00:00
Donizetti - Lucia di Lammermoor
Le chef d’orchestre italien Speranza Scappucci dirige l’orchestre Philharmonia Zürich et le chœur de l’Opernhaus Zürich dans une performance de l’opéra tragique Lucia di Lammermoor (1835) de Gaetano Donizetti. Le libretto est signé Salvatore Cammarano d’après le roman La Fiancée de Lammermoor de Sir Walter Scott. Campé dans l’Écosse du 17e siècle, l’opéra suit l’histoire de Lucia, qui s’éprend d’Edgardo, l’ennemi juré de sa famille. Lucia se voit alors forcée par son frère Enrico d’épouser un homme qu’elle n’aime pas, ce qui mène la jeune femme à la folie. La célèbre « scène de folie » de Lucia, qui comprend l’aria hautement technique « Il dolce suono », est ici interprétée par la soprano colorature Irina Lungu, qui fait étalage de prouesses vocales exceptionnelles. Composée à l’origine par Donizetti, la scène de folie de Lucia est accompagnée par un harmonica de verres, plongeant la scène dans une atmosphère surnaturelle, d’une beauté entêtante. Les solistes de cette performance livrée en 2021 à l’Opernhaus de Zürich, en Suisse, comprennent Massimo Cavalletti (Enrico Ashton), Piotr Beczała (Edgardo di Ravenswood), Andrew Owens (Lord Arturo Bucklaw), Oleg Tsibulko (Raimondo Bidebent), Roswitha Christina Müller (Alisa) et Iain Milne (Normanno).
02:17
Le concert à Pyongyang
Dans ce cas on peut vraiment parler d’un concert historique: Quand le maestro Lorin Maazel et l’Orchestre philharmonique de New York ont exécuté en 2008 à Pyongyang, capitale de la Corée du Nord, il a paru possible, un court instant, de mettre fin à la guerre froide, après plus que 55 ans. Au programme : Symphonie No. 9 ‘Du Nouveau Monde’ de Dvorák, ‘An American in Paris’ de Gershwin et le prélude de Lohengrin de Wagner. C’était la première fois qu’un orchestre américain donnait un concert en Corée du Nord. Cet événement impressionnant montre que la musique est une langue universelle.
04:06
Tchaïkovski Symphonie 2 et Elgar Variations Enigma
Le Maggio Musicale Fiorentino (Mai musical de Florence) est le plus ancien festival italien consacré à l’opéra et à la musique. Il a été créé en 1933 pour présenter des opéras contemporains et oubliés, mais au fil des ans, sa portée s’est élargie pour inclure des concerts orchestraux. Dans le cadre de l’édition 2021 du festival, Sir John Eliot Gardiner a dirigé l’Orchestra del Maggio Musicale Fiorentino dans un merveilleux programme comprenant la Symphonie n° 2 en do mineur, op. 17, dite « Petite-russienne » de Piotr Ilitch Tchaïkovski, et les Variations sur un thème original, op. 36, mieux connues sous le nom de Variations Enigma, d’Edward Elgar. Composée en 1872, la Symphonie no 2 de Tchaïkovski est surnommée Petite Russie, puisque le compositeur y a intégré plusieurs mélodies folkloriques de l’Ukraine, fréquemment appelée ainsi. Achevées en 1899, les Variations Enigma d’Elgar forment une œuvre orchestrale composée d’un thème et de quatorze variations. Cette performance a été enregistrée au Teatro del Maggio Musicale Fiorentino de Florence, en Italie, en 2021.
05:16
Copland - El Salón México
Le chef d’orchestre français Adrien Perruchon et l’Orchestre symphonique de Flandre nous convient à un périple musical vers le Mexique à l’écoute d’El Salón México (1936) d’Aaron Copland. Inspiré par une visite au club coloré du même nom à Mexico, Copland a composé cette œuvre orchestrale enjouée qui intègre des airs folkloriques mexicains. Cette performance a été enregistrée au Concertgebouw de Bruges, en Belgique, le 1er mars 2017.
06:00
Mozart - Concerto pour piano no 20, KV 466
Ivan Klánský interprète le Concerto pour piano no 20, KV 466 de Mozart avec l’Orchestre de chambre de Prague, sous la direction de Jiri Belohlávek. Cette représentation a eu lieu au Palais Waldstein de Prague.
06:35
Grands succès de Gershwin
Le chef d’orchestre belge Jos van Immerseel dirige l’ensemble Anima Eterna Brugge dans un programme hommage au compositeur américain George Gershwin. Le concert s’ouvre avec la suite symphonique Catfish Row (arr. Steven D. Bowen), basée sur la musique de son célèbre opéra Porgy and Bess (1935). Le programme se poursuit avec le populaire poème symphonique An American in Paris (1928), après quoi la soprano Claron McFadden se joint à l’orchestre pour interpréter une série de pièces jazz, dont « The man I love » (1924-27), « I got rhythm » (1930) et « By Strauss » (1936), ainsi que « My man’s gone now » et « Summertime » tirées de Porgy and Bess. Le concert se termine avec la célèbre Rhapsody in Blue, mettant en vedette Bart Van Caenegem au piano. Cette performance a été enregistrée au Concertzaal du Concertgebouw de Bruges, en Belgique, le 3 mars 2017.
08:11
Mosaïque Project - Quatuor pour piano et cordes
Ce concert unique en son genre célèbre la diversité et la richesse du Canada à travers les yeux et les oreilles de ses gens. Le Projet Mosaïque d’Ensemble Made in Canada propose une suite de quatuors pour piano commandés à 14 compositeurs canadiens, dont chaque pièce est inspirée par une région de notre grand pays. L’ensemble composé d’Elissa Lee (violon) Sharon Wei (alto), Rachel Mercer (violoncelle) et Angela Park (piano) est en voie de s’établir au rang des quatuors les plus réputés de la musique classique canadienne. Voyez- le à l’œuvre sur la scène du magnifique Partridge Hall de St Catharines, dans le cadre du dernier concert d’une tournée de deux ans en soutien au Projet Mosaïque.
09:16
CMIM Piano 2024 – Première épreuve: Élisabeth Pion
Élisabeth Pion (Canada, 1996) interprète l’« étude no 26 en sol majeur » et l’« étude no 111 en sol mineur » tirées des Études d’Hélène de Montgeroult; la Sonate no 2 en sol mineur, op. 22, de Robert Schumann; la transcription de Wilhelm Kempff de la sicilienne de la Sonate pour flûte no 2, BWV 1031, de J. S. Bach; et Chaconne de Sofia Gubaidulina dans le cadre de la première ronde de l’édition 2024 du Concours musical international de Montréal (CMIM), entièrement consacrée au piano. Cette performance a été enregistrée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
10:01
Heavenly Voices – The legacy of Farinelli
Le documentaire Heavenly Voices – The Legacy of Farinelli (2012) raconte l’histoire du castrat, soit des chanteurs castrés à un jeune âge pour conserver leur vaste gamme vocale, une pratique cruelle qui avait lieu principalement aux 17e et 18e siècles. Pendant deux siècles, les performances des castrats ont captivé les publics européens, et certains jeunes hommes, comme Farinelli, figuraient parmi les musiciens les plus influents et les mieux payés de l’époque. Aujourd’hui, les rôles créés à l’origine pour les castrats sont souvent interprétés par des contre-ténors. Dans ce documentaire, les contre-ténors Max Emanuel Cenčić, Philippe Jaroussky, Andreas Scholl, Franco Fagioli et Jochen Kowalski discutent du divertissement opératique de l’ère baroque. Heavenly Voices est écrit par Gino Pennacchi et réalisé par Alessandro Scillitani.
10:56
Bach – Partita no 2 et Sonate no 3
L’illustre violoniste allemande Isabelle Faust interprète deux compositions remarquables de J. S. Bach pour violon seul : la Partita no 2 en ré mineur (BWV 1004) et la Sonate no 3 en do majeur (BWV 1005). Les deux œuvres font partie des célèbres Sonates et partitas pour violon seul du compositeur (BWV 1001-1006). La Partita no 2 comprend quatre mouvements de danse, suivis du célèbre mouvement final intitulé Chaconne, une pièce monumentale du répertoire pour violon. Dans cette Chaconne, Bach présente un thème sur lequel il développe en continu une série de variations, explorant une gamme complexe de possibilités harmoniques. La Sonate no 3 comprend une longue fugue dans laquelle Bach emploie de nombreuses techniques contrapuntiques. Démontrant sa maîtrise technique de ces œuvres difficiles de Bach, Faust livre une merveilleuse performance captée à l’église Saint-Thomas de Leipzig, en Allemagne, en 2020.
11:54
Chostakovitch – Concerto pour violon no 1, op. 99
Le Berliner Philharmoniker est l’un des orchestres philharmoniques les plus célébrés au monde, et sa réputation s’étend jusqu’au Japon. Ce concert enregistré en 2000 au majestueux Suntory Hall de Tokyo a connu un succès retentissant. Mariss Jansons y dirige un somptueux programme comprenant notamment la Symphonie no 8 d’Antonin Dvorák, l’ouverture de l’opéra Oberon de Carl Maria von Weber, et le Concerto pour violon de Dmitri Shostakovich, qui met en vedette la violoniste vedette Hilary Hahn (*1979).
12:33
Mozart - Requiem en ré mineur, K. 626
Daniel Harding dirige l’orchestre et le chœur du Maggio Musicale Fiorentino et quatre chanteurs solistes dans une performance majestueuse du Requiem en ré mineur, K. 626, de Wolfgang Amadeus Mozart. Les solistes sont la soprano Christiane Karg, la mezzo-soprano Sara Mingardo, le ténor Matthew Swensen et la basse Gianluca Buratto. Le Requiem a été commandé à Mozart en juillet 1791 par le comte autrichien Walsegg, qui souhaitait rendre hommage à sa défunte conjointe, Anna. À l’époque, le compositeur était concentré sur l’écriture de ses opéras La clemenza di Tito et La Flûte enchantée. Lorsqu’il s’est finalement attelé au Requiem, à l’automne de la même année, sa santé était en déclin considérable. Il est finalement décédé en décembre, avant d’avoir pu terminer son chef-d’œuvre. Le Requiem a finalement été achevé sous la forme que l’on connaît aujourd’hui par son élève, Franz Xaver Süssmayr, qui s’est basé sur du matériel de composition qui n’existe plus et peut-être sur les instructions verbales de Mozart. Cette performance a été enregistrée au Teatro del Maggio Musicale Fiorentino de Florence, en Italie, en 2021.
13:26
Beethoven - Quatuor à cordes no 4, opus 18, no 4
Le réputé quatuor à cordes français Quatuor Ébène a souligné le 250e anniversaire de naissance de Ludwig van Beethoven (1770-1827) avec un projet remarquable : l’enregistrement de l’ensemble de ses seize quatuors à cordes. Pendant cinq ans, les violonistes Pierre Colombet et Gabriel Le Magadure, l’altiste Marie Chilemme et le violoncelliste Raphaël Merlin ont plongé corps et âme dans ces 650 pages de musique en feuille, couvrant trois décennies de la prolifique carrière de Beethoven. Cet effort a culminé en six concerts captivants présentés à la Philharmonie de Paris à l’automne 2020. Le Quatuor Ébène a exploré toutes les facettes des quatuors à cordes de Beethoven, du dynamisme des quatuors à cordes de l’opus 18 aux quatuors Razumovsky, Les Harpes et Quartetto Serioso (opus 59, 74 et 95) de sa période intermédiaire, jusqu’à la profondeur de ses quatuors tardifs (opus 127 à 135). Dans ce programme, le Quatuor Ébène interprète le Quatuor à cordes no 5 en la majeur, op. 18, no 5; le Quatuor à cordes no 4 en do mineur, op. 18, no 4; et le Quatuor à cordes no 12 en mi bémol majeur, op. 1. Ce concert a été enregistré à la Philharmonie de Paris, le 17 décembre 2020.