00:00
Tchaïkovski - Iolanta
L’opéra « Iolanta », une œuvre tardive de Tchaïkovski, a été créé en 1892. L’opéra regroupe tous les éléments de l’art du compositeur russe : de belles mélodies, une structure claire et une passion sincère sous toutes sortes de formes. Cette production du Teatro Real de Madrid (2012) faisait partie d’un double programme, présentant « Iolanta » de Tchaïkovski et « Perséphone » de Stravinsky. Les deux œuvres représentent un idéal de beauté, de poésie et d’espoir. La progression de l’obscurité à la lumière sert de rite de passage, transformant l’attitude existentielle des personnages principaux. Chef d'orchestre: Teodor Currentzis. Solistes: Ekaterina Scherbachenko (Iolanta), Alexej Markov (Robert), Pavel Cernoch (Vaudémont), Dmitry Ulianov (King René), Willard White (Ibn-Hakia), Vasily Efimov (Alméric), Pavel Kudinov (Bertrand), Ekaterina Semenchuk (Marta), Irina Churilova (Brigita) & Letitia Singleton (Irina Churilova) Interprètes: Pequeños Cantores et Chœurs et Orchestre de Teatro Real.
01:48
Barenboim : 50 ans sur scène
Le 19 août 2000, le Teatro Colón était rempli à ras bord de spectateurs désireux d'entendre Daniel Barenboim jouer du piano. Barenboim, qui est aujourd'hui plus connu en tant que chef d'orchestre, a commencé sa carrière il y a un demi-siècle. Il était enfant prodige et joua son premier récital de piano à l'âge de 7 ans. Ce concert célèbre la carrière sur scène du maestro. Ce n'est qu'après trois heures de concert et 13 rappels que le public a bien voulu le laisser quitter la scène : une soirée spéciale, peut-être la plus spéciale qui existe ! Le concert incluait la Sonate n°23 de Ludwig van Beethoven Appassionata, la Valse en mi mineur de Frédéric Chopin et la Sonate en do majeur de Wolfgang Amadeus de Mozart.
03:48
Documentaire: Gianandrea Noseda
Bien que le grand compositeur italien Giuseppe Verdi ait été refusé au Conservatoire de Milan, cette institution musicale de renom a éventuellement été renommée en son honneur. Aujourd’hui, le Conservatorio Giuseppe Verdi compte nombre de grands musiciens parmi ses diplômés : Giacomo Puccini, Alfredo Catalani, Claudio Abbado, Riccardo Chailly, Luigi Einaudi, Daniele Gatti et Gianandrea Noseda. Né en 1964, ce dernier est l’un des chefs d’orchestre les plus célébrés de sa génération. Récemment, Noseda a effectué un retour dans les salles de classe de son alma mater pour animer une classe de maître unique destinée à de jeunes musiciens prometteurs provenant des quatre coins du globe. Pendant trois jours, Noseda a fait équipe avec un groupe d’élèves triés sur le volet afin de préparer un programme musical éclectique. Ce documentaire suit ces jeunes musiciens talentueux tandis qu’ils répètent des compositions de Mozart, de Tchaïkovsky et de Stravinsky sous la direction enthousiaste de maestro Noseda.
04:25
Dvořák - Symphonie no 6
La violoniste géorgienne Lisa Batiashvili et le chef d’orchestre québécois Yannick Nézet-Séguin se joignent au Berliner Philharmoniker le temps d’un magnifique concert entièrement consacré à la musique tchèque à la Waldbühne de Berlin, en 2016. Si l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie ont donné naissance à un nombre incalculable de grands compositeurs classiques, on oublie souvent que la République tchèque a aussi été un terreau fertile pour le genre, nous ayant notamment donné Antonin Dvořák, Bedřich Smetana, Leoš Janáček et Bohuslav Martinů. Ce concert débute par le célèbre Má Vlast de Smetana, se poursuit avec le Concerto pour violon en la mineur de Dvořák, interprété par Lisa Batiashvili, et se termine par la pièce maîtresse, la Symphonie no 6 de Dvořák.
05:11
IVC 2021 Demi-finale: Debussy, Schubert et autres
La mezzo-soprano Ekaterina Chayka-Rubinstein (Allemagne, 1998) et la pianiste Maria Yulin (Israël, 1988) interprètent « Colloque sentimental » tirée des Fêtes galantes II de Claude Debussy; « Die Geister am Mummelsee » tirée de Mörike-Lieder d’Hugo Wolf; « Bei dir allein » tirée de Vier Refrainlieder, D. 866, de Franz Schubert; Het Goud van Vermeer de Bart Visman; « La fleur qui va sur l’eau » tirée des Trois mélodies, op. 85, de Gabriel Fauré; « Dance of the Moon in Santiago » tirée de Sun and Shadow (Spanish Songbook II) de George Crumb; et « Den’ li tsarit? » tirée des Sept romances, op. 47, de Piotr Ilitch Tchaïkovski dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
05:38
Chopin - Fantaisie en fa mineur, op. 49
Le pianiste italien Andrea Molteni (1998) interprète Fantaisie en fa mineur, op. 49, de Frédéric Chopin. Molteni a commencé à étudier le piano à l’âge de six ans et a poursuivi ses études au Conservatorio di musica Giuseppe Verdi di Como, puis au Conservatorio della Svizzera Italiana de Lugano, où il a décroché une maîtrise magna cum laude en études avancées de la performance. En carrière, il s’est produit sur les planches de la Wiener Saal de l’Université Mozarteum de Salzbourg, du musée Scriabin de Moscou, du National Opera Center de New York et de plusieurs autres salles de spectacle internationales. Cette performance a été enregistrée à l’Oberlin Conservatory of Music, en Ohio, aux États-Unis, en 2022.
06:00
Beethoven - Septuor pour cordes et vents - Opus 20
Le Berliner Philharmoniker – l’Orchestre philharmonique de Berlin – est régulièrement nommé parmi les meilleurs orchestres au monde. En 1990, ses membres se sont réunis pour interpréter une série de splendides pièces de musique de chambre, notamment le Septuor pour cordes et vents en mi bémol majeur, op. 20 de Beethoven. Beethoven a achevé cette pièce en 1800 et l’a dédiée à Marie-Thérèse, impératrice de Naples et de la Sicile. Cette version enregistrée dans la Salle de philosophie de la bibliothèque du monastère de Strahov, à Prague est livrée par les solistes du Berliner Philharmoniker : Bernd Gellerman (violin), Rainer Moog (alto), Jörg Baumann (violoncelle), Klaus Stoll (contrebasse), Karl Leister (clarinette), Radovan Vlatkovic (cor français) et Milan Turkovic (basson).
06:47
Bach - Concerto brandebourgeois no 5
Composés vers 1711-1720, les six concertos brandebourgeois de J. S. Bach figurent parmi ses œuvres les plus connues. En 1721, il les a dédiés à Christian Ludwig, le margrave de Brandebourg. Pour célébrer leur 300e anniversaire en 2021, le claveciniste et chef d’orchestre tchèque Václav Luks et le célèbre ensemble baroque Collegium 1704 ont enregistré les six concertos brandebourgeois sur des instruments anciens. Ils sont basés sur la forme italienne du concerto grosso, dans lequel un groupe d’instruments solistes est opposé à un grand ensemble. Les concertos brandebourgeois de Bach présentent de remarquables combinaisons d’instruments solistes et de solos virtuoses. Lors de cette représentation à la galerie des Glaces du château de Köthen (Allemagne), Luks et son Collegium 1704 présentent le Concerto brandebourgeois no 5 en ré majeur (BWV 1050) de Bach. Un moment marquant est capté lorsque le clavecin devient soliste aux côtés de la flûte et du violon, au lieu de les accompagner. Cette pièce est considérée comme l’un des tout premiers concertos pour clavier de Bach.
07:08
Haydn - La création
Le metteur en scène Carlus Padrissa propose une production avant-gardiste éblouissante de l’oratorio La création (Die Schöpfung), Hob. XXI:2, de Joseph Haydn mettant en vedette la compagnie de théâtre catalane mondialement reconnue La Fura dels Baus. Cette production multimédia offre aux spectateurs un flux continu d’images, de texte et d’éléments de mise en scène qui transforment le chef-d’œuvre du compositeur en une expérience théâtrale immersive. La production comprend d’immenses ballons gonflés à l’hélium, une grue de scène et des chanteurs plongés dans un aquarium. Dans cette performance enregistrée à La Seine Musicale de Paris, le 12 mai 2017, la cheffe d’orchestre française Laurence Equilbey dirige son orchestre Insula et le chœur accentus, ainsi que la soprano Mari Eriksmoen, le baryton Daniel Schmutzhard et le ténor Martin Mitterrutzner.
08:52
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Bryan Murray
Le baryton Bryan Murray (États-Unis, 1989) interprète « Dieux qui me poursuivent » de l’opéra Iphigénie en Tauride de Christoph Willibald Gluck; « Wo die schönen Trompeten blasen » du cycle de chansons Des Knaben Wunderhorn de Gustav Mahler; et « Vision fugitive », extrait de l’opéra Hérodiade de Jules Massenet, lors des demi-finales du volet Aria du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Il est accompagné de l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Jacques Lacombe. Cette performance a été captée à la Maison symphonique de Montréal.
09:09
Naples - Capitale oubliée de la musique - partie 1
Du 23 août au 1er septembre de 2019, le Festival de musique ancienne d’Utrecht explorera l’héritage musical de Naples, une métropole culturelle marquée par les contradictions et la solidarité. Dans le documentaire Napoli – Music’s Forgotten Capital, le co-commissaire du festival Thomas Höft part à la recherche d’histoires provenant de cette ville mystérieuse.
09:31
Chopin - Polonaise-Fantaisie, op. 61
La pianiste d'origine ukrainienne Inna Faliks interprète la Polonaise-Fantaisie op. 61 de Frédéric Chopin. Enregistré au Nicols Concert Hall d'Evanston dans l'Illinois aux États-Unis. Inna Faliks s'est imposée comme l'une des artistes les plus expansives et poétiques de sa génération. La Polonaise-Fantaisie fut dédiée à Mme A. Veyret, et a été composée et publiée en 1846.
10:00
Bach - Concertos brandebourgeois, BWV 1046-1051
Composés vers 1711-1720, les six concertos brandebourgeois de J. S. Bach figurent parmi ses œuvres les plus connues. En 1721, il les a dédiés à Christian Ludwig, le margrave de Brandebourg. Pour célébrer leur 300e anniversaire en 2021, le claveciniste et chef d’orchestre tchèque Václav Luks et le célèbre ensemble baroque Collegium 1704 ont enregistré les six concertos brandebourgeois sur des instruments anciens. Ils sont basés sur la forme italienne du concerto grosso, dans lequel un groupe d’instruments solistes est opposé à un grand ensemble. Les concertos brandebourgeois de Bach présentent de remarquables combinaisons d’instruments solistes et de solos virtuoses. Cette performance a été enregistrée à la galerie des Glaces du château de Köthen (Allemagne).
11:38
Hommage à Vienne
L’ensemble The Philharmonics rend hommage à Vienne dans le cadre de ce concert enregistré au Café Sperl de la capitale autrichienne, le 9 mars 2011. Cette formation composée de musiciens de l’Orchestre philharmonique de Vienne interprète des arrangements de cinq valses populaires de Johann Straus II, notamment la Kaiser-Walzer, op. 437, et la Schatz-Walzer, op. 418, tirée de l’opérette Le Baron tzigane. Les arrangements ont été composés par Arnold Schönberg, Alban Berg et Anton Webern en mai 1921 pour recueillir des fonds pour leur Société des prestations musicales privées. Bien que le concert et la mise à l’encan des partitions ont connu énormément de succès, la Société a éventuellement fait faillite. Le programme du concert comprend également des œuvres de Fritz Kreisler, de Leopold Godowsky et de Tibor Kováč (premier violon de The Philharmonics), et se termine par l’hommage de Godowsky à Vienne, Alt-Wien.
12:44
Villa-Lobos: Musique pour violoncelle et piano IV
Dans ce documentaire en six parties sur la vie et l’œuvre d’Heitor Villa-Lobos, la réalisatrice Liloye Boubli convie les téléspectateurs à la rencontre de ce monument de la musique classique brésilienne. Ce compositeur, chef d’orchestre, violoncelliste et guitariste classique est né en 1887 à Rio de Janeiro et a grandi dans un Brésil aux prises avec d’immenses changements sociaux – notamment la révolution sociale et la modernisation, et l’abolition de l’esclavage en 1888 – pour devenir l’un des compositeurs sud-américains les plus connus de tous les temps. Dans le quatrième épisode de cette minisérie, un groupe de musiciens explorent les œuvres influentes que sont les Bachianas brasileiras de Villa-Lobos, tout particulièrement « Ária (Cantilena) », l’une des œuvres les plus connues du compositeur.
13:09
J. S. Bach - Jesu, meine Freude, BWV 227
L’ensemble à cinq voix Amarcord est rejoint par un alto supplémentaire et deux sopranos le temps d’un extraordinaire concert à l’église Saint-Thomas de Leipzig. Sous le nom d’Amarcordplus, les artistes vocaux offrent un programme axé sur la ville de Leipzig, qui comprend des madrigaux sacrés de Johann Hermann Schein, des motets de la collection Geistliche Chor-Music de Heinrich Schütz, ainsi que deux motets du plus célèbre des Thomaskantor, Johann Sebastian Bach. Ils interprètent aussi certaines œuvres sacrées de compositeurs contemporains moins connus, tels Philipp Heinrich Erlebach et Liebhold, ainsi que des compositions d’autres membres de la famille Bach, notamment Johann Michael et Johann Christoph. Cette performance a été captée le 1er mai 2020.
13:29
Dvorák - Scherzo capriccioso in D♭, Op. 66
The Lucerne Symphony Orchestra under the baton of Neeme Järvi presents the world premiere of Rodion Shchedrin's Double concerto for cello, piano and orchestra. Soloists are Martha Argerich (piano) and Mischa Maisky (cello). The concert program features Antonín Dvořák's Scherzo capriccioso Des-Dur Op. 66, B 131, Shchedrin's aforementioned Double concerto "Romantic Offering", César Franck's Sonata for piano and cello in A, and Dmitri Shostakovich's Symphony No. 9, Op. 70. This première performance was recorded at the Culture and Congress Centre of Lucerne, KKL, on February 9, 2011. The Lucerne Symphony Orchestra is orchestra-in-residence at KKL Luzern. The Lucerne Symphony Orchestra is Switzerland’s oldest symphony orchestra and has won an international standing that extends far beyond its home base.