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Wagner - Das Rheingold
Prélude du cycle de l’anneau de Wagner, Das Rheingold (L’Or du Rhin) introduit un riche univers où cohabitent dieux, nains, géants, dragons et humains. Avec sa magnifique orchestration et son infaillible sens du drame, ce premier volet explique comment les filles du Rhin en sont venues à perdre l’anneau, qui est alors tombé entre les mains successives d’Alberich, le maître des Nibelungen, de Wotan, le maître des dieux, et du géant Fafner. Chaque fois que l’anneau change de mains, il jette sur son nouveau porteur une malédiction, et ce jusqu’à ce qu’il soit restitué à ses véritables propriétaires, les filles du Rhin. « Schlömer parvient avec brio à présenter les relations sans cesse mouvantes qui unissent les personnages. Comme la scène est toujours ouverte, les interludes apparaissent réellement comme des commentaires rétrospectifs ou anticipatoires, et la musique et la scénographie sont liées de manière interactive… Le chant et la dramaturgie forment un tout hautement harmonieux… Ce Rheingold est incomparable. » (FAZ)
02:35
Concert Mozart à Salzburg
Ce concert hommage à Mozart a été enregistré le 27 janvier 2006 – jour du 250e anniversaire du légendaire compositeur – sur les planches du Grosses Festspielhaus de Salzbourg, dans le cadre de la Semaine Mozart de Salzbourg. Thomas Hampson (baryton), Mitsuko Uchida (piano), Gidon Kremer (violon), Yuri Bashmet (alto), le chœur Wiener Singverein et l’orchestre Wiener Philharmoniker, sous la direction de maestro Riccardo Muti, interprètent le Concerto pour piano no 25 en do majeur, K. 503; la Symphonie concertante en mi bémol majeur, K. 364; des arias et des scènes tirées de Così fan tutte, Le nozze di Figaro et La Flûte enchantée; et la Symphonie no 35 en ré majeur, K. 385, dite « Haffner ».
04:24
Naples - Capitale oubliée de la musique - partie 2
Au fil des siècles, Naples a entretenu un climat remarquablement favorable à l’innovation artistique. Le paysage musical de la ville était extraordinairement diversifié, notamment grâce à la présence d’une cour royale ou vice-royale, à la pratique de la musique dans les églises, les fraternités et les œuvres de charité, au soutien financier de riches citoyens, et à la popularité du chant et de la danse dans la sphère publique.
04:37
Brahms - Symphonie no 2 en ré majeur, Op. 73
Daniel Barenboim, le Berliner Philharmoniker et Claudio Abbado sont les vedettes de l’Europakonzert 1994, présenté dans la ville allemande de Meiningen. Ensemble, ils interprètent le Concerto pour piano no 5 de Beethoven et la Symphonie no 2 de Brahms. L’œuvre de Beethoven, surnommée le Concerto Empereur, a été composée entre 1809 et 1811, à Vienne. Dernier concerto pour piano achevé par Beethoven, cette pièce est souvent livrée par des pianistes vedettes, comme Daniel Barenboim. Quelques décennies plus tard, en 1877, Brahms a complété sa seconde symphonie, qui est souvent comparée à la Sixième symphonie de Beethoven en raison de son caractère allègre et pastoral.
05:18
CMIM Voix 2022 – Première épreuve: Jihoon Son
Le ténor Jihoon Son (Corée du Sud, 1990) interprète « Di rigori armato il seno », tiré de Der Rosenkavalier de Richard Strauss; « Languir per una bella » de L'italiana in Algeri par Gioachino Rossini; et « Salut! Demeure chaste et pure » du Faust de Charles Gounod lors de la première épreuve de l’édition Voix du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Cette performance a été captée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
05:34
Beethoven - Sonate pour piano, op. 109
Comment pouvons-nous pénétrer dans l’esprit créatif de Beethoven, tout particulièrement pour comprendre ce que signifiait la perte considérable de son ouïe lors des dernières années de sa vie? Le plus récent enregistrement des Sonates pour piano, opus 109, 110 et 111, de Beethoven par le pianiste Tom Beghin constitue une exploration artistique de la façon dont la musique du compositeur a été façonnée par l’environnement de travail qu’il a créé avec ses collègues et amis. Beghin interprète non seulement la trilogie de chefs-d’œuvre pianistiques sur une magnifique nouvelle réplique du piano Broadwood de Beethoven, mais il utilise également une reconstruction de la Gehörmaschine, soit la prothèse auditive qui était installée sur le piano du compositeur pour lui permettre de continuer de créer de la musique malgré le déclin de son audition. « Tu entends mieux lorsque tu places ta tête sous cette machine, n’est-ce pas? », a jadis demandé André Stein à Beethoven. Deux siècles plus tard, nous pouvons nous aussi placer notre tête sous la machine et nous demander : « Entendez-nous Beethoven différemment? » Beghin nous invite à pénétrer dans la machine, pour ressentir et entendre l’essence des vibrations exubérantes et irrésistiblement poétiques de Beethoven. Inside the Hearing Machine est une invitation au cœur du terrain de jeu multisensoriel d’un compositeur sourd pour qui la machine était plus qu’une prothèse auditive, et qui interagissait avec son instrument à l’aide de bien plus que le simple son.
06:00
Mozart – Quatuor à cordes no 21
Depuis le château de Rammenau, le Gewandhaus-Quartett présente le Quatuor à cordes no 21 en ré majeur, K. 575 de Mozart. Surnommée La violette, cette pièce composée en 1789 constitue le premier des Quatuors prussiens, une série de pièces écrites pour Friedrich Wilhelm II, roi de Prusse et violoncelliste amateur, dans un style similaire à celui des quatuors de Joseph Haydn. Fondé en 1808, le Gewandhaus-Quartett est le plus ancien quatuor au monde, se produisant sans interruption depuis plus de 200 ans. Il est actuellement composé de Frank Michael Erben (premier violon), Conrad Suske (deuxième violon), Volker Metz (alto), Jürnjakob Timm (violoncelle) et Steffen Adelmann (contrebasse).
06:26
Stravinsky - Symphonie en trois mouvements
Sir Simon Rattle dirige l’Orchestre philharmonique de Berlin dans le cadre de l’édition 2008 de l’Europakonzert, présentée dans la célèbre salle du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou. Depuis 1991, l’Europakonzert célèbre chaque année la fondation de la Philharmonie de Berlin, le 1er mai 1882, par un concert dans une ville européenne qui revêt une certaine importance culturelle. Ce concert débute par une interprétation exceptionnelle de la Symphonie en trois mouvements de Stravinsky.