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Offenbach - La Grande Duchesse de Gerolstein
Dans l’opéra-comique La Grande-Duchesse de Gérolstein, Jacques Offenbach se moque de la guerre, alors aux portes de la France. La charge contre le gouvernement, l’armée et la noblesse est évidente, mais habilement camouflée pour satisfaire la censure par des costumes grotesques et une bouffonnerie musicale d’une gaieté étincelante. Et pourtant, personne n’était dupe à l’époque! Seul un compositeur de la trempe d’Offenbach était en mesure de réussir ce tour de force : être adulé par ceux dont il s’est si cyniquement inspiré! Cette version de La Grande-Duchesse de Gérolstein livrée par l’Opéra Royal de Wallonie-Liège sous la direction de Cyril Englebert met en vedette Patricia Fernandez, Sébastien Droy, Lionel Lhote, Sophie Junker, Jean-Philippe Corre, Giovanni Iovino, Patrick Delcour et Roger Joakim.
02:06
Gala from Berlin 1998 - Songs of Love and Desire
L’amour est le thème central de l’édition 1998 du gala du Nouvel An de l’Orchestre philharmonique de Berlin. Puisque peu de compositeurs ont su décrire l’amour en musique comme Mozart et Verdi, maestro Claudio Abbado a sélectionné deux des plus grands interprètes actuels de leur œuvre, Christine Schäfer et Simon Keenlyside, comme têtes d’affiche de ce gala traditionnel. L’Argentin Marcelo Álvarez – que plusieurs comparent à un jeune Placido Domingo – livre des extraits de grandes œuvres du répertoire ténor, et la prima donna italienne Mirella Freni clôt la soirée avec une performance à couper le souffle de la scène de la lettre de l’opéra Eugène Onéguine de Tchaïkovski.
03:36
L'Angleterre, mon Angleterre - II
Du 28 août au 6 septembre 2015, le Festival de musique ancienne d’Utrecht a braqué les projecteurs sur England, my England. Lex Bohlmeijer anime ce documentaire en deux parties qui convie les téléspectateurs à un périple intrigant à travers l’Angleterre du Moyen Âge, de la Renaissance et de la période baroque, et crée un parallèle avec la ville d’Utrecht. Dans l’épisode 2 de la série documentaire England, my England, l’animateur René de Kam plonge dans le passé anglican de la ville d’Utrecht. Les téléspectateurs auront l’occasion de rencontrer les musiciens du festival, notamment Benjamin Bagby, Skip Sempé et The Newcastle Kingsmen, dont les membres interprètent une danse du sabre traditionnelle appelée Rapper Sword Dance dans le cadre de spectacles présentés dans les pubs de la ville.
03:56
Beethoven - Concerto pour violon, op. 61
Les Dissonances est un collectif artistique fondé par le violoniste David Grimal en 2004. L’ensemble sans chef d’orchestre est composé de musiciens issus des plus grandes scènes européennes, de solistes internationaux et de jeunes talents prometteurs. Dans cette performance, Grimal est accompagné de son ensemble pour interpréter le Concerto pour violon en ré majeur, op. 61, de Ludwig van Beethoven. Composé en 1806, le Concerto pour violon est la seule œuvre du genre créée par Beethoven. À la suite d’une première peu concluante, l’œuvre n’a pas été souvent interprétée au cours des décennies suivantes, mais a connu un second souffle en 1844, après une performance remarquable d’un jeune violoniste de 12 ans appelé Joseph Joachim. Depuis, il s’agit de l’une des œuvres du genre les plus souvent présentées. En rappel, Grimal interprète l’allegro tiré de la Sonate pour violon no 2 en la mineur, BWV 1003, de J. S. Bach. Cette performance a été enregistrée à la Philharmonie de Paris, en France, en 2015.
04:50
IVC 2021 Demi-finale: Ives, Brahms et autres
Le baryton-basse Matthias Hoffmann (Autriche, 1991) et la pianiste Lisa Ochsendorf (Allemagne, 1991) interprètent « A. Very pleasant » tirée de « Memories » de Charles Ives; « Nachtwanderer » tirée de Fünf Lieder, op. 7, de Hans Erich Pfitzner; « Nachts » tirée de Zehn Lieder, op. 9, de Hans Sommer; « Da unten im Tale » tirée de Deutsche Volkslieder, WoO. 33, de Johannes Brahms; Chanson triste d’Henri Duparc; Vermeer's gold de Bart Visman; « La maîtresse volage » tirée des Chansons gaillardes, FP 42, de Francis Poulenc; Gruppe aus dem Tartarus, op. 24, no 1, D. 583, de Franz Schubert; « Na smert’ chizhika » tirée des Douze romances, op. 21, de Sergueï Rachmaninov; et « Sprich, Scheherazade » tirée de Neue Dichter Lieben de Moritz Eggert dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
05:14
Rachmaninov - Concerto pour piano no 1, op. 1
Le soliste Boris Berezovsky est accompagné par l’Orchestre philharmonique de Moscou, sous la direction d’Alexander Sladkovsky, pour interpréter le Concerto pour piano no 1, op. 1 de Rachmaninov, une pièce créée alors que le compositeur n’avait que 18 ans et étudiait au Conservatoire de Moscou. Le concert débute avec par une œuvre du jeune compositeur russe Elmir Nizamov (1986), intitulée Heavenly Movement. Enregistré au centre de concert Tchaïkovski de la Société philharmonique russe, le 28 avril 2017.
06:00
Bach – Pièces pour orgue
Le musicologue, chef d’orchestre, organiste et clavicordiste néerlandais Ton Koopman se spécialise dans l’interprétation de musique ancienne, tout particulièrement de l’œuvre de Johann Sebastian Bach. En plus de se produire à l’échelle mondiale en compagnie de l’Amsterdam Baroque Orchestra, Koopman est également un organiste très prisé. Dans cette diffusion sur les ondes de Stingray Brava, le musicien interprète Wachtet Auf, BWV 645, Nun komm der Heiden Heiland, la Fugue en sol mineur, Schmücke dich, o liebe Seele et la Toccata en ré mineur de Johann Sebastian Bach à l’orgue
06:23
Schubert - Ouverture Rosamunde (D. 644)
Andreas Spering dirige la Philharmonie Zuidnederland dans cette interprétation de l’ouverture de Rosamunde (D. 644) de Franz Schubert (1797-1828) Le concert a été enregistré à Muziekgebouw Eindhoven aux Pays-Bas en 2015.
06:34
Bach - Cantates de Noël
Le Collegium Vocale Gent s’est taillé une réputation enviable au rang des chœurs les plus prestigieux au monde. Fondé par le chef d’orchestre Philippe Herreweghe, l’ensemble belge témoigne d’une approche dynamique visant la recherche d’une sonorité authentique. À titre de Thomaskantor, le chantre principal de l’Allemagne protestante à l’époque, Bach a composé plusieurs cantates destinées à la liturgie luthérienne. Ses Cantates de Noël sont une invitation à méditer sur la nature de cette fête. L’orchestration évoque la splendeur et l’émerveillement, tandis que le contrepoint affiche un esprit festif. Les instruments à vent se font les messagers de la joie et les solistes proclament que la gloire est source de lumière. Ce programme unique, qui comprend les cantates BWV 40, 62, 63 et 91, a été enregistré le 23 décembre 2015 à l’église Saint-Roch de Paris. Sous la baguette de Philippe Herreweghe, le Collegium Vocale Gent propose une interprétation élégante et délicate de l’œuvre de Bach, sans trace d’exagération ni de vanité. Découvrez un concert splendide, qui évoque parfaitement la magie de Noël.
07:58
IVC 2021 Demi-finale: Debussy, Schubert et autres
La mezzo-soprano Ekaterina Chayka-Rubinstein (Allemagne, 1998) et la pianiste Maria Yulin (Israël, 1988) interprètent « Colloque sentimental » tirée des Fêtes galantes II de Claude Debussy; « Die Geister am Mummelsee » tirée de Mörike-Lieder d’Hugo Wolf; « Bei dir allein » tirée de Vier Refrainlieder, D. 866, de Franz Schubert; Het Goud van Vermeer de Bart Visman; « La fleur qui va sur l’eau » tirée des Trois mélodies, op. 85, de Gabriel Fauré; « Dance of the Moon in Santiago » tirée de Sun and Shadow (Spanish Songbook II) de George Crumb; et « Den’ li tsarit? » tirée des Sept romances, op. 47, de Piotr Ilitch Tchaïkovski dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
08:26
Teatro Regio behind the scenes
Peu de théâtres italiens peuvent se vanter d’être un point de référence absolu pour la culture nationale et mondiale. Pilier de la vie de Turin, le Teatro Regio est à la fois un symbole d’excellence de la tradition lyrique nationale et une scène prestigieuse accueillant des opéras, des ballets, des concerts et des comédies musicales d’une grande substance. Ce court documentaire offre une incursion dans les coulisses du Teatro Regio et témoigne de la réputation enviable qui le précède depuis son ouverture, en 1740.
08:56
Liszt - Due Poemi Sinfonici
Franz Liszt (1811 – 1886) a écrit treize poèmes symphoniques, pour la plupart inspirés de textes littéraires. Le compositeur en a également réalisé des arrangements pour piano à quatre mains, mettant en valeur sa capacité d’imiter tout un orchestre au piano. Liszt, l’un des pianistes les plus virtuoses du XIXe siècle, a fortement influencé le développement ultérieur de la musique de piano. Le romantisme était une période d’essor pour le jeu de piano virtuose : le piano était l’instrument de prédilection de d’innombrables musiciens et mélomanes. Aucun salon n’était complet sans un piano ; l’instrument était un symbole de statut social. On en jouait dans les salles de concerts, les salons, les palais, les églises et les cafés. Le poème symphonique No. 4 dite « Orpheus » de Liszt respire une ambiance méditative. Le poème symphonique No. 3 dite « Les Préludes » est surtout connu dans sa version symphonique – la version pour piano à quatre mains que vous entendez ici n’est que rarement interprétée. Composé entre 1845 et 1853, Liszt voulait au départ faire de cet ouvrage une introduction à une plus large composition chorale d’après des poèmes de Joseph Autran. Il abandonne l’idée et transforme l’ouvrage en une pièce symphonique autonome. Lors de ce concert, les deux pianistes italiens Marco Sollini et Salvatore Barbatano interprètent ces deux œuvres de Liszt. Le concert a été enregistré en 2015 à l’église San Marco, dans le village pittoresque de Ponzano di Fermo, dans le cadre du festival « Armonie delle sera », qui se tient chaque année dans la région des Marches.
10:00
Naples, ville des claviers - Alessandro Scarlatti
À l’âge de 24 ans, après avoir connu le succès à Rome, Alessandro Scarlatti a été nommé maître de chapelle de Naples, en 1684. Dans ce rôle prestigieux, Scarlatti a dû composer avec la jalousie et le mépris des membres de la scène musicale locale. Mais Scarlatti a développé la meilleure réponse possible à ce harcèlement : profiter d’une carrière brillante qui s’est étalée sur presque 30 ans et produire une œuvre phénoménale en cours d’exercice. Bart Naessens interprète ici ses œuvres pour clavier favorites tirées du répertoire de Scarlatti.