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Gluck - Iphigénie en Tauride
Iphigénie en Tauride est un opéra tragique du compositeur allemand Christoph Willibald Gluck. Écrite pour la scène française, l’œuvre est présentée pour la première fois en 1779 à l’Académie royale de musique à Paris où elle connaît un vif succès. Il s’agit de l’un des « opéras réformés » de Gluck, dans lesquels le compositeur visait à ce que la musique entre au service des textes dramatiques et de leur expression. Le livret, conçu par Nicolas-François Guillard, est écrit d’après la tragédie éponyme de Claude Guimond de La Touche, elle-même inspirée du dramaturge de la Grèce antique Euripide. Après la guerre de Troie, Iphigénie, qui devait être sacrifiée par son père Agamemnon, est enlevée par Diane et emmenée à Tauride, où elle devient haute prêtresse de la déesse. Dans cette production, Diego Fasolis dirige l’Orchestre National des Pays de la Loire et le Chœur d’Angers Nantes Opéra. Parmi les solistes, comptons notamment Marie-Adeline Henry, Charles Rice, Sébastien Droy, Jean-Luc Ballestra et Élodie Hache. Cette prestation a été enregistrée au Grand Théâtre d’Angers, en France, en 2020.
01:50
Concert en direct de Genève
Pour transcender les clivages politiques et idéologiques entre leurs pays respectifs, Daniel Barenboim, juif argentin et plus célèbre pianiste et chef d’orchestre d’Israël, et Edward Said, philosophe palestinien et chrétien, ont créé le West-Eastern Divan Orchestra, un ensemble de jeunes musiciens âgés de 13 à 26 ans qui compte autant d’Israéliens que d’Arabes. Malgré ce grand symbolisme, les objectifs et les ambitions du West-Eastern Divan Orchestra sont d’abord et avant tout d’ordre musical : les divisions politiques du Moyen-Orient sont mises de côté le temps de l’union de ces jeunes talents musicaux, ce qui en dit long sur le pouvoir de l'interaction culturelle. Cette prestation livrée au Victoria Hall de Genève met en scène deux chefs-d’œuvre célèbres : le Concerto pour piano no 3 de Beethoven et la Symphonie no 5 de Tchaïkovski. Le concert se termine avec la Valse triste de Sibelius et l’ouverture de La Forza del Destino de Verdi.
03:35
Teatro Regio behind the scenes
Peu de théâtres italiens peuvent se vanter d’être un point de référence absolu pour la culture nationale et mondiale. Pilier de la vie de Turin, le Teatro Regio est à la fois un symbole d’excellence de la tradition lyrique nationale et une scène prestigieuse accueillant des opéras, des ballets, des concerts et des comédies musicales d’une grande substance. Ce court documentaire offre une incursion dans les coulisses du Teatro Regio et témoigne de la réputation enviable qui le précède depuis son ouverture, en 1740.
04:06
Beethoven - Concerto pour violon, op. 61
Les Dissonances est un collectif artistique fondé par le violoniste David Grimal en 2004. L’ensemble sans chef d’orchestre est composé de musiciens issus des plus grandes scènes européennes, de solistes internationaux et de jeunes talents prometteurs. Dans cette performance, Grimal est accompagné de son ensemble pour interpréter le Concerto pour violon en ré majeur, op. 61, de Ludwig van Beethoven. Composé en 1806, le Concerto pour violon est la seule œuvre du genre créée par Beethoven. À la suite d’une première peu concluante, l’œuvre n’a pas été souvent interprétée au cours des décennies suivantes, mais a connu un second souffle en 1844, après une performance remarquable d’un jeune violoniste de 12 ans appelé Joseph Joachim. Depuis, il s’agit de l’une des œuvres du genre les plus souvent présentées. En rappel, Grimal interprète l’allegro tiré de la Sonate pour violon no 2 en la mineur, BWV 1003, de J. S. Bach. Cette performance a été enregistrée à la Philharmonie de Paris, en France, en 2015.
04:59
Hildegard von Bingen - D’œuvres millénaires
Le 25 août, la soprano française Laetitia Corcelle dirige l’ensemble vocal La Sportelle le temps d’une performance consacrée à la musique sacrée et aux motets dans la majestueuse basilique médiévale Saint-Sauveur. La mezzo-soprano Anne Bertin-Hugault ouvre le concert avec une série de performances solos d’œuvres millénaires signées Hildegard von Bingen : O Pastor Animarum, O nobilissima viriditas, Spiritus Sanctus, O Splendidissima Gemma, Caritas, Rex Noster et Alleluia! O virga mediatrix. Bertin-Hugault est ensuite jointe par Cédric Baillergau (basse), Steve Zheng (ténor) et Laetitia Corcelle (soprano) pour l’interprétation de pièces modernes, voire contemporaines : Northern Lights et Ubi caritas du Norvégien Ola Gjeilo, Ubi caritas du Français Christoper Gibert, et Adoro te du Français Mel Bonis. Le programme se poursuit avec Christus factus est d’Anton Bruckner, O salutaris hostia de Gioachino Rossini et Les Sept Paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ sur la Croix de Charles Gounod, et se termine par O Heiland, Reiß de Johannes Brahms.
05:19
PIAM - Demi-finale I: Chopin et Scriabin
L’héritage du réputé dénicheur de talents italien Antonio Mormone (1930-2017) se perpétue grâce au Premio Internazionale Antonio Mormone (PIAM), un concours de musique classique consacré à la relève. La première édition du concours, qui s’est déroulée dans diverses salles de Milan entre 2019 et 2021, était consacrée au piano. Micah McLaurin (États-Unis, 1994) y interprète Nocturne no 2, op. 27, et Barcarolle, op. 60, de Frédéric Chopin, ainsi qu’une sélection des Études d’Alexander Scriabin : no 5, op. 42, et nos 11 et 12, op. 8. Cette performance a été enregistrée au Teatro EDI Barrio de Milan en janvier 2020.
06:00
Mozart - Symphonie no 38, K. 504
Gerd Albrecht dirige le Deutsche Kammerphilharmonie dans une performance de la Symphonie no 38 (K. 504), dite « Prague », de Mozart, une œuvre composée à la fin de l’année 1786 et présentée pour la première fois en janvier 1787, dans le cadre de la première visite du compositeur à Prague. L’une des caractéristiques les plus étonnantes de cette symphonie est qu’elle est composée de seulement trois mouvements, ce qui en fait la seule œuvre symphonique majeure de la période classique sans menuet ni scherzo. La symphonie s’ouvre par un adagio, suivi d’un allegro incroyablement puissant dont les qualités dramatiques présagent l’opéra Don Giovanni de Mozart. Mise en scène : János Darvas.
06:28
Mozart - Concerto pour violon no 3, K. 216
Au programme de ce concert de l'Orchestre philharmonique de Berlin dirigé par Bernard Haitink avec, en soliste, le violoniste Frank Peter Zimmermann : l'Ouverture-Fantaisie Roméo et Juliette de Tchaïkovski, le Concerto pour violon n° 3 en sol majeur K. 216 de Mozart et le Sacre du Printemps d'Igor Stravinsky. Les Europakonzert de l'Orchestre philharmonique de Berlin sont une contribution de la célèbre formation à l'Union Européenne. Ils ont lieu toujours le 1er mai, date anniversaire de la création de l'Orchestre en 1882 et, à chaque fois, dans une ville différente. En 1993, ce fut à Londres, au Royal Albert Hall.
06:52
Œuvres de Haydn, Mozart et Saint-Saëns
Le violoncelliste et chef d’orchestre italien Enrico Bronzi dirige l’Orchestra da Camera di Perugia lors d’un concert intime enregistré dans la magnifique Basilique San Pietro de la ville italienne de Pérouse, le 27 septembre 2021. Le programme s’ouvre avec une interprétation de l’ « Andante cantabile » de la Symphonie n° 13 en ré majeur, Hob. I:13, de Joseph Haydn, interprétée par Bronzi et l’Orchestra da Camera di Perugia. Ensuite, les pianistes italiens Linda Di Carlo et Marco Scolastra se joignent à l’orchestre pour interpréter le Concerto pour deux pianos et orchestre en mi bémol majeur, K. 365, de Wolfgang Amadeus Mozart. Le programme se poursuit avec l’aria « Ch’ol mi scordi di te? ... Non temer, amato bene », K. 505, de Mozart, interprétée par Marina Comparato. La mezzo-soprano italienne clôt le concert avec l’aria « Mon cœur s’ouvre à ta voix », tirée de l’opéra Samson et Dalila de Camille Saint-Saëns, accompagnée par Di Carlo au piano.
07:48
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Arvid Fagerfjäll
Le baryton Arvid Fagerfjäll (Suède, 1991) interprète « Chanson à boire » des Chansons pour voix et piano (op. 17) d’Édouard Lalo; « Was in der Schenke waren Heute » des Goethe-Lieder de Hugo Wolf; « Geselle, woll'n wir uns in Kutten hüllen », tiré de l’Italienisches Liederbuch, vol. I, de Hugo Wolf; « And I have sat » et « Yea, for this love of mine » du cycle Shine and Dark d’Aribert Reimann; « Martus (Stormclouds) » des Hymnes du Rig Veda (op. 24) de Gustav Holst; « Und hat der Tag all seine Qual » des 4 Gesänge (op. 8) d’Alexander von Zemlinsky; « Le cygne », des Histoires naturelles de Maurice Ravel; « La fleur qui va sur l’eau », des 3 Mélodies (op. 85) de Gabriel Fauré; et « Mit Myrten und Rosen », du Liederkreis (op. 24) de Robert Schumann, lors des demi-finales du volet Mélodie du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Cette performance a été captée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
08:15
Music in the air
La télévision a joué un rôle de premier plan dans la démocratisation de la musique classique. Non seulement a-t-elle contribué à la pérennité de précieux moments musicaux d’hier, mais elle contribue également à façonner le futur de la musique. L’IMZ International Music + Media Centre, une association mondiale basée à Vienne qui s’adresse à tous ceux et celles qui s’intéressent à la musique classique, contemporaine et du monde, au jazz et à la danse, a célébré son 50e anniversaire en 2015. Pour souligner l’événement, le réputé réalisateur Reiner E. Moritz a produit le documentaire Music in the Air, qui vise à faire la lumière sur l’histoire de la musique classique au petit écran. Le film plonge dans les archives télévisuelles pour illustrer la contribution du média à la diffusion de la musique. On y trouve notamment des images rares d’Arturo Toscanini à la tête du NBC Symphony Orchestra dans l’un des premiers concerts télévisés, ainsi que des fragments captivants des Young People Concerts de Leonard Bernstein. Le film regroupe également des extraits de performances mémorables de Glenn Gould, d’Herbert von Karajan, d’Igor Stravinsky et de Pierre Boulez.