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Beethoven - Fidelio, Op. 72
Fidelio (dont le titre original était « Leonore, oder Der Triumph der ehelichen Liebe », ce qui signifie « Leonore ou le triomphe de l’amour marital »), op. 72, est le seul opéra de Ludwig van Beethoven. Ce film d’opéra créé en 2018 au Theater St. Gallen (Suisse) s’appuie sur la célèbre production par Jan Schmidt-Garre de Fidelio de Beethoven. Otto Tausk dirige le Sinfonieorchester et les chœurs de St. Gallen, de même que de merveilleux solistes dans les décors magnifiques de Nikolaus Webern. Les créateurs du film ont minutieusement filmé et monté plusieurs performances, en plus d’intégrer des séquences supplémentaires mettant en vedette la soliste Jacquelyn Wagner (Leonore). Une captivante production scénique enrichie et transformée en une expérience cinématographique unique.
01:56
Europakonzert 2007 - Berlin
Le concert Europakonzert 2007 se déroule à Berlin, à l’occasion du 125e anniversaire de l’Orchestre philharmonique de Berlin. Sous le thème « L’an 1882 », l’orchestre de renom est dirigé par Sir Simon Rattle pour interpréter le Concerto pour violon et la Quatrième symphonie de Brahms. Il présente aussi le « Prélude de l’Acte 1 » tiré de Parsifal de Wagner, une œuvre qui représente le premier enregistrement de cet orchestre, en septembre 1913, sous la direction d’Alfred Hertz. Les solistes sont Lisa Batiashvili (violon) et Truls Mørk (violoncelle), de jeunes virtuoses très convoités qui collaborent souvent avec des orchestres majeurs et offrent des récitals partout dans le monde.
03:40
À la découverte de chefs-d’œuvre – Bartòk Concerto
Les vingt volets de la série « À la découverte de chefs-d’œuvre » constituent des introductions audiovisuelles aux chefs-d’œuvre de la musique classique. Les introductions permettent au téléspectateur d’apprécier les plus belles compositions, depuis le baroque jusqu’à l’époque moderne, sous un jour totalement nouveau. Des extraits de partitions et des explications d'experts aident le téléspectateur à suivre les motifs et rythmes et à comprendre la structure de l’œuvre. Ce volet présente le Concerto pour orchestre de Béla Bartók, l’une des œuvres les plus fréquemment jouées du XXe siècle. Le chef d'orchestre et compositeur français Pierre Boulez explique comment il a lui-même interprété cette pièce avec l’Orchestre philharmonique de Berlin. Il dévoile également sa fascination pour la vie de Bartók.
04:08
Tchaïkovski - Symphonie no 1 en sol mineur, op. 13
Conrad van Alphen dirige Sinfonia Rotterdam lors d’une interprétation de la Symphonie no 1 en sol mineur (op. 13), surnommée « Rêves d’hiver », de Piotr Ilitch Tchaïkovski. Il s’agit de la première symphonie créée par le jeune compositeur à la suite de plusieurs œuvres orchestrales plus courtes. À l’époque, durant l’été, il avait montré une partition incomplète à ses anciens professeurs, Anton Rubinstein et Nikolai Zaremba, qui avaient beaucoup critiqué son travail. Après d’importantes modifications, la symphonie entière a été présentée en première en 1868. Toujours insatisfait du résultat, Tchaïkovski procède à de nouvelles révisions en 1874. En plus de la baptiser « Rêves d’hiver », le compositeur a également donné des titres descriptifs aux deux premiers mouvements. Cette interprétation a été captée au centre De Doelen de Rotterdam (Pays-Bas), en septembre 2022.
04:56
Bach - Cantata "Ich habe genug", BWV 82
Le documentaire Jaroussky chante Bach et Telemann dresse le portrait d’un chanteur très spécial et de deux compositeurs d’exception. Quand Philippe Jaroussky chante des œuvres de Telemann et de Bach de sa voix angélique presque intemporelle, n’appartenant à aucune époque, il est évident que la force émotionnelle et la puissance purificatrice de la musique des deux compositeurs n’ont pas été perdues au cours des siècles. Les œuvres interprétées dans ce film sont Jesus liegt in letzten Zügen, la sinfonia tirée de Brockes-Passion, et Der am Ölberg zagende Jesus de Telemann, et la sinfonia tirée de Ich hatte viel Bekümmernis et Ich habe genug de Bach.
05:21
Liszt - Sonata in B minor S.178
D'oeuvres: Die Lorelei, S532, La Sonate pour piano en si mineur, S.178. Mariam Batsashvili a étudié le piano à l’École de musique centrale E. Mikeladze de Tbilissi avec Natalia Natsvlishvili et à l’Université Franz Liszt de Weimar avec Grigory Gruzman. Elle a remporté plusieurs prix : le premier prix au Concours de piano international Franz Liszt pour jeunes pianistes (Weimar, 2011) et le second prix au Concours de piano international María Herrero (Grenade, 2012). Mariam Batsashvili s’est produite dans son pays natal, la Géorgie, comme dans d’autres pays : l’Allemagne, la France, l’Espagne, l’Italie, la Russie, Israël, l’Afrique du Sud, la Chine. Elle y a donné des récitals et joué avec des orchestres. Elle a été invitée comme soliste à plusieurs reprises par l’Orchestre philharmonique d’Erfurt et par l’Orchestre philharmonique du Cap.
06:00
Mozart – Quatuor à cordes no 14, « Le printemps »
Depuis le château de Rammenau, le Gewandhaus-Quartett interprète le Quatuor à cordes no 14 en sol majeur, K. 387 de Mozart. Composée à Vienne en 1782, cette pièce surnommée Le printemps est le premier des Quatuors Haydn, une suite de six quatuors à cordes composés par Mozart lors de ses premières années à Vienne en l’honneur de Joseph Haydn, considéré par plusieurs comme le père du quatuor à cordes. Fondé en 1808, le Gewandhaus-Quartett est le plus ancien quatuor au monde, se produisant sans interruption depuis plus de 200 ans. Il est actuellement composé de Frank Michael Erben (premier violon), Conrad Suske (deuxième violon), Volker Metz (alto), Jürnjakob Timm (violoncelle) et Steffen Adelmann (contrebasse).
06:32
Bach - Concerto brandebourgeois no 6
Composés vers 1711-1720, les six concertos brandebourgeois de J. S. Bach figurent parmi ses œuvres les plus connues. En 1721, il les a dédiés à Christian Ludwig, le margrave de Brandebourg. Pour célébrer leur 300e anniversaire en 2021, le claveciniste et chef d’orchestre tchèque Václav Luks et le célèbre ensemble baroque Collegium 1704 ont enregistré les six concertos brandebourgeois sur des instruments anciens. Ils sont basés sur la forme italienne du concerto grosso, dans lequel un groupe d’instruments solistes est opposé à un grand ensemble. Les concertos brandebourgeois de Bach présentent de remarquables combinaisons d’instruments solistes et de solos virtuoses. Lors de cette représentation à la galerie des Glaces du château de Köthen (Allemagne), Luks et son Collegium 1704 présentent le Concerto brandebourgeois no 6 en si bémol majeur (BWV 1051) de Bach. Contrairement à d’autres concertos, ce morceau ne comporte pas de violons, qui sont remplacés par des instruments à cordes graves à l’avant-scène, appuyés par le clavecin.