00:00
Verdi - Aida
Le cadre sauvage à couper le souffle de l’ancienne carrière romaine de St. Margarethen offre une toile de fond unique à cette performance en plein air colorée de l’Aïda de Giuseppe Verdi, présentée en 2004. Ernst Märzendorfer dirige l’Orchestre du Théâtre national de Brno et les solistes Eszter Sümegi, Kostadin Andreev, Cornelia Helfricht, Pier Dalas, Janusz Monarcha, Igor Morosow, Martin Fournier et Sewan Salmasi. Cette mise en scène de l’opéra le plus célèbre de Verdi est une véritable fête pour les sens. L’ancienne carrière romaine possède un certain pouvoir mystique, qui en fait le cadre tout désigné pour la présentation d’opéras, et tout particulièrement pour cet opéra de Verdi qui fait appel à plusieurs éléments de mise en scène grandioses : des chevaux, des éléphants et plus de 400 participants prennent part à la marche triomphale de la fin du deuxième acte. Le Festival d’opéra de St. Margarethen, en Autriche, figure parmi les plus importants festivals extérieurs d’Europe, et rassemble chaque année quelque 150 000 amateurs d’opéra.
02:31
L’Orchestre du Divan à Berlin
On pourrait croire que cet orchestre est un miracle. Tandis que le conflit au Moyen-Orient traîne déjà depuis des années et que personne ne réussit à apporter une solution, ce sont le chef d’orchestre Daniel Barenboim et le scientifique Edward Said qui ont réussi à rassembler des jeunes de toute la région dans un orchestre. Les musiciens sont originaires de pays comme Israël, la Palestine, l’Egypte et le Liban, des pays qui entretiennent souvent des relations turbulentes. Cependant, tout le monde est assis l’un à côté de l’autre dans l’orchestre, quelles que soient leur origine et leur nationalité. Aucune œuvre n’est plus appropriée pour un tel orchestre que la Symphonie No.9 de Beethoven : une pièce qui prône l’amour du prochain. Egalement au programme : « Prélude et mort d’Isolde » provenant de « Tristan et Isolde » de Wagner. Enregistré dans le Philharmonie de Berlin en 2006.
04:30
Villa-Lobos: Musique pour violoncelle et piano III
Dans ce documentaire en six parties sur la vie et l’œuvre d’Heitor Villa-Lobos, la réalisatrice Liloye Boubli convie les téléspectateurs à la rencontre de ce monument de la musique classique brésilienne. Ce compositeur, chef d’orchestre, violoncelliste et guitariste classique est né en 1887 à Rio de Janeiro et a grandi dans un Brésil aux prises avec d’immenses changements sociaux – notamment la révolution sociale et la modernisation, et l’abolition de l’esclavage en 1888 – pour devenir l’un des compositeurs sud-américains les plus connus de tous les temps. Le troisième épisode de cette minisérie s’intéresse aux influences de Villa-Lobos, notamment la musique classique française et le romantisme.
04:55
Tchaïkovski - Symphonie No 2, Op 17
Le Maggio Musicale Fiorentino (Mai musical de Florence) est le plus ancien festival italien consacré à l’opéra et à la musique. Il a été créé en 1933 pour présenter des opéras contemporains et oubliés, mais au fil des ans, sa portée s’est élargie pour inclure des concerts orchestraux. Dans le cadre de l’édition 2021 du festival, Sir John Eliot Gardiner a dirigé l’Orchestra del Maggio Musicale Fiorentino dans un merveilleux programme comprenant la Symphonie n° 2 en do mineur, op. 17, dite « Petite-russienne » de Piotr Ilitch Tchaïkovski, et les Variations sur un thème original, op. 36, mieux connues sous le nom de Variations Enigma, d’Edward Elgar. Composée en 1872, la Symphonie no 2 de Tchaïkovski est surnommée Petite Russie, puisque le compositeur y a intégré plusieurs mélodies folkloriques de l’Ukraine, fréquemment appelée ainsi. Achevées en 1899, les Variations Enigma d’Elgar forment une œuvre orchestrale composée d’un thème et de quatorze variations. Cette performance a été enregistrée au Teatro del Maggio Musicale Fiorentino de Florence, en Italie, en 2021.
05:30
Telemann - Der am Ölberg zagende Jesus, TWV 1: 364
Le documentaire Jaroussky chante Bach et Telemann dresse le portrait d’un chanteur très spécial et de deux compositeurs d’exception. Quand Philippe Jaroussky chante des œuvres de Telemann et de Bach de sa voix angélique presque intemporelle, n’appartenant à aucune époque, il est évident que la force émotionnelle et la puissance purificatrice de la musique des deux compositeurs n’ont pas été perdues au cours des siècles. Les œuvres interprétées dans ce film sont Jesus liegt in letzten Zügen, la sinfonia tirée de Brockes-Passion, et Der am Ölberg zagende Jesus de Telemann, et la sinfonia tirée de Ich hatte viel Bekümmernis et Ich habe genug de Bach.
05:42
Chostakovitch - Concertino pour deux pianos
Pour célébrer son 80e anniversaire, la pianiste argentine Martha Argerich propose un concert captivant explorant le répertoire pour piano et violon, présenté dans le cadre enchanteur du Château de Chantilly, en France. Pour l’occasion, la « grande dame du piano » est accompagnée par plusieurs artistes de renom, dont les pianistes Evgeny Kissin, Theodosia Ntokou et Cristina Marton-Argerich, et le violoniste Maxim Vengerov. Le programme de ce concert comprend le Concertino pour deux pianos, op. 94 de Dmitri Chostakovitch; l’Impromptu no 3, op. 51, la Polonaise « héroïque » no 6, op. 53, et la Valse « minute », op. 64, no 1, de Frédéric Chopin; la Polonaise pour deux pianos, op. 77 de Camille Saint-Saëns; la Sonate pour violon et piano en la majeur de César Franck; et Liebesleid et Schön Rosmarin de Fritz Kreisler. Ce concert a été enregistré le 12 juin 2021.
06:00
Stravinsky - Symphonie de Psaumes
Wolfgang Gönnenwein dirige l’Orchester der Ludwigsburger Schloßfestspiele et le Süddeutscher Madrigalchor Stuttgart dans une interprétation de la Symphonie de Psaumes (1930) d’Igor Stravinsky. La symphonie comprend donc des versets des psaumes 38, 39 et 150, tirées de la Vulgate, la version latine de la Bible. L’œuvre compte trois mouvements qui se succèdent sans pause, et une orchestration remarquable exempte de violon, d’alto et de clarinette, dans un effort d’éviter la sonorité orchestrale traditionnellement associée à la période romantique. Cette performance a été captée au Ludwigsburger Schloßfestspiele en 1988.
06:23
Brahms - l’Ouverture tragique en ré mineur, op. 81
Le Maggio Musicale Fiorentino (Mai musical de Florence) est le plus ancien festival italien consacré à l’opéra et à la musique. Il a été créé en 1933 pour présenter des opéras contemporains et oubliés, mais au fil des ans, sa portée s’est élargie pour inclure des concerts orchestraux. Dans le cadre de l’édition 2021 du festival, maestro Daniel Harding a dirigé l’Orchestra del Maggio Musicale Fiorentino dans un programme merveilleux comprenant l’Ouverture tragique en ré mineur, op. 81, de Johannes Brahms, et la Symphonie no 1 en ré majeur, dite « Titan » de Gustav Mahler. Composée pendant l’été 1880, l’ouverture de Brahms affiche un caractère sombre et tumultueux qui pourrait être considéré comme le pendant sérieux de la plus joyeuse Ouverture pour une fête académique, op. 80. Mahler a achevé sa première symphonie huit ans plus tard. À l’origine, elle comptait cinq mouvements, mais le compositeur a décidé d’éliminer le deuxième, intitulé « Blumine », quelques années plus tard pour nous laisser la version en quatre mouvements que nous connaissons aujourd’hui. Cette performance a été enregistrée au Teatro del Maggio Musicale Fiorentino de Florence, en Italie, en 2021.
06:39
Hommage à Vienne
L’ensemble The Philharmonics rend hommage à Vienne dans le cadre de ce concert enregistré au Café Sperl de la capitale autrichienne, le 9 mars 2011. Cette formation composée de musiciens de l’Orchestre philharmonique de Vienne interprète des arrangements de cinq valses populaires de Johann Straus II, notamment la Kaiser-Walzer, op. 437, et la Schatz-Walzer, op. 418, tirée de l’opérette Le Baron tzigane. Les arrangements ont été composés par Arnold Schönberg, Alban Berg et Anton Webern en mai 1921 pour recueillir des fonds pour leur Société des prestations musicales privées. Bien que le concert et la mise à l’encan des partitions ont connu énormément de succès, la Société a éventuellement fait faillite. Le programme du concert comprend également des œuvres de Fritz Kreisler, de Leopold Godowsky et de Tibor Kováč (premier violon de The Philharmonics), et se termine par l’hommage de Godowsky à Vienne, Alt-Wien.
07:44
Telemann - Jesus liegt in letzten Zügen, TWV 1:983
Le documentaire Jaroussky chante Bach et Telemann dresse le portrait d’un chanteur très spécial et de deux compositeurs d’exception. Quand Philippe Jaroussky chante des œuvres de Telemann et de Bach de sa voix angélique presque intemporelle, n’appartenant à aucune époque, il est évident que la force émotionnelle et la puissance purificatrice de la musique des deux compositeurs n’ont pas été perdues au cours des siècles. Les œuvres interprétées dans ce film sont Jesus liegt in letzten Zügen, la sinfonia tirée de Brockes-Passion, et Der am Ölberg zagende Jesus de Telemann, et la sinfonia tirée de Ich hatte viel Bekümmernis et Ich habe genug de Bach.
07:59
Music in the air
La télévision a joué un rôle de premier plan dans la démocratisation de la musique classique. Non seulement a-t-elle contribué à la pérennité de précieux moments musicaux d’hier, mais elle contribue également à façonner le futur de la musique. L’IMZ International Music + Media Centre, une association mondiale basée à Vienne qui s’adresse à tous ceux et celles qui s’intéressent à la musique classique, contemporaine et du monde, au jazz et à la danse, a célébré son 50e anniversaire en 2015. Pour souligner l’événement, le réputé réalisateur Reiner E. Moritz a produit le documentaire Music in the Air, qui vise à faire la lumière sur l’histoire de la musique classique au petit écran. Le film plonge dans les archives télévisuelles pour illustrer la contribution du média à la diffusion de la musique. On y trouve notamment des images rares d’Arturo Toscanini à la tête du NBC Symphony Orchestra dans l’un des premiers concerts télévisés, ainsi que des fragments captivants des Young People Concerts de Leonard Bernstein. Le film regroupe également des extraits de performances mémorables de Glenn Gould, d’Herbert von Karajan, d’Igor Stravinsky et de Pierre Boulez.
08:58
Schumann - Fantaisie, op. 17
Après avoir enregistré l’ensemble des 32 sonates pour piano de Ludwig van Beethoven pour souligner le 250e anniversaire du compositeur, le réputé pianiste italien Riccardo Schwartz a décidé de se concentrer sur les œuvres pour piano solo de Robert Schumann. La Fantaisie en do, op. 17, a été composée en 1836 puis révisée avant sa publication, en 1839. Cette pièce dédiée à Franz Liszt est l’une des plus grandes œuvres de Schumann pour piano solo, et une pièce phare du début de la période romantique. La Fantaisie en do est composée sous forme de sonate libre. Son premier mouvement est rhapsodique et passionné, son mouvement central constitue un rondo grandiose, et son mouvement final se fait lent et méditatif. Cette œuvre est interprétée par Riccardo Schwartz (1986). En carrière, Schwartz a eu le privilège de se produire comme soliste sous la direction de nombreux chefs d’orchestre de renom, dont Gustav Kuhn and Yuri Temirkanov. Ses prestations saluées par la critique et le public comprennent des récitals et des concertos pour piano et orchestre livrés dans les salles de concert les plus prestigieuses au monde.
10:03
Josquin en Espagne - Missa Hercules Dux Ferrariæ
Les chapelles musicales espagnoles et flamandes ont donné corps aux musiques interprétées dans la cour de Charles V et de Philippe II. Mais à quoi ressembleraient les compositions de Josquin si elles étaient interprétées selon la tradition espagnole, avec des chanteurs et des instruments à vent? Et quel serait le son de Josquin aux côtés de son admirateur Guerrero? Composé de chanteurs et de musiciens interprétant des instruments à vent, l’ensemble Música Temprana juxtapose Missa Hercules Dux Ferrariæ de Josquin à des musiques créées par Morales et Guerrero.
10:51
Pierre Boulez and the Lucerne Festival Academy
Au cours des 60 dernières années, peu de gens ont eu autant d’influence sur la scène de la musique contemporaine que Pierre Boulez. Depuis le début de sa carrière, il s’est taillé une réputation d’apôtre de l’avant-garde. Avec ses compositions, ses interprétations et ses idées, Boulez a sculpté le monde de la musique internationale pour toujours, non seulement en tant que compositeur et chef d’orchestre, mais aussi en tant que philosophe de la musique et professeur. Ce documentaire de Gunter Atteln et Angelika Stiehler rend hommage au maestro français, à l’occasion de son 85e anniversaire le 26 mars 2010, et s’intéresse à sa contribution à la Lucerne Festival Academy.
11:50
Beethoven - Concerto pour violon, op. 61
Les Dissonances est un collectif artistique fondé par le violoniste David Grimal en 2004. L’ensemble sans chef d’orchestre est composé de musiciens issus des plus grandes scènes européennes, de solistes internationaux et de jeunes talents prometteurs. Dans cette performance, Grimal est accompagné de son ensemble pour interpréter le Concerto pour violon en ré majeur, op. 61, de Ludwig van Beethoven. Composé en 1806, le Concerto pour violon est la seule œuvre du genre créée par Beethoven. À la suite d’une première peu concluante, l’œuvre n’a pas été souvent interprétée au cours des décennies suivantes, mais a connu un second souffle en 1844, après une performance remarquable d’un jeune violoniste de 12 ans appelé Joseph Joachim. Depuis, il s’agit de l’une des œuvres du genre les plus souvent présentées. En rappel, Grimal interprète l’allegro tiré de la Sonate pour violon no 2 en la mineur, BWV 1003, de J. S. Bach. Cette performance a été enregistrée à la Philharmonie de Paris, en France, en 2015.
12:43
PIAM - Demi-finale: Franck, Ravel et Prokofiev
L’héritage du réputé dénicheur de talents italien Antonio Mormone (1930-2017) se perpétue grâce au Premio Internazionale Antonio Mormone (PIAM), un concours de musique classique consacré à la relève. La première édition du concours, qui s’est déroulée dans diverses salles de Milan entre 2019 et 2021, était consacrée au piano. Piotr Pawlak (Pologne, 1998) y interprète Prélude, Choral et Fugue en si mineur de César Franck; Pavane pour une infante défunte de Maurice Ravel; et la Sonate no 4 en do mineur, op. 29, de Sergueï Prokofiev. En rappel, Pawlak propose Prélude et Fugue en do majeur, BWV 846, de J. S. Bach; la fugue finale de la Passacaglia en si mineur de Leopold Godowsky; et l’Étude en do dièse mineur, op. 10, no 4, de Frédéric Chopin. Cette performance a été enregistrée à l’auditorium Giorgio Gaber de Milan, en novembre 2019.