00:00
Bellini - I Capuleti e I Montecchi
Omer Meir Wellber dirige l’orchestre et le chœur du Teatro La Fenice dans une performance de l’opéra tragique I Capuleti e I Montecchi de Vincenzo Bellini. Le libretto a été écrit par Felice Romani, d’après la pièce de théâtre Giulietta e Romeo (1818) de Luigi Scevola plutôt que directement de l’œuvre de William Shakespeare. Le Teatro La Fenice a commandé cet opéra à Bellini à l’occasion du Carnaval de Venise de 1830. Bellini a composé I Capuleti e I Montecchi en tout juste un mois et demi, en puisant allégrement dans la musique de son opéra Zaira (1829), qui n’a pas connu le succès escompté. Dans cette production, la soprano anglaise Jessica Pratt incarne Giulietta, et la mezzo-soprano italienne Sonia Ganassi dans le rôle de Romeo. Les solistes comprennent également Rubén Amoretti, Shalva Mukeria et Luca Dall’Amico. Cette performance a été enregistrée au Teatro la Fenice di Venezia de Venise, en Italie, le 18 janvier 2015.
02:18
Waldbühne 2003 - Soirée Gershwin
Figurant parmi les plus jolis amphithéâtres extérieurs d’Europe, le Waldbühne de Berlin accueille chaque année les concerts estivaux de l’Orchestre philharmonique de Berlin. Grâce à sa capacité de 20 000 spectateurs, le Waldbühne est le site de certains des concerts de musique classique les plus populaires au monde. En 2003, Seiji Ozawa et le Berliner Philharmoniker y ont interprété des pièces de George Gershwin en compagnie du Marcus Roberts Trio, invité spécial de l’événement.
04:10
Œuvres de Haydn, Mozart et Saint-Saëns
Le violoncelliste et chef d’orchestre italien Enrico Bronzi dirige l’Orchestra da Camera di Perugia lors d’un concert intime enregistré dans la magnifique Basilique San Pietro de la ville italienne de Pérouse, le 27 septembre 2021. Le programme s’ouvre avec une interprétation de l’ « Andante cantabile » de la Symphonie n° 13 en ré majeur, Hob. I:13, de Joseph Haydn, interprétée par Bronzi et l’Orchestra da Camera di Perugia. Ensuite, les pianistes italiens Linda Di Carlo et Marco Scolastra se joignent à l’orchestre pour interpréter le Concerto pour deux pianos et orchestre en mi bémol majeur, K. 365, de Wolfgang Amadeus Mozart. Le programme se poursuit avec l’aria « Ch’ol mi scordi di te? ... Non temer, amato bene », K. 505, de Mozart, interprétée par Marina Comparato. La mezzo-soprano italienne clôt le concert avec l’aria « Mon cœur s’ouvre à ta voix », tirée de l’opéra Samson et Dalila de Camille Saint-Saëns, accompagnée par Di Carlo au piano.
05:05
Martinů - Concertino pour trois pianos et cordes
L’ensemble italo-suisse Trio des Alpes, composé d’Hana Kotková (violon), de Claude Hauri (violoncelle) et de Corrado Greco (piano), et l’Orchestra da Camera di Mantova font équipe le temps d’une performance du Concertino pour trois pianos et orchestre à cordes, H. 232, du compositeur tchèque Bohuslav Martinů (1890-1959). Martinů était un artiste prolifique, qui nous a laissé plus de 400 pièces. Ce Concertino en quatre mouvements a été achevé 1933 et interprété pour la première fois par le Basler Kammerorchester, sous la baguette de Paul Sacher, en 1936. Entre 1931 et 1943, Martinů a composé plusieurs œuvres concertantes plus ou moins influencées par le « concerto grosso », forme musicale baroque dans laquelle un groupe de solistes dialogue avec un orchestre. Cette performance a été enregistrée au Teatro Bibiena de Mantua, en Italie, le 21 janvier 2016.
06:00
Bach - Suite pour violoncelle no 5 en do mineur
En direct de l’église Saint-Barthélemy de Dornheim, en Allemagne, où Jean Sébastian Bach a épousé sa première femme Maria Barbara, le réputé violoncelliste néerlandais Anner Bylsma interprète la Suite pour violoncelle no 5 en do mineur, BWV 1011, du compositeur. Bach a probablement composé cette collection de six suites pour violoncelle solo entre 1717 et 1723. Ces œuvres sont considérées comme une partie intégrante du répertoire classique pour violoncelle, et mettent merveilleusement en lumière les possibilités polyphoniques de l’instrument. Comme c’est généralement le cas dans les suites baroques, chaque mouvement est basé sur un type de danse. Ainsi, la Suite no 5 s’ouvre par un prélude, et est suivie par six mouvements de danse, divisés en cinq sections : une allemande, une courante, une sarabande, deux gavottes et une gigue finale.
06:25
Une soirée avec Gabriela Montero
La pianiste vénézuélienne Gabriela Montero fait honneur à son nom de ‘Reine de l’improvisation’ pendant ce concert. Grâce à ses interprétations et son talent unique d’improvisation, elle est rapidement devenue célèbre et maintenant elle a des admirateurs dans le monde entier. Pendant ses concerts, la pianiste invite souvent le public à proposer des mélodies et elle joue des morceaux à la demande générale. De cette manière le concert devient un échange interactif. Lors de cet enregistrement elle présente un mélange de compositions contemporaines et de chefs-d’œuvre classiques.
07:46
Mozart live à Beijing
Le 27 janvier 2006, le pianiste virtuose chinois Lang Lang a célébré l’anniversaire de W.A. Mozart avec une performance du Concerto pour piano no 24 dans le hall des concerts de la Cité interdite de Beijing en compagnie de l’Orchestre philharmonique de Chine, sous la direction de Long Yu. Le hall des concerts est situé à l’intérieur des murs de la Cité interdite, dans les jardins magnifiquement entretenus du parc Zhongshan, directement adjacents à la place Tian’anmen. Le programme du concert comprend également l’ouverture de Cosi fan tutte, la Symphonie no 25, KV 183, « Hai gia vint la causa! » tirée de Le Nozze di Figaro, « Finch’han dal vino » tirée de Don Giovannia et la Sonate pour piano no 10, K. 330.
09:15
CMIM Piano 2024 – Première épreuve: Itamar Prag
Le pianiste Itamar Prag (Israël, 1994) interprète Estampes de Claude Debussy; la Ballade no 4 en fa mineur, op. 52, de Frédéric Chopin; et la transcription de Guido Agosti de l’Oiseau de feu (Danse infernale, Berceuse et Finale) d’Igor Stravinsky dans le cadre de la première ronde de l’édition 2024 du Concours musical international de Montréal (CMIM), entièrement consacrée au piano. Cette performance a été enregistrée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
10:04
Mahler - Symphonie nº 9
Depuis sa fondation en 1986 par Claudio Abbado, le Gustav Mahler Jugendorchester est devenu le meilleur orchestre de jeunes musiciens au monde. Son programme est marqué par la complicité entre le maestro et son jeune orchestre, mais aussi par la relation spéciale qu’ils entretiennent tous avec le grand compositeur Gustav Mahler. Claudio Abbado est indéniablement le meilleur chef d’orchestre pour diriger Mahler aujourd’hui, et les liens intimes qu’il entretient avec son répertoire culminent dans cette épatante interprétation de sa dernière symphonie, composée peu de temps avant sa mort. Tourné à l’Accademia di Santa Cecilia de Rome en 2004, ce film illustre avec vivacité l’enthousiasme, le talent et le professionnalisme de jeunes musiciens issus de partout en Europe, ainsi que leur dévouement à Claudio Abbado. Un merveilleux hommage à l’orchestre, au chef d’orchestre, au compositeur et à une œuvre triomphale : la magnifique neuvième symphonie de Gustav Mahler.
11:26
Duos au piano - Mozart, Rachmaninov et autres
Dans ce concert splendide, Nikolay Lugansky et Vadim Rudenko s’associent pour livrer en duo des œuvres signées Wolfgang Amadeus Mozart, Maurice Ravel, Anton Arensky, Sergueï Rachmaninov, and Nikolaï Kapoustine. Ces pianistes russes d’exception ont tous deux remporté le prestigieux Concours international Tchaïkovski en 1994, prix qui a lancé leur carrière internationale. Lugansky et Rudenko se produisent régulièrement en duo. Ici, ils interprètent la Sonate pour deux pianos en ré majeur, K. 448/375 A, de Mozart; la Valse (arr. pour deux pianos) de Ravel; la Suite n° 1 pour deux pianos, op. 15, d’Arensky; et la Suite n° 1 (Fantaisie) pour deux pianos, op. 5, de Rachmaninov. En rappel, le duo propose la romance tirée de la Suite n° 2 pour deux pianos, op. 17, de Rachmaninov, suivie de l’ouverture de Sinfonietta, op. 49, de Nikolaï Kapoustine. Cette performance a été enregistrée sur les planches de la salle de concert Tchaïkovski de Moscou, en Russie, le 25 novembre 2021.
12:55
Naples - Capitale oubliée de la musique - partie 2
Au fil des siècles, Naples a entretenu un climat remarquablement favorable à l’innovation artistique. Le paysage musical de la ville était extraordinairement diversifié, notamment grâce à la présence d’une cour royale ou vice-royale, à la pratique de la musique dans les églises, les fraternités et les œuvres de charité, au soutien financier de riches citoyens, et à la popularité du chant et de la danse dans la sphère publique.
13:07
Liszt - Due Poemi Sinfonici
Franz Liszt (1811 – 1886) a écrit treize poèmes symphoniques, pour la plupart inspirés de textes littéraires. Le compositeur en a également réalisé des arrangements pour piano à quatre mains, mettant en valeur sa capacité d’imiter tout un orchestre au piano. Liszt, l’un des pianistes les plus virtuoses du XIXe siècle, a fortement influencé le développement ultérieur de la musique de piano. Le romantisme était une période d’essor pour le jeu de piano virtuose : le piano était l’instrument de prédilection de d’innombrables musiciens et mélomanes. Aucun salon n’était complet sans un piano ; l’instrument était un symbole de statut social. On en jouait dans les salles de concerts, les salons, les palais, les églises et les cafés. Le poème symphonique No. 4 dite « Orpheus » de Liszt respire une ambiance méditative. Le poème symphonique No. 3 dite « Les Préludes » est surtout connu dans sa version symphonique – la version pour piano à quatre mains que vous entendez ici n’est que rarement interprétée. Composé entre 1845 et 1853, Liszt voulait au départ faire de cet ouvrage une introduction à une plus large composition chorale d’après des poèmes de Joseph Autran. Il abandonne l’idée et transforme l’ouvrage en une pièce symphonique autonome. Lors de ce concert, les deux pianistes italiens Marco Sollini et Salvatore Barbatano interprètent ces deux œuvres de Liszt. Le concert a été enregistré en 2015 à l’église San Marco, dans le village pittoresque de Ponzano di Fermo, dans le cadre du festival « Armonie delle sera », qui se tient chaque année dans la région des Marches.
13:35
Ravel - Ma mère l'Oye
Marin Alsop dirige le Britten-Pears Orchestra dans une interprétation de Ma mère l’Oye de Maurice Ravel. Enregistrée au Snape Maltings Concert Hall de Snape Bridge en Angleterre en 2017, cette suite orchestrale en cinq parties était à l’origine un duo pour piano que Ravel avait composé pour les deux enfants du sculpteur polonais Gobeski en 1910, mais le compositeur l’a orchestrée l’année suivante.
14:01
Big Nightmare Music
Le violoniste, chef d’orchestre et compositeur russe Aleksey Igudesman et le pianiste et compositeur coréen Hyung-ki Joo ont donné naissance à leur duo dynamique en 2004, dans le cadre de la création du spectacle A Little Nightmare Music, une version humoristique de Eine Kleine Nachtmusik de Mozart. Depuis, la paire s’est produite dans plusieurs festivals internationaux et a effectué des tournées internationales, collaborant souvent avec des artistes classiques ou populaires. Dans Big Nightmare Music, le duo est accompagné d’un orchestre. En plus des numéros favoris du duo, comme Mozart Bond, Alla Molto Turca et Cleaning vs. Riverdancing, le spectacle comporte plusieurs sketches désopilants, créés sur mesure pour un orchestre symphonique, qui font appel à tous les musiciens, du premier violon au dernier percussionniste. Cette performance enregistrée en 2017 au Grieghallen de Bergen, en Norvège, est dirigée par Andrew Litton.
15:12
Mozart - Concerto pour clarinette, K. 622
Marien van Staalen dirige le soliste Henk de Graaf et l’Amadeus Ensemble Rotterdam lors de cette interprétation de Concerto pour clarinette en la majeur, K. 622 de Wolfgang Amadeus Mozart, enregistrée à l’église Saint-Nicolas à Vollenhove, aux Pays-Bas.
15:41
Mahler - Symphonie no 4
Le chef d’orchestre néerlandais Bernard Haitink dirige le Berliner Philharmoniker dans une interprétation de la Symphonie no 4 de Gustav Mahler au Schauspielhaus de Berlin, en 1992. La soliste est la soprano Sylvia McNair. Mahler a composé sa quatrième symphonie entre 1899 et 1900, et l’a présentée pour la première fois à Munich l’année suivante. L’œuvre reprend la pièce Das himmlische Leben (La vie céleste), que Mahler avait déjà composée en 1892. Cette pièce présente le ciel à travers le regard d’un enfant, et est interprétée par une soprano dans le quatrième et dernier mouvement, bien que ses lignes mélodiques soient déjà reconnaissables dans les trois premiers mouvements.