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Donizetti – L’elisir d’amore
Si la présentation de l’opéra L’elisir d’amore en 2012 à Baden-Baden a créé un incroyable engouement mondial, c’est sans contredit grâce à la signature unique du célébré ténor mexicain Rolando Villazón. Pour faire suite à sa première mise en scène (Werther, à Lyon en 2011), Villazòn est allé encore plus loin en mettant en scène l’opéra-comique de Donizetti en plus d’y jouer le rôle de Nemorino. Ce documentaire raconte cette « histoire dans une histoire » et dévoile le processus créatif derrière la mise en scène de l’opéra en deux actes au palais des festivals de Baden-Baden aux mois d’avril et de mai 2012. Nous y suivons Rolando Villazón lors des répétitions avec les chanteurs et les acteurs, et de ses échanges avec le jeune chef d’orchestre Pablo Heras-Casado en amont de cette performance hautement personnelle.
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Fabio Luisi dirige Mahler
La source d’inspiration de la Symphonie No. 1 de Gustav Mahler a été le roman « Titan » de Jean Paul, dans lequel un jeune artiste talentueux n’arrive pas à trouver sa place dans la société et se livre au désespoir et au suicide. Cette œuvre ne s’est pas faite sans coup férir : Mahler l’a composée entre 1887 et 1888 alors qu’il avait la vingtaine et travaillait comme chef d’orchestre à l’Opéra de Leipzig. La première version de l’œuvre a été vue comme un poème symphonique en deux parties aux titres imagés. La première de cette œuvre originale a eu lieu en 1898 à Budapest, mais elle a été mal accueillie. Mahler a décidé de la réviser : il a barré les titres et il a supprimé la deuxième partie (« Blumine »). Le résultat est une très belle symphonie pleine de références musicales. Ainsi, dans la première partie nous pouvons reconnaître un morceau antérieur de Mahler, la deuxième chanson de « Chants d’un compagnon errant », la deuxième partie est une danse paysanne autrichienne et dans la troisième partie il fait allusion à la mélodie « Frère Jacques ». Somme toute, laSymphonie No. 1 est un accomplissement incroyable pour un compositeur si jeune. Pendant ce concert, Fabio Luisi combine cette Symphonie No. 1 avec une autre No. 1 : le premier concerto pour piano de Ludwig van Beethoven.
04:04
Memory of a Concert
En 2006, Gidon Kremer et Martha Argerich ont entrepris une tournée où ils interprétaient des solos et des duos signés Bartók et Schumann. Le documentaire Memory of a Concert capture le dernier concert de la série, présenté à la Philharmonie de Berlin. On y retrouve une performance solo rare d’Argerich ainsi que les commentaires personnels et touchants de Kremer. Le programme du concert comprend notamment la Sonate pour violon no 1, op. 10, la Sonate pour violon no 2, op. 121, et Kinderszenen, op. 15 de Schumann, et la Sonate pour violon no 1, Sz 75, et la Sonate pour violon no 2, Sz 76 de Bartók.
05:00
Dvořák - Danses slaves, op. 46 (nos 1 à 8)
Sir Simon Rattle dirige le London Symphony Orchestra dans les énergiques Danses slaves d’Antonín Dvořák, Op. 46 (n° 1 à 8). Les Danses slaves sont pleines de surprises : dès leur composition, ces 16 danses folkloriques ont apporté un immense succès à Dvořák. Composées à l’origine pour piano à quatre mains, elles prennent ici vie dans leur version orchestrale, interprétée avec énergie par le London Symphony Orchestra. Cette performance haute en couleur a été enregistrée à St. Luke’s, Londres, le 23 septembre 2020.
05:39
IVC 2021 - Demi-finale: Schubert, Wolf et autres
La soprano Heidi Baumgartner (Autriche, 1998) et la pianiste Asuka Tagami (Japon, 1991) interprètent Suleika I, op. 14 no 1, D. 720, de Franz Schubert; « Er ist’s » tirée de Mörike-Lieder d’Hugo Wolf; Het Goud van Vermeer de Bart Visman; « Sua katselen » tirée de Leino-Laulut de Kaija Saariaho; et « Pantomime » et « Apparition » tirées des Quatre chansons de jeunesse de Claude Debussy dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
06:00
Mozart - Symphonie no. 35, K. 385
Claudio Abbado dirige l’Orchestre philharmonique de Berlin dans une interprétation de la Symphonie n° 35, K. 385, dite Haffner, de Mozart. Cette toute première édition de l’Europakonzert a été présentée au Smetana Hall de Prague, en 1991. Mozart a d’abord composé la Symphonie n° 35 sous forme d’une sérénade destinée à la famille de son ami d’enfance Sigmund Haffner à Salzbourg, en 1782. L’année suivante, le compositeur y a apporté quelques révisions, y ajoutant notamment plusieurs instruments, et a présenté la première de la pièce en quatre mouvements le 23 mars 1783, à Vienne. La Symphonie Haffner, comme on l’appelle aujourd’hui, constitue une œuvre de transition dans la carrière de Mozart : prévue comme musique festive pour Salzbourg, elle s’est transformée en symphonie pour Vienne.