Premières du London Symphony Orchestra
Les samedis d'octobre
Lors de trois samedis soir d’octobre, à 21 h, Stingray Classica présente en première des prestations merveilleuses du London Symphony Orchestra (LSO). Le 4 octobre, Jonathon Heyward dirige le LSO dans une performance de la Symphonie no 9 en mi mineur, dite « du Nouveau Monde », d’Antonín Dvořák. Dvořáka composé sa célèbre symphonie lors de son séjour aux États-Unis, d’où son surnom. Le 11 octobre, le LSO interprète d’autres œuvres de Dvořák, cette fois sous la baguette de Sir Simon Rattle : les endiablées Danses slaves nos 1-8, op. 46, et la Danse slave no 7, op. 72. À l’origine, Dvořák a composé seize danses folkloriques pour piano à quatre mains, qu’il a publiées en deux séries : l’opus 46 en 1978, et l’opus 72 en 1886. Pour conclure, le 18 octobre, Robin Ticciati dirige le LSO et l’altiste Antoine Tamestit le temps d’une performance du Concerto pour alto de William Walton. Cette pièce, dirigée par le compositeur britannique lui-même lors de sa première à Londres, en 1929, a été reçue favorablement par le public et a permis à Walton de se tailler une place parmi les figures de proue de la musique britannique. Le programme du concert se termine avec la Symphonie no 4 en mi mineur de Johannes Brahms. Achevée en 1885, la dernière symphonie de Brahms affiche un caractère sombre. Le compositeur en a lui-même dirigé la première dans la ville allemande de Meiningen en octobre de la même année.
Heyward dirige la Symphonie no 9 de Dvořák
Samedi 4 octobre | 21h00
Le chef d’orchestre américain Jonathon Heyward fait ses débuts à la tête du London Symphony Orchestra avec une performance de la Symphonie no 9 en mi mineur d’Antonín Dvořák. Composée pendant le séjour de Dvořák aux États-Unis, la « Symphonie du Nouveau Monde » marie avec brio la chaleur des rythmes de la Bohème et la tradition musicale américaine. Ce chef-d’œuvre hautement expressif et mélodique figure parmi les symphonies les plus populaires du répertoire classique. Cette performance a été enregistrée à LSO St. Luke’s, à Londres, le 30 septembre 2020.
Dvořák - Danses slaves, op. 46 (nos 1 à 8)
Samedi 11 octobre | 21h00
Sir Simon Rattle dirige le London Symphony Orchestra dans les énergiques Danses slaves d’Antonín Dvořák, Op. 46 (n° 1 à 8). Les Danses slaves sont pleines de surprises : dès leur composition, ces 16 danses folkloriques ont apporté un immense succès à Dvořák. Composées à l’origine pour piano à quatre mains, elles prennent ici vie dans leur version orchestrale, interprétée avec énergie par le London Symphony Orchestra. Cette performance haute en couleur a été enregistrée à St. Luke’s, Londres, le 23 septembre 2020.
Dvořák - Danse slave n° 7, op. 72
Samedi 11 octobre | 21h40
Sir Simon Rattle dirige le London Symphony Orchestra dans une performance de la Danse slave no 7 en do majeur, op. 72, d’Antonín Dvořák. À l’origine, Dvořák a composé seize danses folkloriques pour piano à quatre mains, qu’il a publiées en deux séries : l’opus 46 en 1978, et l’opus 72 en 1886. La Danse slave no 7 est tirée de la seconde série. Pièce la plus dynamique de la série, elle s’inspire d’une danse folklorique serbe, le kolo. Cette performance a été enregistrée au Barbican Hall de Londres, le 6 janvier 2022.
Walton Concerto pour alto & Brahms Symphonie no 4
Samedi 18 octobre | 21h00
Robin Ticciati dirige le London Symphony Orchestra dans une interprétation de la Symphonie n° 4 de Brahms, tandis qu’Antoine Tamestit poursuit son Portrait d’Artiste avec le Concerto pour alto de Walton – une musique née de la jeunesse et de la maturité, mais unie par la passion. Lorsque le jeune William Walton présenta son Concerto pour alto en 1927, ce fut une sensation à travers l’Europe : un compositeur dans la vingtaine, redonnant vie à un instrument négligé avec une imagination et une puissance sans précédent. La Quatrième Symphonie de Brahms fut quant à elle sa dernière – mais il ne s’effaçait pas en douceur, chaque note y brûle d’un feu créateur. Ce concert réunit le génie de la jeunesse et une musique forgée dans une profonde expérience de vie. Au centre de tout cela se trouve le virtuose de l’alto Antoine Tamestit, renouvelant son partenariat artistique avec le chef d’orchestre Robin Ticciati. Ce concert a été enregistré le 14 octobre 2021.