00:00
Purcell - King Arthur
Hervé Niquet dirige le chœur et l'orchestre du Concert spirituel dans une version de King Arthur du Britannique Henry Purcell (1659-1695), présentée à l'Opéra national de Montpellier Languedoc-Roussillon en mars 2009. Les solistes sont Ana Marin Labin, Chantal Santon-Jeffery, Mélodie Ruvio, Mathias Vidal, Marc Mouillon et Joao Fernandes. King Arthur, sous-titré The British Worthy, est un semi-opéra en cinq actes - soit un opéra où les personnages principaux ne chantent pas, à moins d'être surnaturels ou pastoraux - présenté pour la première fois au Théâtre de Dorset Garden, à Londres, en 1691. L'intrigue s'intéresse aux batailles entre les Bretons du roi Arthur et les Saxons, plutôt qu'aux légendes de Camelot.
01:42
Bach - Concertos brandebourgeois
Pendant les années où Bach était au service de la cour du Prince Léopold de Köthen, il était à la tête de son propre orchestre et on lui demandait de composer beaucoup de musique instrumentale. Cela lui a donné l’occasion d’expérimenter de nouvelles techniques et de développer son propre style instrumental. Les six Concertos brandebourgeois font partie des chefs-d’œuvre qu’il a composés pour de petits ensembles. Avec cette performance d’une bonne humeur communicative, le Freiburg Baroque Orchestra démontre bien son grand professionnalisme et le plaisir que peuvent procurer des instruments d’époque. La décision de jouer sans chef d’orchestre est tout à fait délibérée, et respecte la tradition du 18e siècle.
03:17
Orchestre philharmonique d’Israël: Coming Home
Le 24 décembre 2011, l’orchestre philharmonique d’Israël célébrait son 75e anniversaire. Le documentaire Coming Home dresse le portrait de cet orchestre qui figure parmi les plus importants ensembles classiques au monde, et de son riche passé contre la toile de fond d’Israël et de l’holocauste. Entrecoupé de biographies individuelles et d’images d’archive, ce documentaire donne vie aux 75 ans d’histoire de l’orchestre par des extraits de concert mettant en vedette Arturo Toscanini, Arthur Rubinstein, Leonard Bernstein, Isaac Stern, Zubin Mehta, Daniel Barenboim et Itzhak Perlman, ainsi que des images inédites filmées dans les coulisses, en répétition, sur scène et en tournée.
04:10
Brahms - Concerto pour violon
Le violoniste israélien Itzhak Perlman et l’Orchestre philharmonique de Berlin interprètent le Concerto pour violon de Johannes Brahms (1833-1897) sous la direction de Daniel Barenboim. Après le Concerto pour violon de Beethoven, la pièce de Brahms est sans doute le plus célèbre Concerto pour violon allemand jamais écrit. Ces deux œuvres ont d’ailleurs beaucoup en commun, notamment la tonalité en ré majeur dans laquelle elles ont été composées. Hautement technique, le Concerto pour violon de Brahms est réservé aux virtuoses en raison de la présence marquée d’arpèges, de passages rapides de gammes et de variations rythmiques. Perlman et l’Orchestre philharmonique de Berlin relèvent avec brio le défi posé par cette œuvre techniquement et intellectuellement exigeante.
04:56
CMIM Voix 2022 – Première épreuve: Sophie Naubert
La soprano Sophie Naubert (Canada, 1998) interprète « E pur così in un giorno... Piangerò la sorte mia » de Giulio Cesare par George Frideric Handel; « Di piacer mi balza il cor », extrait de La gazza ladra de Gioachino Rossini; et « Non, Monsieur, mon mari », tiré des Mamelles de Tirésias de Francis Poulenc lors de la première épreuve de l’édition Voix du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Cette performance a été captée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
05:16
Liszt - Due Poemi Sinfonici
Franz Liszt (1811 – 1886) a écrit treize poèmes symphoniques, pour la plupart inspirés de textes littéraires. Le compositeur en a également réalisé des arrangements pour piano à quatre mains, mettant en valeur sa capacité d’imiter tout un orchestre au piano. Liszt, l’un des pianistes les plus virtuoses du XIXe siècle, a fortement influencé le développement ultérieur de la musique de piano. Le romantisme était une période d’essor pour le jeu de piano virtuose : le piano était l’instrument de prédilection de d’innombrables musiciens et mélomanes. Aucun salon n’était complet sans un piano ; l’instrument était un symbole de statut social. On en jouait dans les salles de concerts, les salons, les palais, les églises et les cafés. Le poème symphonique No. 4 dite « Orpheus » de Liszt respire une ambiance méditative. Le poème symphonique No. 3 dite « Les Préludes » est surtout connu dans sa version symphonique – la version pour piano à quatre mains que vous entendez ici n’est que rarement interprétée. Composé entre 1845 et 1853, Liszt voulait au départ faire de cet ouvrage une introduction à une plus large composition chorale d’après des poèmes de Joseph Autran. Il abandonne l’idée et transforme l’ouvrage en une pièce symphonique autonome. Lors de ce concert, les deux pianistes italiens Marco Sollini et Salvatore Barbatano interprètent ces deux œuvres de Liszt. Le concert a été enregistré en 2015 à l’église San Marco, dans le village pittoresque de Ponzano di Fermo, dans le cadre du festival « Armonie delle sera », qui se tient chaque année dans la région des Marches.
06:00
Mozart - Concerto pour piano no 23, KV 488
Le pianiste hongrois Zoltán Kocsis (1952-2016) se joint au chef d’orchestre tchèque Jiri Belohlávek et à l’Orchestre de chambre de Prague dans la grande salle du palais Wallenstein de Prague pour interpréter le Concerto pour piano no 23, KV 488 de Mozart. L'ensemble de ce concerto pour piano témoigne d’une approche et d’une exécution opératiques, de la théâtralité saisissante des premières notes au lyrisme vocal sublime du mouvement central, jusqu’à la mélodie vaporeuse de la finale.
06:27
De Falla - El sombrero de tres picos - Suite no 2
Lors du gala du Nouvel An 2010, l’Orchestre philharmonique de Berlin livre une performance dirigée par Gustavo Dudamel, l’un des chefs d’orchestre les plus prisés autour du globe en raison de son énergie et de son talent exceptionnel. Il accueille la mezzo-soprano Elīna Garanča, devenue l’une des interprètes vocales les plus célèbres au monde en quelques années seulement. Le programme est composé de plusieurs œuvres de compositeurs français, notamment l’ouverture du Carnaval romain, op. 9 et « D’amour l’ardente flamme » de La damnation de Faust, op. 24 de Berlioz; « Mon cœur s’ouvre à ta voix » et « Danse bacchanale » de l’opéra Samson et Dalida de Saint-Saëns; ainsi que « Habanera », « Seguidilla » et « Chanson bohème » de Carmen de Bizet. Ce concert s’achève sur la Suite no 2, tirée du ballet El sombrero de tres picos de Falla.
06:41
Musique chorale baroque de Bach, Schütz et al.
L’ensemble à cinq voix Amarcord est rejoint par un alto supplémentaire et deux sopranos le temps d’un extraordinaire concert à l’église Saint-Thomas de Leipzig. Sous le nom d’Amarcordplus, les artistes vocaux offrent un programme axé sur la ville de Leipzig, qui comprend des madrigaux sacrés de Johann Hermann Schein, des motets de la collection Geistliche Chor-Music de Heinrich Schütz, ainsi que deux motets du plus célèbre des Thomaskantor, Johann Sebastian Bach. Ils interprètent aussi certaines œuvres sacrées de compositeurs contemporains moins connus, tels Philipp Heinrich Erlebach et Liebhold, ainsi que des compositions d’autres membres de la famille Bach, notamment Johann Michael et Johann Christoph. Cette performance a été captée le 1er mai 2020.
07:55
CMIM Voix 2022 - Finale: Simone McIntosh
La mezzo-soprano Simone McIntosh (Canada, 1991) interprète « Sein wir wieder gut » de l’opéra Ariane à Naxos de Richard Strauss; « Vani solo i lamenti ... Svegliatevi nel core » de l’opéra Jules César de George Friederic Händel; et « Naqui'all affanno ... Non più mesta », extrait de l’opéra Cendrillon de Gioachino Rossini, lors de la finale du volet Aria du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Elle est accompagnée de l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Jacques Lacombe. Cette performance a été captée à la Maison symphonique de Montréal.
08:13
Pierre Boulez - A life for music
Le musicien et compositeur français Pierre Boulez (1925-2016) est considéré comme l’une des figures plus influentes de la musique du 20e siècle. Dans le documentaire Pierre Boulez – A Life of Music (2017), Reiner E. Moritz brosse un portrait personnel d’un jeune artiste impatient, qui a déjà impétueusement suggéré de faire sauter les opéras pour faire table rase des traditions désuètes. Moritz explore comment le musicien en est ensuite venu à diriger Ring of the Century sur les planches de l’opéra de Bayreuth, sans doute le plus traditionnel des opéras d’Europe, et s’est taillé une réputation enviable parmi les plus importants orchestres internationaux. Le documentaire comprend des fragments de la riche œuvre du compositeur et des photos rares tirées des archives Boulez-Chevalier. Mais le documentaire se fait encore plus intimiste lorsque la famille et les amis du maestro se remémorent sa vie. Roger, frère cadet de Boulez, offre des renseignements précieux sur la jeunesse de Pierre, et le pianiste de renom Daniel Barenboim s’ouvre sur la musique et les compositions de son ami.
09:11
PIAM - Demi-finale: Beethoven et Liszt
L’héritage du réputé dénicheur de talents italien Antonio Mormone (1930-2017) se perpétue grâce au Premio Internazionale Antonio Mormone (PIAM), un concours de musique classique consacré à la relève. La première édition du concours, qui s’est déroulée dans diverses salles de Milan entre 2019 et 2021, était consacrée au piano. Philipp Scheucher (Autriche, 1993) y interprète Fantasia, op. 77, et le menuet « Moderato e grazioso » de la Sonate no 18 en mi bémol majeur, op. 31, no 3, de Ludwig van Beethoven; et la transcription de Franz Liszt du premier mouvement « Allegro con brio », tiré de la Symphonie no 5 en do mineur de Beethoven. Cette performance a été enregistrée au Nuovo Teatro Ariberto de Milan, en mai 2021.
10:00
La voix du violon
Comment décrire le lien intime qui unit le musicien et son instrument? Le violoniste de renommée mondiale Frank Peter Zimmerman parle de son Stradivarius de 1711, « Lady Inchiquin », comme de l’« amour de sa vie », mais que faut-il pour qu’un morceau de bois accède à ce statut privilégié? Après avoir dû rendre son instrument bien-aimé, qui appartenait à West LB, Zimmerman s’est tourné vers le luthier Martin Schleske, considéré par plusieurs comme un « Stradivari du 21e siècle ». Ce documentaire relie le récit de séparation et de réunion de Zimmerman à des démonstrations en coulisses du travail de Schleske, qui retracent la vie du violon de l’atelier jusqu’à la salle de concert.
10:53
Œuvres pour piano de Rachmaninov, Beethoven et al.
Le pianiste russe Nikolay Lugansky a été encensé à l’échelle mondiale pour son interprétation du répertoire de Sergueï Rachmaninov. Dans ce fabuleux récital, l’éminent pianiste présente une sélection de pièces du compositeur romantique russe, ainsi que des œuvres de Ludwig van Beethoven et d’Alexander Glazunov. Le programme débute par la Sonate pour piano n° 14 en do dièse mineur, op. 27 no 2, dite « Clair de lune » de Beethoven, suivie de la Sonate pour piano n° 2 en mi mineur, op. 75, d’Alexander Glazunov. Lugansky interprète ensuite une sélection d’œuvres de Rachmaninov : sa transcription pour piano de la Partita n° 3 en mi majeur de J. S. Bach; une sélection des Études-Tableaux (nos 1, 2, 4 et 8, op, 33; et nos 5 et 6, op. 39); Lilas (op. 21, no 5); Prélude en do mineur, op. 23 no 7; et sa transcription de la Berceuse (op. 16 n° 1) de Piotr Ilitch Tchaïkovski. Cette performance a été enregistrée sur les planches de la salle de concert Tchaïkovski de Moscou, en Russie, le 4 juin 2021.
12:23
Beethoven - Symphonie nº 7
En septembre 2016, nous avons célébré l’anniversaire de l’un des chefs d’orchestre les plus réputés du Japon : Seiji Ozawa. Ardent défenseur des compositeurs modernes, Ozawa a fondé en 1992 le Saito Kinen Festival Matsumoto, mieux connu sous le nom de Seiji Ozawa Festival depuis 2015. Dans cette performance, Ozawa dirige avec passion les 63 membres de l’orchestre Saito Kinen dans une interprétation des deuxième et septième symphonies de Beethoven. La Symphonie no 2 a été principalement composée lors du séjour de Beethoven à Heiligenstadt, alors que sa surdité commençait à s’accentuer. La première de la pièce a été présentée au Theater an der Wien de Vienne, le 5 avril 1803. La première de la Symphonie no 2 a quant à elle été dirigée par Beethoven lui-même à Vienne, en 1813, dans le cadre d’un concert caritatif pour les soldats blessés au front. À l’époque, le public en liesse a exigé un rappel de l’Allegretto, le mouvement le plus populaire de l’œuvre.
13:04
Brahms - Sextuor à cordes no 1, op. 18
Les Dissonances est un collectif artistique fondé par le violoniste David Grimal en 2004. L’ensemble sans chef d’orchestre est composé de musiciens issus des plus grandes scènes européennes, de solistes internationaux et de jeunes talents prometteurs. Dans cette performance, l’ensemble interprète le Sextuor à cordes no 1 en si bémol majeur, op. 18, de Johannes Brahms, une œuvre pour deux violons, deux altos et deux violoncelles. Brahms a composé ses deux seuls sextuors à cordes en début de carrière, soit en 1860 pour son Sextuor à cordes no 1. Il a ainsi été l’un des premiers compositeurs à créer pour ce type d’ensemble, ouvrant la voie à Antonín Dvořák, Piotr Ilitch Tchaïkovski, Arnold Schoenberg et plusieurs autres. Cette performance a été enregistrée à l’Opéra de Dijon, en France, en 2013.
13:41
Beethoven - Sonate pour piano, op. 109
Comment pouvons-nous pénétrer dans l’esprit créatif de Beethoven, tout particulièrement pour comprendre ce que signifiait la perte considérable de son ouïe lors des dernières années de sa vie? Le plus récent enregistrement des Sonates pour piano, opus 109, 110 et 111, de Beethoven par le pianiste Tom Beghin constitue une exploration artistique de la façon dont la musique du compositeur a été façonnée par l’environnement de travail qu’il a créé avec ses collègues et amis. Beghin interprète non seulement la trilogie de chefs-d’œuvre pianistiques sur une magnifique nouvelle réplique du piano Broadwood de Beethoven, mais il utilise également une reconstruction de la Gehörmaschine, soit la prothèse auditive qui était installée sur le piano du compositeur pour lui permettre de continuer de créer de la musique malgré le déclin de son audition. « Tu entends mieux lorsque tu places ta tête sous cette machine, n’est-ce pas? », a jadis demandé André Stein à Beethoven. Deux siècles plus tard, nous pouvons nous aussi placer notre tête sous la machine et nous demander : « Entendez-nous Beethoven différemment? » Beghin nous invite à pénétrer dans la machine, pour ressentir et entendre l’essence des vibrations exubérantes et irrésistiblement poétiques de Beethoven. Inside the Hearing Machine est une invitation au cœur du terrain de jeu multisensoriel d’un compositeur sourd pour qui la machine était plus qu’une prothèse auditive, et qui interagissait avec son instrument à l’aide de bien plus que le simple son.
14:00
Œuvres de Kindermann, Fischer et Baal
Chaque année à la fin du mois d’août, la ville néerlandaise d’Utrecht accueille le réputé Festival de musique ancienne. Plus grand festival consacré à la musique ancienne au monde, l’événement attire chaque année plus de 70 000 participants. En raison de la pandémie de COVID-19, l’édition 2020 du festival a été présentée sous une forme différente, regroupant concerts en salle et diffusions en direct quotidiennes de concerts et d’enregistrements d’archives. Dans le cadre de cette édition du festival, Antoinette Lohmann (violon, alto et violino piccolo) et Jörn Boysen (clavecin) nous font découvrir des œuvres peu connues tirées des archives de la famille italienne Di Martinelli et de la collection musicale Kroměříž. Le programme comprend notamment des œuvres de Johann Erasmus Kindermann, de Johann Fischer et de Johann Baal. Cette performance a été enregistrée à la chapelle Sainte-Gertrude d’Utrecht, le 27 août 2020.
14:40
Célébration Mozart à Berlin
Présenté dans le somptueux décor de l’Opéra de Berlin – le Staatsoper Unter den Linden – ce concert est entièrement consacré à l’œuvre de Wolfgang Amadeus Mozart. Ce gala présenté pour un soir seulement met en vedette les pièces les plus exubérantes du compositeur, interprétées par certains des plus grands chanteurs et musiciens internationaux. Le chef d’orchestre Julien Salemkour dirige le Staatskapelle Berlin, l’orchestre du Staatsoper Unter den Linden, ainsi que les solistes Nicolaj Znaider (violon), Thomas Quasthoff (baryton) et Sylvia Schwartz (soprano). Au programme de ce merveilleux concert, on retrouve l’ouverture de La clemenza di Tito, le Concerto pour violon n° 5, le lied Chi sa, chi sa, qual sia, le Concerto pour piano n° 23, l’aria Per questa bella mano, l’aria Papageno et le duo Papageno-Papagena tirés de La Flûte enchantée, et la Symphonie n° 40.
16:11
Sibelius - Symphonie No. 4
En 2013, Hannu Lintu a été nommé premier chef de l’Orchestre symphonique de la radio finlandaise. Lintu a étudié le piano et le violoncelle au Conservatoire de Turku, dans le Sud-Ouest de la Finlande, et à l’Académie Sibelius, où il a également commencé la direction d’orchestre. En 2012, il a donné plusieurs concerts avec l’Orchestre symphonique de la radio finlandaise, s’avérant un successeur logique de Sakari Oramo, qui s’est démis de ses fonctions en 2012 après de nombreuses années de service comme chef d’orchestre et premier violon. L’orchestre s’est spécialisé dans l’interprétation de musique finlandaise, mais interprète également les grandes œuvres d’entre autres Gustav Mahler et Béla Bartók. Le Finlandais Jean Sibelius est le compositeur préféré de l’orchestre et de son chef. En coopération avec la radio-télévision publique nationale de Finlande (Yle), l’orchestre a enregistré les sept symphonies de Sibelius. L’exécution de chaque symphonie est précédée d’une brève introduction. En 1908, Sibelius se remet difficilement d'une opération pour un cancer à la gorge. Cela a des répercussions sur son style de vie, mais également sur son style de composition. Ayant peur de la mort, il renonce à la boisson et au tabac. Ses harmonies deviennent de plus en plus sombres. En écoutant sa Quatrième Symphonie, des images sinistres du diable et de la mort se présentent à l’esprit.
17:21
Pierre Boulez conducts Modern Classics
Pierre Boulez (1925-2016) était indéniablement l’une des figures les plus importantes de la musique moderne. Dans ce concert de l’Orchestre Gustav Mahler des Jeunes, Boulez fait preuve d’une compréhension parfaite de la musique du 20e siècle en retraçant le développement harmonique révolutionnaire du modernisme musical de trois « classiques modernes » clés : le prélude de Tristan et Isolde (1859) de Richard Wagner, Pelléas et Mélisande (1903) d’Arnold Schönberg et le Concerto pour violon (1935) d’Alban Berg. Fondé à l’initiative du chef d’orchestre Claudio Abbado en 1986, l’Orchestre Gustav Mahler des Jeunes est composé de musiciens de moins de 26 ans provenant de toute l’Europe. Le soliste du Concerto pour violon de Berg est Akiko Suwanai, le plus jeune lauréat du premier prix (1990) de l’histoire du Concours international Tchaïkovski de Moscou.
18:46
Bartók - Danses folkloriques roumaines
Ce concert intitulé Liszt Mosaics se veut une célébration de la riche tradition de la musique folklorique hongroise. Le concert s’ouvre avec une sélection des 44 Duos pour 2 violons (nos 17, 18, 36 et 44) de Bartók, interprétés par Shlomo Mintz et Radics Ferenc, et se poursuit avec des œuvres vocales de musique folklorique hongroise de la région de Kalotaszeg, interprétées par Pál Eszter, accompagnée de l’Ensemble folklorique d’État hongrois et de l’orchestre de chambre Cameristi della Scala. Les ensembles concluent le concert en interprétant des danses folkloriques roumaines de Bartók, sous la direction du directeur musical István Pál Szalonna. La violoniste solo est Agnese Ferraro.
19:01
Les 12 violoncellistes - Documentaire
Réalisé en 2012 par Enrique Sánchez Lansch, le documentaire The 12 Cellists suit les 12 violoncellistes de l’Orchestre philharmonique de Berlin. Depuis 1972, ce groupe constitue un incontournable de l’univers musical international. Qu’ils jouent de la musique classique, du jazz, du tango ou de la musique d’avant-garde, ces musiciens de talent fascinent invariablement le public avec la vaste gamme de sonorités uniques et ensorcelantes qu’ils produisent avec leurs violoncelles. Leur mélange de sérieux et d’humour, de profondeur et de légèreté promet de captiver les auditeurs de tous âges.
20:00
Copland - Appalachian Spring
Le chef d’orchestre mexicain Carlos Miguel Prieto dirige l’Orquesta Sinfónica de Minería dans une performance de la suite Appalachian Spring d’Aaron Copland, une œuvre d’abord créée en 1944 sous forme de ballet pour la compagnie de Martha Graham. Orchestré à l’origine pour 13 instruments, Appalachian Spring a ensuite été décliné par Copland en plusieurs suites, dont une version pour orchestre complet. Cette performance a été enregistrée à l’Auditorio Nacional de Mexico, en 2021.