00:00
Verdi - Otello
Le compositeur italien Giuseppe Verdi a écrit l’opéra Otello d’après le récit du même nom de William Shakespeare. Le metteur en scène David Alden propose sa version de la célèbre tragédie au Teatro Real de Madrid. Renato Palumbo dirige l’orchestre et le chœur du Teatro Real, ainsi que les solistes Gregory Kunde, Ermonela Jaho et George Petean. Otello, gouverneur vénitien de Chypre, revient sur l’île après une campagne victorieuse. Iago, son porte-étendard, se sent lésé par la promotion de Cassio au grade de capitaine et cherche à se venger. Après avoir assuré le renvoi de Cassio, Iago fait croire à Otello que sa femme, Desdémone, entretient une liaison avec Cassio. Jaloux, Otello décide de la tuer. Au cours de la nuit, il la réveille d’un baiser et lui demande d’avouer sa trahison. Desdémone tente en vain de le convaincre de son innocence, mais Otello l’étrangle tout de même. Emilia expose ensuite le complot d’Iago. Rongé par la culpabilité, Otello lui plonge un poignard dans le cœur.
02:45
Mahler - Symphonie No. 4
Le chef d’orchestre néerlandais Bernard Haitink dirige le Berliner Philharmoniker dans une interprétation de la Symphonie no 4 de Gustav Mahler au Schauspielhaus de Berlin, en 1992. La soliste est la soprano Sylvia McNair. Mahler a composé sa quatrième symphonie entre 1899 et 1900, et l’a présentée pour la première fois à Munich l’année suivante. L’œuvre reprend la pièce Das himmlische Leben (La vie céleste), que Mahler avait déjà composée en 1892. Cette pièce présente le ciel à travers le regard d’un enfant, et est interprétée par une soprano dans le quatrième et dernier mouvement, bien que ses lignes mélodiques soient déjà reconnaissables dans les trois premiers mouvements.
03:50
Musique brésilienne pour violoncelle & piano VI
Dans ce documentaire en six parties sur la vie et l’œuvre d’Heitor Villa-Lobos, la réalisatrice Liloye Boubli convie les téléspectateurs à la rencontre de ce monument de la musique classique brésilienne. Ce compositeur, chef d’orchestre, violoncelliste et guitariste classique est né en 1887 à Rio de Janeiro et a grandi dans un Brésil aux prises avec d’immenses changements sociaux – notamment la révolution sociale et la modernisation, et l’abolition de l’esclavage en 1888 – pour devenir l’un des compositeurs sud-américains les plus connus de tous les temps.
04:16
Beethoven - Septuor en mi bémol majeur, op. 20
Les solistes de l’Orchestre du Festival de Lucerne présentent le Septuor en mi bémol majeur, op. 20, pour clarinette, cor, basson, violon, alto, violoncelle et contrebasse de Ludwig van Beethoven. Composée en 1799, cette œuvre a connu une grande popularité du vivant du compositeur. Plusieurs arrangements ont été créés par Beethoven lui-même pour différents ensembles, notamment pour deux guitares et quatre pianos, ou encore pour clarinette (ou violon), violoncelle et piano. Ce concert a été enregistré en 2020 au Palais de la culture et des congrès (KKL) de Lucerne, en Suisse.
05:00
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Harriet Burns
La soprano Harriet Burns (Royaume-Uni, 1989) interprète « Singet nicht in Trauertönen » (op. 98) de Robert Schumann; « Atys » (D. 585) de Franz Schubert; « L’absent », tiré des Trois chansons (op. 5) de Gabriel Fauré; « Seranilla de la Zarzuela », extrait d’A Spanish Liederbooklet de Judith Weir; « Tournoiement (Songe d’opium) » du cycle Mélodies persanes (op. 26) de Camille Saint-Saëns; « Quilled Sonnet » de James K. Wright; « Au rossignol » de Charles Gounod (CG. 332) et « Och Moder, ich well in Ding han » des 49 Deutches Volkslieder (WoO. 33) de Johannes Brahms lors des demi-finales du volet Mélodie du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Cette performance a été captée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
05:28
Schumann - Faschingsschwank aus Wien, op. 26
Après avoir enregistré l’ensemble des 32 sonates pour piano de Ludwig van Beethoven pour souligner le 250e anniversaire du compositeur, Schwartz a décidé de se concentrer sur les œuvres pour piano solo de Robert Schumann. Dans cette performance, il présente Faschingsschwank aus Wien, op. 26 (Carnaval de Vienne). Schumann a composé les quatre premiers mouvements de cette pièce lors de son dernier séjour à Vienne, en 1839, et a achevé l’œuvre lors de son retour à Leipzig. Figurant parmi les cycles pour piano les plus populaires du compositeur, Faschingsschwank aus Wien est composée de cinq mouvements recréant l’atmosphère festive et animée du carnaval. Le réputé pianiste italien Riccardo Schwartz (1986) a eu le privilège d’être dirigé comme soliste par plusieurs chefs d’orchestre de renommée mondiale, dont Gustav Kuhn et Yuri Temirkanov. Ses performances célébrées par la critique comprennent des récitals et des concertos pour piano et orchestre livrés sur diverses scènes prestigieuses.
06:00
Mozart - Eine kleine Nachtmusik
Depuis le château de Rammenau, le Gewandhaus-Quartett interprète Eine kleine Nachtmusik, K. 525 (Sérénade no 13 pour cordes en sol majeur) de Mozart. Cette sérénade a été achevée à Vienne le 10 août 1787, tandis que Mozart travaillait au deuxième acte de l’opéra Don Giovanni, et n’a été publiée que vers 1827, longtemps après la mort du compositeur. Le nom de l’œuvre traditionnellement utilisé – Une petite musique de nuit – provient des notes du catalogue personnel de Mozart. Fondé en 1808, le Gewandhaus-Quartett est le plus ancien quatuor au monde, se produisant sans interruption depuis plus de 200 ans. Il est formé de membres du Gewandhausorchester Leipzig et a accueilli plus de 200 musiciens à ce jour. Le Gewandhaus-Quartett est actuellement composé de Frank Michael Erben (premier violon), Conrad Suske (deuxième violon), Volker Metz (alto), Jürnjakob Timm (violoncelle) et Steffen Adelmann (contrebasse).
06:21
Rimsky-Korsakov - The Tale of Tsar Saltan Suite
Le chef d’orchestre et pianiste russe Mikhail Pletnev dirige l’Orchestre national russe dans une performance consacrée au compositeur Rimski-Korsakov. Le programme comprend des pièces tirées des opéras La légende de la ville invisible de Kitège et de la demoiselle Fevronia et Le conte du tsar Saltan, qui comprend notamment le célèbre interlude Le vol du bourdon. Enregistré au centre de concert Tchaïkovski de la Société philharmonique russe en 2017. Réalisé par Elena Schnaptchits.
06:43
J. S. Bach : Messe en si mineur, BWV 232
Dans ce concert, Herbert Blomstedt dirige l’orchestre et le chœur du Gewandhaus pour la dernière fois à titre de directeur musical des ensembles, dans le cadre du Bachfest de Leipzig, en 2005. Après sept merveilleuses années, le maestro fait ses adieux à Leipzig en dirigeant la Messe en si mineur (BWV 232) de Bach, l’une des plus grandes œuvres de musique sacrée jamais composées. Les solistes sont Ruth Ziesak (soprano), Anna Larsson (alto), Christoph Genz (ténor) et Dietrich Henschel (basse). Cette messe, qui forme le cadre musical de l’Ordinarium Missae – ou Ordinaire de la Messe latine –, est l’une des dernières pièces achevées par Bach avant sa mort, en 1750. Blomstedt signe une exécution de l’œuvre de haut niveau, qui déborde de vie. Depuis 1999, le Bachfest de Leipzig est considéré comme le plus important festival international célébrant la musique de Bach.
08:40
IVC 2021 - Demi-finale: Finzi, Duparc et autres
Le ténor Ilja Aksionov (Lituanie, 1996) et le pianiste Gustas Raudonius (Lituanie, 1996) interprètent Het goud van Vermeer de Bart Visman; « As I lay in the early sun » tirée de Oh fair to see, op. 13b, de Gerald Finzi; Extase d’Henri Duparc; Paysage sentimental, L. 55, de Claude Debussy; « Mausfallensprüchlein » tirée de Sechs Lieder de Hugo Wolf; « Krysolov » tirée des Six Romances, op. 38, de Sergueï Rachmaninov; Rastlose Liebe, op. 5, no 1, D. 138, de Franz Schubert; et De klare dag, RC 4, d’Alphons Diepenbrock dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
09:04
Modena - The Belcanto School
This documentary by Mark Perna shows the training and professional growth actions for opera singers, the promotion and enhancement of the cultural offer of the city and province of Modena and the maintenance and development of the Modenese musical tradition in the field of opera.
10:00
Naples, ville des claviers: Giovanni Maria Trabaci
Même s’il n’a pas complètement été oublié, Giovanni Maria Trabaci n’est pas un nom très connu de nos jours. À tort, car ce virtuose de l’orgue productif a écrit non seulement une tonne de musique vocale, mais aussi plus de 150 compositions pour le clavier. Avec son chromatisme audacieux et ses structures thématiques expérimentales, ce répertoire pointe résolument dans la direction de Frescobaldi. L’artiste en résidence du festival, Marco Mencoboni, a sélectionné les œuvres les plus audacieuses de Trabaci.
10:58
Diriger Mahler
Ce documentaire aux images magnifiques met en lumière l’interprétation des compositions de Gustav Mahler qu’on faite les chefs d’orchestre Bernhard Haitink, Ricardo Chailly, Riccardo Muti, Claudio Abbado et Sir Simon Rattle. Par le biais d’entretiens, ceux-ci expliquent ce qu’ils pensent de l’œuvre de Mahler. Ce film de Frank Scheffer inclut des répétitions et des performances de l’Amsterdam Concertgebouw et des orchestres philharmoniques de Berlin et de Vienne lors du grand Mahler Festival, organisé en mai 1995 au Concertgebouw d’Amsterdam. D’après les grands orchestres et ceux qui les dirigent, l’œuvre offre de nouvelles perspectives importantes sur le travail de Malher qui le resituent au sein de l’âge moderne.
12:11
Brahms - Symphonie n° 4 en mi mineur, op. 98
Les Dissonances est un collectif artistique fondé par le violoniste David Grimal en 2004. L’ensemble sans chef d’orchestre est composé de musiciens issus des plus grandes scènes européennes, de solistes internationaux et de jeunes talents prometteurs. Ici, Les Dissonances interprète la Symphonie no 4 en mi mineur, op. 98, de Johannes Brahms. Brahms a achevé sa dernière symphonie en 1885, et en a dirigé la première en octobre de la même année, dans la ville allemande de Meiningen. Le mouvement final de la Symphonie no 4 est une chaconne, une variation classique qui reflète la fascination du compositeur envers la musique baroque. Ce mouvement s’ouvre avec un thème à huit mesures emprunté de la cantate Nach dir, Herr, verlanget mich, BWV 150, de J. S. Bach, et se poursuit par une série de variations présentant le même motif de basse. Cette performance a été enregistrée à la Philharmonie de Paris, en France, en 2014.
12:51
Beethoven - Concerto pour piano no 3, op. 37
Pour célébrer son 65e anniversaire en 2007, le pianiste Daniel Barenboim s’est offert le cycle des concertos pour piano de Ludwig van Beethoven. Enregistré en direct du Klavier-Festival Ruhr, en Allemagne, en mai 2007, ce concert témoigne d’une lecture très personnelle et inhabituelle de la musique de Beethoven, et du dévouement de longue date de Barenboim envers le compositeur. Les chefs-d’œuvre de Beethoven sont au cœur du répertoire de Barenboim depuis le début de sa carrière. Simultanément maestro et pianiste, il dirige ici la Staatskapelle Berlin dans une performance du Concerto pour piano no 3 en do mineur, op. 37. Comme les deux autres œuvres majeures du compositeur, le Symphonie no 5 et la Sonate pour piano no 8, dite « Pathétique », ce concerto pour piano est écrit en do mineur, ce qui contribue au caractère orageux de la pièce.
13:32
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Simone McIntosh
La mezzo-soprano Simone McIntosh (Canada, 1991) interprète « Ah scostati! … Smanie implacabili » de l’opéra Così fan tutte de Wolfgang Amadeus Mozart; « Morgen » des 4 Lieder (op. 27) de Richard Straus; et « Dieu! Que viens-je d’entendre? », tiré de l’opéra Béatrice et Bénédict d’Hector Berlioz, lors des demi-finales du volet Aria du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Elle est accompagnée de l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Jacques Lacombe. Cette performance a été captée à la Maison symphonique de Montréal.