00:00
Debussy - Pelléas et Melisande
Alain Altinoglu dirige Philharmonia Zürich, Zusatzchor Opernhaus Zürich et SoprAlti der Oper Zürich lors d’une performance de Pelléas et Mélisande, un opéra de Debussy en cinq actes dont le livret en français est signé par Maurice Maeterlinck. Sa première s’est tenue à l’Opéra Comique de Paris en 1902. L’intrigue porte sur un triangle amoureux. Le prince Golaud trouve Mélisande, une mystérieuse jeune femme qu’il épouse et ramène au château de son grand-père, le roi Arkel. Mélisande s’éprend alors du jeune demi-frère de Golaud, Pelléas. Les solistes principaux sont Brindley Sherratt (Arkel), Jacques Imbrailo (Pelléas), Kyle Ketelsen (Golaud) et Corinne Winters (Mélisande). Réalisé par Dmitri Tcherniakov et enregistré à l’Opéra de Zurich en 2016.
02:47
Hearing the Silence
Âgé de soixante-dix ans, Claudio Abbado est l’un des chefs d’orchestre les meilleurs et les plus respectés au monde. Il a occupé le poste de directeur musical de La Scala de Milan de 1968 à 1986, celui de l’Opéra de Vienne de 1986 à 1991, et du Berlin Philharmonic de 1989 à 2002. Ardent défenseur du développement des jeunes talents musicaux, il a joué un rôle clé dans la création du Chamber Orchestra of Europe, de l’Orchestre des jeunes de l’Union européenne et du Gustav Mahler Youth Orchestra. Après une grave maladie, il entreprend une nouvelle étape de sa carrière en fondant l’Orchestre du Festival de Lucerne. Le réalisateur Paul Smaczny a suivi sa carrière au fil des ans, et l’a régulièrement filmé et interviewé. Dans ce profil, Abbado parle de sa vie et de son travail, de sa conception de la musique et de ses compositions préférées. Des entrevues inédites sont associées à des images du chef d’orchestre en répétition et en concert, des entrevues avec des amis et collègues, et des documents d’archives. Ce portrait présente le « penseur silencieux » sous un jour nouveau et inattendu.
03:56
Arias, solos et duos de J. S. Bach
Le baryton Matthias Goerne s’est associé au violoniste Vilde Frang, au violoncelliste Nicolas Altstaedt, au flûtiste Stathis Karapanos et à la claveciniste Michaela Hasselt pour présenter un programme consacré à la musique de J. S. Bach. Ils ont interprété des arias pour baryton tirées de ses plus belles cantates, ainsi que des morceaux en solo ou en duo. Au programme, la Sonate no 3 en do majeur pour violon solo (BWV 1005); « Hier, in meines Vaters Stätte » (BWV 32); « Die Welt mit allen Königreichen » (BWV 59); la Suite no 5 en do mineur pour violoncelle solo (BWV 1011); « Wenn Trost und Hülf ermangeln muß » (BWV 117); « Ja, ja, ich halte Jesum fest » (BWV 157); l’Invention no 7 en mi mineur (BWV 778); l’Invention no 12 en la majeur (BWV 783); et « Welt ade, ich bin dein müde » (BWV 158). Cette performance a été captée à l’église St. Mary’s de Wittenberg, en Allemagne.
04:54
Planet Earth
La Symphonie no 3, dite Planet Earth, de Johan de Meij comprend une ode à la Terre mère (« Gaia » en grec) empruntée à un hymne grec écrit par Homère il y a de cela 3 000 ans. Chantés par un chœur dans la langue d’origine, ces vers nous implorent d’honorer la planète qui prend soin de nous. Une Gaia symbolique (la danseuse Mikayla Scaife) devient la protagoniste et la narratrice du film. Par le mouvement, elle raconte l’histoire de notre passé et de notre présent, et nous offre un aperçu de notre futur possible. Ce film est réalisé et monté par Jed Parker. Selon le compositeur Anthony Fiumara : « La Symphonie Planet Earth de De Meij est la trame sonore de notre époque. Le film donne à cette magnifique pièce orchestrale une nouvelle dimension et illustre la beauté de notre planète. Ce film sonne l’alarme, mais se conclut sur une note d’espoir. L’interaction entre la musique et les images fait de Planet Earth une expérience aussi intense qu’inoubliable. »
06:00
Mozart - Symphonie no 38, K. 504
Gerd Albrecht dirige le Deutsche Kammerphilharmonie dans une performance de la Symphonie no 38 (K. 504), dite « Prague », de Mozart, une œuvre composée à la fin de l’année 1786 et présentée pour la première fois en janvier 1787, dans le cadre de la première visite du compositeur à Prague. L’une des caractéristiques les plus étonnantes de cette symphonie est qu’elle est composée de seulement trois mouvements, ce qui en fait la seule œuvre symphonique majeure de la période classique sans menuet ni scherzo. La symphonie s’ouvre par un adagio, suivi d’un allegro incroyablement puissant dont les qualités dramatiques présagent l’opéra Don Giovanni de Mozart. Mise en scène : János Darvas.
06:29
House of Dreams
House of Dreams est un concert original conçu par Alison Mackay. Il propose un voyage magique vers des lieux où se rencontrent l’art baroque et la musique : cinq maisons d’Europe où des œuvres de Bach, Händel, Vivaldi, Purcell et Marais sont jouées devant des toiles de Vermeer, Canaletto et Watteau. La scène est dirigée par Marshall Pynkoski et la narration, assurée par Blair Williams. Le Tafelmusik Baroque Orchestra, aussi surnommé Tafelmusik, est un orchestre baroque canadien de Toronto spécialisé en musiques anciennes. Fondé en 1979, il possède 19 membres qui se consacrent à plein temps à des performances et techniques historiques, ainsi que certains musiciens invités lorsque nécessaire. L’orchestre est dirigé par la violoniste Jeanne Lamon.
08:00
Orquesta de Minería : Concert anniversaire I
Léon Spierer dirige l’Orquesta Sinfonica de Minería dans le cadre d’un concert de la Saint-Silvestre. La soliste est la soprano Jéssika Arévalo. La première partie de ce concert anniversaire met en scène Wiener Blut, op. 354 de Strauss II; « Meine Lippen, sie küssen so heiß » tiré de Giuditta de Léhar; l’ouverture du Barbier de Séville de Rossini; l’aria de Vilja tirée de Die Lustige Witwe de Léhar; An der Schönen Blauen Donau, op. 314 de Strauss II; « Carceleras » tiré de Las Hijas del Zebedeo de Ruperto Chapi; et la célèbre Marche de Radetzky, op. 228 de Johan Strauss. Enregistré à l’Academia de Música del Palacio de Minería, Mexico.
08:55
CMIM Piano 2024 - Demi-finales II: Jakub Kuszlik
Le pianiste Jakub Kuszlik (Pologne, 1996) interprète Mzizaakok Miiniwaa Mzizaakoonsak (Taons et mouches à chevreuil) de Barbara Assiginaak; la Fantaisie no 3 en ré mineur, K. 397, de Wolfgang Amadeus Mozart; et la Sonate no 3 en fa mineur, op. 5, de Johannes Brahms dans le cadre du récital solo des demi-finales de l’édition piano 2024 du Concours musical international de Montréal (CMIM). Cette performance a été enregistrée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
10:01
Holst - Les Planètes
Sous la direction de Conrad van Alphen, la Sinfonia Rotterdam et le Nationaal Vrouwen Jeugdkoor interprètent Les Planètes, op. 32 de Gustav Holst au palais de concerts De Doelen de Rotterdam, en 2019. Van Alphen a fondé la Sinfonia Rotterdam en 2000. Sous son leadership passionné, l’orchestre est rapidement devenu l’un des ensembles musicaux les plus réputés des Pays-Bas. Holst a créé Les Planètes entre 1914 et 1916 pour exprimer son intérêt envers l’astrologie. Cette suite pour orchestre est composée de sept mouvements nommés d’après les planètes connues à l’époque (à l’exception de la Terre) et leur signe astrologique correspondant : Mars, celui qui apporte la guerre; Vénus, celle qui apporte la paix; Mercure, le messager ailé; Jupiter, celui qui apporte la gaieté; Saturne, celui qui apporte la vieillesse; Uranus, le magicien; et Neptune, le mystique. Le mouvement consacré à Jupiter comprend une mélodie glorieuse qui est aujourd’hui largement connue, adaptée par Holst lorsqu’il a mis en musique le poème I Vow to Thee, My Country. Le dernier mouvement des Planètes comprend un chœur féminin qui donne à la musique une atmosphère mystérieuse et céleste.
10:55
Récital de Kristine Opolais
Acclamée par la critique comme par le public, Kristine Opolais, prima donna et star du New York Metropolitan Opera, livre un concert splendide dans sa Lettonie natale, aux côtés de l’Orchestre symphonique national letton, à l’Opéra national de Lettonie, en 2017. Le programme du concert comprend des arias tirées des opéras de Verdi, Puccini, Mascagni, Saint-Saëns, Boito et Catalani qui ont fait d’Opolais la vedette internationale qu’elle est aujourd’hui. Laissez-vous porter par ces mélodies magnifiques qui poussent à rêver à l’amour et à se recentrer sur ce qui importe réellement.
12:36
Teatro Regio behind the scenes
Peu de théâtres italiens peuvent se vanter d’être un point de référence absolu pour la culture nationale et mondiale. Pilier de la vie de Turin, le Teatro Regio est à la fois un symbole d’excellence de la tradition lyrique nationale et une scène prestigieuse accueillant des opéras, des ballets, des concerts et des comédies musicales d’une grande substance. Ce court documentaire offre une incursion dans les coulisses du Teatro Regio et témoigne de la réputation enviable qui le précède depuis son ouverture, en 1740.
13:06
Schubert - Quatre impromptus, op. 90
Roberto Prosseda (1975) interprète la Sonate pour piano no 5 de Mozart (KV. 283) et Quatre impromptus, op. 90, de Franz Schubert, pour terminer avec Chopin et les défis techniques de Ballade no 4, op. 52. Surtout reconnu pour son interprétation d’œuvres récemment découvertes ayant été créées par Mendelssohn, Prosseda a enregistré une série de neuf CD pour Decca portant sur les compositions pianistiques de ce dernier. Depuis 2012, Prosseda livre aussi des conférences-concerts avec le pianiste robot TeoTronico, sous la forme de spectacles éducatifs ou pour toute la famille, afin de démontrer les différences entre la production littérale de la musique et son interprétation humaine.
13:34
Wagner - Prélude de "Parsifal"
Le concert Europakonzert 2007 se déroule à Berlin, à l’occasion du 125e anniversaire de l’Orchestre philharmonique de Berlin. Sous le thème « L’an 1882 », l’orchestre de renom est dirigé par Sir Simon Rattle pour interpréter le Concerto pour violon et la Quatrième symphonie de Brahms. Il présente aussi le « Prélude de l’Acte 1 » tiré de Parsifal de Wagner, une œuvre qui représente le premier enregistrement de cet orchestre, en septembre 1913, sous la direction d’Alfred Hertz. Les solistes sont Lisa Batiashvili (violon) et Truls Mørk (violoncelle), de jeunes virtuoses très convoités qui collaborent souvent avec des orchestres majeurs et offrent des récitals partout dans le monde.
14:01
Rogerio Tutti in Concert
Dans ce concert enregistré au Citibank Hall de São Paulo en 2015, le chef d’orchestre, pianiste et compositeur brésilien Rogerio Tutti (1979) livre avec son orchestre un heureux amalgame de pièces pop, jazz et classiques connues, des mélodies russes de Tchaïkovski et de Rachmaninov aux sonorités latines ensoleillées de compositeurs sud-américains, des airs classiques de Beethoven et de Bizet aux pièces dansantes de Gershwin. Le concert met en vedettes plusieurs virtuoses musicaux, tels que le saxophoniste Derico et le guitariste Marcos Pópolo, et comprend même des prestations de tango et de claquette.
15:29
Bach - Suite pour violoncello no 5, BWV 1011
Le violoncelliste Nicolas Altstaedt interprète la Suite no 5 en do mineur pour violoncelle solo (BWV 1011) de J. S. Bach. Cette performance a été captée à l’église St. Mary’s de Wittenberg, en Allemagne.
15:51
Nino Rota – I due timidi
Diffusée par le RAI à Milan en 1950, I due timidi est une œuvre qui a été présentée pour la première fois sur scène à Londres en 1952. Inspirée d’un texte du scénariste italien Suso Cecchi D’Amico, cette comédie d’erreurs ne possède pas de fin heureuse classique, mais le rythme de l’action musicale et le talent des jeunes chanteurs-acteurs rendent la performance particulièrement divertissante. « La cadence de la narration change sans arrêt : la frénésie rythmique laisse soudain place à de grandes déclamations vocales à la Puccini, avec des intermèdes évoquant le jazz ou l’opéra bouffe. Malgré la richesse et l’hétérogénéité des musiques, les chanteurs maintiennent toujours leur équilibre vocal, tout en démontrant leur grand talent pour le jeu. Le chef d’orchestre Gabriele Bonolis et son orchestre ont été applaudis au milieu de la performance pour leur interprétation énergique, rafraîchissante et brillante. » Cette version composée par Nino Rota a été interprétée en 2017 par le Reate Festival Orchestra.