00:00
Wagner - Das Rheingold
Prélude du cycle de l’anneau de Wagner, Das Rheingold (L’Or du Rhin) introduit un riche univers où cohabitent dieux, nains, géants, dragons et humains. Avec sa magnifique orchestration et son infaillible sens du drame, ce premier volet explique comment les filles du Rhin en sont venues à perdre l’anneau, qui est alors tombé entre les mains successives d’Alberich, le maître des Nibelungen, de Wotan, le maître des dieux, et du géant Fafner. Chaque fois que l’anneau change de mains, il jette sur son nouveau porteur une malédiction, et ce jusqu’à ce qu’il soit restitué à ses véritables propriétaires, les filles du Rhin. « Schlömer parvient avec brio à présenter les relations sans cesse mouvantes qui unissent les personnages. Comme la scène est toujours ouverte, les interludes apparaissent réellement comme des commentaires rétrospectifs ou anticipatoires, et la musique et la scénographie sont liées de manière interactive… Le chant et la dramaturgie forment un tout hautement harmonieux… Ce Rheingold est incomparable. » (FAZ)
02:35
Concert à la Waldbühne 1992 : Soirée française
L’Orchestre philharmonique de Berlin, dirigé par Georges Prêtre (1924-2017), interprète un programme entièrement consacré à la musique française à la Waldbühne, en 1992. Cet amphithéâtre berlinois pouvant accueillir 20 000 spectateurs figure parmi les plus belles scènes extérieures d’Europe, et accueille chaque année le concert estival du Berliner Philharmoniker, l’un des événements les plus courus de la musique classique. Le programme de l’édition 1992 du concert débute avec l’ouverture du Carnaval romain d’Hector Berlioz, suivie par le Concerto pour la main gauche de Maurice Ravel, mettant en vedette le soliste Leon Fleisher. La soirée comprend également Le Prélude à l’Après-midi d’un faune de Debussy, la suite Carmen de Bizet et le célèbre Boléro de Ravel. Après quelques pièces dansantes signées Bizet et Offenbach, l’orchestre conclut la soirée avec la Marche de Radetzky de Strauss et le Berliner Luft de Lincke, un air populaire qui produit des réactions intéressantes chez le public.
04:15
Œuvres pour violoncelle et piano de Schumann e.a.
À Genève, la ville où elle a passé la majeure partie de sa vie, la pianiste argentine Martha Argerich invite son partenaire musical de toujours, le violoncelliste Mischa Maisky, à prendre part à un concert de musique de chambre exclusif. Entre chaque pièce, Argerich s’ouvre à sa fille Annie Dutoit dans le cadre d’une entrevue intimiste traitant de leur relation et de musique. Le programme du concert comprend sept variations tirées de La Flûte enchantée de Ludwig van Beethoven; Fantasiestücke, op. 73, de Robert Schumann; Introduction et Polonaise brillante, op. 3, de Frédéric Chopin; « Lerchengesang » (no 2) tirée de Quatre chants sérieux, op. 70, de Johannes Brahms; et le largo tiré de la Sonate pour violoncelle en sol mineur, op. 65, de Chopin. Ce concert a été enregistré les 12 et 13 novembre 2020 à Genève, en Suisse.
05:07
Bach - Concerto brandebourgeois no 6
Composés vers 1711-1720, les six concertos brandebourgeois de J. S. Bach figurent parmi ses œuvres les plus connues. En 1721, il les a dédiés à Christian Ludwig, le margrave de Brandebourg. Pour célébrer leur 300e anniversaire en 2021, le claveciniste et chef d’orchestre tchèque Václav Luks et le célèbre ensemble baroque Collegium 1704 ont enregistré les six concertos brandebourgeois sur des instruments anciens. Ils sont basés sur la forme italienne du concerto grosso, dans lequel un groupe d’instruments solistes est opposé à un grand ensemble. Les concertos brandebourgeois de Bach présentent de remarquables combinaisons d’instruments solistes et de solos virtuoses. Lors de cette représentation à la galerie des Glaces du château de Köthen (Allemagne), Luks et son Collegium 1704 présentent le Concerto brandebourgeois no 6 en si bémol majeur (BWV 1051) de Bach. Contrairement à d’autres concertos, ce morceau ne comporte pas de violons, qui sont remplacés par des instruments à cordes graves à l’avant-scène, appuyés par le clavecin.
05:50
Von Weber - Ouverture d’Oberon
Le Berliner Philharmoniker est l’un des orchestres philharmoniques les plus célébrés au monde, et sa réputation s’étend jusqu’au Japon. Ce concert enregistré en 2000 au majestueux Suntory Hall de Tokyo a connu un succès retentissant. Mariss Jansons y dirige un somptueux programme comprenant notamment la Symphonie no 8 d’Antonin Dvorák, l’ouverture de l’opéra Oberon de Carl Maria von Weber, et le Concerto pour violon de Dmitri Shostakovich, qui met en vedette la violoniste vedette Hilary Hahn (*1979).
06:00
Mozart – Quatuor à cordes no 21
Depuis le château de Rammenau, le Gewandhaus-Quartett présente le Quatuor à cordes no 21 en ré majeur, K. 575 de Mozart. Surnommée La violette, cette pièce composée en 1789 constitue le premier des Quatuors prussiens, une série de pièces écrites pour Friedrich Wilhelm II, roi de Prusse et violoncelliste amateur, dans un style similaire à celui des quatuors de Joseph Haydn. Fondé en 1808, le Gewandhaus-Quartett est le plus ancien quatuor au monde, se produisant sans interruption depuis plus de 200 ans. Il est actuellement composé de Frank Michael Erben (premier violon), Conrad Suske (deuxième violon), Volker Metz (alto), Jürnjakob Timm (violoncelle) et Steffen Adelmann (contrebasse).
06:27
Œuvres baroques vocales de Cavalli, Strozzi, Bembo
Le chef d’orchestre et claveciniste argentin Leonardo García Alarcón dirige son ensemble Cappella Mediterranea lors de ce programme de musique baroque italienne. L’ensemble interprète quelques-unes des plus belles pièces baroques composées par Francesco Cavalli, un célèbre compositeur vénitien du XVIIe siècle, et deux de ses élèves de renom, Barbara Strozzi et Antonia Bembo. La soprano argentine Mariana Flores interprète les œuvres vocales. Au programme : « Mira questi due lumi » de Le nozze di Teti e di Peleo de Cavalli, « Dimmi, Amor, che farò » de L’Oristeo, « Sinfonia della notte » de L’Egisto et « E vuol dunque Ciprigna » d’Ercole Amante; « M'ingannasti in verità » de Produzioni armoniche consacrate a Luigi XIV de Bembo; « Sino alla morte », « Che si può fare », « Lagrime mie », « L’amante segreto » et « è Pazzo il moi core » de Strozzi; La Romanesca de Biagio Marini; Aria Sopra La Ciaccona de Tarquinio Merula; et Sonata Seconda de Dario Castello.
07:41
Abbado dirige Mahler No 4 et Rückert-Lieder
La mezzo-soprano Magdalena Kožená ne se contente pas de faire résonner les « joies célestes » dans le mouvement final de la Symphonie no 4 de Gustav Mahler. Dès le début du concert, elle se consacre à la beauté angélique et à la simplicité intimiste du Rückert Lieder de Mahler. Pratiquement toutes les pièces composées par Mahler avant 1900 étaient basées sur des textes de Des Knaben Wunderhorn, une collection de poèmes folkloriques publiée par Clemens Brentano et Achim von Arnim. Après cette époque, Mahler a uniquement mis en musique l’œuvre d’un seul poète, l’orientaliste allemand et traducteur Friedrich Rückert. Mahler a affirmé que ses poèmes le touchaient si profondément qu’il avait parfois l’impression de les avoir écrits lui-même. Dans son dernier lied, Ich bin der Welt abhanden gekommen, Malher cite également une phrase de l’adage de sa quatrième symphonie. Questionné quant à la signification de ce choix, Malher aurait affirmé qu’il le considérait comme sa propre personnification.
09:09
CMIM Piano 2024 – Première épreuve: Derek Wang
Derek Wang (États-Unis, 1998) interprète Fantaisie no 4 en do mineur, K. 475, de Wolfgang Amadeus Mozart; les Trois burlesques, op. 8c, de Béla Bartók; et Réminiscences de Don Juan, S. 418, de Franz Liszt dans le cadre de la première ronde de l’édition 2024 du Concours musical international de Montréal (CMIM), entièrement consacrée au piano. Cette performance a été enregistrée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
10:01
Naples, ville des claviers: P. Domenico Paradisi
Le virtuose du clavier de renommée internationale Enrico Baiano, lauréat de plusieurs prix, interprète des œuvres choisies du compositeur italien Pietro Domenico Paradisi dans le cadre d’Oude Muziek, le festival de musiques anciennes d’Utrecht, en 2019. L’œuvre de Paradisi présence des ressemblances stylistiques avec celle d’Alessandro et Domenico Scarlatti, qui ont beaucoup influencé le compositeur. Même si plusieurs efforts ont été investis pour faire revivre une plus vaste part du corpus musical de Paradisi, il demeure surtout reconnu pour ses écrits destinés au clavecin, dont le principal est sa Sonate no 6, présentée en introduction du programme. Cette performance a été captée au Lutherse Kerk d’Utrecht, aux Pays-Bas.
10:55
Nine Symphonies That Changed the World
Fondé par Daniel Barenboim et Edward Said, le West-Eastern Divan Orchestra est composé de jeunes musiciens provenant d’Israël, de Palestine, de plusieurs autres pays arabes et d’Espagne. Les musiciens se regroupent au moins une fois par année pour répéter et se produire sur scène, où leur amour commun de la musique traverse les frontières nationales, ethniques et religieuses. Pendant trois ans, Daniel Barenboim et le West-Eastern Divan Orchestra ont réalisé une tournée mondiale pour présenter l’ensemble des neuf symphonies de Beethoven. Le réalisateur Michael Waldman a capturé les répétitions de l’orchestre en Espagne et son passage en Corée du Sud et en Chine pour produire ce documentaire singulier et captivant qui présente des moments musicaux mémorables, ponctués des réflexions des jeunes musiciens sur Beethoven… et sur maestro Barenboim.
12:25
Bizet - L'Arlésienne Suite
Sous la direction de Mihail Pletnev, Lucas Debargue et l’Orchestre national de Russie présentent un concert consacré à George Bizet et à Maurice Ravel. Le concert s’ouvre avec une sélection d’œuvres de Bizet composées pour la pièce de théâtre L’Arlésienne d’Alphonse Daudet, compilées par Pletnev. Debargue interprète ensuite le Concerto pour piano no 1 de Ravel, suivi par la Barcarolle no 4 de Fauré, présentée en rappel. Le mouvement initial du premier concerto de Ravel contient cinq thèmes distincts, dont deux présentent des accents basques et trois affichent l’influence du jazz. Ce concert a été enregistré à la salle de concert Tchaïkovski dans le cadre de la neuvième édition du Grand Festival de l’Orchestre national de Russie.
12:53
Grieg – Concerto pour piano no 1, op. 16
Conrad van Alphen dirige la Sinfonia Rotterdam, qui se produit à la salle de spectacle De Doelen de Rotterdam, en 2018. Le soliste Alvaro Siviero interprète le Concerto pour piano no 1 d’Edvard Grieg et Dansa do Índio Branco d’Heitor Villa-Lobos. Composé en 1868 à Søllerød, au Danemark, alors que Grieg était âgé de seulement 24 ans, le Concerto pour piano, op. 16 est le seul concerto achevé par le compositeur. La pièce figure parmi ses œuvres les plus populaires, et parmi les concertos pour piano les plus appréciés.
13:29
IVC 2021 Demi-finale: Debussy, Schubert et autres
La mezzo-soprano Ekaterina Chayka-Rubinstein (Allemagne, 1998) et la pianiste Maria Yulin (Israël, 1988) interprètent « Colloque sentimental » tirée des Fêtes galantes II de Claude Debussy; « Die Geister am Mummelsee » tirée de Mörike-Lieder d’Hugo Wolf; « Bei dir allein » tirée de Vier Refrainlieder, D. 866, de Franz Schubert; Het Goud van Vermeer de Bart Visman; « La fleur qui va sur l’eau » tirée des Trois mélodies, op. 85, de Gabriel Fauré; « Dance of the Moon in Santiago » tirée de Sun and Shadow (Spanish Songbook II) de George Crumb; et « Den’ li tsarit? » tirée des Sept romances, op. 47, de Piotr Ilitch Tchaïkovski dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.