00:00
Handel - Agrippina
La petite ville allemande de Schwetzingen, située à proximité de Heidelberg, possède un célèbre palais doté de magnifiques jardins, qui ne sont pas sans rappeler ceux de Versailles. Tous les printemps, le palais accueille le festival de Schwetzingen, qui commande chaque année la création d’un opéra à petite échelle pour son splendide théâtre rococo, construit en 1752. Agrippina est un brillant opéra composé par George Frideric Händel en début de carrière, alors qu’il n’avait que 24 ans. Premier grand succès d’Händel, Agrippina est une œuvre rafraîchissante, exubérante et inventive, dont le livret a été conçu par le cardinal Vincenzo Grimani, l’un des meilleurs librettistes avec lesquels Händel a travaillé. La mise en scène de cette version d’Agrippina présentée sur les ondes de Stingray Brava est dirigée par le chef d’orchestre Arnold Östman, un éminent spécialiste de la musique des 17e et 18e siècles. L’ensemble London Baroque accompagne Barbara Daniels, Janice Hall et David Kuebler dans cette production élégante et colorée signée Michael Hampe, qui met magnifiquement en scène les intrigues perfides et la soif de pouvoir d’Agrippina la Jeune, et les luttes intestines de la Rome classique.
02:34
A Night in Vienna
A Night in Vienna recrée la beauté et l'atmosphère des spectacles de bal du 19ème siècle de Vienne. Dans le cadre magnifique de la Hofburg à Vienne, l'orchestre Wiener Akademie, sous la direction d'Alfred Eschwe, joue les favoris de la famille Strauss et de Joseph Lanner, dont « Blue Danube Waltz », « Tritsch Tratsch Polka » et « Radetzky March ». Autrefois, la résidence des souverains Habsbourg, la Hofburg de Vienne contenait les appartements d'état et les résidences de l'empereur François-Joseph et de l'impératrice Elisabeth. La soliste vedette est la diva d'opéra Lesley Garrett, la soprano la plus populaire de Grande-Bretagne. L'esprit de l'ère Strauss est illustré par des danseurs de valse. A Night in Vienna propose des spectacles de danse en costumes historiques et un cadre magnifique qui vous ramène à la vieille Vienne. Le concert a eu lieu en 2004 et est dirigé par David Amphlett.
04:04
How to get out of the Cage - A year with John Cage
Réalisé par le cinéaste primé Frank Scheffer, le fascinant documentaire How to get out of the Cage (2012) dresse un portrait intimiste de John Cage (1912-1992), l’un des plus importants compositeurs du 20e siècle. Entre 1982 et 1992, Scheffer a collaboré avec Cage à plusieurs reprises, ce qui lui a permis de créer des archives de documents audiovisuels comprenant entrevues, concerts et images de divers endroits liés à la vie et à l’œuvre du compositeur. Dans toutes ses œuvres sur Cage, Scheffer fait appel à un manuel chinois ancien appelé Yi Jing (qui signifie Classique des changements), comme l’a souvent fait Cage lui-même dans ses compositions. Mais plutôt que de recourir à des opérations aléatoires, Scheffer a monté son film de la manière habituelle, qui est basée sur le choix.
05:00
Scriabine - Prométhée ou le Poème du feu, op. 60
Le chef d’orchestre Mikhail Pletnev dirige l’Orchestre national russe et le Chœur synodal de Moscou lors d’un concert du 9e Grand festival de l’Orchestre national russe. L’orchestre débute par une interprétation de la suite musicale du ballet Daphnis et Chloé de Ravel. Lucas Debargue est le pianiste soliste dans Prométhée : Le poème du feu, op. 60, de Scriabnine : un poème symphonique pour piano, orchestre, chœur et clavier à lumières (« chromola »). Le clavier à lumières est un instrument de musique inventé par Scriabine pour être utilisé dans cette œuvre. Une seule version a été construite pour une exécution de la pièce à New York, en 1915. En bis, Debargue interprète la Gnossienne no 1 de Satie. Enregistré au Tchaikovsky Concert Hall, à Moscou, en 2018.
05:25
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Lauren Margison
La soprano Lauren Margison (Canada, 1992) interprète « Come Scoglio » de l’opéra Così fan tutte de Wolfgang Amadeus Mozart; « Signore, ascolta » de l’opéra Turandot de Giacomo Puccini; et « Měsíčku na nebi hlubokém », extrait de l’opéra Rusalka d’Antonín Dvořák, lors des demi-finales du volet Aria du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Elle est accompagnée de l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Jacques Lacombe. Cette performance a été captée à la Maison symphonique de Montréal.
05:43
Chopin - Nocturnes op. 62
Roberto Prosseda (1975) interprète la Sonate pour piano no 5 de Mozart (KV. 283) et Quatre impromptus, op. 90, de Franz Schubert, pour terminer avec Chopin et les défis techniques de Ballade no 4, op. 52. Surtout reconnu pour son interprétation d’œuvres récemment découvertes ayant été créées par Mendelssohn, Prosseda a enregistré une série de neuf CD pour Decca portant sur les compositions pianistiques de ce dernier. Depuis 2012, Prosseda livre aussi des conférences-concerts avec le pianiste robot TeoTronico, sous la forme de spectacles éducatifs ou pour toute la famille, afin de démontrer les différences entre la production littérale de la musique et son interprétation humaine.
06:00
Hunting Brass
Le German Brass est l’un des ensembles de cuivres les plus originaux au monde. Ce groupe de musiciens de talent interprète des arrangements de pièces classiques, des versions dansantes de standards et des airs populaires témoignant d’un esprit musical exceptionnel. Inspiré d’un spectacle mouvementé présenté par l’ensemble, le film Hunting Brass: A Musical Joke brosse un portrait coloré du German Brass : lors d’une répétition, ses musiciens sont soudainement confrontés à des doubles qui volent leurs instruments et forment leur propre un orchestre déjanté!
06:44
Schubert - Symphonie no 8 en si mineur, D. 759
Les Dissonances est un collectif artistique créé par le violoniste David Grimal en 2004. L’ensemble sans chef d’orchestre est composé de musiciens issus des plus grandes scènes européennes, de solistes internationaux et de jeunes talents prometteurs. Ici, Les Dissonances présente la Symphonie no 8 en si mineur, D. 759, de Franz Schubert. Schubert a commencé cette œuvre en 1822, mais en a seulement achevé les deux premiers mouvements, d’où son surnom de Symphonie inachevée. Le premier mouvement, l’allegro moderato, affiche des couleurs sombres et mystérieuses, qui offrent un contraste saisissant au magnifique deuxième mouvement, l’andante con moto en mi majeur. Schubert n’a composé que quelques mesures du troisième mouvement, un scherzo, en partition complète. Nul ne sait pourquoi le compositeur n’a jamais terminé cette symphonie, mais plusieurs théories circulent. Malgré tout, cette pièce figure parmi les compositions les plus populaires de Schubert. Cette performance a été enregistrée à la Cité de la musique de Paris, en France, en 2013.
07:08
Lucerne Festival - Abbado conducts Mahler No. 1
Claudio Abbado dirige l’Orchestre du Lucerne Festival dans cette interprétation de la Symphonie no 1 de Gustav Mahler. Le motif principal de cette symphonie, « Comme un bruit de la nature », a donné à l’édition 2009 du Lucerne Festival son thème central. Aux yeux de Mahler, la nature et l’art ne sont pas en opposition; plutôt, il croit que l’un forme l’autre, en symbiose. Dans le cadre de cette performance mémorable, une invitée de marque s’est jointe à Abbado et à l’orchestre. La pianiste chinoise Yuja Wang, âgée de 22 ans, y interprète le Concerto pour piano no 3 de Sergei Prokofiev. Wang fait une entrée remarquée sous les feux des projecteurs et fait étalage de toute l’ampleur de son talent. Le concerto pour piano qu’elle interprète demande non seulement lyrisme et intimité, mais également une bonne dose de brillance et de virtuosité.
08:42
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Hugo Laporte
Le baryton Hugo Laporte (Canada) interprète « Mein Sehnen, mein Wähne » de l’opéra La ville morte d’Erich Wolfgang Korngold; « Ô sainte médaille… Avant de quitter ces lieux » de l’opéra Faust par Charles Gounod; et « Son io, mio Carlo... Per me giunto... O Carlo, ascolta... Io morrò », tiré de l’opéra Don Carlo de Giuseppe Verdi, lors des demi-finales du volet Aria du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Il est accompagné de l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Jacques Lacombe. Cette performance a été captée à la Maison symphonique de Montréal.
09:01
À la découverte de chefs-d’œuvre:Symph fantastique
Les vingt volets de la série « À la découverte de chefs-d’œuvre » constituent des introductions audiovisuelles aux chefs-d’œuvre de la musique classique. Les introductions permettent au téléspectateur d’apprécier les plus belles compositions, depuis le baroque jusqu’à l’époque moderne, sous un jour totalement nouveau. Des extraits de partitions et des explications d'experts aident le téléspectateur à suivre les motifs et rythmes et à comprendre la structure de l’œuvre. Ce volet présente la Symphonie fantastique d’Hector Berlioz, qui est largement considérée comme l'une des œuvres les plus importantes et les plus représentatives du début du romantisme. De par sa nature hallucinatoire et onirique, Leonard Bernstein l'a assimilée à la première expédition musicale psychédélique. Le musicologue allemand Wulf Konold évoque l'idée qui a inspiré Berlioz et explique sa réalisation au sein de cette œuvre fascinante.
09:30
Liszt – Aïda (de Paraphrase de l’opéra de Verdi)
Les œuvres pour piano de Franz Liszt peuvent en gros être divisées en deux catégories : les œuvres « originales » et les paraphrases et fantaisies sur des œuvres d’autres compositeurs.Dans cette pièce, il a adapté « Rigoletto », l’un des opéras les plus dramatiques de Verdi. Plusieurs morceaux de choix de cet opéra reviennent dans cette pièce. Entout, Liszt a adapté trois opéras de Verdi pour piano (« Rigoletto », « Ernani » et « Il Trovatore ») pour le pianiste et chef d’orchestre Hans von Bülow qui a donné une série de concerts à Berlin. De ces arrangements pour piano, Liszt a voulu en faire des pièces de spectacle, adaptées aussi bien au son qu’à l’expression de cet instrument, et il y a certainement réussi. Dans cette émission : la « Danse sacrée » et le « Duo final » de « Aïda ».
10:02
La voix du violon
Comment décrire le lien intime qui unit le musicien et son instrument? Le violoniste de renommée mondiale Frank Peter Zimmerman parle de son Stradivarius de 1711, « Lady Inchiquin », comme de l’« amour de sa vie », mais que faut-il pour qu’un morceau de bois accède à ce statut privilégié? Après avoir dû rendre son instrument bien-aimé, qui appartenait à West LB, Zimmerman s’est tourné vers le luthier Martin Schleske, considéré par plusieurs comme un « Stradivari du 21e siècle ». Ce documentaire relie le récit de séparation et de réunion de Zimmerman à des démonstrations en coulisses du travail de Schleske, qui retracent la vie du violon de l’atelier jusqu’à la salle de concert.
10:55
Brahms - 3 sonates pour violon, Op. 78, 100 et 108
Lors de ce splendide concert de 2013 à l’église de Verbier, en Suidde, le violoniste grec Leonidas Kavakos et la pianiste chinoise Yuja Wang s’unissent pour interpréter trois sonates de Johannes Brahms. Leonidas Kavakos est devenu célèbre en 1985, lorsqu’il est devenu le plus jeune musicien à remporter le premier prix du prestigieux concours Sibelius. Avec Yuja Wang, une artiste qui s’est elle aussi illustrée dès le plus jeune âge, il forme ce duo de maîtres consacré à l’interprétation de musique de chambre. Le programme comprend la Sonate pour piano et violon no 1 en sol majeur, op. 78, aussi surnommée « Regensonate », et la Sonate pour piano et violon no 2 en la majeur, op. 100, surnommée « Thuner-Sonate », un portrait des paysages paisibles du lac de Thoune, en Suisse. Il se conclut de façon enflammée et passionnée avec la Sonate pour piano et violon no 3 en ré mineur, op. 108.
12:17
Beethoven - Symphonie no 1 en do majeur, op. 21
Le chef d’orchestre suisse Philippe Jordan et l’Orchestre de l’Opéra national de Paris ont enregistré le cycle complet des symphonies de Ludwig van Beethoven entre 2014 et 2015. Dans cette performance, Jordan dirige la Symphonie no 1 en do majeur, op. 21, de Beethoven. Cette pièce témoigne non seulement de la loyauté du compositeur envers le modèle des symphonies tardives de Joseph Haydn et de Wolfgang Amadeus Mozart, mais également de son désir de se distinguer de ses prédécesseurs. Par exemple, l’œuvre s’ouvre avec une introduction lente qui évite de définir la tonalité de la pièce, ce qui contribue à désorienter l’auditeur. Au rang des particularités de l’œuvre, on note également la présence inhabituellement marquée des bois, et le troisième mouvement qui, bien qu’indiqué comme menuet, affiche plutôt le caractère d’un scherzo. Cette performance a été enregistrée à l’Opéra Bastille de Paris, en France, en 2014.
12:48
Villa-Lobos - Quatuor à cordes no 6
L’ensemble Quarteto Radamés Gnattali interprète le Quatuor à cordes no 6 d’Heitor Villa-Lobos. Ce quatuor composé de Carla Rincón (violon), Francisco Roa (violon), Fernando Thebaldi (alto) et Hugo Pilger (violoncelle) a été fondé en 2006 et se spécialise dans la musique brésilienne et les activités éducatives. Son enregistrement de la série complète des quatuors à cordes de Villa-Lobos est une réussite majeure qui a été saluée par la presse musicale internationale. Heitor Villa-Lobos est peu connu à l’extérieur de l’Amérique latine, si ce n’est que pour ses Bachianas brasileiras. Or, ce compositeur, chef d’orchestre et éducateur tenu en haute estime dans son Brésil natal a également composé des opéras, des symphonies, des concertos, des œuvres pour piano et chœur, ainsi que 17 quatuors à cordes. Ce concert a été enregistré au Palácio do Catete, dans la ville brésilienne de Rio de Janeiro.
13:19
Mozart - Sonata pour piano no 13, KV 333
Roberto Prosseda (1975) interprète la Sonate pour piano no 5 de Mozart (KV. 283) et Quatre impromptus, op. 90, de Franz Schubert, pour terminer avec Chopin et les défis techniques de Ballade no 4, op. 52. Surtout reconnu pour son interprétation d’œuvres récemment découvertes ayant été créées par Mendelssohn, Prosseda a enregistré une série de neuf CD pour Decca portant sur les compositions pianistiques de ce dernier. Depuis 2012, Prosseda livre aussi des conférences-concerts avec le pianiste robot TeoTronico, sous la forme de spectacles éducatifs ou pour toute la famille, afin de démontrer les différences entre la production littérale de la musique et son interprétation humaine.
14:00
Legato - World of the Piano
Une nouvelle génération de pianistes passionnés par la virtuosité et animés par la soif d’enrichir le répertoire provoque une « renaissance du piano ». En plus des chefs-d’œuvre classiques, ils interprètent des morceaux peu joués et des compositeurs inconnus. La série « Legato » permet au public de faire la connaissance de cette nouvelle génération. A travers ces portraits filmés, nous arrivons à connaître leur style, leurs méthodes et leurs objectifs personnels. Cet épisode est centré sur le pianiste russe Boris Berezovsky. Il joue des morceaux de Medtner (« Fairy Tales »), Llywelyn (« Mutata Consilia »), Beethoven (« Variations Diabelli »), Godowsky (« Alt Wien ») et Liadov (« Trois Préludes »).
15:45
Bach - Partita no 2 (BWV 1004)
L’illustre violoniste allemande Isabelle Faust interprète la Partita no 2 en ré mineur (BWV 1004) de J. S. Bach. L'œuvre fait partie des célèbres Sonates et partitas pour violon seul du compositeur (BWV 1001-1006). La Partita no 2 comprend quatre mouvements de danse, suivis du célèbre mouvement final intitulé Chaconne, une pièce monumentale du répertoire pour violon. Dans cette Chaconne, Bach présente un thème sur lequel il développe en continu une série de variations, explorant une gamme complexe de possibilités harmoniques. Faust livre une merveilleuse performance captée à l’église Saint-Thomas de Leipzig, en Allemagne, en 2020.
16:18
Ice Dance: Cendrillon (2008)
Les Imperial Ice Stars possèdent la réputation d’être la meilleure compagnie de patinage contemporain au monde. Leur production Swan Lake on Ice (2006) a été présentée devant plus d’un million de personnes dans 12 pays. Le public et la critique ont adoré, le spectacle étant chaque soir accueilli par une ovation. Cette version de Cendrillon par les Imperial Ice Stars se déroule en Sibérie, et le célèbre récit a été dynamisé et mis à jour par Tony Mercer, directeur artistique primé. Avec à nouveau des décors, des costumes et des éclairages magnifiques, Cinderella on Ice saura vous divertir à plusieurs niveaux. Une performance réalisée par 26 patineurs sur une trame musicale originale spécialement commandée pour l’occasion, enregistrée en direct en août 2008 à Melbourne, en Australie.
18:15
Villa-Lobos - Quatuor à cordes no 9
L’ensemble Quarteto Radamés Gnattali interprète le Quatuor à cordes no 9 d’Heitor Villa-Lobos. Ce quatuor composé de Carla Rincón (violon), Francisco Roa (violon), Fernando Thebaldi (alto) et Hugo Pilger (violoncelle) a été fondé en 2006 et se spécialise dans la musique brésilienne et les activités éducatives. Son enregistrement de la série complète des quatuors à cordes de Villa-Lobos est une réussite majeure qui a été saluée par la presse musicale internationale. Heitor Villa-Lobos est peu connu à l’extérieur de l’Amérique latine, si ce n’est que pour ses Bachianas brasileiras. Or, ce compositeur, chef d’orchestre et éducateur tenu en haute estime dans son Brésil natal a également composé des opéras, des symphonies, des concertos, des œuvres pour piano et chœur, ainsi que 17 quatuors à cordes. Ce concert a été enregistré au Theatro Municipal, dans la ville brésilienne de Rio de Janeiro.