00:00
Meyerbeer - Les Huguenots
Le contexte de ce « grand opéra » de Giacomo Meyerbeer est le massacre de la Saint-Barthélemy. Raoul, un protestant, est amoureux de Valentine, une catholique : un amour impossible. Ce n’est pas que la question de religion qui éloigne les deux amoureux, car Valentine a été promise au Comte de Nevers, un catholique et l’ennemi de Raoul… Cette œuvre était très populaire juste après sa première représentation mais elle est tombée dans l’oubli après. Cette production de l’Opéra allemand de Berlin (1991) est un come-back triomphant pour cette œuvre intemporelle, présentée de façon contemporaine. Solistes: Angela Denning (Margarethe von Valois), Lucy Peacock (Valentine), Richard Leech (Raoul von Nangis), Hartmut Welker (Graf von Saint-Bris), Camille Capasso (Urban), Martin Blasius (Marcel). Chef d' orchestre: Stefan Soltesz.
02:40
Waldbühne 2003 - Soirée Gershwin
Figurant parmi les plus jolis amphithéâtres extérieurs d’Europe, le Waldbühne de Berlin accueille chaque année les concerts estivaux de l’Orchestre philharmonique de Berlin. Grâce à sa capacité de 20 000 spectateurs, le Waldbühne est le site de certains des concerts de musique classique les plus populaires au monde. En 2003, Seiji Ozawa et le Berliner Philharmoniker y ont interprété des pièces de George Gershwin en compagnie du Marcus Roberts Trio, invité spécial de l’événement.
04:31
Musique brésilienne pour violoncelle & piano VI
Dans ce documentaire en six parties sur la vie et l’œuvre d’Heitor Villa-Lobos, la réalisatrice Liloye Boubli convie les téléspectateurs à la rencontre de ce monument de la musique classique brésilienne. Ce compositeur, chef d’orchestre, violoncelliste et guitariste classique est né en 1887 à Rio de Janeiro et a grandi dans un Brésil aux prises avec d’immenses changements sociaux – notamment la révolution sociale et la modernisation, et l’abolition de l’esclavage en 1888 – pour devenir l’un des compositeurs sud-américains les plus connus de tous les temps.
04:58
Brahms - Symphonie n° 4 en mi mineur, op. 98
Les Dissonances est un collectif artistique fondé par le violoniste David Grimal en 2004. L’ensemble sans chef d’orchestre est composé de musiciens issus des plus grandes scènes européennes, de solistes internationaux et de jeunes talents prometteurs. Ici, Les Dissonances interprète la Symphonie no 4 en mi mineur, op. 98, de Johannes Brahms. Brahms a achevé sa dernière symphonie en 1885, et en a dirigé la première en octobre de la même année, dans la ville allemande de Meiningen. Le mouvement final de la Symphonie no 4 est une chaconne, une variation classique qui reflète la fascination du compositeur envers la musique baroque. Ce mouvement s’ouvre avec un thème à huit mesures emprunté de la cantate Nach dir, Herr, verlanget mich, BWV 150, de J. S. Bach, et se poursuit par une série de variations présentant le même motif de basse. Cette performance a été enregistrée à la Philharmonie de Paris, en France, en 2014.
05:38
IVC 2021 Demi-finale: Schubert, Ullmann et autres
La soprano Ana Carolina Coutinho (Brésil, 1993) et la pianiste Megumi Kuroda (Japon, 1989) interprètent Die Blumensprache, D. 519, de Franz Schubert; « Sonnenuntergang » tirée de Drei Hölderlin-Lieder de Viktor Ullmann; « Verschwiegene Liebe » tirée de Eichendorff-Lieder d’Hugo Wolf; « Il vole » et « Fleurs » tirées de Fiançailles pour rire, FP 101, de Francis Poulenc; « Wasserrose » tirée de Mädchenblumen, op. 22, de Richard Strauss; 風に乗せてうたへる春の歌八章; たたえよ、しらべよ、歌いつれよ de Kōsaku Yamada; et Het Goud van Vermeer de Bart Visman dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
06:00
Mozart – Quatuor à cordes no 21
Depuis le château de Rammenau, le Gewandhaus-Quartett présente le Quatuor à cordes no 21 en ré majeur, K. 575 de Mozart. Surnommée La violette, cette pièce composée en 1789 constitue le premier des Quatuors prussiens, une série de pièces écrites pour Friedrich Wilhelm II, roi de Prusse et violoncelliste amateur, dans un style similaire à celui des quatuors de Joseph Haydn. Fondé en 1808, le Gewandhaus-Quartett est le plus ancien quatuor au monde, se produisant sans interruption depuis plus de 200 ans. Il est actuellement composé de Frank Michael Erben (premier violon), Conrad Suske (deuxième violon), Volker Metz (alto), Jürnjakob Timm (violoncelle) et Steffen Adelmann (contrebasse).
06:26
Brahms - Ouverture tragique, op. 81
Ce concert de Pâques présenté au Festspielhaus de Baden-Baden est une véritable rencontre au sommet : Manfred Honeck y dirige l’Orchestre philharmonique de Berlin et le légendaire violoncelliste Yo-Yo Ma. Honeck, directeur musical de l’Orchestre symphonique de Pittsburgh, a fait ses débuts avec le Berliner Philharmoniker en 2013, et Yo-Yo Ma joue régulièrement avec l’orchestre depuis 1978. Le concert débute par l’Ouverture tragique, op. 81, de Brahms, suivie du Concerto pour violoncelle, op 129, de Schumann. Le programme se termine par la Symphonie no 6, dite Pathétique, de Tchaïkovski. Le Concerto pour violoncelle de Schumann n’a jamais été joué du vivant de son compositeur, et Tchaïkovski est mort neuf jours seulement après la première de sa Sixième Symphonie.
06:41
Concert Mozart à Berlin
L’orchestre de chambre Carl Philipp Emanuel Bach livre un programme entièrement consacré à Mozart au Konzerthaus de Berlin, sous la direction d’Hartmut Haenchen. En formule réduite, l’ensemble parvient à donner vie aux nombreuses caractéristiques de la musique et à l’esprit unique du célèbre compositeur, qu’il s’agisse de sa gaieté de cœur, de son lyrisme, de son côté dramatique ou de son écriture polyphonique inspirée. La critique a toujours fait l’éloge de l’assurance stylistique, de la transparence des textures et de la précision technique de l’orchestre Carl Philipp Emanuel Bach. L’extraordinaire sensibilité et l’aisance assumée de Stefan Vladar en font un partenaire idéal pour Haenchen et son orchestre. Au programme de la soirée, on trouve Divertimento, K. 113; le Concerto pour piano et orchestre n° 20, K. 466 et la Symphonie n° 41, K. 551.
07:55
IVC 2019 - Finale: Schubert, Schumann et al.
La soprano Harriet Burns (Royaume-Uni, 1989) et le pianiste Ian Tindale (Royaume-Uni, 1990) interprètent Verklärung (D. 59) de Franz Schubert; Er ist gekommen in Sturm und Regen (op. 12, no 2) de Clara Schumann; « L’heure exquise », extrait des Chansons grises de Reynaldo Hahn; « Le printemps », des Douze rondels de Hahn; « Herzeleid », tiré des Sechs Gesänge (op. 107) de Robert Schumann; « Le corbeau et le renard », des Trois fables d’André Caplet; Die Liebende schreibt (RC 20) par Alphons Diepenbrock; « Seranilla de la zarzuela », de A Spanish liederbooklet par Judith Weir; Renouncement de Muriel Herbert; et « Waldmädchen », des Eichendorff-Lieder de Hugo Wolf, lors de la finale du Concours vocal international 2019 – Duo de lied. Cette performance a été captée au Theater aan de Parade à Bois-le-Duc (‘s-Hertogenbosch), aux Pays-Bas.
08:23
Documentaire 2017
Ce court documentaire suit les participants du 11e Concours international de piano Franz-Liszt, présenté au complexe TivoliVredenburg d’Utrecht, en 2017. Fondé en 1986 aux Pays-Bas, le concours présente, développe et promeut activement la prochaine génération de pianistes internationaux. Il est devenu l’une des principales portes d’entrée vers la scène musicale classique professionnelle pour les jeunes musiciens, et figure parmi les concours de piano les plus prestigieux du monde.
09:06
Liszt - Due Poemi Sinfonici
Franz Liszt (1811 – 1886) a écrit treize poèmes symphoniques, pour la plupart inspirés de textes littéraires. Le compositeur en a également réalisé des arrangements pour piano à quatre mains, mettant en valeur sa capacité d’imiter tout un orchestre au piano. Liszt, l’un des pianistes les plus virtuoses du XIXe siècle, a fortement influencé le développement ultérieur de la musique de piano. Le romantisme était une période d’essor pour le jeu de piano virtuose : le piano était l’instrument de prédilection de d’innombrables musiciens et mélomanes. Aucun salon n’était complet sans un piano ; l’instrument était un symbole de statut social. On en jouait dans les salles de concerts, les salons, les palais, les églises et les cafés. Le poème symphonique No. 4 dite « Orpheus » de Liszt respire une ambiance méditative. Le poème symphonique No. 3 dite « Les Préludes » est surtout connu dans sa version symphonique – la version pour piano à quatre mains que vous entendez ici n’est que rarement interprétée. Composé entre 1845 et 1853, Liszt voulait au départ faire de cet ouvrage une introduction à une plus large composition chorale d’après des poèmes de Joseph Autran. Il abandonne l’idée et transforme l’ouvrage en une pièce symphonique autonome. Lors de ce concert, les deux pianistes italiens Marco Sollini et Salvatore Barbatano interprètent ces deux œuvres de Liszt. Le concert a été enregistré en 2015 à l’église San Marco, dans le village pittoresque de Ponzano di Fermo, dans le cadre du festival « Armonie delle sera », qui se tient chaque année dans la région des Marches.
10:04
Berlioz - Symphonie fantastique, op. 14
Au programme de cet Europakonzert : la Symphonie Fantastique op. 14 d'Hector Berlioz. L'Orchestre Philharmonique de Berlin étant dirigé par Mariss Jansons. Les Europakonzert de l'Orchestre philharmonique de Berlin sont une contribution de la célèbre formation à l'Union Européenne. Ils ont lieu le 1er mai, date anniversaire de la création de l'Orchestre en 1882 et, à chaque fois, dans une ville différente. En 2012, l'Europakonzert se déroula dans l'église byzantine Hagia Eirene d'Istanbul.
10:59
Duos au piano - Mozart, Rachmaninov et autres
Dans ce concert splendide, Nikolay Lugansky et Vadim Rudenko s’associent pour livrer en duo des œuvres signées Wolfgang Amadeus Mozart, Maurice Ravel, Anton Arensky, Sergueï Rachmaninov, and Nikolaï Kapoustine. Ces pianistes russes d’exception ont tous deux remporté le prestigieux Concours international Tchaïkovski en 1994, prix qui a lancé leur carrière internationale. Lugansky et Rudenko se produisent régulièrement en duo. Ici, ils interprètent la Sonate pour deux pianos en ré majeur, K. 448/375 A, de Mozart; la Valse (arr. pour deux pianos) de Ravel; la Suite n° 1 pour deux pianos, op. 15, d’Arensky; et la Suite n° 1 (Fantaisie) pour deux pianos, op. 5, de Rachmaninov. En rappel, le duo propose la romance tirée de la Suite n° 2 pour deux pianos, op. 17, de Rachmaninov, suivie de l’ouverture de Sinfonietta, op. 49, de Nikolaï Kapoustine. Cette performance a été enregistrée sur les planches de la salle de concert Tchaïkovski de Moscou, en Russie, le 25 novembre 2021.
12:28
Teatro Regio behind the scenes
Peu de théâtres italiens peuvent se vanter d’être un point de référence absolu pour la culture nationale et mondiale. Pilier de la vie de Turin, le Teatro Regio est à la fois un symbole d’excellence de la tradition lyrique nationale et une scène prestigieuse accueillant des opéras, des ballets, des concerts et des comédies musicales d’une grande substance. Ce court documentaire offre une incursion dans les coulisses du Teatro Regio et témoigne de la réputation enviable qui le précède depuis son ouverture, en 1740.
12:59
Fauré - Sonate pour violon et piano no 1, op 13
Le 26 août, les Français Renaud Capuçon (violon) et Guillaume Bellom (piano) ont livré un concert intimiste dans la majestueuse basilique médiévale Saint-Sauveur. Au programme : la Sonate no 1, op. 13 (1876) de Gabriel Fauré, et la Sonate pour violon et piano (1886) de César Franck.