Passions pascales
10 à 13 de avril
Écouter les passions de J. S. Bach le Vendredi saint est l’une des plus grandes traditions en musique classique depuis des siècles. Ce Vendredi saint, Stingray Classica diffusera des interprétations de la Passion selon saint Matthieu (BWV 244) et de la Passion selon saint Jean (BWV 245), deux des plus fameuses passions de Bach. En après-midi, la célèbre fondation Gulbenkian offrira en primeur une performance de la Passion selon saint Matthieu, tandis qu’en soirée, sir Simon Rattle occupera le devant de la scène avec l’extraordinaire Orchestre philharmonique de Berlin pour interpréter la Passion selon saint Jean. Si vous manquez la diffusion de vendredi, assurez-vous de regarder samedi la performance de la Passion selon saint Jean par les célèbres spécialistes de la musique baroque du Bach Collegium Japan dirigés par Masaaki Suzuki. Le dimanche, Stingray Classica présentera une autre primeur, soit la perle pascale moins connue qu’est la Passion selon Brockes de Georg Philipp Telemann.
Bach - Passion selon saint Matthieu, BWV 244
Vendredi saint | 14H00
Lors de ce concert, l’Orchestre Gulbenkian du Portugal interprète la célèbre Passion selon saint Matthieu de Bach sous la direction du chef d’orchestre suisse Michel Corboz, avec les excellents chanteurs du Chœur Gulbenkian et la chorale d’enfants Coro Infantil da Universidade de Lisboa. Les solistes sont Sandrine Piau (soprano), Carlos Mena (contre-ténor), Vincent Lièvre-Picard (l’évangéliste), Christophe Genz (ténor), André Baleiro (le Christ) et Peter Harvey (basse). L’illustre œuvre a connu sa première le Vendredi saint de 1727, à l’église Saint-Thomas de Leipzig, Allemagne de l’Est. Depuis, elle est devenue une composition essentielle dans les répertoires de Pâques.
Bach - Passion selon saint Jean
Vendredi saint | 21H00
Sir Simon Rattle dirige le merveilleux Berliner Philharmoniker dans une interprétation de la splendide Passion selon saint Jean de Jean-Sébastien Bach. Les solos sont interprétés par les chanteurs de renommée mondiale Juliane Banse, Michael Chance, Ian Bostridge, Rainer Trost et Thomas Quasthoff, qui sont accompagnés pour l’occasion du célèbre ensemble RIAS Kammerchor. Cette œuvre basée sur l’Évangile de Jean a été composée par Bach lors de sa première année à titre de cantor de Leipzig, et a été présentée pour la première fois le Vendredi saint de l’année 1724. Cette pièce se distingue par ses majestueux chœurs d’ouverture et de clôture, et par le magnifique acte réservé à la mort de Jésus. La musique de Bach déborde d’émotions en raison du contraste entre la délicatesse des solos et l’intensité des chœurs.
Bach – Passion selon Saint Jean
Samedie, le 11 avril | 14H00
Le chœur et l’orchestre du Bach Collegium Japan – une nouvelle étoile montante au firmament de la musique baroque – exécutent la « Passion selon Saint Jean » de Johann Sebastian Bach. Masa’aki Suzuki, un ancien étudiant de Ton Koopman, dirige un petit ensemble d’environ 50 musiciens, comme il était d’usage à l’époque de Bach. Enregistré en direct au Suntory Hall à Tokyo, Japon. Interprètes: Gerd Tuerck, Stephan MacLeod, Chiyuki Urano, Miduri Suzuki, Robin Blaze.
Mahler - Symphonie nº. 2
Samedie, le 11 avril | 21H00
Bernhard Haitink dirige l’Orchestre philharmonique de Berlin et le Chœur Ernst Senff dans cette performance de la Symphonie no 2 de Gustav Mahler donnée à la Philharmonie de Berlin, en 1992. Le chœur final de l’imposante Symphonie no 2 sait émouvoir ses auditeurs à coup sûr. Le caractère épique de l’œuvre est non seulement dû à la taille impressionnante de l’orchestre et à l’usage d’un orgue et d’un soliste, mais également aux thèmes de la vie et de la mort qui y sont abordés. Les mélomanes avertis y reconnaîtront peut-être quelques lieder de la collection de pièces Knaben Wunderhorn, composée en début de carrière par Mahler. Les solistes sont Sylvia McNair (soprano) et Jard van Nes (contralto).
Telemann - Passion selon Brockes, TWV 5:1
Dimanche, le 12 avril | 10H00
David Rabinovich dirige l’Apollo Ensemble lors de cette performance de la Passion selon Brockes, TWV 5:1, de G. Ph. Telemann. Les solistes sont Renate Arends et Elvire Beekhuizen (sopranos), Franske van der Wiel et Nicola Wemyss (altos), Falco van Loon et Pablo Gregorian (ténors) ainsi que Michiel Meijer et Andrew Hopper (basses). Capté à l’église Oudshoornse Kerk d’Alphen aan de Rijn (Pays-Bas) en 2019. En 1712, Barthold Heinrich Brockes a écrit un libretto magistral à propos des souffrances de Jésus. Situant le public au beau milieu du récit, Telemann donne encore plus de poids au côté dramatique de cette histoire de souffrance grâce à sa musique inhabituellement émotive et grandiose pour l’époque, qui emploie même des cors naturels. Les huit chanteurs interprètent chacun des personnages de l’histoire, comme Jésus, Marie, Pierre ou Caïphe, ainsi que les jugements. Il en résulte une performance incroyablement vivante et excitante que le public n’est pas près d’oublier.
Bach – Passion selon Saint Jean
Lundi, le 13 avril | 14H00
Le chœur et l’orchestre du Bach Collegium Japan – une nouvelle étoile montante au firmament de la musique baroque – exécutent la « Passion selon Saint Jean » de Johann Sebastian Bach. Masa’aki Suzuki, un ancien étudiant de Ton Koopman, dirige un petit ensemble d’environ 50 musiciens, comme il était d’usage à l’époque de Bach. Enregistré en direct au Suntory Hall à Tokyo, Japon. Interprètes: Gerd Tuerck, Stephan MacLeod, Chiyuki Urano, Miduri Suzuki, Robin Blaze.
Bach - Passion selon saint Matthieu, BWV 244
Lundi, le 13 avril | 21H00
Lors de ce concert, l’Orchestre Gulbenkian du Portugal interprète la célèbre Passion selon saint Matthieu de Bach sous la direction du chef d’orchestre suisse Michel Corboz, avec les excellents chanteurs du Chœur Gulbenkian et la chorale d’enfants Coro Infantil da Universidade de Lisboa. Les solistes sont Sandrine Piau (soprano), Carlos Mena (contre-ténor), Vincent Lièvre-Picard (l’évangéliste), Christophe Genz (ténor), André Baleiro (le Christ) et Peter Harvey (basse). L’illustre œuvre a connu sa première le Vendredi saint de 1727, à l’église Saint-Thomas de Leipzig, Allemagne de l’Est. Depuis, elle est devenue une composition essentielle dans les répertoires de Pâques.