00:00
Gluck - Iphigénie en Tauride
Iphigénie en Tauride est un opéra tragique du compositeur allemand Christoph Willibald Gluck. Écrite pour la scène française, l’œuvre est présentée pour la première fois en 1779 à l’Académie royale de musique à Paris où elle connaît un vif succès. Il s’agit de l’un des « opéras réformés » de Gluck, dans lesquels le compositeur visait à ce que la musique entre au service des textes dramatiques et de leur expression. Le livret, conçu par Nicolas-François Guillard, est écrit d’après la tragédie éponyme de Claude Guimond de La Touche, elle-même inspirée du dramaturge de la Grèce antique Euripide. Après la guerre de Troie, Iphigénie, qui devait être sacrifiée par son père Agamemnon, est enlevée par Diane et emmenée à Tauride, où elle devient haute prêtresse de la déesse. Dans cette production, Diego Fasolis dirige l’Orchestre National des Pays de la Loire et le Chœur d’Angers Nantes Opéra. Parmi les solistes, comptons notamment Marie-Adeline Henry, Charles Rice, Sébastien Droy, Jean-Luc Ballestra et Élodie Hache. Cette prestation a été enregistrée au Grand Théâtre d’Angers, en France, en 2020.
01:50
Riccardo Chailly conducts Mendelssohn
Le concert inaugural de Riccardo Chailly à titre de Kapellmeister de l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig capture à merveille l’atmosphère électrisante de cette occasion musicale unique. Le concert met à l’honneur l’œuvre de Felix Mendelssohn, qui a fondé le Gewandhaus en 1743. Ce concert comprend une performance à couper le souffle de la Symphonie no 2 de Mendelssohn, également intitulée Lobgesang, et de son dernier mouvement choral mémorable, de même que la toujours populaire ouverture Songe d’une nuit d’été du même compositeur, mettant en vedette des solistes incomparables, notamment Anne Schwanewilms et Peter Seiffert. L’Orchestre du Gewandhaus peut aujourd’hui se vanter de posséder une riche histoire de plus de 250 ans, et de figurer parmi les orchestres les plus populaires et réputés au monde.
03:25
Pierre Boulez - A life for music
Le musicien et compositeur français Pierre Boulez (1925-2016) est considéré comme l’une des figures plus influentes de la musique du 20e siècle. Dans le documentaire Pierre Boulez – A Life of Music (2017), Reiner E. Moritz brosse un portrait personnel d’un jeune artiste impatient, qui a déjà impétueusement suggéré de faire sauter les opéras pour faire table rase des traditions désuètes. Moritz explore comment le musicien en est ensuite venu à diriger Ring of the Century sur les planches de l’opéra de Bayreuth, sans doute le plus traditionnel des opéras d’Europe, et s’est taillé une réputation enviable parmi les plus importants orchestres internationaux. Le documentaire comprend des fragments de la riche œuvre du compositeur et des photos rares tirées des archives Boulez-Chevalier. Mais le documentaire se fait encore plus intimiste lorsque la famille et les amis du maestro se remémorent sa vie. Roger, frère cadet de Boulez, offre des renseignements précieux sur la jeunesse de Pierre, et le pianiste de renom Daniel Barenboim s’ouvre sur la musique et les compositions de son ami.
04:23
Tchaïkovski - Symphonie No 2, Op 17
Le Maggio Musicale Fiorentino (Mai musical de Florence) est le plus ancien festival italien consacré à l’opéra et à la musique. Il a été créé en 1933 pour présenter des opéras contemporains et oubliés, mais au fil des ans, sa portée s’est élargie pour inclure des concerts orchestraux. Dans le cadre de l’édition 2021 du festival, Sir John Eliot Gardiner a dirigé l’Orchestra del Maggio Musicale Fiorentino dans un merveilleux programme comprenant la Symphonie n° 2 en do mineur, op. 17, dite « Petite-russienne » de Piotr Ilitch Tchaïkovski, et les Variations sur un thème original, op. 36, mieux connues sous le nom de Variations Enigma, d’Edward Elgar. Composée en 1872, la Symphonie no 2 de Tchaïkovski est surnommée Petite Russie, puisque le compositeur y a intégré plusieurs mélodies folkloriques de l’Ukraine, fréquemment appelée ainsi. Achevées en 1899, les Variations Enigma d’Elgar forment une œuvre orchestrale composée d’un thème et de quatorze variations. Cette performance a été enregistrée au Teatro del Maggio Musicale Fiorentino de Florence, en Italie, en 2021.
04:58
IVC 2021 Demi-finale: Schönberg, Britten et autres
Le baryton Arvid Fagerfjäll (Suède, 1991) et la pianiste Hikaru Kanki (Japon, 1993) interprètent An mein Herz, D. 860, de Franz Schubert; « Die Aufgeregten » tirée de Sechs Lieder, op. 3, d’Arnold Schönberg; « A Poison Tree » tirée de The Red Cockatoo And Other Songs de Benjamin Britten; Vermeer's gold de Bart Visman; « La mer est plus belle » tirée des Trois mélodies de Paul Verlaine, L. 81, de Claude Debussy; Prison, op. 83, no 1, de Gabriel Fauré; et « Die Geister am Mummelsee » tirée de Mörike-Lieder de Hugo Wolf dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
05:22
Rachmaninov - Concerto pour piano n° 4, op. 40
Fabio Luisi dirige l’Orchestre symphonique national du Danemark lors d’une puissante performance tirée des célébrations en l’honneur du 150e anniversaire du compositeur national du Danemark, Carl Nielsen. Aux côtés de l’ironique Symphonie no 6 de Nielsen, le concert présente la pianiste française de renommée mondiale Lise de la Salle en tant que soliste du Concerto pour piano no 4 de Rachmaninov. Ce concerto méconnu a disposé de trois versions distinctes pendant que le compositeur était encore vivant, et il est caractérisé par son mouvement chromatique audacieux et ses qualités évoquant le jazz. Luisi et de la Salle possédaient déjà de l’expérience avec ce morceau, car ils l’avaient interprété et enregistré ensemble auparavant. Cette performance a été captée au DR Koncerthuset de Copenhague, au Danemark, en 2017.
06:00
Hunting Brass
Le German Brass est l’un des ensembles de cuivres les plus originaux au monde. Ce groupe de musiciens de talent interprète des arrangements de pièces classiques, des versions dansantes de standards et des airs populaires témoignant d’un esprit musical exceptionnel. Inspiré d’un spectacle mouvementé présenté par l’ensemble, le film Hunting Brass: A Musical Joke brosse un portrait coloré du German Brass : lors d’une répétition, ses musiciens sont soudainement confrontés à des doubles qui volent leurs instruments et forment leur propre un orchestre déjanté!
06:44
Stravinsky: Firebird Suite No. 2
Iván Fischer dirige le Budapest Festival Orchestra lors d’un concert enregistré à la salle de concert nationale Béla Bartók de Budapest, en 2015. Le concert commence avec l’« Ouverture sur des thèmes juifs », op. 34, de Prokofiev. Ensuite, Thomas Zehetmair est le violoniste soliste dans le Concerto pour violon no 2, op. 63, de Prokofiev. La deuxième partie du concert est consacrée à la musique de Stravinsky. Au programme, la musique composée pour le ballet Jeu de cartes (1937) et la suite no 2 de L’oiseau de feu (1919). Jeu de cartes, l’une des œuvres néoclassiques de Stravinsky, est composée de trois parties (« donnes »). La suite no 2 de L’oiseau de feu est basée sur la musique du ballet du même nom, composé pour les Ballets russes de Sergei Diaghilev et dont la première s’est tenue à Paris en 1910.
07:08
Lucerne Festival - Abbado dirige Mahler n° 1
Claudio Abbado dirige l’Orchestre du Lucerne Festival dans cette interprétation de la Symphonie no 1 de Gustav Mahler. Le motif principal de cette symphonie, « Comme un bruit de la nature », a donné à l’édition 2009 du Lucerne Festival son thème central. Aux yeux de Mahler, la nature et l’art ne sont pas en opposition; plutôt, il croit que l’un forme l’autre, en symbiose. Dans le cadre de cette performance mémorable, une invitée de marque s’est jointe à Abbado et à l’orchestre. La pianiste chinoise Yuja Wang, âgée de 22 ans, y interprète le Concerto pour piano no 3 de Sergei Prokofiev. Wang fait une entrée remarquée sous les feux des projecteurs et fait étalage de toute l’ampleur de son talent. Le concerto pour piano qu’elle interprète demande non seulement lyrisme et intimité, mais également une bonne dose de brillance et de virtuosité.
08:41
IVC 2019 - Finale: Schubert, Wolf et al.
La soprano Erika Baikoff (États-Unis, 1994) et le pianiste Gary Beecher (Irlande, 1993) interprètent « Suleika I, Was bedeutet die Bewegung » (op. 14, no 1 – D. 720) et Die Blumensprache (op. 173, no 5 – D. 519) et Die Gebüsche (D. 646) de Franz Schubert; « Lied vom Winde » et « Der Knabe und das Immlein », tirés des Mörike-Lieder de Hugo Wolf; « Fleur jetée » des Quatre mélodies (op. 39) de Gabriel Fauré; « C », extrait des Deux poèmes de Louis Aragon (FP 122) par Francis Poulenc; « Les lilas qui avaient fleuri », tiré de Clairières dans le ciel par Lili Boulanger; « Oranje may-lied » de Johanna Bordewijk-Roepman; et « Eti letniye nochi » (Ces nuits d’été) des Douze romances (op. 14) de Sergei Rachmaninoff, lors de la finale du Concours vocal international 2019 – Duo de lied. Cette performance a été captée au Theater aan de Parade à Bois-le-Duc (‘s-Hertogenbosch), aux Pays-Bas.
09:12
Naples - Capitale oubliée de la musique - partie 2
Au fil des siècles, Naples a entretenu un climat remarquablement favorable à l’innovation artistique. Le paysage musical de la ville était extraordinairement diversifié, notamment grâce à la présence d’une cour royale ou vice-royale, à la pratique de la musique dans les églises, les fraternités et les œuvres de charité, au soutien financier de riches citoyens, et à la popularité du chant et de la danse dans la sphère publique.