00:00
Von Weber - Der Freischütz
Cette production unique de l’opéra Der Freischütz de Carl Maria von Weber a été créée pour célébrer le 200e anniversaire de sa première au Konzerthaus de Berlin, ainsi que le 200e anniversaire de la salle de concert elle-même. La troupe de théâtre catalane La Fura dels Baus, qui a acquis une renommée internationale pour ses opéras d’avant-garde, a créé une forêt virtuelle dans la grande salle du Konzerthaus et livre une nouvelle interprétation palpitante de l’œuvre romantique de Von Weber. Le metteur en scène Carlus Padrissa décrit la production comme « un voyage jusqu’aux racines de l’opéra, où le mythe, l’histoire et la réalité actuelle de la forêt se rencontrent ». Christoph Eschenbach dirige le Konzerthausorchester Berlin et le Rundfunkchor Berlin lors de cette représentation. Parmi les solistes figurent Jeanine De Bique (Agathe), Anna Prohaska (Ännchen), Benjamin Bruns (Max), Falk Struckmann (Kaspar), Franz Hawlata (Kuno) et Viktor Rud (Kilian). Cette performance a été captée le 18 juin 2021.
02:16
Waldbühne 2000 - Rhythm and Dance
Le concert d’été annuel donné par l’Orchestre philharmonique de Berlin à la Waldbühne est un événement légendaire. L’édition du nouveau millénaire, enregistrée en direct le 25 juin 2000, a rassemblé plus de 22 000 spectateurs dans l’un des plus beaux amphithéâtres en plein air d’Europe. Dirigée par maestro Kent Nagano, cette édition intitulée Rhythm and Dance fait la part belle à la musique populaire plutôt inhabituelle du XXe siècle en offrant une combinaison inspirante de pièces classiques, d’airs de spectacle et de musique de l’Extrême-Orient. Qualifié à juste titre de programme parmi les plus captivants jamais présenté à la Waldbühne, le programme de la soirée met en vedette des classiques de Gershwin (Lady, Be Good!, Strike Up the Band, A Damsel in Distress, Oh, Kay!, Porgy and Bess et Girl Crazy) interprétés avec brio par la mezzo-soprano américaine Susan Graham, ainsi que La Valse et Daphnis et Chloé, suite no 2 de Ravel, et la bande originale du film chinois Adieu ma concubine.
04:25
Janáček - Messe glagolitique
Mariss Jansons dirige le chœur et l’ensemble de l’Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise dans une performance de la Messe glagolitique de Janáček (1926) dans le cadre de l’édition 2012 du Lucerne Easter Festival. L’œuvre est divisée en huit sections qui mettent l’accent sur le chœur tout en offrant d’impressionnants solos, tout particulièrement pour soprano et ténor. On y compte notamment un solo d’orgue complètement inattendu et étonnamment échevelé (ici interprété par Iveta Apklana) qui suit l’Ordinaire de la messe et précède le mouvement final. Janáček, qui n’a connu la célébrité internationale qu’en fin de vie, souhaitait souligner les liens entre les nations slaves en rédigeant le texte en vieux-slave, une langue faisant appel au « glagolithique », un alphabet créé par les Saints Cyril et Méthode. Le choix de cette langue ancienne reflète également les sympathies du compositeur morave envers les nations slaves sous le joug de l’Empire austro-hongrois.
05:11
De Falla - El sombrero de tres picos - Suite no 2
Lors du gala du Nouvel An 2010, l’Orchestre philharmonique de Berlin livre une performance dirigée par Gustavo Dudamel, l’un des chefs d’orchestre les plus prisés autour du globe en raison de son énergie et de son talent exceptionnel. Il accueille la mezzo-soprano Elīna Garanča, devenue l’une des interprètes vocales les plus célèbres au monde en quelques années seulement. Le programme est composé de plusieurs œuvres de compositeurs français, notamment l’ouverture du Carnaval romain, op. 9 et « D’amour l’ardente flamme » de La damnation de Faust, op. 24 de Berlioz; « Mon cœur s’ouvre à ta voix » et « Danse bacchanale » de l’opéra Samson et Dalida de Saint-Saëns; ainsi que « Habanera », « Seguidilla » et « Chanson bohème » de Carmen de Bizet. Ce concert s’achève sur la Suite no 2, tirée du ballet El sombrero de tres picos de Falla.
06:00
Mozart - Concerto pour piano no 23, KV 488
Le pianiste hongrois Zoltán Kocsis (1952-2016) se joint au chef d’orchestre tchèque Jiri Belohlávek et à l’Orchestre de chambre de Prague dans la grande salle du palais Wallenstein de Prague pour interpréter le Concerto pour piano no 23, KV 488 de Mozart. L'ensemble de ce concerto pour piano témoigne d’une approche et d’une exécution opératiques, de la théâtralité saisissante des premières notes au lyrisme vocal sublime du mouvement central, jusqu’à la mélodie vaporeuse de la finale.
06:28
The Galileo Project : Music of the Spheres
Le Tafelmusik Baroque Orchestra, aussi surnommé Tafelmusik, est un orchestre baroque canadien de Toronto spécialisé en musiques anciennes. Il est dirigé par la violoniste Jeanne Lamon. Dans The Galileo Project : Music of the Spheres, l’orchestre interprète Monteverdi, Vivaldi, Bach et Händel devant des images HD du télescope Hubble, de la NASA et d’astronomes canadiens. Explorez la fusion des arts, de la science et de la culture aux 17e et 18e siècles dans ce concert original commémorant la première démonstration publique du télescope par Galilée. L’acteur Shaun Smyth se fait narrateur du captivant scénario, tandis que les musiciens s’exécutent sur et autour d’une scène magique créée par Marshal Pynkoski. Créé et scénarisé par Alison Mackay.
07:48
Slatkin dirige Bolcom, Beethoven et Ravel
Le chef d’orchestre américain Leonard Slatkin dirige l’Orchestre national de Lyon dans un concert enregistré à l’Auditorium de Lyon, en France, en 2014. Le concert débute par « Circus Ouverture » de William Bolcom, une œuvre spécialement composée pour le 70e anniversaire de Slatkin. Le programme se poursuit avec une performance du Triple Concerto en do majeur, op. 56 de Beethoven, interprété par trois solistes féminines : Olga Kern (piano), Baibe Skride (violon) et Sol Gabetta (violoncelle). Cette œuvre est le seul concerto jamais achevé par Beethoven pour plus d’un instrument solo. Le concert se termine au son de la populaire orchestration de Ravel de Tableaux d’une exposition de Moussorgski.
09:18
CMIM Piano 2024 – Première épreuve: Dina Ivanova
La pianiste Dina Ivanova (Russie, 1994) interprète la Sonate en fa majeur, Hob. XVI:23, de Joseph Haydn, et Gaspard de la nuit de Maurice Ravel dans le cadre de la première ronde de l’édition 2024 du Concours musical international de Montréal (CMIM), entièrement consacrée au piano. Cette performance a été enregistrée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
10:01
Two Lutes with Grace
Le luth est sous le feu des projecteurs : voici l’occasion parfaite pour goûter à la musique du 15e siècle pour deux luths et une soprano! Ces trois musiciens ravivent le répertoire bourguignon des danses populaires, chansons et cantus firmi, en faisant écho aux pratiques musicales de l’époque de la puissante maison de Valois.
10:57
Claudio Abbado: The Silence that Follows the Music
Le documentaire Claudio Abbado : The Silence that Follows the Music révèle le dévouement et l’engagement de l’un des plus grands chefs d’orchestre au monde, Claudio Abbado. À travers le regard de musiciens de plusieurs orchestres, ainsi que de chanteurs, solistes et producteurs d’opéras, ce film présente un point de vue émouvant de ce musicien très doué et de ce chef d’orchestre engagé. Le programme comprend des scènes tournées lors des répétitions et des performances avec le Berlin Philharmonic, le Vienna Philharmonic et le Gustav Mahler Youth Orchestra, ainsi que des témoignages d’amis et de collègues, dont Zubin Mehta, Daniel Barenboim, Pierre Boulez et Maximilian Schell.
11:57
Tchaïkovski - Symphonie n° 4 en fa mineur, op. 36
Les Dissonances est un collectif artistique fondé par le violoniste David Grimal en 2004. L’ensemble sans chef d’orchestre est composé de musiciens issus des plus grandes scènes européennes, de solistes internationaux et de jeunes talents prometteurs. Ici, Les Dissonances interprète la Symphonie no 4 en fa mineur, op. 36, de Piotr Ilitch Tchaïkovski. Le compositeur a dédié cette symphonie composée entre 1877 et 1878 à Nadezhda von Meck, une richissime veuve et grande admiratrice de la musique de Tchaïkovski, qu’il a décrite comme « sa meilleure amie ». Dans ses écrits, le compositeur a expliqué que cette symphonie se voulait une illustration de la nature du destin. L’œuvre s’ouvre sur un motif puissant, dans lequel les cors et les bassons représentent le destin. Le deuxième mouvement exprime la mélancolie, tandis que le troisième incarne les « images fugaces qui traversent l’imagination après une coupe de vin ». Bien que le motif du « destin » réapparaisse vers la fin du mouvement final, celui-ci présente alors un caractère joyeux et festif. Cette performance a été enregistrée à la Cité de la musique, en 2016.
12:43
PIAM - Demi-finale II: Liszt et Chopin
L’héritage du réputé dénicheur de talents italien Antonio Mormone (1930-2017) se perpétue grâce au Premio Internazionale Antonio Mormone (PIAM), un concours de musique classique consacré à la relève. La première édition du concours, qui s’est déroulée dans diverses salles de Milan entre 2019 et 2021, était consacrée au piano. Micah McLaurin (États-Unis, 1994) y interprète diverses œuvres de Franz Liszt : Liebestraum no 3 en la bémol majeur; ses arrangements de Widmung, S.566, de Robert Schumann; Funérailles, tirée du cycle Harmonies poétiques et religieuses; Sonetto 104 del Petrarca, tirée des Années de pèlerinage II; et la Mephisto-valse no 1. En rappel, McLaurin interprète les Nocturnes, op. 9, no 2, de Frédéric Chopin. Cette performance a été enregistrée à l’auditorium Giorgio Gaber de Milan, en janvier 2020.
13:30
IVC 2021 Demi-finale: Fauré, Wolf et autres
La soprano Alisa Fedorenko (Russie, 1999) et le pianiste Evgenii Sergeev (Russie, 1986) interprètent « Mandoline » et « À Clymène » tirées des Cinq mélodies de Venise, op. 58, de Gabriel Fauré; « Lied der Delphine » tirée de Zwei Szenen aus dem Schauspiel ‘Lacrimas’, D. 857, de Franz Schubert; « Son » tirée des Six romances, op. 38, de Sergueï Rachmaninov; « Elfenlied » tirée de Mörike-Lieder de Hugo Wolf; « Staccato » tirée des Trois exercices de solfège de Rodion Chtchedrine; et Vermeer's gold de Bart Visman dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
14:00
Mozart - Le nozze di Figaro
Des premières notes de l’ouverture aux dernières mesures, cette production classique et triomphante signée Emilio Sagi donne vie à l’élégance et à la théâtralité de Le nozze di Figaro, chef-d’œuvre comique de Mozart, au Teatro Real Madrid en 2009. À la fois comique et profonde, cette histoire de trahison et de pardon est interprétée avec brio par le baryton Ludovic Tézier, qui brille dans le rôle du comte Almaviva, et Luca Pisaroni, qui incarne un Figaro énergique. La distribution est complétée par Isabel Rey, Barbara Frittoli, Marina Comparato, Jeanette Fischer, Carlos Chausson, Raúl Giménez, Enrique Viana, Soledad Cardoso et Miguel Soda. Le chef d’orchestre Jesús López Cobos parvient à saisir magistralement la musique envoûtante de Mozart.
17:16
Monteverdi - Vespro della beata vergine
Vers 1600, Claudio Monteverdi, l’un des plus grands compositeurs de la période baroque, a écrit une œuvre pour chœur et solistes mélangeant l’ancien et le moderne – des madrigaux et des compositions liturgiques, par exemple. Cette combinaison s’est avérée très réussie ; elle est devenue le standard dans tous les genres religieux de la période baroque, dont l’oratorio, la cantate et la passion. Plus tard, cette approche a également été utilisée dans les opéras. Un bel exemple de cette combinaison de styles chez Monteverdi est « Vespro della Beate Vergine » (« Vêpres de la Vierge » ou plus simplement « Les Vêpres de 1610 »). Solistes: Soloists: Dorothee Blotzki-Mields, Katharine Fuge, Mark Padmore, Jan Kobow, Furio Zanasi, Dominik Wörner.
18:43
Martinů - Concertino pour trois pianos et cordes
L’ensemble italo-suisse Trio des Alpes, composé d’Hana Kotková (violon), de Claude Hauri (violoncelle) et de Corrado Greco (piano), et l’Orchestra da Camera di Mantova font équipe le temps d’une performance du Concertino pour trois pianos et orchestre à cordes, H. 232, du compositeur tchèque Bohuslav Martinů (1890-1959). Martinů était un artiste prolifique, qui nous a laissé plus de 400 pièces. Ce Concertino en quatre mouvements a été achevé 1933 et interprété pour la première fois par le Basler Kammerorchester, sous la baguette de Paul Sacher, en 1936. Entre 1931 et 1943, Martinů a composé plusieurs œuvres concertantes plus ou moins influencées par le « concerto grosso », forme musicale baroque dans laquelle un groupe de solistes dialogue avec un orchestre. Cette performance a été enregistrée au Teatro Bibiena de Mantua, en Italie, le 21 janvier 2016.
19:03
Ravel - Ma mère l'Oye
Marin Alsop dirige le Britten-Pears Orchestra dans une interprétation de Ma mère l’Oye de Maurice Ravel. Enregistrée au Snape Maltings Concert Hall de Snape Bridge en Angleterre en 2017, cette suite orchestrale en cinq parties était à l’origine un duo pour piano que Ravel avait composé pour les deux enfants du sculpteur polonais Gobeski en 1910, mais le compositeur l’a orchestrée l’année suivante.
19:22
J. S. Bach - Jesu, meine Freude, BWV 227
L’ensemble à cinq voix Amarcord est rejoint par un alto supplémentaire et deux sopranos le temps d’un extraordinaire concert à l’église Saint-Thomas de Leipzig. Sous le nom d’Amarcordplus, les artistes vocaux offrent un programme axé sur la ville de Leipzig, qui comprend des madrigaux sacrés de Johann Hermann Schein, des motets de la collection Geistliche Chor-Music de Heinrich Schütz, ainsi que deux motets du plus célèbre des Thomaskantor, Johann Sebastian Bach. Ils interprètent aussi certaines œuvres sacrées de compositeurs contemporains moins connus, tels Philipp Heinrich Erlebach et Liebhold, ainsi que des compositions d’autres membres de la famille Bach, notamment Johann Michael et Johann Christoph. Cette performance a été captée le 1er mai 2020.
19:43
IVC 2021 - Demi-finale: Wolf, Debussy et autres
La soprano Sophia Burgos (États-Unis, 1991) et le pianiste Daniel Gerzenberg (Allemagne, 1991) interprètent Het Goud van Vermeer de Bart Visman; « Nixe Binsefuss » tirée de Mörike-Lieder et « Die Bekehrte » tirée de Goethe-Lieder d’Hugo Wolf; « C’est l’extase langoureuse » tirée des Ariettes oubliées de Claude Debussy; « Crépuscule » tirée de La chanson d’Ève de Gabriel Fauré; « Asturiana » tirée des Siete canciones populares españolas de Manuel de Falla; et « The night in Silence Under Many a Star » tirée d’Apparition de George Crumb dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.