dim. 31 août
00:00
Mariken in the Garden of Earthly Delights
L’opéra Mariken in the Garden of Earthly Delights, mis en musique par Calliope Tsoupaki, est basé sur la pièce Mariken van Nieumeghen (vers 1515). En cinq siècles, cette histoire ancienne n’a rien perdu de son pouvoir et fait incontestablement partie du canon de la culture néerlandaise. Cet opéra suit Mariken, jeune femme curieuse, mais vulnérable, dans son voyage vers un monde obscur. En chemin, elle rencontre des personnages intrigants, notamment une tante aux allures de sorcière, un diable séducteur et un pape inquisitorial. Cette version de l’opéra met en scène les ensembles ASKO|Schönberg et Tetraktys et les solistes Hannah Hoekstra (Mariken), Harry van der Kamp (l’oncle), Jill Feldman (la tante), Julian Podger (Moenen) et Michael Chance (le Pape), sous la direction musicale de Hernán Schvartzman. Mise en scène de Serge van Veggel et réalisation de Sonia Herman Dolz. Enregistré au Théâtre Royal de La Haye, en 2015.
14:03
Dvořák - Rusalka
Le chef d’orchestre bulgare Pavel Baleff dirige l’orchestre et le chœur de l’Opéra de Limoges dans une performance de l’opéra Rusalka (1900) d’Antonín Dvořák, dont le livret est signé par le poète tchèque Jaroslav Kvapil. Dans cet opéra lyrique évoquant les contes de fées, une nymphe des eaux prénommée Rusalka tombe amoureuse d’un humain – le Prince – qui se baigne dans son lac. Rusalka souhaite à tout prix devenir humaine pour pouvoir conquérir le Prince. La sorcière Ježibaba accepte de l’aider, mais la prévient que cette transition viendra avec un lourd prix à payer : Rusalka perdra la voix, et sera éternellement damnée si elle ne parvient pas à gagner le cœur d’un humain. Le metteur en scène Nicola Raab et le réalisateur télévisuel Arnaud Lalanne ont créé une production réellement cinématographique du chef-d’œuvre de Dvořák, mettant en vedette les solistes Ruzan Mantashyan, Adam Smith, Rafal Pawnuk, Marie-Adeline Henry, Marion Lebègue et Alexandra Marcellier. Cette performance a été filmée à l’Opéra de Limoges, en France, en février 2021.
21:43
Donizetti - Don Pasquale
Frédéric Chaslin dirige l’Orchestre symphonique région Centre-Val de Loire/Tours et le Chœur de l’Opéra de Tours dans cette représentation de l’opéra-bouffe Don Pasquale (1842) de Gaetano Donizetti. Présentée pour la première fois en 1843 à la Salle Ventadour à Paris avec une distribution des chanteurs les plus célèbres de l’époque, l’œuvre connaît un succès immédiat et est présentée dans les plus prestigieux opéras d’Europe moins d’un an après sa création. Le livret est en grande partie rédigé par Giovanni Ruffini, ainsi que par le compositeur lui-même. Don Pasquale, vieux et riche célibataire endurci, est outré d’entendre que son neveu Ernesto désire épouser Norina, une charmante veuve infortunée. Don Pasquale décide donc de le punir en le privant de son héritage et en prenant Norina pour épouse. Cependant, son ami Malatesta et Norina élaborent un plan pour contrecarrer les plans du vieux garçon en organisant un mariage fictif. Parmi les solistes, comptons notamment Laurent Naouri, Florian Sempey, Sébastien Droy, Anne-Catherine Gillet et François Bazola. Cette prestation a été enregistrée à l’Opéra de Tours, en 2021.
lun. 1 sept.
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Debussy - Pelléas et Melisande
Alain Altinoglu dirige Philharmonia Zürich, Zusatzchor Opernhaus Zürich et SoprAlti der Oper Zürich lors d’une performance de Pelléas et Mélisande, un opéra de Debussy en cinq actes dont le livret en français est signé par Maurice Maeterlinck. Sa première s’est tenue à l’Opéra Comique de Paris en 1902. L’intrigue porte sur un triangle amoureux. Le prince Golaud trouve Mélisande, une mystérieuse jeune femme qu’il épouse et ramène au château de son grand-père, le roi Arkel. Mélisande s’éprend alors du jeune demi-frère de Golaud, Pelléas. Les solistes principaux sont Brindley Sherratt (Arkel), Jacques Imbrailo (Pelléas), Kyle Ketelsen (Golaud) et Corinne Winters (Mélisande). Réalisé par Dmitri Tcherniakov et enregistré à l’Opéra de Zurich en 2016.
21:00
Handel - Le triomphe du temps et de la désillusion
Emmanuelle Haim dirige Le Concert d’Astrée dans une interprétation d’Il Trionfo del Tempo e del Disinganno (Le triomphe du temps et de la désillusion), un oratorio à deux voix de G. F. Haendel. L’œuvre, dont le libretto est signé par Benedetto Pamphili, a été créée à Rome en 1707. Le metteur en scène Krzysztof Warlikowski propose une version profonde et tendre de ce premier oratorio de Haendel, créé alors que le compositeur n’avait que 22 ans. Le Temps et la Désillusion, les personnages principaux de l’histoire, tentent de convaincre la Beauté d’abandonner le Plaisir pour accéder à des gratifications moins fugaces. Cette version d’Il Trionfo del Tempo e del Disinganno enregistrée au Festival d’Aix-en-Provence en 2016 met en vedette Sabine Devieilhe, qui impressionne encore une fois par sa technique, sa portée et son timbre, tout particulièrement lors de ses harmonies magnifiques avec Franco Fagioli. Les autres solistes sont Michael Spyres et Sara Mingardo.
mer. 3 sept.
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Verdi - Otello
Le compositeur italien Giuseppe Verdi a écrit l’opéra Otello d’après le récit du même nom de William Shakespeare. Le metteur en scène David Alden propose sa version de la célèbre tragédie au Teatro Real de Madrid. Renato Palumbo dirige l’orchestre et le chœur du Teatro Real, ainsi que les solistes Gregory Kunde, Ermonela Jaho et George Petean. Otello, gouverneur vénitien de Chypre, revient sur l’île après une campagne victorieuse. Iago, son porte-étendard, se sent lésé par la promotion de Cassio au grade de capitaine et cherche à se venger. Après avoir assuré le renvoi de Cassio, Iago fait croire à Otello que sa femme, Desdémone, entretient une liaison avec Cassio. Jaloux, Otello décide de la tuer. Au cours de la nuit, il la réveille d’un baiser et lui demande d’avouer sa trahison. Desdémone tente en vain de le convaincre de son innocence, mais Otello l’étrangle tout de même. Emilia expose ensuite le complot d’Iago. Rongé par la culpabilité, Otello lui plonge un poignard dans le cœur.
jeu. 4 sept.
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Dvořák - Rusalka
Le chef d’orchestre bulgare Pavel Baleff dirige l’orchestre et le chœur de l’Opéra de Limoges dans une performance de l’opéra Rusalka (1900) d’Antonín Dvořák, dont le livret est signé par le poète tchèque Jaroslav Kvapil. Dans cet opéra lyrique évoquant les contes de fées, une nymphe des eaux prénommée Rusalka tombe amoureuse d’un humain – le Prince – qui se baigne dans son lac. Rusalka souhaite à tout prix devenir humaine pour pouvoir conquérir le Prince. La sorcière Ježibaba accepte de l’aider, mais la prévient que cette transition viendra avec un lourd prix à payer : Rusalka perdra la voix, et sera éternellement damnée si elle ne parvient pas à gagner le cœur d’un humain. Le metteur en scène Nicola Raab et le réalisateur télévisuel Arnaud Lalanne ont créé une production réellement cinématographique du chef-d’œuvre de Dvořák, mettant en vedette les solistes Ruzan Mantashyan, Adam Smith, Rafal Pawnuk, Marie-Adeline Henry, Marion Lebègue et Alexandra Marcellier. Cette performance a été filmée à l’Opéra de Limoges, en France, en février 2021.
ven. 5 sept.
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Rossini - La Cenerentola
L’opéra La Cenerentola de Gioachino Rossini, dont le libretto est signé Jacopo Ferretti, a été présenté pour la première fois en février 1816 en réponse au succès de la pièce Il Barbiere di Siviglia. Comme ce fut le cas pour son prédécesseur, cet opéra a reçu un accueil quelque peu hostile lors de sa première, mais a rapidement connu une popularité croissante dans les théâtres d’Italie et à l’étranger. Évoquant un certain esprit de fraîcheur et de légèreté, l’ouverture de La Cenerentola est l’un des airs les plus connus de Rossini. L’originalité de la pièce réside dans le contraste marqué entre la tendresse de l’héroïne et le côté sentimental de l’histoire, et la virtuosité incroyable et le sens de l’humour débridé de Rossini. Présentée en 2015, cette performance de La Cenerentola de Rossini met en scène l’orchestre de Bretagne et le chœur de l’Opéra des Rennes, sous la direction de Darrell Ang. Les solistes sont José Maria Lo Monaco, Daniele Zanfardino, Marc Scoffoni et Bruno Pratico.
21:37
Offenbach - La Grande Duchesse de Gerolstein
Dans l’opéra-comique La Grande-Duchesse de Gérolstein, Jacques Offenbach se moque de la guerre, alors aux portes de la France. La charge contre le gouvernement, l’armée et la noblesse est évidente, mais habilement camouflée pour satisfaire la censure par des costumes grotesques et une bouffonnerie musicale d’une gaieté étincelante. Et pourtant, personne n’était dupe à l’époque! Seul un compositeur de la trempe d’Offenbach était en mesure de réussir ce tour de force : être adulé par ceux dont il s’est si cyniquement inspiré! Cette version de La Grande-Duchesse de Gérolstein livrée par l’Opéra Royal de Wallonie-Liège sous la direction de Cyril Englebert met en vedette Patricia Fernandez, Sébastien Droy, Lionel Lhote, Sophie Junker, Jean-Philippe Corre, Giovanni Iovino, Patrick Delcour et Roger Joakim.
Hier
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Puccini - La Bohème
Eivind Gullberg Jensen dirige l’Orchestre et le Chœur de l’Opéra national d’Oslo dans une interprétation de La Bohème de Puccini. Cette production mise en scène par Stedan Herheim a été présentée à l’Opéra national de Norvège à Oslo en 2012. Les solistes sont Marita Sølberg (Mimi), Diego Torre (Rodolfo), Vasily Ladyuk (Marcello) et Jennifer Rowley (Musetta). « En transposant l’histoire de La Bohème dans un cadre contemporain, nous espérons raviver le pouvoir de suggestion exceptionnel et la grande importance de l’œuvre à l’époque de sa création », explique le metteur en scène Stefan Herheim. L’histoire, inspirée du récit autobiographique Scènes de la vie de Bohème d’Henry Murger, a été réduite à l’essentiel par Puccini, qui a ainsi créé un récit trépidant comprenant certaines des plus belles arias jamais créées par le compositeur.