeurs n’ont pas été perdues au cours des siècles. Les œuvres interprétées dans ce film sont Jesus liegt in letzten Zügen, la sinfonia tirée de Brockes-Passion, et Der am Ölberg zagende Jesus de Telemann, et la sinfonia tirée de Ich hatte viel Bekümmernis et Ich habe genug de Bach.