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Gluck - Iphigénie en Tauride
Iphigénie en Tauride est un opéra tragique du compositeur allemand Christoph Willibald Gluck. Écrite pour la scène française, l’œuvre est présentée pour la première fois en 1779 à l’Académie royale de musique à Paris où elle connaît un vif succès. Il s’agit de l’un des « opéras réformés » de Gluck, dans lesquels le compositeur visait à ce que la musique entre au service des textes dramatiques et de leur expression. Le livret, conçu par Nicolas-François Guillard, est écrit d’après la tragédie éponyme de Claude Guimond de La Touche, elle-même inspirée du dramaturge de la Grèce antique Euripide. Après la guerre de Troie, Iphigénie, qui devait être sacrifiée par son père Agamemnon, est enlevée par Diane et emmenée à Tauride, où elle devient haute prêtresse de la déesse. Dans cette production, Diego Fasolis dirige l’Orchestre National des Pays de la Loire et le Chœur d’Angers Nantes Opéra. Parmi les solistes, comptons notamment Marie-Adeline Henry, Charles Rice, Sébastien Droy, Jean-Luc Ballestra et Élodie Hache. Cette prestation a été enregistrée au Grand Théâtre d’Angers, en France, en 2020.
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Bach - Concertos brandebourgeois
Pendant les années où Bach était au service de la cour du Prince Léopold de Köthen, il était à la tête de son propre orchestre et on lui demandait de composer beaucoup de musique instrumentale. Cela lui a donné l’occasion d’expérimenter de nouvelles techniques et de développer son propre style instrumental. Les six Concertos brandebourgeois font partie des chefs-d’œuvre qu’il a composés pour de petits ensembles. Avec cette performance d’une bonne humeur communicative, le Freiburg Baroque Orchestra démontre bien son grand professionnalisme et le plaisir que peuvent procurer des instruments d’époque. La décision de jouer sans chef d’orchestre est tout à fait délibérée, et respecte la tradition du 18e siècle.
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Gala Mozart à Prague
Présenté au somptueux théâtre des États de Prague, ce gala hommage est sans contredit l’un des moments forts de l’année Mozart, célébrée en 2006. Dirigé par Manfred Honeck, l’orchestre philharmonique de la République tchèque y interprète de splendides compositions de Mozart, qui présentent toutes un lien avec la ville de Prague en général, ou avec théâtre des États en particulier. Parmi ces compositions se trouve une version du Concerto pour clarinette, dont la première a été présentée dans la capitale tchèque en 1791, mettant en vedette la clarinettiste Sharon Kam. Bien entendu, la Symphonie de Prague est également au programme, tout comme l’ouverture de Don Giovanni, opéra dirigé par Mozart sur les planches de ce théâtre en 1787.
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Mozart - Concerto pour violon n° 4
Les Dissonances est un collectif artistique fondé par le violoniste David Grimal en 2004. L’ensemble sans chef d’orchestre est composé de musiciens issus des plus grandes scènes européennes, de solistes internationaux et de jeunes talents prometteurs. Grimal est ici accompagné par Les Dissonances pour interpréter comme soliste le Concerto pour violon no 4 en ré majeur, K. 218, de Wolfgang Amadeus Mozart. À l’exception du premier, tous les concertos pour violon de Mozart ont été composés en 1775, à l’époque où il était premier violon de l’Orchestre de la Cour de Salzbourg. De ces cinq concertos, le Concerto pour violon no 4 est sans doute le plus connu. Cette performance a été enregistrée à la Cité de la Musique de Paris, en France, en 2014.
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CMIM Piano 2024 - Demi-finales I: J. Izik-Dzurko
Le pianiste Jaeden Izik-Dzurko (Canada, 1999) se joint à l’ensemble du CMIM, composé de trois solistes de la section des cordes de l’Orchestre symphonique de Montréal, pour interpréter « Sostenuto assai – Allegro ma non troppo », le premier mouvement du Quatuor pour piano en mi bémol majeur, op. 47, de Robert Schumann. Cette performance a été présentée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal dans le cadre des demi-finales consacrées à la musique de chambre de l’édition piano 2024 du Concours musical international de Montréal (CMIM).
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Mozart - Concerto pour piano no 2, KV 491
Comme c’est le cas pour les opéras de Mozart, le Concerto pour piano no 2, KV 491 présente une charge dramatique intense du début à la fin, et une structure harmonique rappelant Don Giovanni. Dans cette performance enregistrée au château Schönbrunn de Vienne, André Previn est à la fois soliste et chef de l’Orchestre philharmonique royal.