00:00
Humperdinck - Hansel et Gretel
Engelbert Humperdinck a mis en musique le conte classique de Hansel et Gretel des frères Grimm, à la demande de sa sœur qui voulait amuser ses enfants à Noël. Ce fut un tel succès que, peu de temps après, frère et sœur ont adapté la pièce entière pour en faire l’opéra qu’on connait aujourd’hui. « Hansel et Gretel » est donc une véritable « œuvre de famille », aimée des jeunes et des vieux. Cette production a été enregistrée en 2006 au Semperoper de Dresde.
01:52
Le Berliner Philharmoniker à Tokyo
Le Berliner Philharmoniker est l’un des orchestres philharmoniques les plus célébrés au monde, et sa réputation s’étend jusqu’au Japon. Ce concert enregistré en 2000 au majestueux Suntory Hall de Tokyo a connu un succès retentissant. Mariss Jansons y dirige un somptueux programme comprenant notamment la Symphonie no 8 d’Antonin Dvorák, l’ouverture de l’opéra Oberon de Carl Maria von Weber, et le Concerto pour violon de Dmitri Shostakovich, qui met en vedette la violoniste vedette Hilary Hahn (*1979).
03:35
Misha Fomin au Concertgebouw (2020)
Le pianiste Misha Fomin présente un récital regroupant diverses œuvres romantiques pour piano. Le concert s’ouvre avec la Sonate pour piano no 10, op. 14/2 et la Sonate no 15, op. 28 (« Pastorale ») de Beethoven, et se poursuit avec une performance de la Nocturne, op. 9/1, et de l’Étude, op. 25/7 de Chopin. Le programme se termine avec les Variations sur un thème de Paganini, op. 35 (Livre II), une œuvre de Brahms réputée être particulièrement exigeante d’un point de vue technique. En rappel, Fomin livre Chant polonais no 5 (« Meine Freunden ») de Chopin/Liszt. Enregistré au Concertgebouw d’Amsterdam, en novembre 2020.
04:43
Bellini/Liszt - Réminiscences de Norma S.394
Minsoo Hong (1993, Corée du Sud) interprète le Sposalizio tiré des Années de pèlerinage : Deuxième année (S161/1) de Liszt et les Réminiscences de Norma de Bellini/Liszt (S394) lors de la finale en solo du 11e Concours international de piano Franz Liszt, qui s’est tenu à TivoliVredenburg, Utrecht , en 2017. Fondé en 1986 aux Pays-Bas, le concours présente, développe et promeut activement la prochaine génération de pianistes internationaux. Il est devenu l’une des principales portes d’entrée vers la scène musicale classique professionnelle pour les jeunes musiciens, et figure parmi les concours de piano les plus prestigieux du monde.
06:00
Mozart - Symphonie no 41, K. 551
Jeffrey Tate dirige l’English Chamber Orchestra dans une performance de la Symphonie no 41 (K. 551), dite « Jupiter », de Mozart. Cette symphonie est la dernière d’une série de trois composée par Mozart en succession rapide à l’été 1788. Elle est reconnue pour son humour, son énergie exubérante et sa portée impressionnante pour une œuvre de cette période, d’où son surnom de « Jupiter ». Mozart composait généralement ses pièces selon les commandes, mais les spécialistes du compositeur n’ont trouvé aucune indication à cet effet pour cette 41e symphonie, de sorte qu’on pense qu’il l’aurait composée dans l’espoir de la vendre ou de la présenter en concert à Vienne. Mise en scène : János Darvos.
06:41
Haendel - Le Messie, HWV 56
Le Messie (HWV 56) de Georg Frederich Haendel, également appelée Nouvel oratorio sacré, raconte la vie et la souffrance du Christ : une histoire de passion, de feu et de sacrifice. Il s’agit de l’une des œuvres les plus connues d’Haendel, qui a mis seulement trois semaines pour composer cet oratorio et sa célèbre « Hallelujah ». L’œuvre connaît une immense popularité depuis sa première à Dublin, en 1742, et est souvent présentée à Pâques. Cette performance de l’ensemble néerlandais Ribattuta Musica sous la direction du chef d’orchestre Dick Duijst a été filmée dans la grande église de la ville d’Ermelo, aux Pays-Bas, en 2016. Les solistes sont Elvire Beekhuizen (soprano), Rosina Fabius (alto), Oscar Verhaar (contre-ténor) Satriya Krisna (ténor) et Hans Voschezang (basse). Ribattuta Musica est un ensemble professionnel qui livre des performances authentiques basées sur les pratiques musicales en cours au temps des compositeurs.
08:08
Orff - Carmina Burana
Rodolfo Barráez dirige l’orchestre et le chœur de l’Academia de Musica del Palacia de Mineria dans une performance de Carmina Burana de Carl Orff. Les solistes sont Anabel de la Mora (soprano), Andrés Carrillo (ténor) et Cerón (baryton). Carmina Burana est une cantate composée entre 1935 et 1936 par Carl Orff, d’après 24 poèmes de la collection médiévale du même nom. Le titre complet de l’œuvre est Poèmes chantés de Beuern : Chants profanes, pour chanteurs solistes et chœurs, avec accompagnement instrumental et images magiques. Elle a été interprétée pour la première fois par l’Oper Frankfurt le 8 juin 1937.
09:20
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Deepa Johnny
La mezzo-soprano Deepa Johnny (Canada/Oman, 1998) interprète Russkajaj pesnya de Georgy Sviridov; « Ja li v pole da ne travushka » des Sept Romances (op. 47) de Pyotr Ilyich Tchaikovsky; On Children de John Greer; « Blicke mir nicht in die Lieder! » et « Liebst du um Schönheit » des Rückert-Lieder (op. 44) de Gustav Mahler; et « Le spectre de la rose », tirée du cycle Les nuits d’été (op. 7) d’Hector Berlioz, lors des demi-finales du volet Mélodie du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Cette performance a été captée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
10:03
Couperin - Leçons de ténèbres
Les sopranos Hanna Bayodi de France et Ana Quintans du Portugal se joignent au Ricercar Consort. La musique est composée par le maestro Couperin « Le Grand » qui, juste avant de mourir, a renouvelé son permis d’imprimerie pour publier toute sa musique. Sa famille a toutefois négligé la suite, de sorte que six séries de leçons de ténèbres ont été perdues, notamment. Heureusement, trois ont été préservées.
10:58
Misha Enzovoort
Misha Mengelberg, l’oubli a commencé son œuvre. Il attend un taxi qu’il n’a pas commandé pour aller à un concert qu’il n’aura pas lieu. Dans ce film, le documentariste Cherry Duyns suit le pianiste Misha Mengelberg lors de sa dernière tournée internationale avec son ensemble ICP (Instant Composers Pool). Depuis quelques années, le chef d’orchestre, compositeur et pianiste est en proie à la démence. Duyns suit cette icône du jazz européen lors d’une semaine de concerts données au club de jazz londonien Vortex : en raison de sa santé déclinante, il s’agit sans doute de ses derniers concerts à l’étranger. Les membres du groupe se préparent à dire adieu à Mengelberg, avec qui ils ont joué pendant des décennies. Faire de la musique, c’est comme respirer pour Mengelberg, mais maintenant qu’il est à couteaux tirés avec son cerveau, la question se pose de savoir jusqu'à quand il pourra continuer à jouer avec son ensemble ICP. Duyns se renseigne discrètement sur cette question auprès des membres du groupe : Misha, ne doit-il pas être protégé contre lui-même ? L’un d’entre eux répond résolument : non. Le fait que Mengelberg est toujours sur scène avec son ensemble, malgré sa maladie, correspond à son esthétique : tous peuvent participer. Il aime le chaos et la folie. Dans des éclairs de lucidité, Mengelberg dit vertement ce qu’il pense de ses confrères compositeurs comme John Cage (« de la musique assez hostile » et Chopin (« terriblement ennuyeux »). Dans un moment ludique, il joue du piano avec sa canne. Pourtant, une question importante se pose : l’ensemble pourra-t-il continuer à exister sans son pivot ?
12:04
De Meij - Symphonie no 1 «Le Seigneur des Anneaux»
Ce concert résulte d’une collaboration entre les conservatoires Giuseppe Nicolini de Piacenza et Giuseppe Verdi de Milan, dans le cadre du projet « MIlanoPIACEnza ... suonare insieme ». Le programme du concert est composé d’œuvres du chef d’orchestre et compositeur néerlandais Johan de Meij. Intitulée « Seigneur des Anneaux », sa Symphonie no 1 pour bois et cuivres est basée sur la célèbre trilogie de J. R. R Tolkien. Cette œuvre compte cinq mouvements, inspirés de personnages et de passages du récit : Gandalf, Lothlórien, Gollum, Journey in the Dark et Hobbits. La première de la symphonie a été présentée à Bruxelles en 1988, et une version symphonique a été enregistrée par le London Symphony Orchestra en 2001. Ce concert mis en scène par Pietro Tagliaferri a été enregistré à la Sala dei Teatini du Teatri di Piacenza, en 2018.
12:49
Schumann - Novellettes, op. 21
Après avoir enregistré l’ensemble des 32 sonates pour piano de Ludwig van Beethoven pour souligner le 250e anniversaire du compositeur, Riccardo Schwartz a décidé de se concentrer sur les œuvres pour piano solo de Robert Schumann. Dans cette performance, il interprète Novelletten, op. 21, de Schumann, un cycle de huit pièces pour piano qui sont souvent interprétées individuellement. Cette œuvre dédiée au pianiste Adolph Henselt a été composée entre janvier et avril 1838, environ au même moment que Kinderszenen, op. 18, et Kreisleriana, op. 16. Novelletten est le plus important, mais le moins connu des cycles pour piano de Schumann. Le réputé pianiste italien Riccardo Schwartz (1986) a eu le privilège d’être dirigé comme soliste par plusieurs chefs d’orchestre de renommée mondiale, dont Gustav Kuhn et Yuri Temirkanov. Ses performances célébrées par la critique comprennent des récitals et des concertos pour piano et orchestre livrés sur diverses scènes prestigieuses.
13:38
CMIM Voix 2022 - Finale: Valerie Eickhoff
La mezzo-soprano Valerie Eickhoff (Allemagne, 1996) interprète « Deh, per questo istante solo » de l’opéra La clémence de Titus de Wolfgang Amadeus Mozart; « Vois sous l’archet frémissant » de l’opéra Les contes d’Hoffmann de Jacques Offenbach; et « Una voce poco fa », tiré de l’opéra Le barbier de Séville par Gioachino Rossini, lors de la finale du volet Aria du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Elle est accompagnée de l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Jacques Lacombe. Cette performance a été captée à la Maison symphonique de Montréal.
14:00
Wagner - L'Or du Rhin
Hartmut Haenchen dirige l’Orchestre philharmonique des Pays-Bas et l’Opéra national des Pays-Bas dans une production de Das Rheingold de Richard Wagner, première œuvre du cycle de quatre opéras Der Ring des Nibelungen, à l’Opéra national des Pays-Bas en 2014. Cette production dirigée par le metteur en scène Pierre Audi met en vedette les solistes Thomas Johannes Mayer, Vladimir Baykov, Marcel Reijans, Stefan Margita et Werner Van Mechelen. Richard Wagner est sans doute le plus grand innovateur du monde de l’opéra du 19e siècle, et aspirait à créer la « Gesamtkunstwerk », soit l’œuvre d’art totale, qui unirait théâtre, musique et littérature. Le cycle Der Ring des Nibelungen a été composé entre 1853 et 1874, et comprend les opéras Das Rheingold, Die Walküre, Siegfried et Götterdämmerung. Les opéras de Wagner se démarquent par leur utilisation du « leitmotiv », un motif mélodique qui incarne une idée ou un personnage. De plus, Wagner fait appel à des harmonies non conventionnelles et à des instrumentations orchestrales très développées. Le cycle complet est encore interprété chaque année au Festival de Bayreuth, où il a été présenté pour la première fois en 1876.
16:41
Beethoven - Quatuors à cordes nos 1, 9 et 10
Le réputé quatuor à cordes français Quatuor Ébène a souligné le 250e anniversaire de naissance de Ludwig van Beethoven (1770-1827) avec un projet remarquable : l’enregistrement de l’ensemble de ses seize quatuors à cordes. Pendant cinq ans, les violonistes Pierre Colombet et Gabriel Le Magadure, l’altiste Marie Chilemme et le violoncelliste Raphaël Merlin ont plongé corps et âme dans ces 650 pages de musique en feuille, couvrant trois décennies de la prolifique carrière de Beethoven. Cet effort a culminé en six concerts captivants présentés à la Philharmonie de Paris à l’automne 2020. Le Quatuor Ébène a exploré toutes les facettes des quatuors à cordes de Beethoven, du dynamisme des quatuors à cordes de l’opus 18 aux quatuors Razumovsky, Les Harpes et Quartetto Serioso (opus 59, 74 et 95) de sa période intermédiaire, jusqu’à la profondeur de ses quatuors tardifs (opus 127 à 135). Dans ce programme, le Quatuor Ébène interprète le Quatuor à cordes no 1 en fa majeur, opus 18, no 1; le Quatuor à cordes no 10 en mi bémol majeur, opus 74, dit « Les Harpes »; et le Quatuor à cordes no 9 en do majeur, opus 59, no 3, dit « Razumovsky ». Ce concert a été enregistré à la Philharmonie de Paris, le 13 octobre 2020.
18:20
Mozart - Concerto pour violon no 3, K. 216
Au programme de ce concert de l'Orchestre philharmonique de Berlin dirigé par Bernard Haitink avec, en soliste, le violoniste Frank Peter Zimmermann : l'Ouverture-Fantaisie Roméo et Juliette de Tchaïkovski, le Concerto pour violon n° 3 en sol majeur K. 216 de Mozart et le Sacre du Printemps d'Igor Stravinsky. Les Europakonzert de l'Orchestre philharmonique de Berlin sont une contribution de la célèbre formation à l'Union Européenne. Ils ont lieu toujours le 1er mai, date anniversaire de la création de l'Orchestre en 1882 et, à chaque fois, dans une ville différente. En 1993, ce fut à Londres, au Royal Albert Hall.
18:43
Ravel - Boléro
Le chef d’orchestre français Adrien Perruchon dirige l’Orchestre symphonique de Flandres dans une performance du célèbre Boléro de Maurice Ravel. Le Boléro est sans conteste l’une des œuvres les plus populaires du répertoire classique mondial. Elle a été commandée par la danseuse russe Ida Rubinstein, qui a demandé au compositeur de créer un ballet de caractère espagnol. L’œuvre composée par Ravel en 1928 est inspirée du boléro, une danse espagnole à trois temps datant du 18e siècle. L’œuvre est caractérisée par un motif rythmique principal, donné par la caisse claire sans aucune variation tout au long de la pièce. Cette performance a été enregistrée au Concertgebouw de Bruges, en Belgique, le 1er mars 2017.
18:59
Grieg - Quatuor à cordes en sol mineur, op. 27
L’ensemble Cuarteto Mendelssohn de BP, dans sa mouture de 2018 composée des violonistes Olga Artyugina et Eva Rabchevska, de l’altiste Bella Chic et du violoncelliste Hayk Sukiasyan, interprète le Quatuor à cordes en sol mineur, op. 27, d’Edvard Grieg. Achevée en 1878, cette œuvre est la deuxième tentative de quatuor à cordes de Grieg : la première, composée au début des années 1860, a été égarée et la troisième est demeurée inachevée après son décès. Grieg a basé le thème principal de son Quatuor à cordes en sol mineur, qui apparaît dans chacun des quatre mouvements, sur la pièce « Spillemaend » (ou ménestrel, tirée des Six chansons, op. 25). Cette performance a été enregistrée à l’Auditorio Sony de l’école de musique Reina Sofía de Madrid, en Espagne, le 17 mai 2018.