L’hiver cède le pas au printemps
Vendredi 21 et 28 février
L’hiver tire à sa fin et le printemps commence tranquillement à se montrer le bout du nez. Pour souligner cette période de changement et de transformation, Stingray Classica propose une sélection de compositions inspirées par ces deux saisons ou associées à celles-ci lors de deux vendredis soir de février. Le vendredi 21 février, à 21 h, découvrez le somptueux cycle de chansons Winterreise de Franz Schubert, magnifiquement interprété par le baryton Thomas Quasthoff et le pianiste Daniel Barenboim. Winterreise raconte l’histoire d’un jeune homme qui, après avoir été rejeté par sa bien-aimée, entreprend un voyage solitaire dans les rigueurs de l’hiver. Après cette diffusion, voyez le violoniste italien Domenico Nordio et l’ensemble brésilien Orquestra Johann Sebastian Rio interpréter « Invierno Porteño » (Hiver à Buenos Aires), tirée de Las Cuatro Estaciones Porteñas (Les quatre saisons de Buenos Aires), une suite de quatre compositions de tango signée Ástor Piazzolla. Cette performance met en scène les arrangements pour violon solo et orchestre à cordes du compositeur d’origine ukrainienne Leonid Desyatnikov, qui évoquent le concerto traditionnel et incluent plusieurs clins d’œil aux célèbres Quatre saisons d’Antonio Vivaldi. Le vendredi 28 février, à 21 h, maestro Bernard Haitink dirige l’Orchestre philharmonique de Berlin dans une performance de la réjouissante Symphonie no 1 en si bémol majeur, op. 38, surnommée Le Printemps, de Robert Schumann. Pour composer cette symphonie, Schumann s’est inspiré d’un poème de l’écrivain allemand Adolf Böttger (1815-1870). La diffusion se poursuit avec la majestueuse Symphonie no 6 en fa majeur, op. 68, dite Pastorale, de Ludwig van Beethoven, interprétée par l’Orchestre de l’Opéra national de Paris, sous le bâton de Philippe Jordan. Cette symphonie en cinq mouvements évoque la beauté et l’imprévisible tranquillité de la nature. Le spécial saisonnier se termine avec « Primavera Porteña » (printemps à Buenos Aires), autre pièce tirée des Quatre saisons de Buenos Aires de Piazzolla, encore une fois interprétée par Nordio et l’Orquestra Johann Sebastian Rio.
Schubert - Winterreise
Vendredi 21 février | 21h00
Le nombre impressionnant d’enregistrements et de monographies consacrés au Winterreise de Franz Schubert est un puissant témoignage de la magnificence de l’œuvre. Mais encore aujourd’hui, les spécialistes débattent à savoir si cette œuvre constitue bel et bien un cycle. En effet, ses 24 pièces – des mises en musique de poèmes de Wilhelm Müller – ont été publiées en deux phases : la première en février 1827, et la seconde en octobre 1827. Les poèmes de Müller relatent le parcours d’un jeune homme qui, après avec été rejeté, vagabonde sans destination au beau milieu de l’hiver. L’atmosphère musicale imaginée par Schubert est sombre et mélancolique. Le baryton Thomas Quasthoff interprète le cycle de Schubert, accompagné de Daniel Barenboim au piano. Cette performance a été enregistrée à la Philharmonie de Berlin, en Allemagne.
Piazzolla - Cuatro Estaciones - Invierno Porteño
Vendredi 21 février | 22h20
Cuatro Estaciones Porteña (Les quatre saisons de Buenos Aires) est une série de quatre pièces de tango indépendantes du compositeur argentin Ástor Piazzolla. Écrites entre 1965 et 1970, les pièces étaient à l’origine composées pour violon, piano, guitare électrique, contrebasse et bandonéon, cinq instruments que Piazzolla maîtrisait parfaitement. Vers la fin des années 1990, le compositeur d’origine ukrainienne Leonid Desyatnikov a imaginé des arrangements des Cuatro Estaciones Porteña pour violon solo et orchestre, auxquels il a ajouté plusieurs clins d’œil aux célèbres Quatre saisons d’Antonio Vivaldi (1723). Dans cette performance, le violoniste italien Domenico Nordio et l’ensemble brésilien Orquestra Johann Sebastian Rio proposent la pièce « Invierno Porteño » (Hiver à Buenos Aires).
Schumann - Symphonie no 1, op. 38
Vendredi 28 février | 21h00
Dans le cadre de l’édition 1999 de l’Europakonzert, présentée à la Basilique Sainte-Marie de Cracovie, en Pologne, maestro Bernard Haitink dirige l’Orchestre philharmonique de Berlin dans une performance de la Symphonie no 1 en si bémol majeur, op. 38, surnommée Le Printemps, de Robert Schumann. Écrite en 1841, cette œuvre est inspirée en partie d’un poème d’Adolf Böttger (1815-1870), tout particulièrement le passage « O wende, wende deinen lauf – Im Thale blüht der Frühling auf! » (Ô tourne, tourne ta course – Dans la vallée s’épanouit le printemps!). À l’origine, Schumann a donné des sous-titres aux différents mouvements de cette symphonie optimiste, tels que « Éveil du printemps » et « Soir », mais les a éventuellement abandonnés.
Beethoven - Symphonie no 6 en fa majeur, op. 68
Vendredi 28 février | 21h30
Le chef d’orchestre suisse Philippe Jordan et l’Orchestre de l’Opéra national de Paris ont enregistré le cycle complet des symphonies de Ludwig van Beethoven entre 2014 et 2015. Dans cette performance, Jordan dirige la Symphonie no 6 en fa majeur, op. 68, également connue sous le nom de Symphonie pastorale, de Beethoven. L’œuvre a été composée immédiatement après que Beethoven ait achevé sa Symphonie no 5, et les deux œuvres ont été présentées en première dans le cadre d’un même concert, en décembre 1808. La Symphonie no 6 est composée de cinq mouvements, bien que les trois derniers se succèdent sans interruption, qui portent tous un titre évoquant une scène de la vie à la campagne. L’ambiance joyeuse et insouciante des trois premiers mouvements est interrompue par la violence du quatrième mouvement, intitulé « Orage », incarnée par les piccolos, les cuivres et les timbales. La tempête se calme à la fin du mouvement, et la tranquillité revient pour le mouvement final. Cette performance a été enregistrée à l’Opéra Bastille de Paris, en France, en 2015.
Piazzolla - Cuatro Estaciones - Primavera Porteña
Vendredi 28 février | 22h20
Cuatro Estaciones Porteña (Les quatre saisons de Buenos Aires) est une série de quatre pièces de tango indépendantes du compositeur argentin Ástor Piazzolla. Écrites entre 1965 et 1970, les pièces étaient à l’origine composées pour violon, piano, guitare électrique, contrebasse et bandonéon, cinq instruments que Piazzolla maîtrisait parfaitement. Vers la fin des années 1990, le compositeur d’origine ukrainienne Leonid Desyatnikov a imaginé des arrangements des Cuatro Estaciones Porteña pour violon solo et orchestre, auxquels il a ajouté plusieurs clins d’œil aux célèbres Quatre saisons d’Antonio Vivaldi (1723). Dans cette performance, le violoniste italien Domenico Nordio et l’ensemble brésilien Orquestra Johann Sebastian Rio proposent la pièce « Primavera Porteña » (Printemps à Buenos Aires).