00:00
Purcell - King Arthur
Hervé Niquet dirige le chœur et l'orchestre du Concert spirituel dans une version de King Arthur du Britannique Henry Purcell (1659-1695), présentée à l'Opéra national de Montpellier Languedoc-Roussillon en mars 2009. Les solistes sont Ana Marin Labin, Chantal Santon-Jeffery, Mélodie Ruvio, Mathias Vidal, Marc Mouillon et Joao Fernandes. King Arthur, sous-titré The British Worthy, est un semi-opéra en cinq actes - soit un opéra où les personnages principaux ne chantent pas, à moins d'être surnaturels ou pastoraux - présenté pour la première fois au Théâtre de Dorset Garden, à Londres, en 1691. L'intrigue s'intéresse aux batailles entre les Bretons du roi Arthur et les Saxons, plutôt qu'aux légendes de Camelot.
01:42
J. S. Bach : Messe en si mineur, BWV 232
Dans ce concert, Herbert Blomstedt dirige l’orchestre et le chœur du Gewandhaus pour la dernière fois à titre de directeur musical des ensembles, dans le cadre du Bachfest de Leipzig, en 2005. Après sept merveilleuses années, le maestro fait ses adieux à Leipzig en dirigeant la Messe en si mineur (BWV 232) de Bach, l’une des plus grandes œuvres de musique sacrée jamais composées. Les solistes sont Ruth Ziesak (soprano), Anna Larsson (alto), Christoph Genz (ténor) et Dietrich Henschel (basse). Cette messe, qui forme le cadre musical de l’Ordinarium Missae – ou Ordinaire de la Messe latine –, est l’une des dernières pièces achevées par Bach avant sa mort, en 1750. Blomstedt signe une exécution de l’œuvre de haut niveau, qui déborde de vie. Depuis 1999, le Bachfest de Leipzig est considéré comme le plus important festival international célébrant la musique de Bach.
03:39
The Boy with the Wig: Kids on Mozart
The boy with the Wig - Kids on Mozart illustre la fascination qu’ont les enfants devant l’œuvre de Mozart. Ce documentaire de 30 minutes cède la scène aux mélomanes en herbe : des garçons et des filles de huit à onze ans y relatent la vie de Mozart dans leurs propres mots. En résulte une version tantôt sérieuse, tantôt comique, mais toujours originale de la biographie du célèbre compositeur, offerte par un chœur de voix enfantines. Découvrez Wolfgang Amadeus Mozart à travers les yeux de la jeune génération.
04:08
Tchaïkovski - Symphonie no 1 en sol mineur, op. 13
Conrad van Alphen dirige Sinfonia Rotterdam lors d’une interprétation de la Symphonie no 1 en sol mineur (op. 13), surnommée « Rêves d’hiver », de Piotr Ilitch Tchaïkovski. Il s’agit de la première symphonie créée par le jeune compositeur à la suite de plusieurs œuvres orchestrales plus courtes. À l’époque, durant l’été, il avait montré une partition incomplète à ses anciens professeurs, Anton Rubinstein et Nikolai Zaremba, qui avaient beaucoup critiqué son travail. Après d’importantes modifications, la symphonie entière a été présentée en première en 1868. Toujours insatisfait du résultat, Tchaïkovski procède à de nouvelles révisions en 1874. En plus de la baptiser « Rêves d’hiver », le compositeur a également donné des titres descriptifs aux deux premiers mouvements. Cette interprétation a été captée au centre De Doelen de Rotterdam (Pays-Bas), en septembre 2022.
04:56
IVC 2021 - Finale: Diepenbrock, Fauré et autres
Le ténor Zhuohan Sun (Chine, 1993) et la pianiste Sara Pavlovic (Serbie, 1996) interprètent « Wanderlied », tirée de Kerner-Lieder, op. 35, de Robert Schumann; « Der Abend kommt gezogen », tirée de Drie ballades, op. 1, d’Alphons Diepenbrock; Prison, op. 83, no 1, de Gabriel Fauré; « Ganymed », tirée de Goethe-Lieder de Hugo Wolf; Nacht und Träume, D. 827, de Franz Schubert; « The Bridge in My Homeland » de Zaiyi Lu; « Mit Myrten und Rosen », tirée de Liederkreis, op. 24, de Schumann; « C », tirée des Deux poèmes de Louis Aragon, FP 122, de Francis Poulenc; et « Scheiden und Meiden », tirée de Lieder und Gesänge aus der Jugendzeit de Gustav Mahler dans le cadre de la ronde finale de l’édition 2021 du concours de chant annuel International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée sur les planches du théâtre Verkadefabriek de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
05:25
Schubert - Quatre impromptus, op. 90
Roberto Prosseda (1975) interprète la Sonate pour piano no 5 de Mozart (KV. 283) et Quatre impromptus, op. 90, de Franz Schubert, pour terminer avec Chopin et les défis techniques de Ballade no 4, op. 52. Surtout reconnu pour son interprétation d’œuvres récemment découvertes ayant été créées par Mendelssohn, Prosseda a enregistré une série de neuf CD pour Decca portant sur les compositions pianistiques de ce dernier. Depuis 2012, Prosseda livre aussi des conférences-concerts avec le pianiste robot TeoTronico, sous la forme de spectacles éducatifs ou pour toute la famille, afin de démontrer les différences entre la production littérale de la musique et son interprétation humaine.
06:00
Mozart – Quatuor à cordes no 14, « Le printemps »
Depuis le château de Rammenau, le Gewandhaus-Quartett interprète le Quatuor à cordes no 14 en sol majeur, K. 387 de Mozart. Composée à Vienne en 1782, cette pièce surnommée Le printemps est le premier des Quatuors Haydn, une suite de six quatuors à cordes composés par Mozart lors de ses premières années à Vienne en l’honneur de Joseph Haydn, considéré par plusieurs comme le père du quatuor à cordes. Fondé en 1808, le Gewandhaus-Quartett est le plus ancien quatuor au monde, se produisant sans interruption depuis plus de 200 ans. Il est actuellement composé de Frank Michael Erben (premier violon), Conrad Suske (deuxième violon), Volker Metz (alto), Jürnjakob Timm (violoncelle) et Steffen Adelmann (contrebasse).
06:32
Saint-Saëns - Intro et Rondo Capriccioso, Op. 28
Le Waldbühne de Berlin est l’un des plus grands et impressionnants amphithéâtres en plein air d’Europe : un décor parfait pour le concert annuel de fin d’année de l’Orchestre philharmonique de Berlin. Avec environ 22 000 spectateurs, ces concerts sont énormément populaires chez les mélomanes de la musique classique. En 2006, il y avait une petite touche néerlandaise : Neeme Järvi a dirigé les fameux musiciens berlinois en présence de la violoniste néerlandaise Janine Jansen. Au programme : Nikolaï Rimski-Korsakov - « Schéhérazade » ; Edvard Grieg - « Peer Gynt », Suite No. 1, Op. 46 (en partie) ; Carl Nielsen « Aladdin », Suite pour Orchestre Op. 34 (en partie) ; Camille Saint-Saëns - « Introduction et Rondo Capriccioso » ; Jules Massenet - « Méditation » pour violon et orchestre de l’opéra « Thaïs ».
06:42
Karl Jenkins - The Armed Man: A Mass for Peace
Dans le cadre de ce concert historique, Sir Karl Jenkins dirige le World Orchestra for Peace et quelque 2 000 chanteurs provenant de près de 30 pays à l’aréna Mercedes Benz de Berlin, le 2 novembre 2018. Les solistes sont Leah-Marian Jones, Yumeji Matsufuji, Pauline Rathmann, Amir Aziz, Krzysztof Wisniewski (violon) et Valentino Worlitzsch (violoncelle). The Armed Man: A Mass for Peace du compositeur gallois Sir Karl Jenkins est l’œuvre la plus souvent interprétée de tout compositeur vivant. Dans le cadre de la plus imposante mise en scène de l’œuvre jamais produite, la musique de Jenkins est superposée à des images d’archives qui renforcent la trame narrative de l’œuvre en décrivant la rumeur précédant le conflit, la guerre et ses conséquences. Projeté sur cinq écrans géants, le film crée une toile de fond poignante à la narration musicale, et offre au public une expérience multimédia puissante et riche en émotions.
07:52
IVC 2021 - Demi-finale: Duparc, Schumann et autres
Le baryton Geng Lee (Chine, 1994) et le pianiste Nils Basters (Allemagne, 1989) interprètent Chanson triste d’Henri Duparc; « Ein Jüngling liebt ein Mädchen » et « Am leuchtenden Sommermorgen » tirées de Dichterliebe, op. 48, de Robert Schumann; « Litany » tirée de Shadow of the Blues de John Musto; Het Goud van Vermeer de Bart Visman; « Hôtel » tirée de Banalités, FP 107, de Francis Poulenc; et « Ging heut’ Morgen über’s Feld » tirée de Lieder eines fahrenden Gesellen de Gustav Mahler dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
08:15
Documentaire 2017
Ce court documentaire suit les participants du 11e Concours international de piano Franz-Liszt, présenté au complexe TivoliVredenburg d’Utrecht, en 2017. Fondé en 1986 aux Pays-Bas, le concours présente, développe et promeut activement la prochaine génération de pianistes internationaux. Il est devenu l’une des principales portes d’entrée vers la scène musicale classique professionnelle pour les jeunes musiciens, et figure parmi les concours de piano les plus prestigieux du monde.
08:59
Saint-Saëns - Concerto pour piano no 2, op. 22
Le pianiste Mikhail Pletnev est accompagné par l’Orchestre national russe, sous la direction de Kirill Karabits, dans une performance du Concerto pour piano no 2, op. 22 de Saint-Saëns. Lors de la première de l’œuvre, en 1868, Saint-Saëns était lui-même au piano, sous la direction de maestro Anton Rubinstein. Ce concert enregistré à la Société philharmonique de Moscou dans le cadre de la neuvième édition du Grand festival de l’Orchestre national russe s’ouvre avec une performance du poème symphonique Rêves de Prokofiev.
10:03
Farina, Amodei - Sérénades et Cantates
Au 17e siècle, les Napolitains de la haute société se rassemblaient en masse pour assister aux Spassi di Posillipo, des festivals à ciel ouvert qui avaient lieu sur la côte. Les musiciens les plus célèbres y chantaient et y jouaient pour le public à bord de bateaux. En compagnie de l’ensemble néerlandais Odyssee, Andrea Friggi présente le résultat de ses recherches sur le répertoire de l’époque, et propose un programme regroupant des cantates et des sérénades d’Antonio Farina et de Cataldo Amodei, qui met en vedette la soprano italienne Raffaella Milanesi.
11:00
The Waltz King
Au début du 19e siècle, l’Europe a été prise d’assaut par une nouvelle tendance impossible à ignorer : la valse. L’histoire de la valse est indissociable de celle de la famille Strauss. Ce docudrame, présenté de manière divertissante par Lesley Garrett, relate leur histoire. Les compositeurs Strauss père et fils, qui ont tour à tour été surnommés « roi de la valse », étaient de grands rivaux dans leur vie privée. Strauss père, né en 1804, était un compositeur immensément populaire qui a transformé la valse d’une simple danse à un véritable phénomène culturel viennois. Or, sa réputation a été entièrement éclipsée par son fils aîné, qui a mené la valse à un tout autre niveau musical en composant notamment Le beau Danube bleu. Toutefois, Strauss fils a toujours eu l’impression d’évoluer dans l’ombre de son père. Lesley Garrett explore les origines de la valse – la musique, les pas de danse, les salles de bal et les costumes – en narrant en parallèle le conflit amer entre père et fils. Ce récit riche et captivant est illustré de manière somptueuse par la musique et la danse de l’époque, recrée dans le splendide palais Hofburg de Vienne.
12:00
Nino Rota – La notte di un nevrastenico
En 2017, le Reate Festival de Rieti, en Italie, a présenté deux courts opéras composés par Nino Rota. Principalement reconnu pour ses trames cinématographiques et ses fidèles collaborations avec Frederico Fellini, Francis Ford Coppola et Luchino Visconti, Rota a commencé à composer des musiques sacrées et des opéras lorsqu’il était très jeune. Il possédait un esprit libre, une créativité et une imagination lui permettant de créer son propre style; ce qu’il a fait en alliant la tradition des grands opéras italiens classiques de Rossini, Puccini et Verdi au langage musical contemporain, une démarche qui l’a distingué des autres compositeurs de son époque. La première de La notte di un nevrastenico s’est tenue à Piccola Scala en 1960, et le libretto est signé Riccardo Bacchelli. Il s’agit d’une brève farce avec une fin tragique inattendue. Cette version a été interprétée par le Reate Festival Orchestra sous la direction de Gabriele Bonolis.
12:41
PIAM - Demi-finale: Beethoven, Liszt et Chopin
L’héritage du réputé dénicheur de talents italien Antonio Mormone (1930-2017) se perpétue grâce au Premio Internazionale Antonio Mormone (PIAM), un concours de musique classique consacré à la relève. La première édition du concours, qui s’est déroulée dans diverses salles de Milan entre 2019 et 2021, était consacrée au piano. Suah Ye (Corée du Sud, 2000) y interprète le Sonate no 32 en do mineur, op. 111, de Ludwig van Beethoven; la Rhapsodie espagnole, S.254, de Franz Liszt; et l’Étude, op. 25, no 11, de Frédéric Chopin. Cette performance a été enregistrée à l’auditorium Giorgio Gaber de Milan, en décembre 2019.
13:26
IVC 2019 - Finale: Schubert, Wolf et al.
La soprano Erika Baikoff (États-Unis, 1994) et le pianiste Gary Beecher (Irlande, 1993) interprètent « Suleika I, Was bedeutet die Bewegung » (op. 14, no 1 – D. 720) et Die Blumensprache (op. 173, no 5 – D. 519) et Die Gebüsche (D. 646) de Franz Schubert; « Lied vom Winde » et « Der Knabe und das Immlein », tirés des Mörike-Lieder de Hugo Wolf; « Fleur jetée » des Quatre mélodies (op. 39) de Gabriel Fauré; « C », extrait des Deux poèmes de Louis Aragon (FP 122) par Francis Poulenc; « Les lilas qui avaient fleuri », tiré de Clairières dans le ciel par Lili Boulanger; « Oranje may-lied » de Johanna Bordewijk-Roepman; et « Eti letniye nochi » (Ces nuits d’été) des Douze romances (op. 14) de Sergei Rachmaninoff, lors de la finale du Concours vocal international 2019 – Duo de lied. Cette performance a été captée au Theater aan de Parade à Bois-le-Duc (‘s-Hertogenbosch), aux Pays-Bas.
14:07
Bellini - I puritani
I puritani, l’un des chefs-d’œuvre les plus créatifs et influents de Bellini, est un opéra bel canto qui révèle une écriture d’une incroyable beauté et d’une grande intensité dramatique. Campé en Angleterre, durant la guerre civile suivant le triomphe d’Oliver Cromwell, le récit contient des intrigues romantiques et politiques qui ont incité Bellini à composer une musique porteuse d’extase mélodique et de profondeur mélancolique. Le compositeur a aussi créé certains passages d’une virtuosité à couper le souffle, notamment la scène de folie d’Elvira. La production comprend toute la musique de la première parisienne de l’œuvre en 1835, interprétée au Staatsoper Stuttgart par le Staatsopernchor Stuttgart et le Staatsorchester Stuttgart, sous la direction de Manlio Benzi, en 2018.
17:19
Brahms - 3 sonates pour violon, Op. 78, 100 et 108
Lors de ce splendide concert de 2013 à l’église de Verbier, en Suidde, le violoniste grec Leonidas Kavakos et la pianiste chinoise Yuja Wang s’unissent pour interpréter trois sonates de Johannes Brahms. Leonidas Kavakos est devenu célèbre en 1985, lorsqu’il est devenu le plus jeune musicien à remporter le premier prix du prestigieux concours Sibelius. Avec Yuja Wang, une artiste qui s’est elle aussi illustrée dès le plus jeune âge, il forme ce duo de maîtres consacré à l’interprétation de musique de chambre. Le programme comprend la Sonate pour piano et violon no 1 en sol majeur, op. 78, aussi surnommée « Regensonate », et la Sonate pour piano et violon no 2 en la majeur, op. 100, surnommée « Thuner-Sonate », un portrait des paysages paisibles du lac de Thoune, en Suisse. Il se conclut de façon enflammée et passionnée avec la Sonate pour piano et violon no 3 en ré mineur, op. 108.
18:41
Lang Lang – The Third Dimension
Le pianiste chinois Lang Lang interprète certaines des plus grandes œuvres du répertoire pour piano au club Berghain de Berlin, en 2010. Le programme du concert comprend le premier mouvement de la Sonate pour piano no 23, op. 57, dite l’Appassionata de Beethoven, le precipato de la Sonate no 7 de Prokofiev, et l’évocation d’Iberia (livre 1), œuvre maîtresse d’Isaac Albéniz. Lang Lang clôt la soirée avec une version puissante de la Polonaise héroïque, op. 53 de Chopin.
19:12
Beethoven - Sonate pour piano, op. 109
Comment pouvons-nous pénétrer dans l’esprit créatif de Beethoven, tout particulièrement pour comprendre ce que signifiait la perte considérable de son ouïe lors des dernières années de sa vie? Le plus récent enregistrement des Sonates pour piano, opus 109, 110 et 111, de Beethoven par le pianiste Tom Beghin constitue une exploration artistique de la façon dont la musique du compositeur a été façonnée par l’environnement de travail qu’il a créé avec ses collègues et amis. Beghin interprète non seulement la trilogie de chefs-d’œuvre pianistiques sur une magnifique nouvelle réplique du piano Broadwood de Beethoven, mais il utilise également une reconstruction de la Gehörmaschine, soit la prothèse auditive qui était installée sur le piano du compositeur pour lui permettre de continuer de créer de la musique malgré le déclin de son audition. « Tu entends mieux lorsque tu places ta tête sous cette machine, n’est-ce pas? », a jadis demandé André Stein à Beethoven. Deux siècles plus tard, nous pouvons nous aussi placer notre tête sous la machine et nous demander : « Entendez-nous Beethoven différemment? » Beghin nous invite à pénétrer dans la machine, pour ressentir et entendre l’essence des vibrations exubérantes et irrésistiblement poétiques de Beethoven. Inside the Hearing Machine est une invitation au cœur du terrain de jeu multisensoriel d’un compositeur sourd pour qui la machine était plus qu’une prothèse auditive, et qui interagissait avec son instrument à l’aide de bien plus que le simple son.