00:00
Les bains macabres
Le compositeur français Guillaume Connesson (*1970) bâtit une œuvre musicale impressionnante, à laquelle il a récemment ajouté un opéra : Les bains macabres. Pour créer cet opéra romantique contemporain aux allures de thriller, Connesson a travaillé en étroite collaboration avec le librettiste Olivier Bleys (*1970), un auteur français prolifique dont la bibliographie compte plus d’une douzaine de romans. En résulte un récit énigmatique accompagné d’une trame sonore digne d’un film noir traitant des macabres « Bains Terminus » : un établissement thermal qui accueille les malades… mais ne les laisse jamais partir. Lorsque la police des bains enquête sur ces morts mystérieuses, la frontière entre la vie et la mort s’avère beaucoup plus trouble que prévu. Cette production de février 2020, mise en scène par Florent Siaud, la soprano Sandrine Buendia et le baryton Romain Dayez interprètent respectivement Célia et Mathéo. Arie van Beek y dirige l’Orchestre des Frivolités Parisiennes.
02:05
Jerusalem International Chamber Music Festival
Le Jerusalem International Chamber Music Festival base sa réputation enviable sur son répertoire exceptionnel et la participation des meilleurs solistes actuels, qui sont autrement rarement appelés à partager la scène. Depuis sa création, le festival connaît un succès sans précédent qui se manifeste par des concerts systématiquement présentés à guichets fermés. Cette diffusion regroupe les moments mémorables de l’édition 2008 du festival, développée autour du thème de « l’esprit national » de la musique.
04:32
À la découverte de chefs-d’œuvre – Beethoven No. 5
Les vingt volets de la série « À la découverte de chefs-d’œuvre » constituent des introductions audiovisuelles aux chefs-d’œuvre de la musique classique. Les introductions permettent au téléspectateur d’apprécier les plus belles compositions, depuis le baroque jusqu’à l’époque moderne, sous un jour totalement nouveau. Des extraits de partitions et des explications d'experts aident le téléspectateur à suivre les motifs et rythmes et à comprendre la structure de l’œuvre. Ce volet présente une œuvre passionnante : la Cinquième Symphonie de Ludwig van Beethoven. Dès les premières secondes, le fameux motif à quatre notes jette littéralement un sort sur celui qui écoute. Wulf Konold, spécialiste allemand de Beethoven, illustre au piano toutes les variations ingénieuses de ce motif. Avec un grand sens de la pédagogie, il présente également les autres caractéristiques de cette œuvre extraordinaire, dont les références non-musicales ont inspiré bon nombre de spéculations, et explique comment le compositeur allemand a su y instaurer du suspense. Le musicologue allemand Armin Koch apporte lui aussi son analyse.
05:00
Beethoven - Symphonie no 4 en si bémol majeur
Le chef d’orchestre suisse Philippe Jordan et l’Orchestre de l’Opéra national de Paris ont enregistré le cycle complet des symphonies de Ludwig van Beethoven entre 2014 et 2015. Dans cette performance, Jordan dirige la Symphonie no 4 en si bémol majeur, op. 60, de Beethoven. Le comte Franz von Oppersdorff, grand amateur de la Symphonie no 2 de Beethoven, a offert à ce dernier une somme considérable pour produire une œuvre similaire. Achevée à l’automne 1806, la symphonie a été présentée pour la première fois dans le cadre d’un concert privé à Vienne, en mars 1807. Bien qu’elle soit souvent éclipsée par son prédécesseur et son successeur révolutionnaires, la Symphonie no 4 offre un contraste intéressant grâce à son caractère léger et réjouissant. Cette performance a été enregistrée à l’Opéra Bastille de Paris, en France, en 2014.
05:37
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Michael Lafferty
Le baryton Michael Lafferty (Royaume-Uni, 1996) interprète « Gruß » des Sechs Lieder (op. 48) d’Edvard Grieg; « Chera mï vstretilis » des 15 Romances (op. 26) de Sergei Rachmaninoff; « Ae Fond Kiss », extrait de Songs of the British Isles de Healey Willan; « Chanson du petit cordonnier » et « Chanson de la grenouillère », tirées des Three Métis Folk Songs from Saskatchewan de Malcolm Forsyth; « La lune blanche luit dans les bois » du cycle La bonne chanson (op. 61) de Gabriel Fauré; et Quatre poèmes de Guillaume Apollinaire (FP. 58) par Francis Poulenc lors des demi-finales du volet Mélodie du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Cette performance a été captée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
06:00
De Falla - El Sombrero de Tres Picos
Luis Antonio García Navarro dirige le Radio Sinfonieorchester Stuttgart dans une interprétation d’El Sombrero de Tres Picos (Le chapeau à trois cornes) de Manuel de Falla. Les parties vocales sont interprétées par la mezzo-soprano Paloma Pérez Iñigo. Ce ballet, dont la partition a été composée en 1916-1917 par de Falla, était une commande de l’impresario russe Sergei Diaghilev pour ses Ballets russes. Il a été créé en 1919 au théâtre Alhambra de Londres. Comme de Falla s’intéressait à la musique folklorique espagnole, il a inclus plusieurs éléments de cette musique dans son ballet. Les parties chantées par la mezzo-soprano sont des exemples de cante jondo, un style de chant du flamenco. Cette performance a été captée au Ludwigsburger Schloßfestspiele en 1988.
06:32
De Falla - El sombrero de tres picos - Suite no 2
Lors du gala du Nouvel An 2010, l’Orchestre philharmonique de Berlin livre une performance dirigée par Gustavo Dudamel, l’un des chefs d’orchestre les plus prisés autour du globe en raison de son énergie et de son talent exceptionnel. Il accueille la mezzo-soprano Elīna Garanča, devenue l’une des interprètes vocales les plus célèbres au monde en quelques années seulement. Le programme est composé de plusieurs œuvres de compositeurs français, notamment l’ouverture du Carnaval romain, op. 9 et « D’amour l’ardente flamme » de La damnation de Faust, op. 24 de Berlioz; « Mon cœur s’ouvre à ta voix » et « Danse bacchanale » de l’opéra Samson et Dalida de Saint-Saëns; ainsi que « Habanera », « Seguidilla » et « Chanson bohème » de Carmen de Bizet. Ce concert s’achève sur la Suite no 2, tirée du ballet El sombrero de tres picos de Falla.
06:45
Bach - Le Clavier bien tempéré Livre 2 nos 1 à 12
En 1722, alors que Johann Sebastian Bach habitait à Köthen, en Allemagne, il a publié un recueil de préludes et de fugues dans chacune des 24 tonalités majeures et mineures. Cette collection a été appelée Le Clavier bien tempéré, livre un, BWV 846–869. Environ deux décennies plus tard, Bach a compilé un deuxième recueil du genre à Leipzig, qui a été appelé Le Clavier bien tempéré, livre deux, BWV 870-893. Bach a composé ces pièces pour un « clavier » générique, pouvant comprendre le clavecin, le clavicorde, ou l’orgue. Malgré cette imprécision, ces pièces sont généralement reconnues comme certaines des œuvres les plus importantes de l’histoire de la musique classique occidentale. Dans cette diffusion, Nikolai Demidenko joue les préludes et fugues nos 1 à 12 (BWV 870-881) du deuxième livre du Clavier bien tempéré de Bach, enregistrées au Palazzo Labia de Venise, en Italie, en 2010.
07:47
IVC 2019 - Finale: Schubert, Schumann et al.
La soprano Harriet Burns (Royaume-Uni, 1989) et le pianiste Ian Tindale (Royaume-Uni, 1990) interprètent Verklärung (D. 59) de Franz Schubert; Er ist gekommen in Sturm und Regen (op. 12, no 2) de Clara Schumann; « L’heure exquise », extrait des Chansons grises de Reynaldo Hahn; « Le printemps », des Douze rondels de Hahn; « Herzeleid », tiré des Sechs Gesänge (op. 107) de Robert Schumann; « Le corbeau et le renard », des Trois fables d’André Caplet; Die Liebende schreibt (RC 20) par Alphons Diepenbrock; « Seranilla de la zarzuela », de A Spanish liederbooklet par Judith Weir; Renouncement de Muriel Herbert; et « Waldmädchen », des Eichendorff-Lieder de Hugo Wolf, lors de la finale du Concours vocal international 2019 – Duo de lied. Cette performance a été captée au Theater aan de Parade à Bois-le-Duc (‘s-Hertogenbosch), aux Pays-Bas.
08:16
Mon coeur brûle
René Pape incarne parfaitement la nouvelle génération de chanteurs d’opéra : d’apparence actuelle et décontractée, il a soif de nouveaux défis et témoigne d’une ouverture à l’expérimentation ambitieuse. Dans le film musical My Heart Is Burning, René Pape chante et joue divers rôles qui font étalage de l’impressionnante polyvalence de sa voix et des nombreuses facettes de sa personnalité. Réalisé par Sibylle Muth.
08:59
Mozart - Concerto pour piano nº 23, KV 488
Le pianiste italien Francesco Attesti (*1975) figure sans contredit parmi les plus grands interprètes du répertoire romantique. Attesti a donné son premier concert à 11 ans, et s’est vu décerner les plus hautes notes par le Conservatorio Luigi Cherubini de Florence à 23 ans. Dans cet enregistrement capté lors de la tournée Deeply Mozart en 2016, Attesti interprète les concertos pour piano KV 449 et KV 488 de Mozart en compagnie de l’orchestre italien OIDA, sous la direction du chef d’orchestre Paolo Belloli.
10:02
Orchestre philharmonique d’Israël: Coming Home
Le 24 décembre 2011, l’orchestre philharmonique d’Israël célébrait son 75e anniversaire. Le documentaire Coming Home dresse le portrait de cet orchestre qui figure parmi les plus importants ensembles classiques au monde, et de son riche passé contre la toile de fond d’Israël et de l’holocauste. Entrecoupé de biographies individuelles et d’images d’archive, ce documentaire donne vie aux 75 ans d’histoire de l’orchestre par des extraits de concert mettant en vedette Arturo Toscanini, Arthur Rubinstein, Leonard Bernstein, Isaac Stern, Zubin Mehta, Daniel Barenboim et Itzhak Perlman, ainsi que des images inédites filmées dans les coulisses, en répétition, sur scène et en tournée.
10:56
Œuvres pour piano de Rachmaninov, Beethoven et al.
Le pianiste russe Nikolay Lugansky a été encensé à l’échelle mondiale pour son interprétation du répertoire de Sergueï Rachmaninov. Dans ce fabuleux récital, l’éminent pianiste présente une sélection de pièces du compositeur romantique russe, ainsi que des œuvres de Ludwig van Beethoven et d’Alexander Glazunov. Le programme débute par la Sonate pour piano n° 14 en do dièse mineur, op. 27 no 2, dite « Clair de lune » de Beethoven, suivie de la Sonate pour piano n° 2 en mi mineur, op. 75, d’Alexander Glazunov. Lugansky interprète ensuite une sélection d’œuvres de Rachmaninov : sa transcription pour piano de la Partita n° 3 en mi majeur de J. S. Bach; une sélection des Études-Tableaux (nos 1, 2, 4 et 8, op, 33; et nos 5 et 6, op. 39); Lilas (op. 21, no 5); Prélude en do mineur, op. 23 no 7; et sa transcription de la Berceuse (op. 16 n° 1) de Piotr Ilitch Tchaïkovski. Cette performance a été enregistrée sur les planches de la salle de concert Tchaïkovski de Moscou, en Russie, le 4 juin 2021.